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 focus on me (kenn)

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Message Sujet: focus on me (kenn)   focus on me (kenn) Empty Ven 8 Mar - 13:20

Claquement de porte discret, c’est comme un corps esseulé qu’elle rentre dans son antre, épuisée d’avoir trop parlé, parlant et parlant encore alors qu’elle préfère écouter. Passant ses mains dans la masse sombre de ses cheveux, elle se décolle de sa porte, traînant des pieds jusqu’à son canapé, déjà rassurée par les odeurs de l’encens brûlait le matin même. Le cuir d’une veste balancé près d’elle, elle s’affale dans un soupir profond, l’esprit hanté par des questions sans réponses. Elena est revenue foutre la merde, dézinguant ses défenses. Hier, elle a pas réussi à retenir ses larmes, proche du ravin de l’hystérie à l’idée que même morte, cette conne lui ramène un peu plus de problèmes. Fermant les yeux, elle se laisse happer par les souvenirs de ses mises en garde sur les mecs qui traînaient dans le coin, à ne jamais leur parler, ne pas même les regarder ou leur sourire par politesse. Il fallait rester digne sinon leurs parents les enfermeraient sûrement définitivement dans leur chambre. Elena donnait tellement de bons conseils que Nina ne demandait pas qu’elle avait l’impression de se noyer dans ses paroles, de ne jamais rien faire de bien. Elle écrasait si souvent les règles qu’elle lui dictait, comme pour se donner une raison d’être éternellement l’imparfaite. Peut-être que c’était fait exprès, qu’à cause de ça, elles ce sont de plus en plus éloignées jusqu’à se déchirer au moindre mot sorti. Rouvrant les yeux, elle résiste à l’envie de paniquer, à rouler encore pour se défoncer la gueule et s’endormir sans même s’être désapée. Résistant à la médiocrité, elle se relève, cherche son portable dans des mouvements trop tremblants. La gamine s’accroche à l’impulsion d’appeler sa mère. Elle sait trop bien qu’elle tentera de savoir où elle a échouée, qui elle voit et pourquoi elle ne revient pas à la maison. Parce que j’ai trop mal. Parce que j’respire plus quand j’suis là-bas. Parce que j’serais prête à sauter par la fenêtre pour fuir plutôt que de rester et subir tes yeux qui m’accusent d’être en vie. Tout ça, elle ne le dit pas, elle garde les lèvres bien fermées quand elle pianote le temps d’appeler Billie. Sept tonalités qui sonnent jusqu’à ce que le répondeur brise un peu plus ses bonnes résolutions. Peut-être qu’elle tremble à cause du manque. Peut-être que c’est juste ça et rien d’autre. Elle soupire et ça tremble tellement qu’elle s’alarme un peu plus. Fouillant la boîte dans laquelle elle cache toujours son paradis, elle y trouve rien qui puisse assez la satisfaire pour l’assommer définitivement. Puis son regard se lève vers le mur qui jouxte à celui de Moïse. Dans un geste ralenti, elle referme sa boite de Pandore, peu prête à aller quémander. Mais elle en a besoin, elle le sait. En quelques pas, elle a claquée sa porte pour venir sonner à sa porte, le cœur donnant des coups de poings contre sa poitrine, son corps agité sous l’angoisse. Voilà ce qu’elle est quand elle est assaillie par les souvenirs d’une jumelle qui souriait trop, riait trop et baisait trop apparemment. T’étais vraiment laide Elena. C’est la haine qui se refroidit brusquement quand la porte s’ouvre, soufflant un courant d’air sur son visage et elle cille, un peu hébétée “T’es pas Moïse …” C’est évident mais elle le dit quand même. Se forçant à reprendre son calme, elle fait mine de sourire “Il est pas là ?” Elle a pas envie de parler à quelqu’un d’autre et elle se souvient bien de son premier contact avec celui qui se tient face à elle, dont le nom lui échappe et de son insulte salée. Elle espère ne pas y faire face de nouveau. Parce qu’elle est pas stable ce soir, parce qu’elle marche sur une des sables mouvants qui peuvent l’engloutir à tout moment.
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Message Sujet: Re: focus on me (kenn)   focus on me (kenn) Empty Mar 12 Mar - 15:38

jambes étendues sur la table basse du salon, plutôt rangé pour une fois, t’es concentré sur ta partie. la voix ragueuse, l’insulte facile contre le connard qu’il y a en face de toi dans la partie en ligne. t’es seul dans l’appartement du jamaïcain depuis plus ou moins une heure à présent, ton frère t’ayant abandonné pour régler une affaire de dernière minute. un truc qui l’a fait rager, que t’as pas compris ou plutôt pas essayé de comprendre. il y a parfois des choses où vaut mieux pas que tu t’en mêles quand elles ne te sont pas cachées. cpas que tu ne mérites pas, pas que tu ne sois pas un gars de confiance. pour le shower posse, shaun et le clan, tu ferais tout ce qu’il faut. tu fermerais ta gueule quand y a besoin. mais t’as pas la grosse place dans la hiérarchie. et t’en veux pas une plus haute, tu veux pas de la place du moïse. regarde, t’es bien mieux là, à laisser l'empreinte de ton cul sur le canap du noir, au chaud, pendant qu’il doit se les cailler, ses couilles, à l’extérieur, à livrer un truc, casser une gueule de son poing glacé ou tu ne sais pas trop quoi encore. bref, t’es tranquille, bière à côté de tes jambes, biggie et jamal barrés tu sais pas où, jusqu’à ce que la sonnette de la porte se fasse entendre. regard en coin pour la porte, tu sais déjà que ce n’est pas un de ces enfoirés à qui tu viens de penser. c’est comme ça chez n’importe lequel d’entre vous, ça sonne pas, ça entre comme dans un moulin, à n’importe quelle heure, n’importe quel moment. et là, y a pas le rire de biggie qui sfait entendre avec une porte ouverte, pas l’odeur de fumette du jamal qui suit. rien, qu’une porte close. alors tu te lèves, la manette que tu poses négligemment sur la petite table, un fais chier, t’espères que c’est pas la voisine du rez-de-chaussée, toujours là à essayer de s’incruster à vos soirées ou une emmerde de l’habitant de l’appart qui va te retomber sur la gueule, t’as pas envie de te retrouver avec un flingue devant les yeux.
regard dans le judas, tu vois pas grand chose dans son truc dégueulasse pas nettoyé depuis au moins vingt ans, rien qu’une frêle silhouette sur laquelle tu ouvres la porte. face à toi, dans le couloir sombre car les lumières manquent, c’est avec surprise que tu découvres la voisine de moïse, pas la chiante du rdc, nan la canon découverte il y a quelques semaines. quelle chance. pas de flingue mais une jolie fille. silence, le temps que la surprise passe des deux côtés et elle est la première à l’ouvrir alors qu’un de tes sourcils s’est redressé, attendant ce qu'elle veut. j’ai l’air d’avoir sa gueule de con ? le sourire, la plaisanterie, c’est bien différent de la première fois où t’as posé les yeux sur elle. même scène, pas la même ambiance. même endroit, pas le même moment. t’as pas l’alcool dans le sang, ou très peu, pas de joint que t’as allumé les minutes précédents. y a toujours l’insulte mais pas pour elle, pas pour la jolie brunette qui a préféré s’intéresser à l’autre connard de moïse qu’à toi. il a bien raison le gars, ça t’a un peu fait chier sur le coup. et encore à contrecoup. il est sorti faire une course. qtu réponds, l’épaule posée contre l’encadrement de la porte, les yeux qui parcourent son visage. yeux dans les siens. ça tfais drôle, de la voir sans voile dans le regard, sans un air complètement jeté. silence de quelques secondes, à te demander ce qu’elle lui veut à moïse, à te dire qu’il a la longueur d’avance le moïse, à regarder son faux sourire faible sur ses lèvres envoûtantes, avant que tu te bouges. mais entre stu veux, il devrait pas être long. proposition balancée par dessus ton épaule alors que tu t’es retourné pour repartir dans le salon. t’en sais rien en vrai. il pourrait autant revenir dans la minute qui suit que dans des heures. et tu crois bien que c’est plutôt la seconde option qu’est la bonne. un appel du boss qui vous a fait stopper votre partie, la veste enfilé sur le dos et sa carcasse passée la porte, l’avertissement que tu ne ramènes pas de nana dans sa piaule avant qu’il ne claque cette porte. t’as rit et t’en ricanes là avec la nine dans le dos. tu sais pas si elle va rester ou se barrer. et cette fois, tu préférerais que ce soit la première option qui soit choisie. allez, entre jolie nine.
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Message Sujet: Re: focus on me (kenn)   focus on me (kenn) Empty Ven 15 Mar - 16:10

j’ai l’air d’avoir sa gueule de con ? Nine qui l’observe un instant, sans savoir comment elle doit l’appréhender. Elle lui a pas tant parler que ça la dernière fois, un peu refroidie par son insulte. Elle sait pas bien s’il l’apprécie ou non, sait pas bien si ça doit compter ou pas d’ailleurs. “T’as l’air encore plus con, en fait.” Et elle sourit l’insolente, elle lui renvoie un poignard sous forme de syllabes, histoire que les comptes soient à égalité. Une insulte pour une autre mais elle sait bien que le jeu peut durer longtemps dans ce cas-là. Et elle est pas en état de tenir debout, d’avoir la répartie assez salée pour lui laisser des traces indélébiles. Elle cherche Moïse derrière lui, lorgne l’appartement visité deux fois, cette télé encore et toujours allumée, l’odeur de tabac qui lui donne envie d’attraper celui qui se tient devant elle pour lui donner de quoi dormir.  il est sorti faire une course. “Oh.” La réponse sonne l’arrivée de la déception. Peut-être que c’était une belle excuse aussi, pour lui parler, pour lui dire n’importe quoi. Elle cille devant le regard qu’il pose sur elle, pas certaine de comprendre, hoche doucement la tête, sans savoir sur quel pied elle doit entamer la danse, entrouvre les lèvres mais vite coupé par un mais entre stu veux, il devrait pas être long. Elle hésite Nine sur le pas de la porte alors qu’il s’est déjà détourné. Du couloir, elle l’observe, brutalement plus si sûre d’elle. Elle déteste son état de faiblesse, elle déteste la panique latente qui fleurit au fond de l’estomac, à croire qu’elle est qu’une camée en manque de sa dose. Mais j’veux juste dormir putain, arrêter de penser et voir le même visage me renvoyer mes erreurs. Soupirant, elle avance finalement, referme la porte dans un claquement qui sonne presque comme un emprisonnement. De son pas léger, plus vivace que d’habitude pourtant, elle avance jusqu’au salon, posant ses yeux ailleurs. C’était facile dans sa tête; demander à Moïse ce qu’elle voulait et se barrer chez elle. Maintenant, elle est là, à pas savoir ce qu’elle doit faire ou dire, à jauger du coin de l’oeil ce mec dont elle a un souvenir intact mais teinté d’agacement “C’est quoi ton nom déjà ?” En vrai, elle le sait. Kenn. Elle l’a bien retenue, elle a retenue chaque surnoms prononcés lors de sa première soirée ici, bien gravée dans sa tête de fille défoncée. Et elle erre dans l’espace un instant, posant ses yeux sur lui puis ailleurs, grattant la peau du creux de son cou dégagé dans un geste nerveux, passant et repassant sa main dans ses cheveux avant de lâcher les armes “Bon, en vrai, j’veux pas jouer la squatteuse. J’venais demander si … si vous aviez pas de quoi me dépanner.” Et elle le prononce pas, le mot magique, le mot toxique, espère qu’il va comprendre sans qu’elle ait besoin de quémander un peu plus. A quoi tu joues Nine ? Elle sait pas. Elle a jamais de réponses à ses questions intérieurs, à croire qu’une fois entrée ici son cerveau se déconnecte. Ses mains nerveuses finissent dans les poches de son sweat sombre. Finalement, elle le regarde, plante ses yeux déshabillés de la défonce, esquissant encore ce sourire qui témoigne de son angoisse “J’pourrais repasser quand il sera là, au pire. J’suis pas sûre que t’aies très envie de parler à … une pute.” Finalement, il lui reste quelques gouttes d’acide à disséminer, même si ça ne l’aidera pas à obtenir ce qu’elle veut, elle est trop hargneuse ce soir, changeante, moins stable que d’habitude, une bombe dont le compte à rebours défile selon les actes de l’autre. Et elle le quitte pas des yeux de là où elle est, un sourcil relevé comme pour le défier d’assumer ou non ce qu’il lui a dit. A voir si ce sera un soir de rédemption ou une nouvelle bataille.

@kenn mcdonald focus on me (kenn) 3227196488

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Message Sujet: Re: focus on me (kenn)   focus on me (kenn) Empty Lun 25 Mar - 14:12

t’as l’air encore plus con, en fait. tu portes la main sur le coeur comme si tu venais de te prendre un coup, la mine faussement choquée face à sa répartie. quelle méchanceté. mais avoue que jsuis plus beau. mais bien mérité. bien envoyé. tu le mérites pour l’insulte de la dernière fois. t’éclates alors de rire, pas du tout vexé. il t’en faut plus, même si c’est si facile de te faire monter sur tes grands chevaux, c’est si facile d’allumer la mèche qui fera bouillir ton sang trop chaud. et son sourire d’insolente, te plaît. c’est pourquoi tu l’invites à entrer, à la faire patienter à l’intérieur, sans savoir si le jamaïcain sera bientôt de la partie. égoïstement, t’espères pas. il serait capable de te foutre à la porte le con, pour rester seul avec elle. c’est quoi ton nom déjà ? qu’elle balance alors que tu reposes ton cul sur le canapé, à l’endroit où le trou s’est formé par des heures et des heures de jeu. ça te froisserait presque. ou t’en sais trop rien, en fait, car t’as toujours le sourire aux lèvres. la situation t’amuse, te divertit d’une bien meilleure manière que ce qui était, de base, prévu au programme pour cette après-midi. kenn. tu rappelles, avances même ta main comme si tu voulais te présenter solennellement, comme si elle méritait mieux qu’un simple prénom balancé l’autre soir par tu sais plus qui, l’un des gars. toi c’est sixtine, c’est ça ? june ? un truc avec un chiffre, une date nan ? que tu balances, les sourcils qui se froncent alors que tu le sais pertinemment aussi. c’est nine. la jolie nine. de moïse, l’enfoiré. c’est pour nine que vous vous êtes foutu sur la gueule à cause du mec trop vénère, trop peu sûr que tu ne touches pas à celle qui l’attire un peu plus que de simples meufs croisées à des soirées, intéressées par le danger ou la poudre blanche. c’est nine, qui est là pendant qu’il s’est barré moïse. celle nine que t’observes marcher dans l’espace comme si t’assistais à un spectacle, comme si tu regardais un animal en cage derrière des barreaux. sa nervosité se ressent d’ici, emplit l’espace, vient jusqu’à cogner les pores de la peau. étrange. nine, t’es… t’arrives pas à trouver le bon mot alors que tu poses ton dos dans le fond du canapé. elle fait voyager ses yeux sur toi, sur la pièce, sur toi, sur des objets sans importances. se gratte, joue avec ses cheveux tandis que tu dis aucun mot. première fois que t’ouvres pas ta gueule mais c’est juste que t’es trop occupé à tenter de la cerner, la défoncée.
elle finit par craquer. bon, en vrai, j’veux pas jouer la squatteuse. j’venais demander si … si vous aviez pas de quoi me dépanner. voix hésitante. les sourcils que tu hausses, la musique du jeu vidéo en pause qui tourne en fond. de quoi te dépanner de quoi ? l’innocence sur la gueule, la fausse incompréhension dans la voix, t’es pas abruti kenn. tu sais bien ce qu’elle veut. c’est toujours pour ça que vient vous voir, la plupart du temps. surtout moïse ou toi. le business illégal de toutes cames possible. vous avez toujours ce qu’il faut. tout pour satisfaire les ptits gens, les gens accros, les petits riches en manque de sensation, les jolies filles. c’est ta nature ça. taquiner. faire ramer les gens. et tu comptes bien la faire ramer, naviguer longtemps sur ton fleuve, la nine. te jouer d’elle sans faciliter les choses. quitte à te prendre le contre coup. par elle. ou par moïse. le gars un peu trop intéressé par la nana qu’il devient trop étrange, qu’il te fait marrer. elle aussi, à son sourire de cette manière trop parlante, ses mains tremblantes qut’as remarqué et qu’elle fourre dans les poches de son sweat comme pour les cacher, pour se donner une posture, faire quelque chose de ses mains.
et ça te plaît la pique lancée dans l’amertume, l’ouragan et le défi que tu vois dans le fond de ses yeux. nine, elle est intrigante. étrange. pas dans son comportement de ce soir. c’est plus que ça. beaucoup plus profond en elle, cachée au fond de ses tripes, au fond de son âme. dans le genre de chose trop difficile à atteindre, bien trop long à comprendre tant il faut apprivoiser la bête. parce que t’en es vraiment une au final ? lsourire qui s’étire, les yeux qui tombent sur son corps. simplement pour en rajouter un couche, ptite moue satisfaite sur les lèvres que tu mimes comme si elle était à ton goût. et c’est le cas. tu ne dirais pas que la nine n’est pas attirante. elle l’est. tu ne dirais pas que le regard que tu lances sur elle n’est pas au fond convoiteur. mais t’es pas ce genre de mec, kenn. homme à femme, certes. mais pas le gros lourd. le gros porc. alors tu te mets à rire, ta main que tu viens tapoter sur le canapé à côté de toi. installe toi, je rigole. t’as pas du tout l’air. et puis, le momo a l’air de bien t’aimer, c'est pas son genre de traîner autant avec ces filles là... t'es con kenn car tu pourrais faire que la rassurer sur le compte de ton frère là, au lieu de mettre toutes les chances de ton côté. ou c'est qu'un moyen de voir ce qu'il en est pour elle... yeux qui se plissent, sourire malin et suspicieux. tu sais que c’est pas lgenre de moïse. enfin de base, c’est pas son genre de voir une même nana et de s’y intéresser autant de temps. et certainement pas avec une prostituée du coin. quoi qu’il soit toujours plein de surprise.
@nine wakefield focus on me (kenn) 3227196488
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Message Sujet: Re: focus on me (kenn)   focus on me (kenn) Empty Jeu 11 Avr - 11:25

Porte claquée et voilà qu'elle se sent comme enfermée, nerveuse à l'extrême. C'est pas le manque qui rend son corps entier tendu, prêt à se briser, à s'effondrer pour ne pas se relever tout de suite. C'est l'angoisse des démons qui reviennent déjà, c'est le visage tuméfié de sa sœur qui plonge son regard dans des souvenirs, l'éloigne de la réalité. Fumer et fumer encore ça l'aide à garder la tête loin de ses cauchemars, bien loin des larmes qu'elle a toujours pas lâchée. Je chialerais pas de t'avoir perdue. Jamais. Nine joue bien la comédie, arrive à parler sans que sa voix ne dérive vers des tremblements incontrôlables. C'est pas devant lui qu'elle va laisser son calme devenir poussière. Ses pas foulent un appartement qu'elle a déjà un peu trop squatté, s'invitant comme si elle était reine des environs, trouvant excuses sur excuses pour venir croiser le regard sombre de Moïse. La déception ne reste pas bien longtemps accrochée à son esprit, pas quand elle sent qu'en face le répondant est aussi salé que le sien. kenn. Elle hoche doucement la tête, les yeux levés vers lui qui s'abaissent rapidement sur la main qu'il lui tend. C'est quand elle la glisse dans la sienne pour l'enserrer brièvement qu'il reprend toi c’est sixtine, c’est ça ? june ? un truc avec un chiffre, une date nan ? "Nine." qu'elle lâche dans un souffle, pas vexée de son oubli sûrement factice. Nine comme le chiffre. Nine comme le jour où on l'a laissé crever à la surface avec sa sœur. Nine comme les multiples tatouages qui se perdent sous ses habits, dérivant ce simple chiffre à tout un mystère. Elle aimerait dire qu'elle s'appelle pas vraiment comme ça mais laisse croire à un mirage, comme d'habitude. Leurs mains se séparent, il s'éloigne mais elle reste ancrée au sol Nine, incapable de savoir si c'est une bonne idée de rester, si elle est en état de continuer une conversation qu'elle voit aller trop loin. Il a le sourire du vice, celui qui promet l'amusement mais pas sûre qu'elle le partage. Elle ne sait pas bien ce qu'il cache sous son masque trop joviale, sous ses lèvres qui continuent de faire miroiter un soleil charmeur. Elle se sent plus gosse qu'adulte sous son regard ou alors ce n'est que la tension qui habite son corps qui la fait revenir brutalement sur terre, comme si elle découvrait tout d'un œil nouveau, loin du voile de la défonce, le cerveau moins ralenti par l'herbe inhalée. Putain. C'est après quelques hésitations qu'elle demande, qu'elle craque à demi-mots. Elle sait bien qu'elle tend la main vers la gueule d'un loup prêt à la lui arracher, qu'elle met un pied dans un piège qui va doucement se refermer sur elle, le regard qu'il tourne vers elle, brillant d'une surprise maquillée et elle serre les dents Nine, prête au chavirement. de quoi te dépanner de quoi ? Elle ne réagit pas, peu surprise qu'il joue la carte de l'ingénu, de celui qui ne sait pas. On peut jouer longtemps, on peut enchaîner les parties jusqu'à ce que l'un de nous deux rendent les armes. Parce que ce n'est qu'un jeu pour elle, ces liens qu'on tisse avec des visages qu'on ne croisera peut-être plus jamais, juste un jeu grandeur nature, de l'éphémère, des liens d'âmes poreux qui finissent par se dissiper dans l'air pour devenir des souvenirs à peine perceptibles, des mots oubliés dans le néant de l'esprit, des regards qui peuvent nous hanter jusqu'à la fin inévitable. Et ici, ce n'est qu'un jeu de plus, une manière pour elle d'oublier qu'elle n'a qu'Elena en tête, Elena et son corps éclaté, Elena et son rire qu'on croyait si doux quand il ne résonnait que de mépris, Elena et ses putains de conneries qu'elle doit réparer. "en capotes, évidemment." la réponse est insolente, sans sourire, à peine un sourcil relevé pour le défier de continuer à se mouler dans son rôle, à la prendre pour la dernière des stupides, à l'appréhender comme il appréhende sûrement des centaines de vieilles junkies, les bras troués et jaunis par les coups de seringues qu'elles s'infligent, les yeux pochés de cernes de ne plus dormir mais de continuer à s'incendier l'esprit sous les spliff qui s'enchaînent. Fais pas l'erreur de me croire aussi conne, de me croire aussi paumée. Mais peut-être qu'il a raison, peut-être qu'elle est à deux doigts de sévir, qu'elle se ment parfaitement bien à elle-même. Un fou ne croira jamais qu'il est fou, trop inconscient, trop anesthésiée de la réalité par la maladie qui le ronge. parce que t’en es vraiment une au final ? Il la boit des yeux mais ça a tout d'exagérer. "Qui sait. Mais fais pas genre, j'suis loin d'être à ton goût." Non, toi tu dois les aimer moins sombres, t'as l'air de boire le soleil par les lèvres et les yeux, du genre à laisser courir tes mains sur leur peau tannée par les rayons d'un astre magnifique, d'aimer les entendre rire parce qu'elles ont pas de démons sous le crâne. Elle s'avance un peu trop vite, ne le connait pas mais juge déjà, pourtant sans méchanceté. Peut-être qu'elle aussi elle a rêvé d'être de ces filles qui rient à gorges déployées, qui débordent d'une énergie inépuisable, qui ont de grands rêves et de grandes ambitions. Mais moi j'aspire qu'à trouver le mystère qui plane autour de ma sœur, j'laisse goûter du sang sur du gros sel pour murmurer à l'oreille des esprits, je tire les cartes pour trouver des réponses, j'ai une odeur musquée d'encens. Je suis une ombre parmi les ombres. Je suis pas faite pour toi. Je suis même pas sûre d'être faite pour lui. installe toi, je rigole. t’as pas du tout l’air. et puis, le momo a l’air de bien t’aimer, c'est pas son genre de traîner autant avec ces filles là... Nine s'éveille, entrouvre un peu plus ses yeux aux paupières toujours un peu lourdes, toute son attention centrée sur ses derniers mots. "Ah ouais ? D'habitude il est comment alors ?" T'es trop curieuse Nine, tu cherches trop à savoir parce que t'es bêtement trop attirée. après une hésitation, elle s'avance pour s'asseoir près de lui, posant ses pieds sur la table basse, image même de ce qu'elle a déjà fait le premier soir. "Et toi ? Tu salues souvent les filles en leur disant qu'elles sont des prostituées ou j'suis une privilégiée ?" Cette fois elle esquisse un sourire amusé, se détend rien qu'un peu, juste pour le plaisir de discuter, de penser à autre chose qu'à ses chimères effrayantes. "Bon à défaut de me rendre service, t'as de quoi boire ? Tu sais, de l'eau, de la bière, du coca, du sprite, un sex on the beach. J'essaie d'être plus précise si jamais je m'exprime trop mal." Un brin sarcastique, elle a la langue piquante, ne le lâchant pas des yeux, laissant sa tête retomber en arrière, peu gênée de creuser un peu plus le champ de bataille.

@kenn mcdonald focus on me (kenn) 3227196488
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Message Sujet: Re: focus on me (kenn)   focus on me (kenn) Empty Sam 27 Avr - 22:12

nine. c’est doux dans son souffle. nine, c’est neuf fois.
nine. une. tu le sais. tu l’as retenu dès le départ, dès ces quatre lettres sorties de sa bouche en coeur, la tentatrice, l’obsessionnelle. parce qu’elle attirait. kenn, tu n’étais pas le seul à trop la regarder pendant cette soirée qui n’aurait pas dû se dérouler ainsi. tu la regardais dans votre monde qui ressemble tant au sien. les flingues, les trafics, les bagarres et les morts en moins. elle bluffait ou tentait de le faire au poker. elle a remporté une autre des parties en cours. celle que t'as perdu sans avoir commencé à jouer.
nine, deux. elle est belle. étrange. intrigante. elle est comme une lumière scintillante. à sa manière. nine est belle, mais pas sa lumière. là où tous ces putains de moucherons viennent s’écraser la gueule. ils s’électrisent de son corps et ses charmes. ils grillent leurs neurones à la coke ninienne. mais pas toi, kenn. t’aurais pu. t’aurais dû. mais c’est pas toi qu’elle regardait. c’est pas toi qu’elle bousillait de ses éclairs. c’était l’un de tes frères. en capotes, évidemment. qu’elle rétorque face à ta réaction. mauvais menteur, kenn. tu ne cherchais même pas à l’être. c’était évident, marqué sur ton visage, que tu ne cherchais qu’à ce qu’elle formule clairement le fond de sa pensée. juste pour t’amuser. juste pour taquiner. juste parce que ça te fait marrer.
nine. trois. elle est insolente. amusante. elle fait monter tes lèvres plus encore, montrer tes dents dans ce sourire amusé, heureux. rieur car c’est ton rire qui résonne dans le salon des russel, surplombant la faible musique du jeu vidéo en pause. t’as frappé à la bonne porte, évidemment. l’adverbe que tu répètes, sur lequel tu appuies, échos au sien. l’évidence est frappante ? peut-être. tu n’en sais rien. comment tu sais que je suis l’homme qu’il te faut ? tu plaisantes, kenn, l’homme à femmes. kenn, lgars qui dépanne toujours quand il faut les gars. t’es surtout prévoyant. question de sécurité et de santé. les filles viennent et repartent. elles arrivent de tu ne sais pas trop où et repartent encore ailleurs. il y en a beaucoup de celles-ci. et pourtant, tu fais gaffes. sur qui tu poses tes yeux, à qui t’accordes de l’attention. kenn, t’aimes les femmes mais pas n’importe lesquelles.
nine. quatre, contrairement à ce qu’elle dit. qui sait. mais fais pas genre, j'suis loin d'être à ton goût. qu’elle lance dans sa démarche qui approche. vite, trop vive, vers le canapé. aussi rapide que tes sourcils qui se rapprochent quelques secondes. c’est rien qu’un nuage dans le visage soleil. t’as de la chance nine. t’as le droit au bon côté. au yin tandis que les ennemis ont le droit au yang. mais t’es tout de même pas en sécurité, nine. de subir mes colères, de me voir moins solaire. puis ça repart, ce froncement, alors que tu l’observes.
nine. cinq, elle se trompe. te juge comme beaucoup d’autres. et c’est étrange que ça te dérange. sa vision de toi. parce qu’au final, c’est quoi ton style kenn au final ? quels sont tes goûts en matière de filles ? pourquoi tu ne le serais pas ? elle est moins maligne ta voix, plus sérieuse dans ce sourire qui persiste, celui qui trompe dans la dérive d’un sourire en coin. nine, elle l’est à ton goût. t’es juste un bon frère. tu sais juste rester à ta place.
nine. six. parce que la belle défoncée, elle a posé trop longtemps son regard sur moïse. au premier regard entre eux, c’était mort pour toi. tu l’as vu. ça t’a brûlé la rétine cette évidence. tu l’as su, ça t’a saoulé cette clarté.
nine. sept, jolie paumée perdue entre le monde réel et le monde dans lequel tu t’enfuis pour un goût de je ne sais quoi, ç’aurait été un autre, j’aurais foncé. il n’y aurait pas eu moïse, j’aurais goûté tes lèvres. je t’aurais fait oublier cet autre que je ne suis pas. mais on ne se connait pas, nine, on ne sait pas connu assez tôt. ah ouais ? d'habitude il est comment alors ? moïse ? c’est pour lui que tu fais ça. c’est pour lui que tu gardes tes distances, le corps qui reste à sa place, le bras qui s’étend sur le canapé mais qui ne tente aucune approche. trop loin d’elle. t’as pas envie de réduire la distance alors qu’elle s’est assise sur le canapé. parce que je le vois le réveille de tes yeux à l’évocation de moïse dans notre discussion. je le vois, comme tu sembles plus vivante d’un seul coup.
nine huit. elle rend accro. tu chercherais pas quelques informations là ? tu lances, un clin d’oeil pour elle, alors que tu te penches en avant, la canette de bière que tu apportes à tes lèvres. t’aurais pu lui dire tout de suite que moïse s’habillait pas différemment pour une fille. qu’il zappait quelques soirées avec vous pour les passer avec elle. qu’il te passait sur son répondeur quand tu tentais de le joindre. et c’était que le début.
nine. neuf. elle n’a peur de rien. même pas d’un chien comme toi. armé. prêt à exploser à la première allumette frottée sur sa boite.  et toi ? tu salues souvent les filles en leur disant qu'elles sont des prostituées ou j'suis une privilégiée ? nine, elle te rentre dedans. te reproche tes mots, tes conneries. j’aimerais dire que tu es la seule mais... que tu lances dans la même intonation qu’un mec avouant à une fille qu’elle n’est pas la seule partageant son lit. ce mec qui a souvent deux options, soit joué le connard menteur, soit l’enfoiré à la vérité mordante. t’as toujours joué le second jeu, kenn. au grand dam de ces filles. à tes risques et périls de t’en prendre une dans la tronche. en vrai, je plaisante. j’ai du respect pour toutes les filles. jcroyais que c’était encore une blague de jamal ou ces filles du premier. mea culpa. un semblant d’excuse que tu ne diras vraiment jamais. sauf si… beaucoup de choses. tu cherches à ce que je m’excuse nine ? le regard sur elle, tu ne penses pas. bon à défaut de me rendre service, t'as de quoi boire ? tu sais, de l'eau, de la bière, du coca, du sprite, un sex on the beach. j'essaie d'être plus précise si jamais je m'exprime trop mal.
nine, dix, parce qu’elle vaut plus neuf fois la nouvelle. nine, elle tacle. te prend pour un abruti comme tu le mérites. elle te renvoie la balle en pleine gueule. sans mal. sans douleur. car tu ris, à nouveau. quelle drôle de duo, vous deux. quelle drôle de femme. jte l’ai déjà dit que tu me plaisais nine ?, pas que pour le physique, pas que pour le sexe. pour l’amour. y a un truc de la personnalité.  elle est sarcastique à souhait, indomptable. démontée dans la pression qui commence à lui monter à cause du manque. tu dois le savoir autant que moi maintenant, non ? aka, elle passe pas mal de temps avec moïse. elle doit connaître les lieux. pourtant, tu te lèves, joues les serviables pour la sirène se ressourçant à ce que tu vends. t’es généreux, attrapes tout ce qu’il y a dans le frigo pour lui rapporter, alcool, sans alcool, maman russel te foutra un coup derrière la tête pour avoir tout dérangé et sorti du frais. qu’est-ce que tu prends d’habitude ? c’est pas de la boisson que tu parles quand tu reviens dans le salon et que tu poses tout sur la table. c’est au poison que tu penses, celui que vous consommez, celui qui bousille les corps. et ltien, nine, il semble bien plus ravager que le mien.

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Message Sujet: Re: focus on me (kenn)   focus on me (kenn) Empty Dim 12 Mai - 19:10

pourquoi tu ne le serais pas ? Le ton reste doux mais rigidifié par un calme qui la laisse un instant muette, l'impression d'avoir effleuré quelque chose qu'elle n'aurait pas dû toucher. Et tu touches toujours à l'interdit Nine, tu flirtes avec de tes dix doigts de pécheresse, tu caresses les épines pour espérer y voir couler le sang de tes bêtises. Un haussement d'épaules pour les prémisses d'une réflexion J'sais pas. J'te vois avec une fille solaire, pas lunaire comme moi. Le sourire apparait rapidement sur les lippes asséchées, l'entente de ses propres paroles suffisant à mettre en exergue l'évidence Enfin, j'en sais rien, en fait. On s'connait pas. Pas encore ou jamais. On ne sait pas. Elle essaie de ne pas penser à l'après, à ce qu'elle fera ensuite et aux âmes avec lesquelles elle se liera. Prévoir c'est ignorer que le pire peut tomber à tout moment, aussi brutalement que la lame d'une guillotine. Et elle a déjà tellement coupée en morceaux des pans entiers de son existence, implacable envers elle, découpant finement et avec précision les liens fragiles qu'elle a pu tisser. Aussi fragile que la toile d'une araignée. Cercle vicié d'un coup du sort. L'impression tenace d'être l'image même d'une Aracné, pendue par la corde du désespoir, condamnée à devenir un insecte tissant et retissant sans jamais y trouver une juste place. Et il sait pas, Kenn, à quel point elle est venimeuse, virulente quand on tente de l'approcher, que Moïse est un autre des condamnés à l'exil qu'elle a attrapée entre ses griffes acérées. Elle a été douce Nine ce soir-là, l'esprit dans la vapeur qui continuait de suinter de ses lèvres trop bavardes, elle a vu que lui, Moïse, prophète des nuits sauvages, le noir plein les yeux pour promettre l'infini. Nine, elle a posé ses prunelles ailleurs, sur Kenn quelques fois, l'écho de la première insulte pour bienvenue planant dans son esprit. Pute. Pute. Pute. Elle se demande encore s'il le pensait tout en ne le blâmant pas vraiment d'avoir crachée l'insulte la plus facile. Le vice lui coule dans les veines, la vertu arrachée depuis longtemps par des coups de reins maladroits, laissant que la douleur derrière eux, première fois désastreuse. Et à croire que t'es maso Nine, parce que t'as recommencé juste après jusqu'à l'overdose d'orgasmes qui restent en mémoire quand d'autres s'effacent aussi vite qu'ils sont venus. Elle n'est qu'une fille de plus, gourmande des plus simples plaisirs, l'allure souvent délurée, la peau souvent dévoilée, chute de rein abandonnée aux regards curieux, l'arrondi d'une fesse pour faire baver les plus affamés. Elle joue Nine, constamment, des cartes qu'elle a entre les mains. Et là, à quoi tu veux jouer avec tes mains qui tremblent ? Ton corps en plein naufrage, ta langue réclamant l'amertume d'une mélopée amère. Avec quoi tu comptes gagner Nine, quand t'as en face de toi un prédateur à ta taille ? Chaleur d'un autre corps retrouvé, elle préfère la sécurité du canapé que celle de ses jambes flageolantes sous la panique de voir revenir les cauchemars, les monstres portant tous le visage d'une défunte. Il peut pas comprendre, il doit ne voir qu'une camée de plus réclamant la colle qu'elle veut sniffer. Ses yeux s'attardent sur le visage tourné vers elle, l'enchantement funeste esquissé sur ses lèvres mutines tu chercherais pas quelques informations là ? L'enchanteresse ne fait pas mine de ne pas comprendre, détourne le regard sur la télévision chuchotant sa musique de pause Qui sait. Faut bien que j'me renseigne sur la marchandise. Mais il est plus que ça. Plus qu'un battement de cœur fugace et un éclat de rire dans l'coin de la tête. Il est plus que ça et elle étouffe. La tête se secoue, l'angoisse remontée au creux de la gorge, la phobie de l'attache qui étrangle avec la vivacité d'un meurtrier. Qui sème le vent récolte la tempête. Elle a soufflé juste un peu sur les braises Nine pourtant, faisant grésiller quelques étincelles d'un désir naissant et aujourd'hui c'est le chaos dans le cratère qui lui sert de coeur. Oublie. C'est pas très important finalement. Les yeux plein de spleen se tournent vers lui mais le sourire ne faiblit pas. Tu m'intrigues, toi aussi, derrière tes airs d'insouciance inébranlable, ta prestance de baratineur murmurant de jolis poèmes salaces au creux des oreilles innocentes, qu'est-ce que tu es vraiment ? C'est quoi ton énigme existentielle ? La relance des hostilités en quelques paroles soufflées, Nine se dirige sur le terrain glissant, pour éviter la chute libre vers la crise d'angoisse. Elle ressasse un passé qu'elle a pourtant pour habitude de laisser dans les ombres de son esprit. j’aimerais dire que tu es la seule mais... Haussement de sourcils pour le pousser à continuer, à s'enfoncer ou se sortir des sables mouvants dans lesquels ils s'entraînent, sans gêne dans toute son allure nonchalante, l'un de ses pieds battant un rythme nerveux. en vrai, je plaisante. j’ai du respect pour toutes les filles. jcroyais que c’était encore une blague de jamal ou ces filles du premier. L'excuse est entendue à travers les mots, apaise un peu la tension qui, brièvement, a pu revenir. Plus douce, plus ouverte et moins sombre, elle se sort encore du silence Donc même si j'vendais mon corps, tu tenterais rien ? La perche est tendue brutalement, sans préméditation, l'audace de sourire alors qu'elle joue encore la tisseuse de liens ambivalents. On dira qu'on s'est trompés tous les deux sur qui était l'autre. On est quittes j'imagine. Elle espère. Ou peut-être qu'elle aspire à tirer plus de balles encore, toujours trop enthousiaste à l'idée d'un combat de paroles. Elle lime si bien ses mots, Nine, consciente de l'acidité dans laquelle elle plonge la pointe de sa plume de parolière cynique. Et la langue s'assèche encore, réclame les grandes eaux, alcoolisées ou non, elle rêve de trouver un moyen d'empêcher un nœud de se former dans sa gorge. tu dois le savoir autant que moi maintenant, non ? L'espièglerie du ton suffit à ranimer le moindre de ses sourires qui retombent quand le regard se détourne. Ouais mais c'est plus amusant de te demander d'le faire. Le caprice est évident, la gêne inexistante alors que les plus beaux des présents se déposent devant elle. Les doigts glissent, hésitent avant de saisir la première bouteille de jack daniel's déjà entamée, enchaîne en décapsulant une canette d'un coca encore frais, le tout dans une synchronisation qui rappelle qu'elle est loin de sa première fois. qu’est-ce que tu prends d’habitude ? Le verre prêt à s'abattre sur ses lèvres s'arrête en plein vol, les prunelles brillantes de doute tournées vers lui, scrutant son visage trop observé, cherchant un piège tendu, l'éclat d'une arme prêt à fondre sur elle si elle avoue. J'ai pas envie de voir ton jugement ou ta pitié. J'veux pas savoir si j'descends sur l'échelle de ton estime. On peut continuer à se sourire, à se lancer des fléchettes aux bouts rouillés pour s'ébranler, à faire semblant de ne pas savoir pourquoi j'suis là. C'est pas difficile d'avouer Nine. C'est pas difficile de dire pourquoi tu lambines sur son canapé, à attendre la délivrance. C'est pas la première fois qu'elle est là, quelques billets dans les poches pour taxer une pochette remplie qui tiendra la semaine. Le fardeau encore rempli est reposé dans un bruit délicat, une main agitée venant repasser dans les mèches sombres attachées à la va vite D'la bonne salade, évidemment. Clin d'œil renvoyé pour cacher l'embuscade de l'anxiété venue de nul part. Combien pour 7 grammes ? La voix est plus lisse, sans timbre alors qu'elle reprend enfin son verre pour noyer les mots dans de trop grosses gorgées. Et elle abandonne en quelques secondes l'envie de jouer l'indifférente, fixant le verre où dort son cocktail fait-maison J'viendrais pas tout le temps en demander. J'suis juste … On a tous des peurs à ravaler. C'est ma méthode. Pourquoi tu lui craches ça dans le silence ? Pourquoi tu lèves tes yeux de gamine paumée vers lui comme si t'attendait un consentement ? ça s'casse la gueule dans son crâne, les meubles des souvenirs valdinguent et le calme avec, la sérénité part en lambeaux pour laisser toute la place au visage de l'être renié. Elena. Elena. Elena. Elena toujours là quand il ne le faut pas. A toi elle t'aurait plu, comme elle plaisait à tout le monde. J'étais juste l'ombre, y'a que maintenant que j'commence à briller. Que parce que le soleil est mort que la lune que j'suis peut enfin irradier.

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Message Sujet: Re: focus on me (kenn)   focus on me (kenn) Empty Mer 5 Juin - 22:46

j'sais pas. j'te vois avec une fille solaire, pas lunaire comme moi. enfin, j'en sais rien, en fait. on s'connait pas. y a pas de mots qui te viennent. ou plutôt de mots que tu désires lui donner là. on en est là, nine ? à s’continuer de se juger sans apprendre à se connaître ? à rester sur nos acquis ? t’es la pute et moi le salop ? t’es la meuf de moïse et moi son pote ? enfin, j'en sais rien, en fait. on s'connait pas. y a les yeux qui détaillent son visage de camée. elle est belle nine. belle dans son poison. elle le serait encore plus sans, tu le sais, tu le sens, tu le vois au plus profond de son âme. ouais, tu me connais pas. raide, sec, c’est peut-être un peu de ce ton que sortent tes mots. le reniflement comme dernier son, le sourire fin qui reste malgré tout. comme si t’étais né ainsi, kenn. avec ce putain de sourire sur les lèvres. le bon, la malédiction. celui que t’on reproche.  l’enjoleur, celui qui ébranle les coeurs. le connard, celui qui s’fout de la gueule de l’autre. le mutin, celui qui embrasse les courbes. l’ignoble, celui qui prend plaisir à chaque coup de poing. avec ou sans moïse. bien moins depuis qu'elle est là. toujours autant depuis qu'elle est là. la dernière fois, c'était pour elle, votre altercation.
qui sait. faut bien que j'me renseigne sur la marchandise. pause. oublie. c'est pas très important finalement. et c’est le rire qui répond. c’est ça nine, c’est ça. t’y crois moyen. autant pour l’un que pour l’autre. c’est pas vers moïse que t’es venue chercher secours ?
donc même si j'vendais mon corps, tu tenterais rien ? iris l’unes vers l’autres dans le duel. ça glisse même pas sur son corps. ça reste là, la vision. c’est là les portes de l’âme, nine. les yeux et leurs tréfonds. c’est là qu’on voit le mieux. c’est là que t’aimes te perdre dans les couleurs bleues, les vertes, les marrons et toutes les autres couleurs de la magnificences des iris. puis les siens. tes yeux de défoncée. t’es belle nine. un fait sans crainte à exposer. une vérité lancée avec la plus grande sincérité du monde. sans gêne. sans la drague imaginée. mais non. jsuis pas du genre à payer pour . le goulot de ta bière que tu portes à tes lèvres. c’est pas ton genre, les prostituées. ces femmes que l’on paye pour un orgasme rapide avant qu’elles ne partent vers d’autres pigeons. elle désirable, nine, plus qu’acceptable. plus belles que la plupart de ces filles qui traînent dans vos pattes. les courbes délicieuses tu te les représentes sans vêtement, le goût de sa peau tu te questionnes, les bruits de ses gémissements tu te les imagines. mais… et j’souhaite pas crever. le regard entendu avant de le détourner vers la télévision. on dira qu'on s'est trompés tous les deux sur qui était l'autre. on est quittes j'imagine. mouvement de ta tête, un hochement. un-un, balle au centre alors que tu finis par lever ton cul du vieux canapé. quittant cette place qui en a pris la forme. ouais mais c'est plus amusant de te demander d'le faire. qu’elle laisse glisser dans ton dos et t’as un ricanement. c’est comme ça que tu le mates alors ? c’est comme ça qu’elle le rend aussi étrange moïse ? par son beau sourire, par son regard intense, par son physique à damner bien plus encore un fou ? ou parce qu’elle est vous au féminin, une main qui attrape la bouteille de jack, une qui verse plus que convenance dans le verre. c’est plus fort que toi, de suivre n’importe lequel de ses mouvements. comme si elle était la proie. la biche perdue en forêt face au chasseur. au sauveur. comme si c’était toi la proie, la fausse biche prête à t’exploser à la gueule, la bombe planquée. on s’connait pas nine mais c’que je vois c’est pas beau. mouvement en suspension, les yeux à la place des mots sur toi. d'la bonne salade, évidemment. clin d’oeil contre visage impassible. j’ai que ça. le bras qui s’étend sur le canapé, la bière qui revient pour l’abreuver. hors de question pour toi de vendre de la merde. combien pour 7 grammes ? rictus, ta tête qui passe de la télévision à elle. t’as quelque chose sur toi au moins ? les sourcils qui se haussent alors qu’enfin, tes yeux tombent. ils glissent sur elle dans la douleur d’une pensée inaccessible. c’est pas pour qu’elle s’offre à toi en nature, t’es pas aussi cinglé que t’en as l’air pour que tes couilles pendent comme trophée au rétro de moïse. c’pas que pour l’attirance que tu grignottes des yeux, c’est pour beaucoup plus. qui es-tu nine ? t’as pas l’air d’être capable de payer quelque chose. jles vois tes membres qui tremblent d’absence, de besoin jles vois tes légers soubresauts que seuls c’dont tu es venue chercher pourrait te calmer. même pas moïse, même pas moi. jles vois tes fringues simples, de la fille qu’a seulement assez pour partager le loyer avec sa mère.
elle est juste du même monde que vous, que toi.
à la débrouille.
elle a l’air juste l’air plus paumé que toi dans celui-ci.
félicitation nine.
j'suis juste … on a tous des peurs à ravaler. c'est ma méthode. silence entre vous alors que la vie continue de tourner. le bruit de la télévision, les bruits des appartements autour absolument pas insonorisés et les klaxons dans la rue vous couvrent. qui jsuis pour juger ? chacun sa méthode, ouais. tu te lèves pour aller chercher ce qu’elle veut dans ta veste. la tienne, de méthode, c’est les poings. la tienne c’est l’adrénaline. recevoir et donner. morfler et rendre juste pour avoir la gueule défoncée à ta manière. c’est pas les traces de la drogue que tu portes sur les yeux. c’est les bleus de différentes couleurs, les lèvres coupées et gonflées. tu reviens, reprends ta place. j’ai tout, choisi c’que tu veux. tranquillement, tu déposes sur la table son poison. sa délivrance qui la fera clamser un jour.
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