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(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !
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 nature boy. (adamn)

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Message Sujet: Re: nature boy. (adamn)   nature boy. (adamn) - Page 4 Empty Dim 24 Mar - 15:18

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« He didn't even say goodbye, he didnt take the time to lie. Bang Bang, He shot me down. Bang Bang,I hit the ground »
C’était ton moment. Le vôtre , où nul ne pouvait interférer, où tout semblait écrit sur le papier pour se dérouler aux petits oignons. Tes lippes sur les siennes, ton premier baiser avec Damen. Bien des mauvaises langues diraient que c’est trop vite, trop brusque. Qu’es-ce que dirait ta mère, gamin. Pourtant le seul truc qui racasse, c’est ce qui bastonne ton thorax de ces battements, ton cœur qui s’affole comme un demeuré. Y avais rien et en même temps tout pour vous deux. Cette bulle de savon éclatée par un frustré qui ne semble pas partager les mêmes passions que les deux bonhommes. Pédales. Alors tu recules, bonhomme, le contact quasi physique et visuel est rompu en l’espace d’un instant. Pas que t’es aucune honte d’être attiré par les garçons, t’aimes juste pas être gênant. On te dira bien que c’est la même chose, mais t’as toujours été discret, t’as toujours évité de t’attirer des ennuis. C’est que tu serais presque chiant, Adam . Alors quand ta la goule du gaillard qui se penche aussi de ta face, tu t’écartes, tu te penches sur le côté, à l’opposé de ton comparse. Parce que tu veux pas d’ennui, parce que c’était trop beau jusqu’à il y a un instant pour tout foutre en l’air. Puis tu croises la mire de Damen et tu piges vite que lui il compte pas en rester là. Parce que lui il à du courage, il à la gueule que t’auras jamais. Et t’as envie de prier pour pas que ça aille trop loin, parce que tu le sens bien fulminer, sur le même fauteuil que toi. À défaut il à la colère que t’as pas, bonhomme qui s’enfonce dans son fauteur, ta tête dépassant plus du seuil tellement t’as envie de disparaître.

« T’as dit quoi, toi ? » que t’as pas le temps de réagir qu’il s’est dressé sur ses deux pattes. Faut pas être devin pour sentir sa fureur soudaine, sous l’insulte homophobe. Alors tu l’observes de ton coin, tu déglutis, honteux de voir tous ces regards portés vers vous parce que Damen s’est pas privé de dire à haute voix ce qu’au final tu penses tout bas. Toi t’n’oserais jamais faire une scène comme ça, tu te serais écrasé dans ton coin comme le petit pantin que t’es et que tu resteras à jamais. Et tu l’vois bien putain, que le blond n’est pas toi, que ça fait longtemps qu’il se laisse plus marcher les panards, suffit de voir l’assurance qu’il à quand il passe par dessus le siège pour aller se planter comme un piquet devant l’affreux. T’aurais bien voulu le rattraper, lui accrocher le bras pour qu’il n y aille pas, parce qu’au fond tu t’en voudrais qu’il lui arrive malheureux par ta faute. Ouais parce que tu considères que c’est ta faute. T’avais sans doute qu’à être plus discret, t’as beau être dans le noir, les gens ont des yeux et des oreilles. « La pédale elle va venir t’exploser le pif, te couper la bite et te la faire bouffer jusqu’à ce que tu t’étouffes avec. »

T’en reviens pas tes oreilles. Putain . Tu le savais un peu vulgaire, un peu grande gueule, mais tu passais outre. Parce que y avais tout le reste qui te faisait l’aimer comme un demeuré. Mais là de telles paroles, une telle violence verbale, faut dire que t’en à rarement vu, faut dire aussi que t’as toujours été élevé dans un cocon de soie et c’est p'être ça qui à fait qu’aujourd’hui tu te retrouves aussi fragile que t’es, aussi frustré sans courage. « Bonus si tu vomis. J’adorerais que tu vomisses, vraiment. » T’as vraiment l’impression d’avoir à faire à un autre homme. Vraiment. Ce n’est plus le Damen de juste avant, celui-ci contourne les limites, si tant tu avais pu imaginer de telles limites exister. Faut être honnête, t’es choqué. Mais il demeure quand même cette partie de toi, folie incontrôlée qui croit bien comprendre qu’il te défend, en plus de lui-même. Toi, vieux bonhomme. Il se bat pour toi . Et t’as encore envie de fondre. Même si sur l’instant c’est de honte quand tu vois tous les regards tournés vers vous, la scène qu’il provoque alors que l’instant d’avant semblait parfait. T’observes la scène de la rangée supérieure du coin de ton siège. Et là c’est le drame, y a le poing de Damen qui s’écrase sur la figure de l’autre, sèchement. T’as un couinement qui s’échappe la brutalité et finalement tu passes par dessus le cuir pour le rejoindre. «  Damen! » petite supplique au bord de tes lèvres tandis que le gaillard se redresse. «  J’vais te le faire regretter, pédé. » qu’il bazarde de ses lippes.  

Sauf que, cette fois-ci, le coup est rendu par le malpoli, pas en trépassant le siège, t’as pas fait gaffe, inconscient, tu t’es collé devant ton patron. Et c’est toi qui ramasses, c’est ta face qui encaisse la brutalité. Pour la première fois. Parce que t’as jamais pris de coup, parce que tu t’es jamais battu que le coup se fait ramasser ta vieille carcasse. T’as du mal à te redresser, à regagner tes deux pieds, sonné, un poil. Le pire c’est que tu sens ta bouche virée chaude, ton nez brûle et tu baisses ta mire sur ton col de ta chemise. Rouge. Du sang, du carmin qui coule de tes foutues narines. Et tu sens bien que ça va être l’escalade, tu sens bien que ça va être la scène de ta vie. Putain, t’as envie de pleurer, pas tant de douleur, juste d’avoir tout gâché. Alors tu lui prends, le bras, honteux, saignant et lui souffle. «  Bien, on s’en ba.  » Viens on s’en va que tu veux lui dire, mais vu la gueule de ton pif ensanglanté tu pourras pas lui offrir mieux sur l’instant.
Parce que t’as pas envie d’envenimer les choses, parce que t’as envie de tout arrêter, parce que t’as déjà tout gâché.    
Parce que t'es un putain de déchet sans bravoure.
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Message Sujet: Re: nature boy. (adamn)   nature boy. (adamn) - Page 4 Empty Dim 24 Mar - 15:46

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« He didn't even say goodbye, he didnt take the time to lie. Bang Bang, He shot me down. Bang Bang,I hit the ground »
T’as l’impression d’avoir ton père devant toi. Ce mec a le même regard hautain, dédaigneux - ce regard qui veut dire qu’il vaut tellement plus que toi parce que lui, c’est un putain de vrai mec, vois-tu. Ça te rend dingue. Ça fait monter l’adrénaline dans tes veines à une vitesse folle. Ça te fait trembler de rage. Tu le revois encore le père Rogers, le sourire aux lèvres, les insultes qui en sortent, le tout alors qu’il s’acharne sur ton corps, qu’il te couvre de coups. Ce mec a le même sourire aux lèvres, les mêmes insultes - la même manière de se comporter. Alors t’as bien envie de l’envoyer rejoindre le père Rogers au cimetière, clairement.

T’aurais sans doute pas dû le frapper. Tu t’es à peine entraîné une fois avec Slade et t’es pas encore capable de te défendre du tout. T’es juste capable de balancer des coups que l’on va ensuite te retourner sans que tu puisses les éviter, sans que tu puisses les rendre ensuite. T’en a conscience. Mais tu t’en fous. Parce que non seulement il te rappelle ton père, mais parce qu’il insulte Adam. Et bordel de merde on insulte pas Adam - encore moins devant toi. « Damen! » que tu entends après avoir foutu ton poing dans le pif du connard en puissance. Ça te réveille, ça. Tu voulais pas lui faire peur. Tu voulais pas lui faire assister à une scène aussi violente et… tu voulais pas lui montrer ce côté de ta personnalité - celui où la colère se mêle à ton impulsivité. Merde. Il faut que t’arrêtes. Adam est bien plus important que la correction que tu pourrais coller à ce mec. T’aimerais bien avoir les deux, pourtant, mais on ne peut pas toujours avoir ce que l’on veut, n’est-ce pas ? « J’vais te le faire regretter, pédé. » que balance le mec. C’est pas étonnant. Tu te doutes qu’un type pareil ne va pas se laisser exploser l’pif par un pédé sans chercher à répliquer. C’est logique. Tu t’y attendais. Ce à quoi tu ne t’attendais pas par contre, c’est que son poing finisse dans le nez d’Adam. Il t’était destiné, ce poing. T’aurais pu l’encaisser, ce poing. Tu t’en bats d’avoir le nez pété, t’en as rien à foutre. Mais voir le plus jeune comme ça, le sang coulant le long de son visage… tu commences à t’inquièter. Et putain t’es partagé par ton envie de sauter sur le mec pour le tuer, pour lui faire payer ce qu’il vient de faire à un mec qui n’a rien demandé - à une adorable boule de douceur qui ne mérite rien de plus que des câlins à répétition. Ça te file la nausée de le voir comme ça, et c’est encore pire lorsqu’il se met à parler. « Bien, on s’en ba. » Fuck. Fuck putain. Tu contractes ta mâchoire sous l’énervement. Bordel. Tu veux le lui faire payer, au mec. Mais ya plus pressant. Adam a besoin d’un hôpital, d’un truc du genre, assez rapidement. Tant pis pour le mec. Il a gagné du répit. Adam vient prendre ton bras et tu te tournes vers lui, le regard désolé. T’aurais pas dû te lancer dans un conflit pareil, pas quand il était avec toi. Tu viens doucement passer ta main sur sa joue. « Je règle juste un p’tit truc. » que tu souffles avant de venir balancer de toute tes forces ton genoux dans les couilles de ce salopard. Tu finis par lui cracher à la figure alors qu’il tombe à genoux, visiblement handicapé pour quelques longues minutes.

Tu entreprends de sortir, Adam a ton bras. Vous avez un peu de répit avant que le mec ne se remette. T’es même pas sûr qu’il cherche à vous suivre ensuite mais t’as pas envie de tenter ta chance. T’es pas tout seul. Tu ne comptes pas mettre sa vie en danger encore plus que tu l’as déjà fait. Alors tu l’entraînes hors du cinéma, par la porte derrière, jusqu’à une petite ruelle un peu plus loin. T’as pas envie de te foutre juste derrière le cinoche, au cas où. T’as pas envie que le mec revienne. Et c’est là que ton inquiétude explose, parce que merde, t’as joué au con. « Adam j’suis tellement désolé… J’aurais jamais dû répondre, pas quand t’étais là. Oh putain j’suis vraiment trop con... » Tu viens glisser tes mains sur ses joues, contemplant l’ampleur des dégâts. Bordel, t’as les larmes aux yeux tellement tu t’en veux. « Je t’emmène aux urgences, ok ? » Mais avant, juste avant, tu ne peux pas t’empêcher de l’entourer de tes bras. Tu ne peux pas t’empêcher de le serrer doucement contre toi. « Bordel j’suis qu’un con. J’suis tellement désolé. » une fois que son nez sera pris en charge, une fois qu’il sera traité, tu comptes le laisser tranquille - tu comptes t’éloigner. T’es vraiment pas bon pour lui, putain. T’es vraiment la pire chose qu’il puisse lui arriver.

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Message Sujet: Re: nature boy. (adamn)   nature boy. (adamn) - Page 4 Empty Dim 24 Mar - 16:41

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« He didn't even say goodbye, he didnt take the time to lie. Bang Bang, He shot me down. Bang Bang,I hit the ground »
Sonné que t'es. Faut dire que c'est ta véritable première beigne, on peut pas réellement parler de baston vu que tu ne lui à rien rendu en retour mais autant dire que le bougre, il y a pas été de main morte. Il t'as totalement éclaté le pif dans sa haine au bout de ses poignes. Et toi t'as pris pour lui et finalement y a une part de toi qui te dit que c'est pas si pire. Que t'es moins frêle que Damen, que t'as plus un corps à encaisser que lui. Qu'il à du en prendre d'autre et que toi c'est ta première et que c'est finalement pas la fin du monde. « Je règle juste un p’tit truc. » qu'il palabre à ton esgourde alors que t'as qu'une envie c'est de foutre le camp, loin d'ici, avec lui. Et c'est un coup brutal, traître qu'il lui décoche entre les cuisses, c'est tellement raide que le bonhomme s'écroule par terre et que t'as une moue repliée. Clairement ça fait pas du bien. Mais t'as beau être le plus bonhomme le plus bienveillant du monde tu vas clairement pas le pleurer. Surtout après ce qu'il t'as collé dans la tronche l'animal. C'est alors que tu te sens partir, y a Damen qui te prend sous son aile et que te tires hors de cette affreuse scène ridicule. Tu traînes des pattes, t'es encore un peu sonné par l'attaque et tu sais pas trop où il t'embarque. Mais t'a confiance en lui, t'as jamais eu autant confiance en quelqu'un en si peu de temps. T'es naïf oui mais là c'est sans doute pire, t'es foutrement amoureux. Et tu lui confirais ta vie lui qui vient de si bien la défendre. Toi qu'aurais été incapable de faire un quart de ce qu'il vient de faire. Faiblard. Il te trimballe dans une petite ruelle à l'écart, à l'éclairage faiblard. Et encore une fois y a plus que lui et toi. Mais cette fois-ci ce n'est plus une bulle qui vous entoure mais la réalité de n'être que deux. Y a bien le froid qui te pique le corps alors que ta trogne brûle de milles feux.

« Adam j’suis tellement désolé… J’aurais jamais dû répondre, pas quand t’étais là. Oh putain j’suis vraiment trop con... » le voilà qu'il t'offres des plates excuses. Et toi, bonhomme tu piges toujours pas, parce que tu considères que c'est de ta faute, après tout c'est toi qui à tenter de l'embrasser et c'est ça qui à fait soulevé le coeur de l'autre abruti. C'est ça qui à provoqué la scène, la violence physique et verbale et ça franchement t'en démordras pas. Tu te sens responsable et t'as pas envie qu'il le soit. Parce que la soirée avait tout pour être parfait et comme d'habitude, t'as pris le soin de tout foutre en l'air. Alors quand il colle ses paluches sur tes joues, ça t'électrise à nouveau, ça te bouffes de l'intérieur. Mais toujours t'as pas envie qu'il culpabilise. Tu lui pardonnes les horreurs sorties de sa lippes, la fureur de ses pognes. Tout. « C'est lui qu'a commencé.. t'as rien à te reprocher.. » T'essayes de lui offrir un sourire, comme de ceux qui le font sourire en retour mais ça te coupe à moitié quand une violente douleur te pique le pif, te tirant une grimace sèche. « Je t’emmène aux urgences, ok ? » Tu sais pas vraiment ce qu'il en est, tu sens plus vraiment ton nez, tu vois juste le sang sur ta feu chemise blanche et celui qui sèche du haut de tes lèvres à ton menton. Mais t'en sais pas plus, tu vois juste la tronche qu'il tire. Et ça à pas l'air beau. « J'te suis. » que tu lui rétorques, sans aucun volonté de le contredire sur ça.

Puis il te prend dans ses bras. Volontairement. Il t'enserre avec douceur et tout semble dépeuplé, tout semble s'arrêter alors que tu ne t'es jamais autant senti en sécurité dans un si piètre état. Alors y a tes bras qui s'enroulent contre son dos et ta caboche qui se poche contre son thorax - il est plus grand que toi, un peu. Puis tu dis plus rien, tu profites, en silence de ce moment dont tu doutes qu'il ne sera pas éternel. « Bordel j’suis qu’un con. J’suis tellement désolé. » qu'il rajoute, et ça te tue, encore une fois, qu'il s'excuse. Et tu vois bien ses yeux humides dans les tiens une fois ta tête relevée. T'as envie de les essuyer, car t'aimes pas le voir comme ça. Après tout il l'aurait jamais été si tu l'avais pas traîné dans ce traquenard. « T'es ba pas, t'as juste bite réagi.. tu b'as sauvé. » que tu lui sors, bien que les paroles soient déformées. Sans doute ton pif qui te joues des tours. Parce que c'est le cas putain. Il t'as sauvé. Et collé contre lui, dans cette étreinte qui n'en fini pas, t'en oublierais presque que tu pisses le sang dans cette ruelle crasseuse, que le froid pique ta carne et que vous vous êtes fait agressés tout les deux.
Puis finalement t'as pas envie de rompre cette foutue accolade mais t'as la tête qui tourne, un peu, puis tu remarques ses phalanges. Violacées. Alors t'attrapes sa paluche, tendrement et tu la regardes de plus près. « Ta bain.. » Ta main. Il s'est fait mal pour toi. Damn. Puis cette héroïsme te sort de ton admiration.

« Bas pas les urgences, je bois danser au Berbaid debain.. » que tu lui balances, le plus sérieux du monde sans savoir si c'est ton étourdissement qui parle où ta véritable dévotion à ton boulot.         
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Message Sujet: Re: nature boy. (adamn)   nature boy. (adamn) - Page 4 Empty Dim 24 Mar - 17:31

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« He didn't even say goodbye, he didnt take the time to lie. Bang Bang, He shot me down. Bang Bang,I hit the ground »
T’aimes pas te rabaisser à frapper un mec entre les jambes. C’est pas le truc le plus loyal. Sauf que là, tu cherches pas à être loyal. Tu cherches à lui faire payer le fait d’avoir lever la main sur un p’tit gars qui le méritait pas du tout. Et puis tu cherches aussi à l’handicaper bien assez pour que vous puissiez vous enfuir, pour qu’il ne puisse plus faire de mal à Adam. T’as conscience qu’il est plus fort que toi, le mec. Du coup, t’as aussi conscience qu’il pourrait te foutre K.O. bien rapidement. Et une fois K.O. comment tu pourrais aider ton p’tit mignon, hein ? T’as pas envie d’être responsable s’il lui arrive encore quelque chose alors que t’es déjà responsable de son nez probablement cassé.

Alors tu l’emmènes bien loin de tout ça. Tu profites d’avoir rendu le mec incapable de vous poursuivre pour le mettre à l’abris, pour t’assurer qu’il allait être enfin sauf. Et tu t’excuses. Tu te confonds en excuse d’avoir perdu ton sang froid comme ça, d’avoir explosé devant lui et de lui avoir ainsi attiré des ennuis. Et bien sûr, pour lui c’est pas ta faute - comme d’habitude. T’es même persuadé qu’il trouve un moyen de s’imaginer que c’est la sienne comme il avait pu le faire plus tôt alors que vous étiez dans les vestiaires du Mermaid. Tu commences à reconnaître sa manière de penser, sa manière de se blâmer pour tout ce qui arrive aux autres autour de lui. Bordel. La personne qui fait sans doute le plus de mal à Adam va finir par être lui-même un jour, s’il continue. « C'est lui qu'a commencé.. t'as rien à te reprocher. » Ouais, c’est lui qu’a commencé. Ça n’empêche que t’as craqué ton slip, toi. T’aurais jamais dû craquer ton slip comme ça. T’as dit des trucs horribles - des trucs que t’as même carrément pensé sur le moment. T’avais vraiment eu envie de lui faire bouffer sa bite, bien qu’il aurait sûrement eu du mal à s’étouffer dessus vu la petite taille qu’elle doit avoir. Tu ne réponds pas. T’as pas envie d’avoir à argumenter. Le plus important est que vous soyez maintenant loin de ce mec. Tu te contentes de dire à ton interlocuteur que tu l’embarques aux urgences tout de suite. « J'te suis. » Tant mieux. Il manquerait plus qu’il proteste.

Tu le sers contre toi, doucement, tendrement. C’est pas le genre de truc qui te ressemble mais bordel. T’as eu peur. T’as eu peur pour lui. C’est pas le genre de truc qui t’arrive tout les jours non plus. T’as jamais autant eu peur de ta vie, pas même lors de ton agression d’il y a quelques semaines. Parce que pour cette fois, il ne s’agissait pas de toi. « T'es ba pas, t'as juste bite réagi.. tu b'as sauvé. » Fuck. Il sort d’où ce mec ? Il était où avant aujourd’hui ? Parce que tu pensais pas que des gens aussi gentils pouvaient exister. Tu pensais pas qu’un jour, on pourrait te regarder avec le regard qu’il pose sur toi - comme si t’étais un putain de superhéro, comme si tu venais de lui décrocher la lune. Ça devrait être une drogue, de sentir ce genre de regard sur soi. Parce que ça fait tellement de bien, putain. T’as l’impression d’être utile pour une fois dans ta vie. Pire encore, t’as l’impression d’être aimé pour une fois dans ta vie. Tu te recules un peu histoire de ne pas le bloquer dans tes bras pendant trois ans. T’es sûr que tu pourrais si tu ne te forçais pas à reculer, d’ailleurs. « Ta bain.. » qu’il finit par dire et, maintenant qu’il te le fait remarquer, t’as vachement mal. Tu baisses les yeux alors qu’il attrape ta main et ya un cri de douleur qui s’échappe de tes lèvres… suivi d’un flot d’insultes. Oh. Bien sûr. Fallait que le karma te tombe dessus. Génial. « Putain de putain de bordel de merde. » que tu siffles entre tes dents. Tu le vois déjà se sentir coupable, tu le vois déjà se confondre en excuse et tu récupères ta main tout en prenant de l’avance. « Ok ya un truc de cassé, j’crois. Et avant que tu dises quoi que ce soit, c’pas ta faute. » Faut mieux prévenir que guérir.

Et puis il se met en tête de pas aller aux urgences. « Bas pas les urgences, je bois danser au Berbaid debain. » qu’il te dit et tu arques un sourcil. « Si les urgences, mon p’tit gars. De toute manière, urgences ou non, ton nez va doubler de volume. J’suis pas sûr que les clients auront envie de voir un très joli corps avec une tête abîmée. » Tu soupires doucement. « J’pense qu’un arrêt maladie va s’imposer... »

« Bon. Si je te dis que j’vais aussi aux urgences pour ma main, tu te décides à me suivre ? » parce que tu te connais, tu y serais pas allé pour toi. T’aurais attendu que ça passe. Là, t’espères réussir à le convaincre de te suivre.

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Message Sujet: Re: nature boy. (adamn)   nature boy. (adamn) - Page 4 Empty Dim 24 Mar - 19:04

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« He didn't even say goodbye, he didnt take the time to lie. Bang Bang, He shot me down. Bang Bang,I hit the ground »
« Putain de putain de bordel de merde. » Ça couine sévère quand tu lui attrapes la paluche et sous sa nouvelle vulgarité tu lui lâches aussi vite que tu t’en ai saisi. Mais bon cette fois-ci, tu comprends. La douleur. Sa pogne à quasi doublé de volume et plus les couleurs sont plus franchement au même niveau que celui de son teint habituel. Alors, tu t’en mords les lippes, de pas avoir remarqué avant de lui piquer sa paluche dans la sienne, tu vas pour une nouvelle excuse, mais il te coupe la chique, ni plus, ni moins. « Ok ya un truc de cassé, j’crois. Et avant que tu dises quoi que ce soit, c’pas ta faute. » Et y a un truc en toi, qui indéniablement trouves ça vraiment mignon, qu’il anticipe de cette façon. Tu viens à te dire qu’il commence à te connaître ou alors t’es peut-être juste foutrement prévisible au point de te faire décoder par n’importe par le premier venu. Mais bon t’a beau faire, t’as toujours cette petite mine désolé parce que t’as pas voulu mal faire. Gros bêta.

« Si les urgences, mon p’tit gars. De toute manière, urgences ou non, ton nez va doubler de volume. J’suis pas sûr que les clients auront envie de voir un très joli corps avec une tête abîmée. » Il a ce petit côté autoritaire sur l’instant qu’il fait qu’une nouvelle fois tu le contredit pas. Surtout s’il te dit que ton pif va doubler de volume. Tu sens ici plus les palabres du patron que du véritable compagnon de soirée qui s’imposent dans la conversation. « J’pense qu’un arrêt maladie va s’imposer... » que t’arques un sourcil. Tu ne sais pas trop car tu sens plus vraiment ton nez, tu sens juste le sang couler et croûter avec le froid qui vente dans la ruelle. T’en viens même à dire que qu’à force de plus le ressentir et avec cette froideur il va finir par tomber. Mais bon tu peux pas vraiment juger, t’as pas de quoi jeter un coup d’œil à ta tronche sur l’instant. T’as bien ton téléphone, mais t’y penses pas une seconde alors tu te contentes de son avis qui semble bien suffisant. « Bon. Si je te dis que j’vais aussi aux urgences pour ma main, tu te décides à me suivre ? » tu soupires, t’as pas vraiment envie d’y aller parce que tu sens que ça va finir d’acheter la soirée. Mais t’as la tête qui commence à tourner sévère et il est hors de question que tu le laisses rentrer avec ce qu’il a à l’avant-bras. «  On y va. »

[...] 

Faut pas une plombe pour trouver le premier taxi qui traîne, malgré la gueule du chauffeur interloqué, tu le suis dans la bête, tu lui ouvres même la porte prévenant - bah ouais il a le poignet en rade . Sans penser qu’il à une autre main et faut finalement un petit quart d’heure pour vous amener sur le parvis des urgences. Mais le transport fini sincèrement de t’achever et tu sais pas si c’est la fatigue, mais t’as franchement les paupières lourdes et t’arrives plus vraiment à aligner tes pensées. Alors tu t’appuies sur Damen pour arriver jusqu’à l’accueil des urgentistes, t’expliques un peu votre cas, mais c’est ton patron qui prend le relai parce que tu commences vraiment à être incohérent as fuck. « On à une salle de soin, mais votre ami va devoir attendre son tour. » Hé. No way que tu penses. Tu ricanes un peu, du bout des lèvres, et tu te penches sur le bout du comptoir, ta gueule ensanglantée. «  On beut bartager le même lit. » que tu sors du taco-tac. Franchement, t’en rajoutes même une couche, t’approchant de l’interne amusé, tu souffles. «  J’ai failli l’embrasser, ouais ouais. » que tu te vantes presque, comme un bonhomme fiérot. C’est pas toi ça Adam, c’est tout le sang que tu perds à la minute et ça l’interne le fait comprendre à Damen histoire qu’il ne s’en formalise pas.

Alors il vous accompagne jusqu’à votre piaule mutuelle, aide à asseoir le petit gaillard sur le pieu, deux cotons-tiges dans le pif histoire de stopper l’hémorragie, de la glace pour l’un et l’autre et obligation de garder la tête en l’air pour le rosbif le temps que le docteur se rameute.
Ça promet.         
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Message Sujet: Re: nature boy. (adamn)   nature boy. (adamn) - Page 4 Empty Dim 24 Mar - 20:40

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« He didn't even say goodbye, he didnt take the time to lie. Bang Bang, He shot me down. Bang Bang,I hit the ground »
Slade va se foutre de ta gueule que tu te dis quand tu te rends finalement compte que tu t’es niqué le poignet. En même temps, tu lui as gentiment demandé de t’apprendre à te défendre et voilà que tu parvenais à t’exploser la main tout seul en foutant un coup de poing. Il allait se foutre de toi. Ou t’engueuler. Ou les deux. Tu sais pas trop. À vrai dire, tu sais pas s’il en a vraiment quelque chose à foutre au point de gueuler, aussi. Claque mentale. Pourquoi tu penses à Slade là ? Il a rien à foutre dans cette histoire, lui. Il a rien à foutre là. Ya Adam devant toi. Adam qui te plaît vraiment. Adam qu’est pas juste un putain de plan cul. Ya plus important que Slade, là.

T’essaies de convaincre Adam de bouger parce qu’il semble changer d’avis concernant aller aux urgences. Mais tu ne comptes pas le laisser se soigner tout seul - oh que non. T’as pas envie que ça s'aggrave et que son nez triple de volume au lieu de doubler. « On y va. » qu’il finit par choisir et tu te dis que, de toute manière, même s’il n’avait pas voulu bouger, tu l’aurais traîné par la peau des fesses pour qu’il se fasse au moins examiner par un professionnel. Non mais. C’était entièrement ta faute et même si ce n’était pas le cas, tu refuses de le laisser se démerder avec une blessure pareille. Non mais j’te jure.

[...]

Il t’ouvre la porte du taxi, cet idiot notoire. Il est à deux doigts de finir par terre tellement il perd de sang mais il t’ouvre la porte comme si t’étais en sucre, comme si c’était toi qui risquait l’évanouissement. Tu le lui fais bien comprendre d’ailleurs, quand tu tournes ton regard vers lui, un sourcil arqué. « T’es sérieux, là ? » que tu lâches, un rire au bout des lèvres parce que merde ce mec est pas croyable quand même. Et quand vous sortez finalement du taxi, alors que t’as fini de te battre avec ta seule main potable pour payer le pauvre mec et que tu finis par lui donner plus que prévu (pour la banquette sans doute tâchée de sang), tu glisses ton bras autour d’Adam pour le soutenir. Tu peux le sentir s’appuyer sur toi, faiblir. C’est pas très étonnant vu le sang qu’il a perdu. T’as jamais vu autant de sang de ta life, toi. Pas même après ton agression. Et même si t’adore les films d’horreur, ça n’en reste pas moins vachement impressionnant. « On à une salle de soin, mais votre ami va devoir attendre son tour. » qu’on te réponds et tu vas pour protester lorsqu’Adam s’en charge pour toi. « On peut partager le même lit. » qu’il sort du tac au tac alors que tu restes planté là, bouche bée par cette audace que tu ne lui connaissais pas. Sauf qu’il te suffit d’un regard pour constater son état. Ok. Il délire complet, le mec. « J’ai failli l’embrasser, ouais ouais. » Tu pouffes doucement. Bordel. Il est vraiment trop mignon ce mec. T’es même à deux doigts de rougir quand tu reportes ton attention sur votre interlocuteur. Tu mordilles doucement ta lèvre inférieure avant d’ajouter. « Et bien, vous avez entendu le monsieur. » que tu dis avec un sourire en coin, amusé. Le mec se marre, visiblement tout aussi amusé de la situation et finit par vous envoyer dans la même salle.

Le mec aide Adam à prendre place sur le lit, glisses deux cotons tiges dans son nez pour stopper le saignement et lui ordonne de garder la tête en l’air. Toi, tu viens prendre place aux côtés du plus jeune et tu le fixes. Parce que tu comptes bien le forcer à garder sa tronche en arrière. Et aussi, tu comptes bien raconter un peu d’la merde, histoire de détendre l’atmosphère. « J’te surveille. Si tu ramènes ta tête en avant, je te bloque le menton. » que tu lui dis sur un ton des plus amusés. « J’te préviens. » Ton poignet à toi, il te lance grave. T’as clairement bien mal. Mais d’un autre côté, comparé à la douleur que t’as pu ressentir ya quelques semaines, c’est rien. T’as juste l’impression que c’est un reste de cette attaque là ; un reste comme ceux que tu avais encore même deux semaines plus tard. C’est rien, c’est pas grave. T’es pas en train de perdre du sang, toi. Pis merde, t’es pas en train de devenir rigolo à cause de la perte du sang en question. Adam, si. T’as même envie de sortir ton portable pour pouvoir lui envoyer photos et vidéos ensuite, rien que pour le plaisir de le voir rougir. Ya ton coeur qui fait des pirouette rien que d’y penser et ton ventre qui héberge de jolis papillons. Et puis tu te souviens. Tu te souviens que tu t’es dit que t’allais le lancer tranquille, que t’allais arrêter de foutre la merde dans sa vie. Alors tu laisses ton portable où il est et tu profites des derniers moments que tu auras avec lui.

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Message Sujet: Re: nature boy. (adamn)   nature boy. (adamn) - Page 4 Empty Lun 25 Mar - 10:32

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« Et bien, vous avez entendu le monsieur. » Y a plutôt interêt qu’il t’ai entendu le bonhomme ouais, pour une fois que tu te tapes une once d’autorité autant en profiter même si c’est avec le nez foutrement éclaté. T’as bien une démarche complètement cramée que les deux bougres — Damen et l’interne sont obligés de soutenir ton poids jusqu’au pieu de la salle de soin où on t’aides à poser tes miches en te portant à moitié, comme un môme qu’on assoit sur un présentoir trop haut pour lui. T’as un sourire un peu bêta aux lippes, mais ça te passe vite quand les phalanges de l’interne te bourrent les narines de coton. Et tu couines, parce que putain, ça fait un mal de chien . C’est sans doute cassé. Au moins ça vous fait un un truc en commun avec Damen. Du con. Alors y a l’autre avec tes paluches qui t’obliges à maintenir la caboche en arrière et diable que c’est inconfortable, mais de toute façon tu te sens pas trop en état de désobéir à qui que ce soit sur l’instant. T’es clairement plus en état. Alors y a l’interne qui s’tire, qui sait pas trop quand le médecin passera. Mais surtout y a Damen qui vient coller ses miches à côté des tiennes, et ça t’aimes bien. T’aimes carrément. « J’te surveille. Si tu ramènes ta tête en avant, je te bloque le menton. » qu’il se gausse un peu alors que t’as la goule relevée et le regard au plafond vu que tu ne peux pas vraiment mater autre chose pour l’instant. « J’te préviens. »

Alors tu te marres, bêtement, bruyamment, t’as un côté tellement détendu que ça te ne te ressembles vraiment pas. C’est en même temps mignon et à la fois flippant parce qu’on pourrait croire que t’es à deux doigts de t’écrouler dans ses bras. «  Bien chef, boui chef. » que tu lui rabâches, obéissant, un petit salut militaire de la pogne pour accompagner la chose. Puis tu t’esclaffes, t’as toujours la banane aux lèvres, hormis que dans la bouche ensanglantée et que t’en à même sur les ratiches. Mais ça t’es trop foutu sur l’instant pour te rendre compte que quoi que ce soit. Tu pourrais croire que c’est une gueule de bois que tu trimbales où un état second d’une quelconque drogue, mais tu serais incapable de faire la différence vu que tout ça tu connais pas. C’est la première fois que tu sors avec un garçon au cinéma, la première fois que tu te retrouves en sang aux urgences. C’est définitivement une soirée des plus particulières. Alors, t’as les jambes qui gigotent, les pieds qui remuent dans le vide vu que le pieu est bien trop haut et t’as les lèvres qui s’pince pour faire des poc bruyants comme si ça pouvait faire passer le temps.

Comme si tu voulais vraiment que ça aille plus vite, t’as beau avoir mal, ressembler à un camé, au fond tu t’en tapes — tu t’en rends actuellement même plus compte. Mais t’es content, d’être avec lui, vraiment. C’est peut-être le pire scénario qui aurait pu se dérouler, mais bon après tout, t’es toujours en sa compagnie. Ça va., Mais là tout de suite ça t’emmerde de garder la tête en l’air, de pas pouvoir zieuter son beau minois. Alors t’essayes de te tourner un peu, mais t’as la tête lourde. Si lourde que ça te tape sur les tempes. Et ça te fait rigoler bêtement d’avoir tant de mal à te mouver, enfin c’est surtout tes nerfs et des barrières qui craquent de l’hémorragie nasale sans doute.

« Attends, atteeeends. J’bais y arriver..  » qu’il beugle à moitié alors qu’il se tient à moitié à Damen en faisant toujours gaffe par miracle à son poignet. Puis finalement il s’allonge sur le dos, les panards dans le sens de l’oreiller et il se retrouve tête sur les cuisses de Damen, caboche toujours en arrière. Mais cette fois-ci il le voit. De toute sa hauteur, sa splendeur. Et il ricane, fiérot de ce qui te semble être un exploit. «  Tadaa !  » Y a cette distance tuée à nouveau, ce rapprochement bien que cette fois-ci, y a plus de gènes, plus de barrières, plus de rougissements - bah ouais tu manques déjà de carmin puis t’as déjà la gueule rougie. Alors y a ta mire qui s’plaque sur lui. «  J’ai quand bême une belle bue d’en bas. » Même si pour le moment tu vois plus son menton et le bout de son nez qu’autre chose.
Allo, docteur, vite, on est en train de le perdre.                
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Message Sujet: Re: nature boy. (adamn)   nature boy. (adamn) - Page 4 Empty Lun 25 Mar - 13:36

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Tu restes là, assis à côté de lui, ton regard posé sur son visage. Tu t’assures qu’il ne bouge pas, qu’il ne cherche pas à faire l’andouille et qu’il finisse par aggraver son cas sans trop le vouloir. Il se comporte assez bizarrement Adam, pour le coup, alors vaut mieux prévenir que guérir. Et il se marre, cette andouille. Il se marre bêtement et ça te fout un putain de sourire aux lèvres parce que merde, t’aimes le voir comme ça. T’aimes le p’tit mec timide, le p’tit mec rougissant, mais quand il se met à rire comme ça, à sourire sans arrêt, ça te fait quelque chose. Bordel. Tu vas pas pouvoir le lâcher, hein ? Tu te connais pas coeur. Tu sais que tu devrais le laisser, tu sais qu’il serait bien mieux sans toi mais… mais t’as envie de rester à ses côtés. T’as envie de le connaître, de passer du temps avec lui, de profiter de sa présence. Et putain mais c’est d’un égoïsme sans nom, Damn. « Bien chef, boui chef. » qu’il réplique et tu fonds sur place, flaque sur le lit d’hôpital. Le petit salut militaire qui accompagne ses propos t’achèves et t’es plus qu’un putain de sourire niais qui ne sait quoi répondre, qui n’ose plus se montrer autoritaire.

Il essaie de bouger. Ça te fait arquer un sourcil avec autorité, comme si tu t’apprêtais à l’engueuler. « Attends, atteeeends. J’bais y arriver. » T’es intrigué. Parce qu’il parvient à bouger, à se déplacer, sans baisser la tête et sans risquer quoique ce soit. T’es franchement impressionné par son acharnement, par son entêtement. Et toi tu restes là, les bras ballants à le regarder faire comme s’il réussissait une putain de prouesse que personne n’avait été capable de réaliser avant lui. « Tadaa ! » Il a la tête sur tes cuisses. Alerte à toutes les équipes - il a la tête sur tes cuisses. Tu crois bien que t’en oublie de respirer, un peu. Tu crois même que t’en oublie de respirer, beaucoup. « J’ai quand bême une belle bue d’en bas. » Parce qu’il en rajoute en plus. Et t’es putain de soufflé parce que tu ne t’y attendais pas du tout, parce que t’avais pas du tout vu venir que la perte de sang le fasse réagir ainsi. T’es partagé entre le fait que tu trouves ça affreusement mignon et le fait que c’est pas vraiment lui, ça - qu’il est en train de délirer, un peu. Sauf que ça te fait rougir un max. Toi. Rougir. Et c’est pas la première fois de la journée qu’il parvient à accomplir cet exploit. Tu piges pourtant. Tu reçois pas souvent des compliments, encore moins quand tu sais qu’ils sont parfaitement sincères. Tu sais pas comment réagir - alors tu fermes ta gueule et tu laisses tes joues changer de teinte. Si Slade te voyait, tiens. Tu te fiches une énième claque mentale. Penses pas à Slade, idiot.

T’as envie de passer ta main dans ses cheveux. C’est plus fort que toi, ça te démange un max. Et tu te rends compte que trop tard que t’es déjà en train de le faire - tes doigts dans ses cheveux, ton sourire sur les lèvres. Merde, putain. T’es pas censé agir comme ça. T’es pas censé lui filer… te filer des faux espoirs. Et quand ton regard rencontre de nouveau le sien, tu te dis que tu pourrais peut-être apprendre à être un mec bien. Tu pourrais peut-être essayer de travailler sur ton impulsivité. Tu pourrais peut-être devenir un bon petit ami… pour lui.

Et merde t’en reviens pas de passer à des trucs pareils. Ya une partie de toi qui commence à sérieusement songer à sauter d’un pont. Tu t’es toujours dit que t’étais pas un mec fait pour les relations, que tu ne te rangerais sans doute jamais. Et ça t’emmerde, ça t’emmerde de te sentir changer d’avis à gré de son sourire. Ça t’emmerde royalement. Parce que tu sais comment ça se finit, ces trucs là - surtout quand c’est avec toi. Tu sais que ça va mal finir, tu sais que ça va finir par exploser et vous laisser les deux, marqués à jamais. Tu le sais pertinemment. Mais tu te cherches des excuses pour rester, pour profiter, pour vivre un peu plus à ses côtés. Et c’est con. C’est putain d’idiot quand tu sais que ça aura une fin. Mais t’es pas encore au stade où tu te dis que peut-être que le petit bout de chemin partagé, ensembles, main dans la main… peut-être que ça vaut le coup. Ouais non. T’es pas encore à ce stade là.  « Perdre du sang te fait dire des bêtises, Adam. » que tu souffles doucement mais ya ton sourire qui te trahit. Parce que merde, t’as toujours tes doigts dans ses cheveux, t’as toujours ton regard plongé dans le sien. Tu crois bien que tu vas finir par t’y noyer d’ailleurs, si ce n’est pas déjà fait.

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Message Sujet: Re: nature boy. (adamn)   nature boy. (adamn) - Page 4 Empty Mar 26 Mar - 10:52

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Tu fais le con, Adam. Grand-guignol, y a bien une part de toi qui se rend compte que tu fais le crétin, celle enfouie, celle mutique qui aura beau cracher tout l’air de ses poumons pour te faire entendre raison que t’auras pas plus envie de lui prêter attention. Elle aura beau gueuler que rien n’y fait. Pourtant t’es foutrement sage, caboche sur ses cuisses, crâne en arrière avec le pif comme celui d’un clown bourré de coton. Y a bien la douleur qui t’élances de temps à autre, mais te trouver là, dans cette position, tu trouves ça putain de reposant. Comme si un nouveau cocon c’était formé et celui-ci t’as franchement aucune envie de le ruiner à nouveau. T’as juste enfin de la fermer, d’en profiter, de poser ta mire et de profiter de son joli minois. Parce que t’as beau plus avoir toutes les idées en plus, plus toute ta tête. T’as pas changé d’avis sur ça. Diable, qu’il est mignon. T’as jamais ressenti ça pour quelqu’un, certes tu ne t’es pas gêné pour trouver de la beauté chez d’autres personnes, mais là c’est carrément différent. Ça te bouffe l’estomac, ça te régale de centaines de ressentiments quand il se trouve à tes côtés et ça t’enquiquine toujours quand il est l’heure de vous quitter. 

Et t’as beau être le premier des naïfs, t’es pas si stupide, tu te doutes bien qu’il se passe des trucs entre vous deux. Tu pourrais p'être douter de son côté, mais toi, y a pas une incertitude qui persiste. T’es amoureux. De ton patron, du charmant blond. C’est peut-être la pire idée qui t’as jamais traversé l’esprit, vraiment. La preuve, premier rencard et t’es déjà à l’hôpital, le pif comme un clown de cirque. C’est peut-être un signe, un avertissement même. Mais tu t’en tapes, royalement. T’ignores tout ce qui pourrait te rappeler à la raison, tu préfères écouter les raisonnements tambour battant de ton cœur. Et si tu devais lui coller une chanson, ça serait juste i just can't get you out of my head. Parce qu’il accapare la moindre de tes pensées — où alors tu ne sais plus penser à grand-chose d’autre vu le sang qui a coulé. C’est ça. Trouve-toi des excuses. Alors ce sont ses phalanges dans ta crinière qui te sortent de ta torpeur tranquille, les paupières un peu lourdes qui se réveillent de la caresse tranquille. C’est doux, plaisant et t’aurais foutrement envie que ça s’arrête jamais. De lui réclamer encore de ces petites attentions qu’il te donne. De son sourire qui s’étire que tu lui rends dix fois plus fort.

« Perdre du sang te fait dire des bêtises, Adam. » qu’il te souffle du bout des lippes. Tu ne sais pas vraiment si c’est une contestation ou un avertissement. T’es plus vraiment en état de discerner, t’as juste envie de profiter. Un peu. Alors y a ta tête qui bascule un peu plus en arrière, comme pour lui offrir un peu plus de tignasse à ses papouilles du bout des doigts, comme pour en réclamer plus sans jamais le dire. Parce que tu sais pas lui dire, tu seras sans doute jamais. Puis t’es trop cramé pour aller chercher un moindre courage que t’avais déjà pas. Tu te contentes de lui répondre, le plus sérieux du monde. « C’est bas des bêtises. » que t’as jamais été autant sérieux de ta vie malgré ton pif foutu qu’on a l’impression que t’es enrhumé comme jamais ce qui rend la scène un peu plus comique que tu le voudrais. Alors tu restes là, à l’observer, à le bouffer du regard sans gène, à dévorer chacun de ses instants que tu peux attraper en sa compagnie. Puis y a ta mire qui descend un peu sur ses fringues, sur le col de sa chemise déboutonnée ou se trouvent quelques tâches ensanglantées. T’as une patte qui se lève, lourde que tu viens tripoter le tissus du bout des doigts. « Je t’ai sali, j’suis désolé.. » sincère comme les pierres. Paroles lourdes de sens. Tu viens à foutrement t’en vouloir d’avoir tout foutu en l’air comme si tu sais si bien le faire. T’es vraiment un idiot. Tu doutes qu’après ce soir tu t’attends vraiment pas le revoir. Surtout que t’as l’air ridicule, avec ton sourire idiot sous ta molesse après tout ce que t’as perdu. Alors finalement tu fronces les sourcils, gros bêta et tu souffles. « J’beux te dire un secret ? » que tu te pinces la lèvre, franchement gêné alors tu souffles à demi-mot. « J’crois que je me suis assis sur le baquet de glace.. » Ouais, en effet, génie. Et tu te remets à te marrer. Tu rigoles, un peu. Beaucoup. T’as effectivement les miches posées sur ton sachet de glace et ça te congèle franchement le cul. 
Adam Griffin, t’es vraiment de la race des pires.                                      
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Message Sujet: Re: nature boy. (adamn)   nature boy. (adamn) - Page 4 Empty Mar 26 Mar - 13:51

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C’est bien ta veine que ce soit toujours aussi long aux urgences. T’avais jamais vraiment eu à le vérifier mais t’avais assez vu de films et de séries pour le comprendre. Sauf que c’est pas une bonne idée. Pas quand Adam devient encore plus mignon, encore plus adorable qu’il n’est d’habitude et que tu te dois de serrer les dents pour ne pas craquer. Le fait que son nez soit explosé est plutôt une bonne chose - de ce point de vue là. T’aurais trop peur de lui faire mal en l’embrassant. Tu aurais trop peur d'aggraver les choses. Ça t’arrange. T’es moins tenté, comme ça. Parce que t’es certain que sans ça, tes lèvres se seraient déjà posées sur les siennes depuis bien longtemps. Il fait battre ton p’tit coeur, cet idiot avec son sourire et sa maladresse. C’est indégnable. Ça te fait flipper un peu, beaucoup. Mais tu n’auras pas à y penser bien longtemps. Il te suffit de tenir encore un peu, d’attendre de sortir de l’hôpital et de retourner à mettre une frontière entre vous deux, retourner être le patron. Tu ne peux pas te permettre tout ça, pas pour toi et encore moins pour lui. Et pourtant. Pourtant t’es là. Parce que t’es faible, parce que t’es bien trop impulsif et que t’as tendance à faire pas mal de ce qui te passe par la tête pour mieux le regretter après. Alors ouais t’es là, ta main valide dans ses cheveux comme si t’avais le droit de le toucher comme ça, comme si t’étais pas déjà en train de le salir.

C’est une lubie. Ça ne peut être que ça. T’as toujours aimé les p’tits mecs adorables, gentils et bien trop mignons. Ça a toujours été ta kryptonite. Mais en général, ces p’tits mecs là, tu les évites parce que… parce que t’as toujours su que c’était ceux qui allaient pouvoir te faire te sentir… comme ça. T’es impuissant avec tes foutus sentiments, avec ces nouvelles sensations que tu ne connais pas et que tu ne veux pas connaître. T’aimerais, au fond. Ya ton coeur qui te pousse à te dire que t’aimerais, que ça serait bien d’apprendre à aimer, d’apprendre à partager. Mais ya tes tripes qui te hurlent de partir dans la direction opposée, de courir jusqu’à ne plus jamais ressentir ces foutues choses que tu ne piges pas. Et toi tu sais pas quoi faire. Alors t’es là, alors tu glisses ta main dans ses cheveux sans réfléchir, comme un putain de con. Alors t’es là et tu vous enfonces un peu plus tous les deux en sachant pertinemment que ça finira par vous déchirer. « C’est bas des bêtises.  » qu’il réplique quand tu l’accuses et tu ne peux pas t’empêcher de lever les yeux au ciel. Tu veux bien croire qu’il pense que t’es mignon, vraiment. Tu penses pas qu’il puisse mentir correctement dans cet état. Mais ça n’empêche que t’es pas un mec beau, toi. Tu penses franchement pas que la vue qu’il a est aussi belle. Ouais ya tes yeux. Il parle peut-être de tes yeux.

« Je t’ai sali, j’suis désolé. » Tu manques de t’étouffer. Tu t’en bats les couilles qu’il t’aie sali, que tes fringues soient un peu tachées de sang - ou même beaucoup. Mais le pire dans tout ça, c’est que c’est pas lui qui te salit, c’est toi qui fout tes mains sales sur lui. C’est toi qui fout un intérêt déplacer sur qui il est. C’est toi qu’a tort dans l’histoire. « Moi aussi. » que tu souffles pour t’excuser, même si tu ne formules pas non plus clairement ta pensée. Au moins, tu l’as dit même si c’est bien loin de te faire déculpabiliser. Il t’en faudra bien plus que ça. « J’beux te dire un secret ? » qu’il souffle avant de poursuivre. « J’crois que je me suis assis sur le baquet de glace. » Et tu fonds. Comme le putain de paquet de glace. T’es plus qu’un putain de sourire idiot qui ne sait plus parler, qui ne sait plus réagir. Parce que merde, il est bien trop adorable bordel. T’as tellement envie de l’embrasser, putain. Cette fois, ça te prend aux tripes. T’as l’impression que tu vas crever si tu ne le fais pas, que ton ventre va finir par tellement se tordre sur lui-même que ton corps va suivre et que tu vas disparaître. Bordel. Ce mec devrait être illégal. Qui avait amené cette putain de kryptonite dans ce monde ? Qui avait osé la mettre en contact avec le Superman que tu es dans cette métaphore ?

Tu manques de répliquer une connerie. Tu manques de laisser ta franchise s’échapper. Tu te retiens. Et putain tu l’as échappé belle et tu peux remercier ton poignet salement amoché pour t’avoir empêché d’ouvrir ta gueule. Faut dire que t’as essayé de choper le paquet de glace avec ta main libre. Faut dire que t’es con et que t’as sacrément dû jurer pour laisser échapper la douleur sous forme verbale. Résultat, t’as rien dit - certes, mais t’as pas réussi à récupérer la glace et t’as maintenant sacrément mal.

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