les aléas de la nature (Edel)

Marchant les mains dans les poches sur les sentiers emménagés du parc forestier, Nuallan profite du paysage qu’il ne connait que trop bien. Les arbres sont magnifiques. Parfois il se dit que certains feraient de sublimes meubles mais on, ce qui compte avant tout c’est la préservation des forets, des arbres en parcs et tout ce qui va avec. Nuallan le bois c’est sa passion, dans leurs habitats naturels, dans les espaces transformés ou bien lorsqu’ils sont transformés pour en faire des meubles. C’est pour cela qu’il concilie la transformation, et la préservation. En tant que garde forestier, il se doit de faire des tours de surveillances, voir s’il n’y a pas de problème dans un premier lieu et surtout, pour qu’il n’y a pas de dégradation. Les personnes qui saccagent ou bien qui jettent leurs mégots de cigarettes, il y en a assez. Nuallan ne peut pas tout surveiller, surtout dans un coin de verdure aussi immense mais c’est récurrent qu’il arrête des petits délinquants alors il n’ose pas faire le calcul de tout ce qu’il se passe quand il a le dos tourné. Il est témoin des pollutions de certains qui viennent et qui contrairement à la bienfaisance et aux lois, laissent leurs déchets au sol mais d’autres, il ne peut pas en être forcément au courant même si comme annoncé à l’entrée du parc, quelques caméras se trouvent là où auparavant il y avait le plus de problème. Et encore, il peut se montrer heureux de n’avoir jamais assisté à des gros feux depuis qu’il y travaille. Alors là, il se ballade pour surveiller. L’ombre des arbres et le vent qui s’y trouve fait du bien, ça change de la chaleur tenace du bitume dans les rues de la ville. Aujourd’hui il ne rencontre pas trop de problème, c’est tranquille mais ça doit être la bonne heure, quand tout le monde sera sorti du travail, il y aura plus de monde qui voudra profiter de ce grand parc. Mais sans doute a t-il parlé trop vite car quelque chose attira son attention ou plutôt un son. En effet, Nuallan entendit d’un seul coup un grand cri féminin et sans réfléchir il court vers la source. Il sent ça comme un appel de détresse, ça peut être n’importe quoi, blessure, agression ou tout autre qu’il n’est pas sûr de vouloir avoir l’idée en tête. Finalement il tombe sur une jeune femme seule. « Mademoiselle vous allez bien ? Qu’est-ce qu’il se passe ? » Demande-t-il inquiet alors qu’elle continue de hurler. Il ne sait même pas si elle a remarqué sa présence, ses cris masquant le son de sa voix. Il ne sait pas du tout ce qu’il se passe donc encore moins comment il pourrait ou non lui venir en aide.

les aléas de la nature
@Nuallán Cicerón

EXORDIUM.

Est-ce qu'elle avait eu la bonne idée de sortir dehors après avoir fait sa journée de danse ? Elle était du genre à faire ce genre de petite sorti après sa journée, surtout pour souffler un bon coup, et puis il faisait beau en ce moment à New York, elle ne voulait pas rater l'occasion de profiter de ce temps. Elle n’avait pas l'habitude non plus d’aller dans les parcs, peut-être parce qu’elle passait son temps à s'entraîner ou même juste à aller dans la boutique de Jairo pour encore rêver et rêver d'être avec lui un jour dans sa vie, elle ne savait pas qu’il y avait une chance d’elle croise ses ennemies jurées, les abeilles et les guêpes. Elle avait une grosse phobie de ses bêtes, elle avait déjà eu la mauvaise situation de se faire piquer à plusieurs reprises et d’en avoir toujours de très mauvais souvenirs, mais à force elle avait fini par se dire qu’elle ne devait pas avoir peur, qu’elles attaquaient quand elles se sentaient en grand danger… enfin, c’était ce qu’elle avait envie de se dire pour se convaincre de ne pas avoir peur quand elle entra dans ce magnifique parc. C’était à couper le souffle quand elle regardait autour d’elle, le sourire aux lèvres alors qu'elle essayait de trouver un endroit tranquille où se mettre à l’ombre, loin des autres, avec un livre entre les mains pour lire.

Elle avait réussi à trouver sa petite place, elle regardait les enfants, enfin ceux qui étaient présents certainement parce que leurs parents n’avaient pas eu d’heures de travail dans la journée, et elle lisait tranquillement son livre qu’elle voulait commencer depuis quelques semaines mais qui avait été retardé à cause des entrainement intenses du moment. La danse était toute sa vie, et même si elle passait son temps à faire ce dont elle rêvait, être dans la nature était quelque chose qu’elle aimait aussi par dessus tout. Les odeurs de plantes, le bruit des animaux, le vent qui pouvait venir te souffler dans les cheveux, les guêpes… Oh bordel, une guêpe ! La jeune femme sursauta d’un seul coup, balançant son livre en hurlant presque en voyant ce qu’elle ne voulait pas croiser ! Elle en avait peur, c’était sûr, après tout ce n’était pas la petite bête qui allait manger la grosse, mais elle avait peur, vraiment peur ! Elle n’avait même pas remarqué que quelqu’un était venu la voir pour savoir si tout allait bien, elle avait fini juste par se lever d’instinct et de se mettre derrière cette personne en suppliant que la guêpe parte… Enfin, elle était surtout en train de courir dans tous les sens pour pouvoir l’esquiver avant de s’asseoir par terre en faisant mine de pleurer sur le coup.

« Je hais les abeilles et les guêpes, pourquoi elles ne me laissent jamais tranquille !! »

Elle n'avait pas envie de continuer à courir dans tous les sens alors qu'elle avait l'impression de se faire poursuivre de toutes les manières possibles, elle voulait vraiment éviter de se retrouver avec une piqûre !!