Taby ♦ Lève toi et marche !

Amy comprenait la réaction de Toby, son étonnement. Il avait l'air d'un adolescent à qui on apprenait que non, ce n'était pas le grand amour, son crush du moment. Ce qu'il lui décrivait, à ses yeux, n'était pas de l'amour, enfin... pas de l'amour comme il se l'imagine. Pas celui, inconditionnel qui remue jusqu'au plus profond de soit, qui ne se limitait pas à une coucherie. Il avait donc bien brisé cette promesse-là aussi. Elle avait eu un doute, maintenant il n'était plus permis. Elle était déçue un peu, sans doute, mais pas forcément surprise. Et elle était persuadée que cette personne avait certainement manipulé un Toby perdu dans le doute, comme il l'était là. Sauf qu'elle, elle ne s'abaisserait pas à une telle chose. Non. Elle voulait le prêtre sûr de son choix. Le prêtre qu'elle avait croisé durant ce gala, où le doute était absent de son regard azur. « Je sais que tu ne l'es pas. Ou du moins, je sais que cet amour que tu crois ressentir n'est pas comparable à celui qui t'as guidé dans les ordres. » C'était tellement évident, en vérité, que ça prouvait à quel point Toby était perdu, en cet instant. « Tu étais dans un moment de doute, de tristesse, lorsque tu... t'es donné à elle ? Est-ce qu'elle n'a pas juste compensé quelque chose, à ce moment-là ? Ensuite... » Elle haussa les épaules. « La première fois, c'est quelque chose d'incroyable, je le comprends. Mais ce n'est pas de l'amour, Toby, pas le véritable amour. Au fond de toi, tu dois le sentir, non ? »

Si ça continuait,elle allait se recycler en psy. La bonne blague. La reine du contrôle de ses émotions, psy. Non. Elle cherchait juste à l'aider à réfléchir. A comparer. Prendre une décision, peut-être pas. Il n'était pas en état pour ça. Mais y réfléchir plus objectivement. Elle, elle n'avait rien à y gagner. Limite, plus à perdre, si elle voulait le mettre dans son lit un jour. Car elle était persuadée qu'il était fait pour les ordres. Elle n'avait jamais vu un regard aussi empli de cette lumière, de cette foi, que le sien. C'était indéniable. Elle pouvait penser à elle, être égoïste, et l'encourager dans le sens inverse, celui qu'il n'accepterait peut-être jamais, en vérité. Celui qui le ferait culpabiliser sans doute à court ou long terme. Ou elle pouvait l'encourager vers sa vocation, comme une amie devrait le faire. Ils n'étaient pas amis, certes. Et il le lui confirma ensuite. Sa foi était plus forte que tout. Elle n'en doutait pas. Pourtant les doutes persistaient. Ils persistaient, s'accrochaient.

« C'est peut-être un signe, sans doute-même. Tout comme ma visite imprévue l'est peut-être aussi. Attention, je ne dis pas que je suis un ange, loin de là, mais si tu vois des signes partout, pourquoi pas celui-ci ? » Car non, elle était loin d'être un ange, c'était même plutôt le contraire, de son point de vue à elle. Mais, cette fois, ses intentions étaient honorables. Elle ne souhaitait vraiment pas de mal au prêtre. Tout le contraire. La brune ricana doucement en le voyant se lever, d'un coup déterminé à se reprendre en mains, à sa grande satisfaction, prêt à s'habiller. Elle baissa les yeux vers ses propres vêtements. Trempés. Elle grelottait légèrement, d'ailleurs, à force de sentir le tissu gelé contre la peau. La bonne blague aussi, pour la reine des glaces. Bon... Elle doutait avoir le temps de faire un aller-retour sans rater l'inauguration. Mais elle ne pouvait pas rester ainsi non plus. Elle allait vraiment attraper la mort. « Rassure-moi, tu as préparé quelque chose pour ce soir ? » demanda-t-elle levant vers lui un regard inquisiteur.

Les mots de l'héritière frappaient son esprit encore engourdi par les boissons ingérées. Ce n'était pas l'amour, enfin, pas le grand. Mais comment pouvait-elle le savoir? Il était mieux placé pour savoir ce qu'il ressentait, n'est-ce pas? Il était tant heurté par ses propos, qu'il finit par lui avouer toute l'histoire, le fait qu'il avait aussi brisé l'une des promesses les plus connues et importantes que l'on faisait en entrant dans les ordres. Mais quand il entendait Amy parler, ce n'était pas n'importe quoi... Elle avait des argument sassez convaincants. Un peu le contraire de ce que lui avait dit Isa qui avait soutenu qu'il avait le choix, mais semblait l'orienter sur le fait qu'il lui manquait un truc, quelque chose qu'il ne pourrait assouvir dans les ordres. Peut-être qu'il n'était plus fait pour les ordres. Et Amy, elle, tentait de lui faire comprendre le contraire. C'était à en devenir parfaitement fou!
"Elle n'a pas profité de moi, si c'est ce que tu penses..." Non, Cassey n'avait pas profité de lui. Certes, la situation pouvait être ambiguë d'un point de vue extérieure, mais on ne pouvait pas accuser la blondinette de l'utiliser. Elle ne l'aimait pas de la même façon que lui pouvait l'apprécier, mais elle l'aimait quand même, quelque part. "Tu veux dire que, subitement, après tant d'années, je me sens en mal d'amour physique et que j'ai besoin de compenser avec la première venue?" demanda-t-il. Oh, il espérait que ce n'était pas ce que sous-entendait Amy, car il le prendrait mal. Mais dans le fond, cette idée que son câlin intime et ses sentiments pour Cassey était là pour compenser autre chose n'était pas si stupide. Néanmoins, son esprit était trop embrumé pour y songer davantage. Suite à sa dernière discussion avec la demoiselle, il gardait espoir qu'un jour, ils vivent possiblement une histoire d'amour sincère. C'était idiot, peut-être. Peut-être qu'il était comme un adolescent découvrant son premier crush, mais c'était son état d'esprit actuel, et il ne pouvait pas lutter.

Il laissa échapper un rire lorsqu'elle parla de signe et d'ange. "Tu aurais pu être un ange... D'apparence du moins!" s'exclama-t-il simplement pour la taquiner, de façon enfantine. "Mais je crois que tu es le signe qu'il faut que je me bouge!" Bon ok, il avait du mal à se tenir bien droit et son articulation laissait encore à désirer, mais avec son accent britannico-italien, on ne le remarquerait peut-être pas, puisque personne ne le connaissait encore dans le quartier. Lorsqu'elle lui demanda s'il avait préparé quelque chose, il marqua une pause, s'immobilisa de longues secondes, laissant planer le doute. "Ah..." commença-t-il, lançant un oeil sur son bureau. Toujours couvert d'une unique serviette, il se hâta d'attraper un carnet qui contenait des feuilles. "Oui, c'est là-dedans...Tu peux le lire vite fait si tu veux." déclara-t-il simplement. Il écrivait toutes ses homélies. Dans son ancienne paroisse, il avait l'habitude de les mettre en ligne sur le blog de l'église.

Il courut ensuite vers la salle de bains, manquant de glisser à plusieurs reprises, pour se laver les dents. Il faut dire que l'odeur était encore bien forte dans sa bouche. Puis, il se hâta de se vêtir, pendant qu'Amy lisait le texte prévu pour la messe qui aurait lieu dans moins d'une heure à présent.

Oh oui, Amy pensait qu'on avait profité de Toby. Elle en était persuadée. D'ailleurs, elle ne manquerait pas de faire des recherches sur la demoiselle concernée. Dès qu'elle serait sortie de cette inauguration, elle allait organiser ça. Mais avant, elle devait gérer la crise actuelle. Elle leva les yeux à la manière dont le prêtre interpréta ses propos. « Non, Toby, ce n'est absolument pas ce que je viens de dire. Tu n'es pas du genre à choisir la première venue. Je dis juste que la première fois marque plus que les autres, que c'est normal d'en vouloir encore. » Mais c'était uniquement physique, même si elle ne doutait pas qu'il ressentait beaucoup de choses pour cette femme. Encore une fois, c'était « normal ». Elle ne cherchait pas à lutter ce qu'il ressentait, cela ne servirait à strictement rien, à part le braquer. Elle lui avait juste parlé de ce qu'était, à son sens, le véritable amour. Et elle était persuadée que le véritable amour de Toby, actuellement, n'avait rien de tangible. Il était juste tenté, comme un certain Jésus dans le désert. Le reste, le choix, lui revenait.

La brune leva les yeux au ciel lorsqu'il la taquina avec sa ressemblance physique avec « un ange ». N'importe quoi. Au moins, il se bougeait, à son grand soulagement. Et Amy l'attendit en lisant l'homélie prévue pour ce jour. Satisfaite, elle referma le carnet en frissonnant légèrement, puis le tendit au prêtre qui avait une bien meilleure allure. « Je préfère ça. » Elle le détailla avec un œil critique. Il devait faire bonne impression, après tout. Et d'une certaine manière, elle aussi. Elle avait investi dans cette église, ça se savait. Alors la manière dont il présentait l'impactait également. « Tu es un bon prêtre, Toby, n'en doute jamais. Je n'ai jamais vu cette flamme qui anime ton regard dans celui d'autres hommes de foi, j'en ai croisé pas mal, pourtant. Et je la vois toujours, cette flamme. Elle est là. Je suis sûre que tu vas gérer cette première messe. Malheureusement, je ne pense pas pouvoir rester pour ton premier office. Mais si je ne me change pas rapidement, je risque d'attraper la mort. Et je suis de très mauvaise humeur, quand je suis malade », rajouta la brune avec un petit sourire en coin. Cela dit, c'était vrai. Elle détestait être malade. « Tu vas réussir à te débrouiller tout seul ? Tu devrais manger quelque chose, histoire de cuver plus vite et prendre une aspirine. Il te reste un peu de temps, » rajouta Amy.

Amy avait un tout autre point de vue que ce que Toby avait pu penser jusque-là. D'après elle, bien qu'il ait un certain attachement envers Cassey, son attrait pour elle était en réalité purement physique. Il avait partagé avec elle sa première fois, quelque chose d'important, symboliquement, psychologiquement et physiquement pour lui, ce qui voudrait dire qu'il pensait l'aimer, alors qu'en vérité, elle était une représentation d'un désir. Un désir qui avait comblé un manque, manque créé par le doute d'être à la hauteur de sa vocation. Cette idée lui donnait extrêmement mal au crâne. Et il ne voulait pas. Il ne voulait pas que ce ne soit que cela, ce qu'il vivait avec Cassey. Il sentait que c'était sincère. Ce ne pouvait être autrement. Certes, il était perdu en venant la voir, mais il n'aurait pas pu faire ça... Même inconsciemment... Comment pourrait-il confondre des sentiments si puissants avec des envies et des pulsions? Impossible!
Il ferma les yeux un instant, tentant de se concentrer sur son travail, plutôt que de se perdre dans ses idées. Il ne savait pas encore si cette information serait encore pertinente, une fois décuvé, si cela valait le coup d'y réfléchir. Trop d'informations, de différents côtés....

Il s'était levé finalement, encore fébrile, mais la douche froide et le fait de vomir l'avait délivré d'un certain poids, bien qu'il soit loin de la grande forme. Il laissa Amy lire son homélie du jour tout en allant se vêtir. Il enfila sa tenue, termina par le col. Il sourit lorsqu'il se présenta ainsi vêtu devant le demoiselle. Et les mots qu'elle prononça alors le touchèrent en plein coeur. C'était doux, c'était sincère. Cela se voyait qu'elle ne jouait pas un jeu ou, du moins, Toby la croyait. Réellement. Il était un bon prêtre, qu'elle lui disait. Elle ne le connaissait pas bien, mais il ne doutait pas qu'elle avait fait nombre de recherches sur ses activités avant de le contacter. Il sourit. Il n'avait jamais recherché de félicitations ou de gratitude pour ses actes, mais ce fut plaisant d'entendre ce discours. "Merci Amy." répondit-il finalement. "Merci d'avoir pris ce temps, pour moi, et de m'avoir dit ce que tu penses." répéta-t-il. C'était exactement ce qu'il fallait pour raviver cette flamme dont elle parlait si bien, sur le moment, pour lui insuffler force et courage d'aller de l'avent, et de dire cette première messe dans cette nouvelle paroisse. Il en était presque excité. S'emmêlant un peu les pieds, il s'approcha de la quadragénaire pour venir simplement déposer un baiser contre sa joue. C'était peut-être là le début d'une belle amitié... Cette rencontre si saugrenue qui aujourd'hui se terminait par une douche froide et des mots puissants. Il hocha la tête face à ses conseils. "Je vais faire ça...Car j'avoue que j'ai un peu de mal à parler..." déclara-t-il. "Mais... Tu vas nous rejoindre après? A la fin?" demanda-t-il finalement. Il espérait qu'elle ne l'abandonne pas pour de bon, mais qu'elle fasse juste l'aller-retour pour se changer. C'était encore plus touchant à y penser, car elle avait sacrifié de son image pour lui. Elle n'avait pas l'air d'être le genre de femme à se mouiller pour tout le monde, que ce fut au sens propre ou figuré. Mais Toby, il n'était pas prêt à affronter ses nouveaux paroissiens seuls. C'était la première fois qu'il irait à leur rencontre, qu'il leur serrerait la main, qu'il se présentait, devant l'autel et devant l'assemblée. Un moment solennel... Et il se rendait compte qu'il aimerait le partager avec Amy.

Il la remercia, le prêtre. Elle l'avait jeté sans sommation ni douceur dans une douche froide, l'avait secoué et dit des choses pas forcément sympathiques à entendre. Elle se figea, Amy, lorsqu'il vint déposer un baiser sur sa joue, ne s'y attendant pas forcément. Mais elle garda le silence après ses recommandations. Elle savait qu'il ferait un bon travail, pour cette première messe. Elle aurait pu le laisser se débrouiller. C'est d'ailleurs ce qu'elle comptait faire, vu son état actuel. Elle aurait été bien mieux dans un bain bouillant ou sous plusieurs couvertures, pour se réchauffer. Mais il lui demande de revenir. A la fin. La brune fixe le prêtre en silence, avant de hocher lentement la tête. « Très bien. Je vais me changer, et je reviens. Peut-être à temps pour entendre ta conclusion. » Car elle doutait être là plus tôt. Le temps de faire l'aller-retour, de se sécher, de se repréparer... Elle en avait pour un moment. Elle ne risquait pas d'arriver avant la fin, il y avait très peu de chance pour ça, en vérité. Elle le retrouverait plus tard, à la petite réception qui suivrait. Elle lui adressa un petit sourire en coin avant de s'écarter. « Montre leur pourquoi j'ai cru en toi en investissant dans cette église ».

Certes elle avait investit dans cette église pour d'autres motivations aussi. Mais elle savait aussi qu'il était dévoué à son Dieu. Un challenge ? Sans doute, oui. Et elle ne pourrait s'abaisser à profiter d'une faiblesse comme d'autres feraient. Non. Ce n'était pas son genre. Et puis... il l'avait touchée, d'une certaine manière. Même si elle refusait de l'admettre. Oh, bien sûr, pas touchée comme elle aurait aimé, et en rêvait encore certaines nuits. Elle aurait préféré. Mais chaque chose en son temps.
La brune quitta donc le presbytère, trempée comme une soupe, et retourna chez elle. Une heure plus tard, elle reprenait la route de l'église, se rendant directement à la petite réception. Elle salua les invités qu'elle avait elle-même convié, s'excusant pour son retard inhabituel, prétextant un petit souci de santé, mais rien de garde. Après quelques mondanités, elle remarqua la présence du prêtre et se rapprocha de lui, lui tendant la main pour le saluer, comme s'ils se voyaient pour la première fois de la journée. « Alors, comment s'est passé cette première messe ? » demanda-t-elle en s'habillant de son sourire de façade, pour la galerie.

Toby fut soulagé et surtout très heureux d'entendre qu'elle reviendrait aussi vite qu'elle le pourrait. C'était un peu égoïste de sa part que de demander sa présence, mais il n'avait pas pu s'en empêcher. Il sourit simplement, naturellement et chaleureusement à ses quelques mots d'encouragement à son encontre. Puis, elle quitta les lieux, ce qui lui laissa le temps de se préparer un sandwich, se laver le visage plusieurs fois pour se réveiller, et prendre une aspirine. Il ne se sentait pas prêt, mais la motivation et l'envie de témoigner de la parole étaient finalement plus forts que ses craintes. Après un large soupire et un dernier discours mental d'auto-encouragement, il prit la direction de l'église, où déjà un certain monde était présent. Ce n'était pas que des gens du quartier, il y avait aussi du monde invité par Amy, et des curieux. C'était tant mieux, car la salle était remplie.. Et Toby se sentait comme avant sa toute première messe, alors qu'il vivait en Italie, qu'il était un jeune clerc maladroit qui ne savait jamais s'il disait les choses bien. Tout était prêt. Il n'y avait pas de sacristain, c'était Toby qui avait préparé les éléments la veille, il n'avait plus qu'à enfiler sa chasuble et c'était parti.

Finalement, tout se passa pour le mieux. Ses talents d'orateur n'avaient pas dépéri. La messe dura une heure et se solda par une petite réception, très humble, puisqu'il s'agissait d'un quartier populaire, pas très recommandable. Sans doute que certaines personnes présentes trouvaient cela exotique.... Toby poussa un soupire, alors qu'il s'approchait de jeunes gens qui semblaient, quant à eux, vivre dans le coin. "Belle liturgie, mon père." dit une femme d'une trentaine d'année. "On est vraiment heureux que notre église soit rouverte. Nous devions aller loin pour prier jusque-là..." commenta une autre. Il papota longuement avec les personnes qui seraient à présent ses ouailles lorsque son regard se posa sur Amy. Il se hâta de la rejoindre, tout sourire. "Bonjour, Madame Steele." déclara-t-il. Il savait qu'elle ne désirerait sans doute aucune familiarité en public, surtout dans cette situation précisé, d'où la façon de parler, comme s'ils ne se connaissaient que très peu. "Très bien, oui. Je suis heureux que vous soyez des nôtres. " déclara-t-il ensuite, simplement, laissant paraître un petit sourire sincère. Sourire qu'elle seule pourrait comprendre. Là, sur le moment, Toby était heureux.

Amy retrouva le sourire du prêtre avec un certain plaisir, soulagée et satisfaite que l'office se soit bien passé, même si elle n'en doutait pas. Elle n'osait imaginer le fiasco que ça aurait pu être si elle n'était pas venue le voir avant... Elle aurait été de bien méchante humeur. Et tous les invités semblaient heureux, eux aussi, ce qui était tout aussi satisfaisant pour la jeune femme. Evidemment, elle put compter sur Toby pour faire preuve de formalité en s'adressant à elle. Une politesse et un sourire auxquels elle répondit avec un autre. Car elle la voyait à nouveau briller, cette flamme, dans le regard du prêtre. Et elle voyait également qu'il était heureux d'avoir célébré cette première messe. Elle était juste déçue de ne pas avoir pu y assister. Mais ce n'était que partie remise.