nuits blanches trop noires.

le sanguin, l’irréfléchi, qui fonce dans le tas. l’agressif, tout dans la provocation, tout est dans le comportement, le regard. le charmeur, le baratineur, le beau parleur, c’est toi. t’aurais fait un bon politicien en costard cravate dans une autre vie, si t’avais pas la gueule amochée et sans doute une autre couleur de peau, cpas dans ce pays que tu feras carrière. le bagarreur, ah putain, t’en as pris des coups et t’en as donné de coups de barre de fer dans des gars. juste pour te défouler. juste pour passer tes nerfs. juste pour défendre un de tes potes, un de ton clan. t’as tabassé des gueules autant qu’on t’a déjà recousu bien trop de fois des ouvertures sur le corps et replacé des os. l’honnête, chez toi, on sait pas trop si c’est une qualité ou un défaut. parce que ouais, il y a des moments, faudrait que tu la fermes ta gueule. mais c’est plus fort que toi. t’es pas le menteur mais il t’arrive tout de même, quand il s’agit de protéger quelqu’un ou si tu te retrouvais une arme sur la tempe pour protéger le gang, de savoir déformer la réalité ou de la fermer, c’est vrai. tu te dis droit dans tes baskets mais parfois tu te sens capable de sortir les violons, à une femme t'es autant capable de lui dire qu'elle est la seule pour toi que de lui dire qu'elle n'est pas unique quand elle te lasse, à tes frères t'es capable de leur sortir que c'est cool, tu gères. le sans gêne, césar est en toi, c’est vrai qut’es aussi un peu prétentieux des fois, tu ne viens pas, tu ne vois pas, tu ne vaincs pas mais tu viens, tu te regardes et tu prends, tu te sers. seulement pour te contenter. et tu vaincs aussi, c'est vrai. t'as lcerveau un peu trop dans les poings, un peu trop dans la queue. le sportif alors que tu fumes comme un pompier, tu tiens pourtant encore bien sur un terrain de basket. pour le moment. le bavard, t’as toujours un truc à dire et il y a toujours quelqu’un qui te demander de faire ta gueule. le blagueur aux vannes vaseuses, aux blagues qui détendent, qui blessent. le confiant, un brin trop, t’as souvent le retour du bâton, si c’est pas autre chose et pourtant, tu continues. le chaleureux, t’es un putain de pitbull, t’aboies, tu montres tes crocs mais seulement quand les situations s’y prêtent. quand tu tsens bien, à l’aise, dans ton milieu, quand il y a pas de danger, t’es le détendu, les oreilles qui se baissent, la queue qui frétille et l'attente des caresses. le généreux, après tout, tout ce que tu fais, c’est pour ta famille. toute la thune que tu récoltes, c’est pour ton père, tes frères mcdonald. le revanchard, tu te fais tes propres vendettas, on te fait un sale coup pas deux. c'est même que le premier passe moyen.