Sujet: nice to see you again (ares+mahaut) Ven 15 Juin - 12:02
nice to see you again
Tu avais passé une journée de merde, comme à ton habitude, où que tu ailles tu le vois, lui, cet homme, celui qui allait te demander en mariage, mais il est mort avant. Tu commences à devenir folle, tu vois cet homme partout, dans chaque regard, dans chaque visage. Un verre de plus, encore un. Tu restes ici, assise au bar en attendant que quelque chose se passe, qu'un miracle arrive. Au final, tu sais que rien ne va n'arriver, que rien ne va changer, il ne va pas revenir à la vie et ça tu le sais très bien mais au fond, rien ne changera alors tu continues à te morfondre. Tu es ce genre de personne qui veut aider les autres mais qui ne peut pas s'aider elle-même, Mahaut, tu es perdu et tu le sais. Tu restes là, assise. T'as envoyé un message à une personne, tu t'attendais pas à lui reparler, tu disais ne pas être prête pour ce genre de truc mais au final pourquoi tu ne peux pas t'amuser, ta vie n'est pas éternelle. Ares, ce mec que tu connais pas tellement, ce mec avec qui tu es proche, tu t'amuses au fond. "Tu peux v'nir au bar?" T'attends, pour le voir arriver, pour penser à autre chose.
Sujet: Re: nice to see you again (ares+mahaut) Lun 18 Juin - 10:22
nice to see you again
Tu peux v'nir au bar ? Je regarde le texto, je le relis encore et encore, un sourire cruel aux lèvres. Je sais que ce jeu est malsain, que je devrais pas y répondre, que je devrais pas aller la voir. Pourtant ma réponse est direct, aucune hésitation : J'arrive. Je mets du parfum vite fait, quelque chose de pas trop fort mais assez enivrant pour qu'elle se souvienne de mon odeur. Celle de la destruction. Parce que c'est ce que je vais faire : semer le chaos, dans son cœur, dans sa tête. Elle pense savoir ce que c'est d'aimer. Je vais lui montrer qu'il n'y a rien de pire que de se tromper sur ce sentiment. Car l'amour n'existe pas, il n'est que l'invention des commerçants pour vendre des fleurs, des chocolats pour la saint valentin et toutes ces conneries que je n'achèterais jamais. Non, moi je préfère prendre des clopes, de l'alcool, tout pour me ruiner la santé, le cerveau. Et c'est en tirant sur ma cigarette que j'entre dans ce bar assez cool. Le barman me jette un regard noir, il m'ordonne de jeter ma clope. Avec un sourire dédaigneux, je lui souffle la fumée à la figure avant de l'écraser sur son bar, laissant une trace noire. Preuve de mon passage en ces lieux. « Tu te sentais trop seule ? » que je demande alors à la jeune femme assise à côté, à celle qui m'avait convoqué. « ça tombe bien, il n'y a pas meilleure compagnie que la mienne ». Arrogance de l'enfant à qui on a jamais rien refusé.