save the queens ---- / SLOAN BENSON
32 ans ---- / ACE OF SPADES ---- / Eliza Dushku
identité complète - Sloan, c'est celte il parait, ça signifierait guerrière. c'est très à propos si on considère le fait que sa vie ressemble à un putain de champ de bataille. Benson ou le patronyme d'un père absent. elle, elle se fiche pas mal de son nom parce que se fiche pas mal de lui. c'est si cliché quand on y pense. lieu de naissance et origines - un 22 novembre frisquet, elle a vu le jour à South Jamaica, dans le Queens. la nuit de Thanksgiving, comme c'est ironique. ironique parce qu'elle ne possède rien qui puisse lui inspirer de la gratitude, pas là-bas. c'est trop dangereux, rien de bon n'en sort jamais. elle aurait voulu partir, loin, renouer avec ses origines mais pour ça faudrait les connaître. études ou métier - elle sort tout juste de taule, ça l'a pas mal occupée. c'est pas comme si elle était du genre à avoir un emploi stable de toute manière. Sloan est trop impétueuse, trop indomptable pour qu'on la colle derrière un bureau. orientation sexuelle - elle a passé plus de dix ans entourée de femmes aux désirs exacerbés par leur incarcération, elle ne s'est jamais sentie intéressée pour autant. ça ne veut pas dire qu'elle n'en a jamais connue, elle s'est abandonnée dans leurs bras lorsqu'elle était trop ivre pour savoir ce qu'elle faisait, quand rien n'avait d'importance. mais si elle doit se montrer honnête, son poison, ce sont les hommes à la mâchoire bien dessinée. statut civil - trop hantée pour partager la vie de qui que ce soit. trop fougueuse pour passer la nuit seule. Sloan, c'est cet entre-deux malsain, ce tempérament qui finira par la bouffer de l'intérieur. comme ses démons le font déjà. pi, scénario ou prélien - pi.
traits de caractère / Emmitouflée dans sa vieille doudoune, Sloan est là, dans ce même coin fumeur, dans cette boîte de nuit qu’elle appréciait tant par le passé. Gobelet en main, elle passe en revu toutes ces personnes qui partage sa soirée mais qu'elle ne connaît pourtant pas. Elle se sert d'eux tout comme elle est persuadée qu'ils se servent d'elle. Parce que c'est comme ça que la vie fonctionne, la loi de Murphy est le seul corollaire en quoi elle croit. Un sourire sardonique habille ses lèvres lors qu'elle réalise : elle a beau avoir passé plus de dix ans en taule, rien n'a changé. Elle aime toujours autant s’évader au rythme de la musique, partager des nuits endiablées avec ces inconnus qui la désintéresse au plus haut point, mettre sa raison au placard et simplement s'oublier dans l’instant présent. Pendant longtemps ça a été un véritable échappatoire pour elle, un moyen de fuir ses problèmes si nombreux… Le fric, les conneries de sa mère, la disparition de son père… Passer quelques heures à faire comme si de rien n’était lui permettait de gérer la situation, de ne pas devenir complètement folle. Elle se complaisait dans le chaos qu’amenait ce genre de fêtes, c’était un cocktail aussi destructeur que grisant. Sauf qu'elle a finit par se perdre. Irrémédiablement. Alors, elle avança sans savoir pourquoi, faisant tout pour occulter la triste vérité : tout ce qu'elle fait n'a aucun sens. Elle s'est égarée dans les abîmes d'un monde bien sombre, un monde dont elle ne pourra sans doute jamais sortir. Jusqu'à la prison. Aujourd’hui, elle ne sait plus trop pourquoi elle continue à jouer cette comédie. Il faut croire qu'elle a simplement abandonné, qu'elle ne cherche même plus à vivre. À quoi bon après tout ? Ce n'est parce qu'elle n'est plus derrière les barreaux que tout s'est miraculeusement arrangé pour elle. Il y a toujours ce vide qui l’habite, cette colère qui la rattrape sans qu’elle ne puisse la contrôler. C’est logique quand on y pense - peu importe le nombre d'années écoulées - elle restera toujours la même Sloan : celle qui sait rien, celle qui ne contrôle rien… Et elle se dit que fichu pour fichu, il vaut mieux accepter son destin. La voilà donc - insolente, impertinente et culottée - à vider bien trop vite son verre, à danser sulfureusement avec l'homme qui la ramènera sans aucun doute chez lui. Parce qu'elle n'est pas trop vieille pour ces conneries, parce qu'elle peut continuer comme ça encore longtemps.
save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share
Chère psy, parce que oui, même si j'suis supposée m'écrire cette lettre, on sait toi et moi à qui elle est réellement destinée,
Il parait qu'il faut que j'écrive pour extérioriser mes émotions, pour parler de mes peurs et mes faiblesses. Quelle vaste connerie... Ouais, j'me suis retrouvée au quartier D et alors ? Une bagarre en taule c'est si étonnant ? J'vois pas ce que je fais dans votre bureau ou plutôt dans le placard à ballet qui vous sert de cabinet parce que soyons honnête, même ma cellule est plus grand que le trou à rat dans lequel vous exercez. J'ai pas besoin qu'un psy de bazar me dise ce qui va pas chez moi. Je le sais déjà. Perdez-pas votre temps - et surtout le mien - à essayer de m'aider ou de me réparer. J'peux déjà vous dire comment ça va se finir. Vous allez échouez parce que la vie c'est pas un putain de conte de fée. Il n'y a pas de "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfant". J'ai essayé de m'en convaincre pourtant, vous pouvez me croire. Pendant des années j'ai tout fait pour me construire une vie. Gamine, je bossais parce que mon père s'était barré sans rien nous laisser, parce que ma mère préférait se faire culbuter dans un bar miteux plutôt que de ramener à manger à sa fille. J'ai essayé de lui faire arrêter de boire, en témoigne les bleus qui ornaient ma peau quand je tentais de me mettre entre elle et ses précieuses bouteilles. J'ai essayé de maintenir un bon niveau scolaire, de me faire des amis sur qui compter, de rester loin des problèmes. Sauf que ça ne sert à rien, tout ce que tu peux faire n'a strictement aucun sens, aucune finalité. La vie trouve toujours un moyen de te baiser. Ouais, j'me suis vite retrouvée à quitter jobs et études pour dealer je ne sais trop quoi à je ne sais trop qui. C'est pas comme si j'avais eu le choix, South Jamaica a pris la décision pour moi. Et on ne dit pas non à South Jamaica, pas si on tient à éviter de finir dans un poubelle. Plus j'essayais, plus je m'enlisais alors j'ai dit stop. J'ai décidé d'arrêter les frais. Pourquoi se prendre la tête ? Vaut mieux accepter ce qui est. C'est plus simple. Maintenant j'me fous de tout. J'en ai rien à faire de me retrouver au quartier D, de me battre ou de gâcher ma vie. Et quand je sortirai d'ici, rien ne changera parce que rien ne change jamais. Il y a des gens pour qui ça marche et d'autres non, c'est tout. Tu peux te mentir en te disant qu'il y a un sens à tout ça, que dieu - ou je ne sais pas quelle autre connerie du genre - a un plan pour toi mais c'est faux. Tu te noies chaque un peu plus et monsieur le tout puissant en a rien à foutre. Personne n'en a jamais rien à foutre. Tu nais seule et tu meurs seule. C'est bien ce qu'on dit non ? Alors ouais j'ai la rage, ouais je vis dans le chaos parce que le contrôle ça n'existe pas. J'espère que vous avez eu c'que vous vouliez en tout cas parce que c'est la dernière fois que j'écris ce genre de merde. Ne cherchez pas à me réparer. J'suis trop démolie pour ça.
J'emmerde les formules de politesse,
Sloan Benson.
save the queens ---- / BEHIND THE MASK
Unfortunate ---- / 20 ans ---- / rpgiste
ville - le sud est, pour toujours et à jamais. études ou métier - c'est un peu le bordel. avis général sur le forum - il est beau. il est intriguant. il est accueillant. j'aime. le détail qui t'a fait craquer - le contexte, la manière dont il était articulé avec les cartes. et les membres aussi, vous êtes vraiment adorables, c'est fou. fréquence de connexion - régulière, on peut pas faire plus vague que ça non ? crédits des icons - flotsαm. le mot de la fin - aimez moi ? ou détestez moi, c'est comme vous voulez.