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 nature boy. (adamn)

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Message Sujet: Re: nature boy. (adamn)   nature boy. (adamn) - Page 6 Empty Jeu 4 Avr - 21:26

nature boy
damen & adam

« He didn't even say goodbye, he didnt take the time to lie. Bang Bang, He shot me down. Bang Bang,I hit the ground »
C'est terrible cette caboche lourde, que bringuebale aussi bien à gauche et à droite quand t'essayes à peine de te diriger ta mire vers quelque chose à voir. Que ce soit l'infirmière, la terrible Loue qui s'intéresse à tout juste bonne à te percer des trous là où t'en à pas, Damen à tes côtés où le plafond blanc qui t'hypnotises que trop. Et y'avais rien qui pouvait te sortir de ça, vraiment, de cette douleur qui s'amène alors qu'elle pique ton bras. Bordel. Puis c'est soudain, tu piges pas trop ce qui t'arrives pas t'as à peine le temps de tourner la tête que ton patron se retrouve avec ses lèvres sur les tiens. What. Et là, clairement y a plus de nez cassé, y a plus de d'aiguille qui transperce quoique ce soit. Y a juste ses lippes contre les tiennes, qui chastement t'embrasse. Alors malgré tout le carmin que t'as perdu, t'as encore le rouge qui monte aux pommettes, sèchement. Parce que si c'était ardemment désiré par le battant qu'il culbute le thorax à mille à l'heure et qui s'emballe toujours plus avec ce baiser volé.

Bandit de son coeur, amour naissant, tu ne réponds pas vraiment ces lèvres sur les tiennes mais tu profites totalement de cet instant magique, tu t'en délectes et ça te mets presque un coup de fouet, ça te recolle les idées en place. Rien qu'un peu, le cocktail injecté dans tes veines se chargera du reste. Pour le moment t'as juste l'impression qu'une nouvelle fois le temps semble s'être stoppé, un long moment que t'en remarques pas le départ de l'infirmière, la tronche des tes joues pivoines et la proximité avec ton mignonet patron. Il t'as embrassé. Que diable t'en a rêvé, plusieurs fois pendant cette soirée sans jamais te lancer. T'aurais jamais osé te lancer de toute façon, trop timide, trop faible. Trop peur de sauter dans inconnu qui te dépasses, qui te brûles de nouvelles choses que tu ne piges pas trop. Alors le seul truc qui arrive à sortir de tes lippes c'est un maigre et pincé. « Oh waouh. » C'est le cas de le dire, bonhomme. Waouh. Faut dire qu'il t'as coupé la chique l'animal, tu sais plus quoi dire, tu sais plus quoi faire. T'as juste envie de rester là, contre lui, pour la vie. Trop d'idées qui burrinent ta tête.

De toute façon il pouvait pas te foutre plus en l'air que tu l'es déjà, nez pété, défroqué, manches remontées. Mais ton esprit plus clair tu remarques bien vite que Damen, il à l'air tout aussi gêné que tu puisses l'être et franchement pour l'avoir fréquenté un peu ça ne lui ressembles pas du tout. Lui d'habitude si grande gueule, si fiérot, il à l'air tout aussi misérable que tu l'es quand tu te trouves en son compagnie. Et y a ce silence odieusement pesant, tellement lourd qu'il viens s'écraser sur leurs épaules, alors tu finis par te pincer les lèvres, juste un peu pour lâcher. « Damen.. » Quoi Damen? Qu'es-ce que tu vas lui dire à Damen? Que t'as des sentiments pour lui, que tu craques pour sa trogne comme t'as jamais craqué pour un garçon avant, qu'il te bouffe le coeur et l'esprit à chaque fois que t'es en sa douce compagnie. Pas chiche. Puis y a le sérum qui commence à faire effet, qui te soulages un peu ton nez, qui te fait reprendre tes esprits, soupirer lourdement et fermer les yeux. Puis tu croises de nouveau sa mire et t'en décroches plus, t'as envie d'y rester puis dans un silence toujours pesant tu viens juste poser ta tête contre son épaule.
Parce que t'as aucune foutu idée de ce qu'il faut dire. Ici. Maintenant.  

                   
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Message Sujet: Re: nature boy. (adamn)   nature boy. (adamn) - Page 6 Empty Ven 5 Avr - 10:05

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« He didn't even say goodbye, he didnt take the time to lie. Bang Bang, He shot me down. Bang Bang,I hit the ground »
Putain c’que t’es une merde. Putain c’que t’es un putain de gros con. Tu mériterais que la foudre te frappe là, tout de suite. Tu mériterais même bien plus que ça. T’as pas le droit de vouloir ça. T’as pas le droit de le vouloir lui alors que t’es pas assez bien, alors que tu le mérites pas, alors qu’il est tellement précieux, tellement gentil et que toi, t’es qu’un gaspillage d’air pur. Tu sais pas quand ta lubie va s’arrêter. Tu sais pas quand, du genre au lendemain, ton cerveau va décider que t’as terminé ta petite expérimentation et que tu peux de nouveau le laisser voguer, s’épanouir sans toi après lui avoir piétiné le coeur. Tu ne le mérites tellement pas. Tu ne sais même pas pourquoi tu fais ça, pourquoi tu te laisses céder alors que tu sais pertinemment que votre pseudo histoire ne se terminera que d’une seule manière - avec son coeur brisé.

Ton impulsivité, t’as souvent envie de la planquer dans un coin de toi-même pour ne plus jamais qu’elle sorte. Mais c’est bien ça le problème, quand t’es impulsif. Tu peux pas le planquer, tu peux pas faire taire cette partie de toi-même. Parce que t’as pas le temps de réfléchir qu’elle est déjà dehors, qu’elle te fait faire n’importe quoi sans même que ton corps n’ait consulté ton propre cerveau. Ça t’emmerde. Surtout dans des moments comme ça où ça n’engage pas que toi, où ça n’emporte pas que toi. Mais ça t’emporte ouais. Ça t’emporte grave. C’est un problème. Parce que quand tes lèvres se sont posées sur les siennes, quand t’as enfin pu y goûter, ya ton coeur qui s’est accéléré, ya ta respiration qu’est restée coincée dans ta gorge, ya ton estomac qui s’est foutu à danser dans ton ventre. C’est grisant comme sensation. C’est tout nouveau, aussi. Tu sais pas pourquoi tu kiffes te sentir comme ça parce que t’as la respiration courte, t’as le ventre qui menace de se retourner, de te filer la gerbe mais toi, toi t’en redemande. Toi, t’as de nouveau envie de poser tes lèvres sur les siennes et de glisser tes mains dans ses cheveux. T’as envie d’approfondir ce baiser là cette fois, t’as envie de… ferme là. Il n’est pas question de toi, pas questions de tes envies à toi. T’as conscience que ton cerveau va beaucoup trop loin à se créer des scénarios qui finissent avec lui en dessous de toi sur ce putain de lit. Ca va trop loin dans ta tête, bien trop loin. T’as besoin de respirer. « Oh waouh. » Ouais. Waou. T’as jamais embrassé quelqu’un comme tu l’as embrassé - avec cette putain de douceur que tu ne te connaissais pas, avec… des sentiments. Ça t’en bouche un coin et ouais, t’as aussi t’es à deux doigts de lâcher ce putain de oh waou.

« Damen... » qu’il lâche sans jamais donner de suite, un appel de ton prénom qui te fait lever les yeux vers lui. Ton coeur loupe un battement quand ton regard croise le sien. Merde. T’es mordu. T’es putain de mordu. Ça te rend égoïste. Ça te donne envie de laisser tes inquiétudes de côté et de sauter dans l’inconnu à pieds joints sans jamais plus te soucier du lendemain. Ya ton coeur qui s’emballe et tu avales de salive doucement, incapable d’un mot pour une fois. T’es silencieux. Tu te noies. Tu te noies dans ses yeux. Et puis il vient poser sa tête contre ton épaule et c’est machinalement que ta main valide vient chercher l’une des siennes pour la prendre, pour entrelacer vos doigts, pour ensuite t’arracher un putain de doux sourire. T’es mordu, Damen. T’es complètement sous le charme. Ça va vous bouffer tous les deux mais pour l’instant, pour l’instant tu peux pas faire autrement que céder à ces nouvelles sensations. Pour l’instant, t’es incapable de te dire autre chose que jsuis heureux, merde.

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Message Sujet: Re: nature boy. (adamn)   nature boy. (adamn) - Page 6 Empty Mar 9 Avr - 20:22

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« He didn't even say goodbye, he didnt take the time to lie. Bang Bang, He shot me down. Bang Bang,I hit the ground »
T'as totalement craqué bonhomme, c'est pas tes pognes moites, tes pommettes pivoines ou ton coeur tambourinant. C'est l'étincelle qui crame la carcasse des arpions à la caboche, c'est les flammes agrandies dans les mirettes qui n'en peuvent plus à chaque fois de devoir se décrocher du croquignolet blond. C'est sans doute la pire idée du monde, celle qui apportera ta ruine, avouer le moindre de tes ressentiments à ton patron, celui qui tient ton maigre avenir, le pognon qui permet de subvenir à tes besoins entre ses mains. Et si tout termine trop vite, si tout se casse la gueule royalement t'auras l'air d'un con. Bon pas plus que tout de suite avec ton tarin complètement éclaté malgré que le saignement semble s'être stoppé c'est au moins un début de quelque chose. Alors quand y a ta tête un peu lourde qui viens se stopper et ses phalanges qui viennent s'entrelacer entre les tiennes bien serrées, y à nouveau le temps qui semble s'arrêter, à nouveau les douleurs qui semblent évanouies. Que diable à celui qui osera te demander de le lâcher à nouveau, il est pas encore arrivé celui qui essayerai de vous séparer que tu te la racontes. Pourtant tu sais très bien que si Loue ramène à nouveau sa fraise curieuse, tu feras good boy et tu lui obéiras. Sale traitresse avec ses piquouses.

T'as tellement envie de briser à tout jamais tout les cadrans d'horloge, d'envoyer bouler le temps qui s'écoule dans des contrées dont il ne reviendrait jamais. Pour profiter, toujours encore. Pour te raccrocher à ces petits moments de réalité qui ne semblent qu'appartenir qu'à vous. C'est sans compter le serum qui monte un peu au crâne, qui fait reprendre des esprits un peu plus tôt perdus dans un foutre néant. Et quand tu te rends compte cette fois-ci réellement de votre proximité, de vos pognes liées l'une à l'autre et du chaste baiser que vous avez partagés un instant plus tôt. C'est la mort dans la honte, les joues rosées à ne plus en pouvoir et le regard qui se plante sur tes genoux. Parce que finalement t'as osé, enfin il à osé et toi t'as répondu. Môme dans ton état anormal, es-ce que t'aurais pu lui dire non, es-ce que t'aurais voulu lui dire non quoiqu'il arrive. Faut pas pousser, t'en crevais d'envie et c'est encore toujours le cas. Mais l'esprit éclairé, tu te lanceras jamais, lâche que t'es. Alors tu te contentes de pas gigoter, plus calme que tu l'étais au paravent, redevenu le gosse gêné de la moindre de ses actions un peu plus tôt. Pourtant tu t'accroches toujours à lui, plot, tu pourrais fuir mais c'est à l'opposé de toutes les envies que tu pourrais souhaiter sur le moment. T'as juste envie de crever d'amour dans ses foutres bras. Maintenant. Ici. T'as un petit mouvement tendre, pas vraiment vérifié, pas vraiment contrôlé quand ton pouce machinalement caresse ses phalanges accolées aux tiennes et finalement tu lâches un petit, timide. « Je.. »

Oui? Tu quoi, garçon? Exprime-toi pour une fois au moins dans ta vie, montre que t'en à et surtout montre que t'en veux. Que tu le veux lui. Laisse pas passer une chance qui se représentera sans doute pas deux fois épris de sentiments pour une fois bien là. Pourtant si le battant tambourine au thorax il y a l'amour qui se bagarre désormais avec la peur, la gêne et la honte. Car Damen ne dit mot depuis tout à l'heure, pas que tu t'en plaignes, pas que ça te colle le plus à l'aise possible. Et y a ton sourire qui s'est calmé un peu, parce que son silence est pesant et t'ignores réellement ce qu'il veut dire, y a bien sa mire qui pourrait te faire comprendre ce qu'il cherche à te dire mais tu l'as fui un peu depuis que le serum à pris ses aises. Y a renfrogné, entre des lèvres serrées, penaud. « Je suis désolé. »          
Adam Griffith, t'es pas le roi des cons, t'es pas loin d'en être le bouffon.             
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Message Sujet: Re: nature boy. (adamn)   nature boy. (adamn) - Page 6 Empty Mer 10 Avr - 15:33

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« He didn't even say goodbye, he didnt take the time to lie. Bang Bang, He shot me down. Bang Bang,I hit the ground »
Plus les secondes passent et plus tu arrives à te dire que ça va aller. Plus le temps s’écoule et le sourire sur tes lèvres se décide à y rester. T’as plus envie de te prendre la tête, même si tu n’arrives pas à totalement faire taire la petite voix dans ton crâne. Essayer. Juste essayer. T’as envie de tenter le coup. T’as envie de voir ce que ça peut donner, vous deux. Parce que s’il y a bien quelqu’un qui vaut la peine de sauter à pieds joints dans l’inconnu - c’est bien Adam. Tu peux reconnaître le fait que t’as peur et que c’est de cette peur que naît cette saleté de voix qui prétend que tu vas le briser, le plus jeune. Dans le fond, t’es bien tenté de croire en toi, pour une fois. Dans le fond, t’as envie de te laisser le bénéfice du doute, de te dire que t’es peut-être pas un si mauvais bougre, dans l’fond. Tu peux peut-être le rendre heureux, hein ? Tu peux peut-être lui offrir ce dont il a toujours rêvé. Ça va bouleverser ta vie, ton quotidien et une bonne partie de tes décisions futures mais… c’est pas ça l’amour ? Ce n’est pas prendre des risques pour la personne avec qui l’on n’est ? Ce n’est pas faire des concessions ?

T’en reviens pas de te mettre à penser ce genre de choses. C’est dingue comme ces pensées là ce sont peu à peu immiscées dans ton crâne depuis que t’as fait la connaissance d’Adam. Lentement mais sûrement, il s’est fait sa petite place dans ta vie. Lentement mais sûrement, il a piqué ta curiosité au delà de vouloir un simple rapport physique. C’est la première fois que ce genre de chose arrive avec qui que ce soit. Ça a de quoi être déroutant. Ça a de quoi être flippant. Mais dans le fond, t’aimes les trucs qu’il te fait ressentir. T’as l’impression d’avoir pris un grand verre d’adrénaline et putain c’que c’est bon. « Je.. » qu’il souffle sans jamais poursuivre, sans jamais compléter ses mots. Ya son pouce qui caresse tes phalanges, ya sa tête sur ton épaule et toi, tu sens qu’il est nerveux. Ça pourri un peu l’truc, pour le coup. Ça nique un peu ce joli moment où tu acceptes enfin ce qu’il se passe entre vous, où tu te dis que tu devrais arrêter de jouer les putains de martyrs. « Je suis désolé. » qu’il poursuit finalement et toi tu arques un sourcil. Tu piges pas. Il est désolé de quoi, en fait ? « Ben désolé de quoi ? » que tu finis par demander. T’as l’impression qu’il a l’habitude de s’excuser, tout le temps, même pour des choses qui ne sont absolument pas sa faute. C’est dingue, quand même, qu’il pense qu’il est à l’origine d’autant de problèmes alors qu’il n’a clairement rien fait. Et toi, ben ça t’emmerde. Ça t’emmerde qu’il porte le poids du monde sur ses épaules comme ça. Parce qu’il fait partie de ces personnes qui, justement, rende le monde un peu moins lourd.

T’as bien l’intention d’lui faire piger qu’il a pas à être désolé. T’as bien l’intention d’lui montrer que t’es un grand garçon capable de prendre ses décisions tout seul. C’est pas toujours les bonnes, certes, mais quand même. Alors tu viens délacer vos doigts pour passer les tiens sous son menton et remonter son visage vers le tiens. « J’suis pas désolé, moi. » que tu souffles doucement avant de l’embrasser à nouveau. T’as comme l’impression qu’il doute, qu’il pense que tu doutes aussi. T’as bien l’intention de lui prouver le contraire. Ta décision est prise. T’as envie de t’accrocher à ce truc entre vous deux. T’as envie de tenter l’coup. Tant pis si ça marche pas, tant pis si ça part en fumée. Qui ne tente rien n’a rien et toi, t’as bien envie de l’avoir, Adam.

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Message Sujet: Re: nature boy. (adamn)   nature boy. (adamn) - Page 6 Empty Mer 24 Avr - 17:19

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« He didn't even say goodbye, he didnt take the time to lie. Bang Bang, He shot me down. Bang Bang,I hit the ground »
Ça soupire lourdement, du peu d’air qu’il te reste encore dans tes poumons tandis que tes excuses sont franchement des plus sincères. Après tout tu ne sais nullement mentir à quinconce et c’est la même chanson avec Damen, avec ton patron. T’es de toute façon pas en état de repenser tes émotions, à les dissimuler derrière un voile comme si tu pouvais te sauver de ce que tu ressens. Parce que t’as pas envie de fuir ces dernières, t’as envie de les laisser exploser, fortement et en profiter un peu, mine de rien. Y a une partie de toi qui tente de se dire que pour une rare fois, pour une diable fois il serait bon de relâcher tout ce que tu ressens, tout ce que tu désires. Malgré tout il y a toujours cette foutre timidité qui t’habite et qui reprend le dessus, sur rien et sur tout, sur les miettes de ton existence et les ressentiments les plus brutaux. Ça aurait pu fonctionner il y a quelques minutes, quand t’étais encore dans les vapes, quand t’étais prêt à te laisser emporter par les torrents émotifs y a quelques instants, quand le sérum ne t’avait pas encore été injecté dans les veines comme un foutre retour à la réalité, sec et amer. « Ben désolé de quoi ? » qu’il te balance au visage comme une cruelle réalité. Après tout, oui, des excuses pour quoi au juste ? Désolé d’avoir des sentiments pour ton patron, désolé de résister comme un abruti à ce que ta caboche et ton corps réclament depuis un trop long moment. Il a carrément raison Damen, t’es vraiment le seul loustic capable de t’excuser d’aimer, de t’excuser de vivre. Puis y a ses phalanges qui te rattrapent à nouveau, un menton soulevé, à nouveau un regard croisé et tu te sens perdu, môme sans repères, mais môme tellement sincère. « J’suis pas désolé, moi. » palabre soufflé au bord des lippes tandis qu’à nouveau il pose les siennes sur les tiennes et c’est un baiser exprès dont il te gratifie que t’aurais envie que jamais il ne se finisse.

Alors inconsciemment, y a tes phalanges qui le minent et qui viens attraper ses joues, pour mieux l’embrasser, pour mieux foutrement un peu le garder. Et tu te retrouves à nouveau lucide, mais néanmoins foutrement incrédule. À quoi ils jouent, à quoi, toi tu joues, bonhomme. C’est peut-être là que t’es le plus heureux garçon, en ce moment, dans ces moments qui n’appartient qu’à vous, quand vos mires s’entrecroisent et vos lippes se scellent dans des instants d’éternité qui ne sont que trop douloureuse quand il est l’heure de la diable séparation. C’est si peu à donner et pourtant c’est un tout, gigantesque, brûlant et dévorant quand ils se passent, l’un contre l’autre. Puis finalement, tu te dis que y a bien qu’une solution pour que ça dure dans le temps, pour que la distance ne soit plus vraiment aussi douloureuse alors y a tes phalanges qui viennent à nouveau trouver celles du patron, les triturant trop nerveusement, éprises d’un soudain stress qui te rend à nouveau pourpre. Pourtant va falloir bonhomme, t’as vu ça uniquement dans les films à l’eau de rose que tu mates, mais là c’est la vraie vie et tu vas pas avoir le choix au bout d’un moment.

« Damen. » Que tu te racles la gorge, que tu te pinces les lippes pour diablement tenter de trouver tes mots, ta main toujours sur la sienne, ta mire fuyant la sienne de peur de s’y perdre à nouveau, d’y crever encore mille fois sans que tu puisses y faire encore une fois grand-chose. Alors y a bien ta voix qui s’éclaircit pour tenter de prendre de la hauteur, mais finalement tout ce qui sort c’est un foutre et presque trop silencieux de derrière tes babines pivoines. «  Tu.. tu veux sortir avec moi ?  »
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Message Sujet: Re: nature boy. (adamn)   nature boy. (adamn) - Page 6 Empty Mer 24 Avr - 19:02

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« He didn't even say goodbye, he didnt take the time to lie. Bang Bang, He shot me down. Bang Bang,I hit the ground »
C’est pas si facile de l’embrasser alors que son nez est dans cet état, alors que tu as peur de lui faire d’autant plus mal si tu fais un faux mouvement. Alors t’es doux, doux comme tu ne l’as jamais été. C’est presque grisant de devoir faire attention, d’être délicat dans la manière où tes lèvres se posent sur les siennes, dans la manière où tes doigts glissent sur sa joue. Ton p’tit coeur bat dans ta poitrine comme il n’a jamais battu. Ouais, c’est grisant, ça. Et quand il vient attraper tes joues, quand il vient te rendre ce baiser en te touchant, t’as l’sourire aux lèvres, celles qui sont si tendres contre les siennes.

Putain ouais. C’est grisant.

Loin des doutes, loin des questions d’il y a quelques minutes et quelques heures, loin de tes habitudes dans lesquelles tu t’enfermes, t’es putain de bien. Comme quoi il n’y a pas que du mal quand on ose, quand on tente, quand on avance sans repères. Peut-être que tu fais une bêtise, peut-être que ça vous entraîne dans un truc dont vous ne ressortirez pas indemnes. Tant pis. Tu fais le grand saut. Qui ne tente rien n’a rien, qui ne prends pas de risques ne vit pas vraiment - ou un truc du genre.

Ya ta main de nouveau dans la sienne alors qu’il te regarde. Pis toi, tu te trouves à le regarder aussi, à avoir cet éternel sourire niais sur les lèvres. On prendrait une photo que tu t’en foutrais. On te mettrait la tronche devant ta niaiserie que tu t’en battrais royalement les couilles. Tant pis. Si c’est l’prix à payer pour pouvoir l’embrasser, pour pouvoir profiter un peu d’lui, alors tu veux bien vivre avec. « Damen. » Il se racle la gorge, il semble nerveux et tu fronces les sourcils.

Ne me rejettes pas, s’il te plaît.

C’est ton p’tit coeur qui parle, celui dont tu avais jusque là ignoré l’existence. Il se serre un peu dans ta poitrine. Pourtant, ce serait mieux pour tout l’monde, non ? S’il avait la présence d’esprit d’arrêter avant que tout ne parte en fumée. S’il se rendait compte que tu savais pas comment gérer ça : un truc sérieux, un truc de couple. Peut-être que ça serait plus facile s’il te disait non, s’il t’envoyait sur les roses. Peut-être.

« Tu.. tu veux sortir avec moi ? » Et tu restes bouche bée. Et ton coeur fait un petit saut dans ta cage thoracique. T’as envie de pleurer. T’as envie de pleurer devant la bonté, devant la douceur et l’innocence de ce petit mec qui veut officialiser ça. Ce p’tit mec qui te parle comme si vous n’étiez encore que des adolescents aux coeurs encore purs. Sauf que ce n’est pas le cas, au fond. T’es pas l’amour adolescent qu’il mérite. T’es pas le prince charmant dans l’histoire. T’es le grand méchant loup. « Tu es sûr ? » que tu commences, gardant sa main dans la tienne, jouant nerveusement avec vos doigts enlacés. « J’ai jamais eu… ça. J’ai jamais été officiel avec qui que ce soit. » Tu veux qu’il sache, qu’il choisisse en connaissant toutes ses options. Tu veux que s’il plonge avec toi, ce soit en connaissance de cause. « Je sais pas si j’en suis capable, si… si j’vaux la peine qu’on essaie. » Tu prends une inspiration. T’avais pas remarqué que t’avais baissé les yeux. Par honte, peut-être. Par honte d’avouer que t’étais pas forcément fait pour lui même si… même si t’aimerais l’être un peu. « C’est ta décision à prendre, pas la mienne. Parce que… Parce que j’veux essayer. All in. J’veux juste que tu saches dans quoi tu t’embarques. »

Dans quoi tu l’embarques, ouais.
Dans quoi il va finir avec un crétin comme toi.

Tu relèves les yeux et ton regard croise de nouveau le sien. Ton coeur refait un p’tit bon et, bordel, tu pensais pas qu’un truc aussi désagréable pour ton corps pouvait l’être pour le reste. Grisant, putain. « Alors j’imagine que… C’est plutôt moi qui te pose la question. T’as envie d’me donner ma chance ? » Roulement de tambour, Damen.
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Message Sujet: Re: nature boy. (adamn)   nature boy. (adamn) - Page 6 Empty Mar 30 Avr - 16:35

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« He didn't even say goodbye, he didnt take the time to lie. Bang Bang, He shot me down. Bang Bang,I hit the ground »
T’es sans doute plus lucide que tu l’as jamais été que depuis l’instant où t’as pris ton coup dans le tarin. Et pourtant t’as osé. Te lancer, sortir cette petite palabre d’entre tes lippes timides, une unique petite phrase et tout semble s’écrouler, que ce soit les battements de ton cœur ou les diverses amoureuses ardeurs nichées à ta carcasse abîmée, de celles qui tambourinent dans ton thorax. T’as beau essayer, de planquer un peu ta nervosité après la question posée, y a bien tes phalanges trop nerveuses sur les siennes, ton regard systématiquement fuyant un peu le sien dès que t’attends une réponse qui semble déjà mettre trop longtemps à revenir entre les babines de ton patron.

Ce n’est pourtant quelques miettes de ce moment. Et pourtant c’est une éternité, anxieuse, qui découle.

Longue attente qui pourtant ne dure quelques secondes, Damen se contente de répondre. « Tu es sûr ? » Faut dire que c’était pas vraiment la réponse à laquelle tu t’attendais, c’est pas ta mine intriguée qui te fera dire le contraire. « J’ai jamais eu… ça. J’ai jamais été officiel avec qui que ce soit. » Oh. T’as toujours cette goule un peu marquée par la surprise, faut dire que tu l’imaginais pas vraiment comme ça le gonze avec son beau minois. Ta seule réaction c’est un haussement d’épaules et un sourire toujours aussi charmant, rassurant - autant que ça puisse l’être la gueule ensanglantée. « J’ai jamais eu de petit-ami non plus.. » que ça t’échappe, murmuré du bout des lippes. T’as jamais eu grand-chose non plus garçon, pour tout dire c’est ta première relation, c’est le grand saut dans le vide, le pas dans l’inconnu.

Alors tu tiens toujours sa main dans la sienne, puis t’attends un peu. Ce n’est pas à toi de forcer, c’est pas à toi de le convaincre. S’il ne veut pas, grand bien lui fasse, t’es personne pour l’en empêcher, t’auras juste été un môme qui peut-être se fait beaucoup trop d’idées, emporté par ses sentiments dévorants de tes humeurs adolescences.

« Je sais pas si j’en suis capable, si… si j’vaux la peine qu’on essaie. » qu’il te balance au tarin et ça te fait un peu plus froncer les sourcils que t’en rétorques bêtement. « Bien sûr que t’en es capable. » Parce que t’es comme ça bonhomme, tu l’as toujours été, à chercher mais surtout à voir le meilleur chez les gens et t’apprécies pas des masses les personnes qui se rabaissent. Surtout quand tu sais qu’elles valent mieux. Surtout quand il s’agit d’un blond croquignolet comme pas possible. « C’est ta décision à prendre, pas la mienne. Parce que… Parce que j’veux essayer. All in. J’veux juste que tu saches dans quoi tu t’embarques. »

Tu vois bien que c’est beaucoup de palabres pour une simple petite question et t’en viens à te demander si son hésitation elle est pour lui où pour toi.

« Alors j’imagine que… C’est plutôt moi qui te pose la question. T’as envie d’me donner ma chance ? » Et tu souris, bêtement encore, fixant sa mine de grand bêta pour finalement lui souffler, te rapprochant un peu. « Toutes les chances du monde.. » tandis que ton pouce sanglant vient tâter le creux de sa main et que penché, à peine tes lippes gagnent les siennes, chastement soufflant. « La prochaine fois, répond juste oui. »

Ça t’évitera bien des frayeurs.
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Message Sujet: Re: nature boy. (adamn)   nature boy. (adamn) - Page 6 Empty Mer 1 Mai - 11:42

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« He didn't even say goodbye, he didnt take the time to lie. Bang Bang, He shot me down. Bang Bang,I hit the ground »
T’es passé par pas mal de stades durant la journée. C’est dingue. Il y a encore quelques heures à peine, tu te persuadais de le laisser tranquille, d’aller foutre ton bordel ailleurs et de le laisser vivre sa vie sans que tu viennes y foutre la merde. Maintenant, tu l’as embrassé, deux fois déjà et tu te surprends à laisser ton regard détailler son visage jusqu’à ce que tu n’en puisses plus, jusqu’à ce qu’un sourire des plus niais ne vienne se dessiner sur tes lèvres. T’as du mal à te dire que c’est toi, là. T’as du mal à te dire que c’est le nouveau toi maintenant. Alors tu essaies de lui expliquer dans quoi il risque de s’embarquer, avec toi. Tu essaies de le faire choisir en connaissance de cause plutôt que sur un coup de tête, plutôt que sur les sentiments qu’il semble vraiment avoir pour toi. Tout serait tellement plus facile s’il changeait d’avis, s’il décidait qu’en fait, il risquait de souffrir avec toi. Ça te niquerait, sur le coup, mais l’avenir n’en serait que plus beau pour le p’tit brun. Mais c’est sans compter sur sa gentillesse, sur son optimisme. Il semble avoir réponse à tout, semble ne pas comprendre ou ne pas le vouloir alors qu’un peu plus tôt, tu lui avais bien fait comprendre que t’étais un baiseur, un mec pas sérieux, certainement pas boyfriend material. Mais non. Il te trouve des excuses. Il croit en toi. Bordel, t’as jamais eu ça avant. Ça te donnerait presque envie d’y croire. « J’ai jamais eu de petit-ami non plus..  » qu’il avoue et tu secoues doucement ton visage. Il a 24 ans, lui. Il est jeune. C’est rare mais tu sais pertinemment que c’est possible. Toi, à presque 30 piges, faut vraiment le vouloir, le choisir… où être terriblement repoussant physiquement ou mentalement (ou les deux, tiens). « La différence entre toi et moi Adam, c’est que moi, c’était un choix. » Il a pas l’air d’être le genre de mec à choisir de rester célibataire de son plein grès. Il a plutôt l’air du genre de p’tit mec qui attend d’avoir de vrais sentiments pour officialiser. T’espères que tu ne te plantes pas. T’auras l’air con, sinon.

C’est pas si simple de lui faire comprendre que tu baises et tu jettes sans réellement y mettre les mots. Faut croire que dans le fond, tu tentes quand même d’adoucir la chose. T’as vraiment peur qu’il parte, qu’il refuse, qu’il change d’avis. Pourtant tu l’espères aussi d’un côté, pour son bien. Faut croire que tu restes égoïste à essayer de tout lui dire sans le faire réellement, à entourer la merde que tu essaies de lui faire comprendre dans un joli ruban pour amortir la chute. « Bien sûr que t’en es capable. » Bordel. Il y croit tellement. Il croit plus en toi que tu ne pourras jamais le faire. Il est tout gros, ton coeur. Il est tout gonflé d’affection, de sentiments pour ce p’tit mec qui espère, qui voit le bon côté des choses. Peut-être que sa foi en toi sera assez pour deux. Peut-être que si il y croit pour toi, tu finiras par le reconnaître aussi.

Tu conclus ton monologue en lui demandant si malgré tout ça, si malgré qui tu es, il est prêt à te laisser une chance. Et faut croire qu’il est fou, ou aveugle, parce que tes dires n’ont même pas l’air de le faire douter une seconde. « Toutes les chances du monde.. » Son pouce vient se loger au creux de ta main et tu relèves la tête afin de poser ton regard sur lui une nouvelle fois. Ya ton coeur qui bat furieusement dans ta poitrine. Ils te font du bien ces mots là. Ils te remplissent d’un confort que tu n’avais encore jamais connu. La reconnaissance. La confiance. Toutes ces choses que l’on a jamais ressenti envers toi. Ça t’enveloppe, ça te réchauffe. C’est tellement nouveau.

Et puis il s’approche, ses lèvres non loin des tiennes. « La prochaine fois, répond juste oui. » T’as un sourire, sincère, doux alors que tu soupires doucement. T’es à deux doigts de lâcher un awww devant ce p’tit mec qui te fait te sentir si bien, si chaud à l’intérieur de ta cage thoracique. Tu fonds devant sa douceur, devant sa foi en toi, devant l’optimisme dont il fait preuve pour le monde qui l’entoure comme pour vous deux. De toute manière, il t’a coupé le souffle depuis le début, lui et son sourire, son accent et sa bonté. De toute manière, tu savais que tu allais tomber, avec ou sans lui. T’aurais juste jamais espéré que ouais, il tomberait avec toi. « Alors oui. » que tu viens souffler avant de t’emparer à nouveau de ses lèvres, tendrement.
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Message Sujet: Re: nature boy. (adamn)   nature boy. (adamn) - Page 6 Empty Ven 3 Mai - 9:53

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« He didn't even say goodbye, he didnt take the time to lie. Bang Bang, He shot me down. Bang Bang,I hit the ground »
« La différence entre toi et moi Adam, c’est que moi, c’était un choix. » bazardé à la trogne comme presque une trop triste vérité. Comme si cela semblait inéluctable. Mais toi, loustic, t’es bien décidé à lui faire questionner ses choix passés, à le faire revenir sur des décisions qu’il pensait impossibles à renégocier. Ça t’échappe pas, de le voir par tous les stades où il peut passer, ces réflexions, ces hésitations trop marquées sur sa goule. T’as eu les mêmes, presque. Un foutu flot ininterrompu de questionnements depuis que tu l’as rencontré au Mermaid, depuis qu’il t’a engagé. Et voilà, maintenant quelque temps après, c’est toi qui te l’accapares, amoureux égoïste qui ne le veut que pour toi. Et peut-être que c’est ça le problème, que tu es trop épris pour te rendre compte des avertissements qu’il déballe depuis le début de la soirée. Et peut-être que t’as pas envie de les écouter, t’as envie de les envoyer bouler et d’aimer pour une fois. De vivre. Trop vite, trop fort. Quitte à s’en cramer tes innocences ailes. Qu’importe, les dés sont jetés, tu lui as demandé, t’as empoigné le peu de courage que t’as à deux mains et t’es bien décidé à pas reculer, pas une foutue seconde.

« Alors oui. » qu’il lâche comme tu lui avais presque trop simplement réclamé quelques secondes auparavant. Et c’est un sourire retrouvé qui naît au coin des lippes, un bonheur naissant, une presque félicité qui implose dans l’estomac, qui fait se sentir trop bien malgré l’état piteux. Et c’est presque un trop-plein qui t’éprends que ça en viendrait à te faire zapper les responsabilités d’être en couple dont t’ignores encore bêtement les aboutissements. T’es juste amoureux, Adam. Déconnecté des réalités, de ce qu’il va falloir que tu fournisses, de ce qu’il va falloir lui donner pour qu’il se satisfasse de cette fraîche relation.

Mais le crâne n’a pas la force d’y penser, d’y réfléchir un minimum quand à nouveau les babines viennent se sceller aux tiennes, à son initiative d’une tendresse qui te rendrait presque trop bêta, toujours plus entiché comme un adolescent à son premier amour, gigantesque et presque trop bête. « Oui alors. » que tu l’imites, souffle sur ses lèvres rapprochées, phalanges dans les siennes, pifs de l’un et l’autre à proximité. Tu pourrais avoir peu de tout ça, de cette nouveauté et pourtant tu fais le saut de l’ange. Tu t’y balances pieds et mains liées, yeux bandés. Et pourtant t’as confiance. En Damen.

Et ce moment semble éternel, mais c’est sans compter Loue qui reviens, viens te tirer de ton cocon d’allégresse pour aller passer les radios de ton tarin abîmé. Et t’aurais presque envie de lui dire non, de l’envoyer balader, mais tu ne résistes pas. T’obéis sagement, lippes venant apposer un bécot sur la joue du céruléen, soufflant. « Attends-moi. » que déjà tu files, un pied devant l’autre vers la sortie.   
Rattrape-moi, emmène-moi, chéris-moi.      
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Message Sujet: Re: nature boy. (adamn)   nature boy. (adamn) - Page 6 Empty Ven 3 Mai - 13:49

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« He didn't even say goodbye, he didnt take the time to lie. Bang Bang, He shot me down. Bang Bang,I hit the ground »
T’as l’impression d’être en dehors de ton corps. T’as l’impression de laisser la situation se dérouler sans que tu ais à intervenir, sans que tu n’ais à réfléchir. Tu laisses couler, tu te laisses porter par ton petit coeur qui, pour une fois, décide de tout à ta place sans que ton cerveau ne cherche à compliquer les choses. Parfois, c’est bien meilleur quand les choses sont simples. Et t’as envie qu’elles le soient, qu’elles le restent pendant encore longtemps. Tu te sens léger, tu te sens bien et quand il réplique « Oui alors. » tu peux sentir l’euphorie te gagner d’un coup d’un seul. Il est ton petit ami, c’est officiel.

Ce qui te souffle le plus dans cette histoire, ce n’est pas d’être en couple, ce n’est pas de remarquer que t’as sauté le pas, que t’as changé d’avis. C’est de te dire qu’il y a quelqu’un dans ce monde qui a voulu être à toi, qui a voulu officialiser sa relation avec toi. De te dire qu’il y a quelqu’un qui t’aime assez pour vouloir faire un bout de chemin en ta compagnie. Jamais t’aurais cru. Jamais t’aurais sû. S’il savait à quel point tu lui es reconnaissant d’être arrivé dans ta vie, d’être là, de t’offrir un amour que tu n’avais encore jamais reçu. Tu pourrais le lui dire mais t’es pas prêt, pas encore. T’ouvrir ne restera possible que dans un futur lointain. Tant pis. Vous avez tout le temps du monde, n’est-ce pas ?

Loue entre à nouveau, perçant votre petite bulle et tu t’éloignes d’Adam pour la laisser lui parler, s’occuper de lui. T’as pas tellement envie qu’il doivent se lever, qu’il doive te quitter. Tu as du mal à lâcher sa main lorsqu’il se lève, lorsqu’il la suit - ton petit ami, ton mec. Il s’éloigne en suivant la jeune femme et tu ne le quittes pas des yeux. « Attends-moi. » qu’il souffle et ton sourire s’agrandit. « Bien sûr. » que tu réponds. Parce que vous avez tout le temps du monde, après tout.
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