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 make the pain go away ❁ (ft.isabella)

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Message Sujet: Re: make the pain go away ❁ (ft.isabella)   make the pain go away ❁ (ft.isabella) - Page 2 Empty Dim 24 Fév - 17:47


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{ make the pain go away }
crédit/ tumblr ✰ w/@isabella kingston

Tu avais la sensation d’avoir enlevé se voile qui obstruer ton regard. Celui qui e perdais dans le brouillard de ta vie. Celui dans lequel tu t’étais confortablement installé en pensant que rien de bien joli ne t’attendait. En pensant que personne ne pourrait comprendre. Qu’il n’y avait pas de lumière au-delà de la noirceur qui t’entourer. Non. Rien que le noir car, il était confortablement à sa manière tout comme la solitude dans laquelle tu t’étais enfermer. Pourtant, elle brillait la lueur d’espoir au bout du tunnel. Elle brillait mais, tu n’avais jamais voulu la voir. Courir après tout l’attraper. T’étais trop essoufflé. Trop fatigué de te débattre pour ta propre vie. Pas assez forte pour entamer la traverser. La solitude n’avait été qu’un leurre toute ces années. Un pansement mal positionné sur une plaie encore bien béante. Surement que jamais elle ne serait vraiment refermer. Peut-être qu’elle faisait partie de toi maintenant et que le tout c’était de se reconstruire avec. Elle avait peut-être raison Isabelle. Dieu que tu avais envie qu’elle est raison pour tous ces maux qui agitaient ton cœur et que tu n’étais plus capable de supporter. Peut-être que tu avais été lasse de crier au monde silencieusement t’as détresse. Trop d’effort pour aucun support. Soutient. C’était les années qui c’étaient écoulé qui avait eu raison de toi et comme l’idée qu’il était temps de respirer. Étouffer par la vie. Noyer par la souffrance tu voulais juste que l’on te permettre de reprendre ton souffle. Juste une fois. Tu ne demandais pas grand-chose. Pour une fois, tu avais eu besoin qu’on y réponde à ton appel. Elle l’avait fait l’inconnue. C’était comme si tu l’as connais depuis toujours son âme qui retrouvait la tienne. La gamine perdue qui voulait retrouver son chemin et qui ne demandais qu’à être guider. Tu t’étais accroché une nouvelle fois comme à une putain de bouée de sauvetage avec toute la force qu’il te restait. Il ne t’en restait pas beaucoup mais assez pour avoir crié une dernière fois. Crier à l’aide. Isabella qui était venue à toi. Qui encore une fois t’offrais le simple temps dont tu avais besoin. De la chaleur humaine venant bercé ce palpitant affaiblie par l’horreur d’un passé qui lui courrait inlassablement après. Pas de répit. Aucun. Peut-être que l’heure avait enfin sonné. Tu ne répondais pas mais le sourire timide persuadée que tu ne le regretterais pas. Tu n’avais plus rien à perdre de toute manière. Tu avais déjà touché le fond alors, il était bien temps de rebondir tu avais juste besoin d’une impulsion. Peut-être bien que ce serait la sienne qui te pousserais à rebondir jusqu’à la surface. Merci. Pour elle, tu n’en aurais jamais assez même si elle n’en voulait pas. Tu avais besoin de les dire ces mots. Cette gratitude pour la femme dont les yeux parler tellement au tiens. Connecté par tellement de chose non dites mais, les mots semblait tellement secondaire dans cette instant. Tu avais besoin d ‘elle et elle était là. Toi, cela te suffisait. Elle t’avait ouvert ces bras et maintenant et t’ouvrais ces portes. Sa vie. Un bref instant de sa vie pour la tienne. Ton regard presque admiratif qui accroche le siens. Le sourire timide qui attrapes la tasse de chocolat chaud et qui s’y agrippés comme si ta vie en dépendait. Ces mots qui t’arraches un léger rire. Ces paroles qui t’intrigues alors que tu te demandes comment vous pourriez vraiment vous ressemblez. Elle a l’air tellement plus forte que toi. « Ah bon ?!... j’ai juste l’impression d’être rien moi et vous, vous avez l’air d’être… plus !! Enfin pas moi quoi… Bien plus forte !! » Une longue gorgée de chocolat qui viennes te réconforter et tu te sens à l’abri. Rassurer pour la première fois depuis des années. Comprise.  
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Message Sujet: Re: make the pain go away ❁ (ft.isabella)   make the pain go away ❁ (ft.isabella) - Page 2 Empty Mar 26 Fév - 2:50

♛ A Million Dreams.
I close my eyes and I can see A world that's waiting up for me That I call my own Through the dark, through the door Through where no one's been before But it feels like home. They can say, they can say it all sounds crazy They can say, they can say I've lost my mind I don't care, I don't care, if they call me crazy We can live in a world that we design. ‘Cause every night I lie in bed The brightest colors fill my head A million dreams are keeping me awake. I think of what the world could be A vision of the one I see A million dreams is all it's gonna take A million dreams for the world we're gonna make…

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Il y a des blessures qui restent gravées en nous à jamais. C’est comme ça. Quoi qu’on fasse, que l’on tente d’en guérir ou au contraire que l’on se laisse couler, elles seront toujours là. Elles ne disparaissent pas. Ce serait un leurre d’y croire, un mensonge de le promettre à Nevaeh. Mais elles deviennent plus supportables avec le temps et les belles choses qu’il peut nous emmener. Elles deviennent plus vivables. La plaie se referme, lentement, pour laisser une cicatrice toujours présente au plus profond de nous… Mais avec laquelle il est possible d’avancer. Et vivre, plutôt que survivre. C’est ce qu’elle voudrait faire comprendre à sa petite protégée, Isabella. C’est ce qu’elle voudrait la voir réaliser pour qu’enfin, elle cesse d’imaginer son existence comme déjà terminée. Qu’elle cesse de croire que plus rien de positif ne l’attend, plus rien de beau. C’est faux, la preuve étant, sous ses yeux. La Latina a vécu des choses horribles, elle aussi, des choses terribles. Mais ce n’est pas pour autant qu’aujourd’hui, elle n’est pas heureuse. Tout n’est pas parfait dans sa vie, c’est vrai. Et elle aussi, elle est loin d’être parfaite. Elle est fêlée, pleine de cicatrices à l’intérieur, mais c’est aussi ce qui l’aide à se rendre compte à quel point le bonheur est une chance. Personne ne sait mieux autant apprécier la joie que ceux qui ont vécu les pires souffrances. Et elle espère sincèrement qu’un jour, Nevaeh s’en rendra compte. Mais, en attendant, elle est là. Elle sera là. Elle ne compte plus la laisser affronter toute cette souffrance seule, elle ne sait que trop bien ce que c’est. Elle aurait tellement aimé rencontrer quelqu’un pour la guider quand elle était au plus bas, Isa. Elle ne veut pas refuser de tendre cette main à la jeune fille, elle ne peut pas. Pour Nevaegh. Et pour elle-même aussi. Elle qui a peut-être bien autant besoin de cette âme sœur qui la comprend que le contraire. Les yeux posés sur elle, la Latina tente de masquer son inquiétude mais son regard est plus préoccupé qu’elle ne le voudrait. Elle se sent tout de même déjà rassurée de voir qu’elle ne pleure plus, qu’elle ne tremble plus. Elle semble s’être calmée, ne serait-ce que pour quelques minutes peut-être. C’est sans doute le moment de tenter une véritable approche avec elle. Tenter de percer la carapace si fragile avec laquelle elle se protège depuis bien trop longtemps. Peut-être qu’elle y arrivera, sans doute, si Nevaeh ressent cette même connexion entre elles. Et si elle lui fait savoir à quel point elles ont des similitudes toutes les deux. Pourtant, la première réaction de son interlocutrice à cet aveu est un rire. Un faible sourire se dessine sur les lèvres d’Isa alors qu’elle la contemple quelques secondes, sans savoir ce qu’elle pourrait répondre à de telles paroles. Elle est si loin de se trouver forte même aujourd'hui. Mais elle décèle l’innocence de la jeune fille, son jeune âge, malgré tout ce qu’elle semble avoir vécu. – Tu n’es pas rien, Nevaeh… Ne dis pas une chose pareille. Tu es très jeune, c’est tout. Et elle l’a été, elle aussi. Elle s’est perdue elle aussi. Elle a simplement été contrainte de donner le change, face aux autres, parce qu’elle avait ses frères et sœurs à préserver. À protéger. Mais, au fond, elle a été marquée. Son passé amoureux chaotique peut le prouver. Tant de choses peuvent le prouver. Encore aujourd’hui. – Je ne suis pas « forte ». Je suis une survivante. Et toi aussi, tu en es une. C’est flagrant. Tout a l’air de la pousser à se laisser sombrer définitivement mais elle est là, avec elle. Elle l’a appelée. Et elle survit depuis tous ces mois, ces années, peut-être. Ses mains entourent la tasse de chocolat, pour retrouver cette chaleur rassurante. Ses yeux, eux, restent plongés dans ceux miroirs de la princesse, d’une âme esseulée à une autre. – Personne ne peut te briser, tu m’entends ? Ils peuvent tous essayer… Mais la seule qui a réellement le pouvoir de te détruire, c’est toi-même. Et elle ne la laissera pas faire. Non, impossible.
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Message Sujet: Re: make the pain go away ❁ (ft.isabella)   make the pain go away ❁ (ft.isabella) - Page 2 Empty Dim 3 Mar - 12:37


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{ make the pain go away }
crédit/ tumblr ✰ w/@isabella kingston

Tu as la douleur qui s’accroche à ton être. Celle qui entaille ton âme. Ton cœur. Celle qui t’enserre jusqu’à l’os pour ne plus te laisser l’occasion de reprendre ton souffle. Tu as la souffrance qui voile ton regard jusqu’à ce que tu trouves refuge dans la seule solitude. C’est la vicieuse celle qui vous aveugle. Vous emprisonne. T’es prisonnière de toi-même et l’espoir qui c’est laisser mourir en même temps que la lumière. Triste réalité que de ton jeune âge tu ne voies plus que du noir. La couleur c’est effacer pour laisser place à de fade nuance de gris. Jusqu’à l’arrivé de la ligne. De la fin… Le chemin qui c’est rétrécie et on n’en peut plus. On suffoque on implore en vain. Tout est vide. Tout semble mort et pourtant c’est la vie qui triomphe autour mais, trop noyer dans les tréfonds de la peine on ne voie rien. Pas assez de brillance ou pas assez de courage pour attraper cette main qui se tend pour vous relever. Pourtant, il suffit de peu pour avancer. Juste un regard, juste une demi seconde pour ouvrir les yeux et laisser son appel au secoure fendre l’air. Peut-être qu’à trop attendre après le sauvetage on finit par se noyer ?! Peut-être que c’est quand on attend plus après la vie qu’elle vient vous cueillir de nouveau ?! C’était là, ce qu’il ‘était arrivé. Ce qui t’avais saisi plus ou moins. Isabella l’ange d’une nuit perdue qui était venue donner un peu de chaleur au peu qui resté palpitant dans ta poitrine. Elle avait fait le premier pas vers toi et c’était là, ce qui avait fait venir la suite. La suite ou le courage d’accepter de recevoir de l’aide. Ou juste une épaule sur laquelle pleurer. Il y avait bien trop de maux qui peiné ton cœur pour que tu les effaces seules. Oublier tu ne pourrais pas mais, être plus forte tu le pourrais très certainement. Le temps c’était ça qu’ils avaient dit qu’il te faudrait mais, tu n’en croyais rien. Toi, il te fallait la force. La force de quelqu’un d’assez aimant pour t’aider à te relever. Il y en avait pourtant du monde qui t’aimais mais, personne prêt à entendre ce que tu ressentais. C’était bien là tout le souci d’être si entouré mais, de se sentir si seule. Tu avais eu besoin de ça une connexion venue de nulle part. Une lueur dans ta solitude et tu avais utilisé le peu de force qui te resté pour l’atteindre. Pour l’appeler. Elle était venue Isabella comme pour conforter la promesse faites. Elle était là et toute la confiance que tu pouvais avoir en elle ne faisait que grandir. Pourtant, tu ne connaissais rien de la femme mais, tu sentais tellement rassurer que tu l’aurais suivi n’ importe où. Comme si, avec elle, tu étais persuadé que tout irais bien. Elle t’avait ouvert sa porte autant que son cœur finalement et voilà, là tout ce qu’il fallait pour te rassurer. Pour venir fissurer cette carapaces qui protéger tes entrailles. « Je suis épuisée… épuisée de surmonter chaque jour comme une épreuve insurmontable !! Je voudrais vivre à nouveau mais, j’ai toujours cette voix en moi qui me dis qu’il n’y a pas de place pour la vie… je me sens tellement sale, tellement coupable du mal que je me fais à moi… aux autre…. » Elle avait raison Isabella quand elle disait que tu étais ton pire ennemie mais, tu n’avais que toi et comment pouvais tu te sortir de toi-même.  « Je suis essoufflée, étouffées… lasse de combattre ce qui ne peux être vaincue… on ne peut pas se battre contre ce qui est déjà arrivé !! » tu te sentais brisé, cassé, défectueuse. Tu n’avais toujours pas fait le deuil de la gamine insouciante que t’étais quand tu avais 16 ans. Avant qu’on te prenne ce qui t’appartenais.  « Je suis en colère contre tout… » il te tuer à petit feu ce combat émotionnel qui agité ton cœur, ton âme. Tu n’y voyais jamais claire et les souvenirs qui te hantais ne faisais que t’enfoncer. Chaque jour tu te sentais sombrer un peu plus. Jamais tu n’avais eu le courage d’en parler ou l’occasion peut-être… C’était bien l’une des première fois ou tu décidé de t’ouvrir. T’ouvrir à toi d’abord puis à elle qui te regard avec cette douceur. Celle qui vient cajoler ton cœur meurtrie.
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Message Sujet: Re: make the pain go away ❁ (ft.isabella)   make the pain go away ❁ (ft.isabella) - Page 2 Empty Ven 8 Mar - 11:19

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I close my eyes and I can see A world that's waiting up for me That I call my own Through the dark, through the door Through where no one's been before But it feels like home. They can say, they can say it all sounds crazy They can say, they can say I've lost my mind I don't care, I don't care, if they call me crazy We can live in a world that we design. ‘Cause every night I lie in bed The brightest colors fill my head A million dreams are keeping me awake. I think of what the world could be A vision of the one I see A million dreams is all it's gonna take A million dreams for the world we're gonna make…

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Isabella, elle ne croit pas au destin. Elle ne croit pas davantage au karma. Elle pense sincèrement, du plus profond de son âme, que chaque personne est son propre maître. Peut-être que l’on ne maîtrise pas tout ce qui nous arrive, probablement pas. Les aléas de la vie sont comme un ouragan incontrôlable, ils viennent parfois tout chambouler autour de nous alors que l’on n’a rien demandé. Alors que l’on se contentait simplement de vivre sa vie. Mais les réactions que l’on a suite aux drames qui peuvent arriver, ce sont elles qui nous forgent. Ce sont elles qui font la personne que l’on est. Mais, aussi, ce sont elles qui déterminent l’existence que l’on va avoir. Seulement c’est difficile, parfois impossible d’affronter certaines épreuves. Elle, elle aurait sans doute été incapable de surmonter tout le mal que son père lui a fait, si elle n’avait pas eu ses frères et sa sœur. Elle s’est accrochée à eux, elle s’est raccrochée à eux. Car leurs vies étaient étroitement liées à la sienne, à elle. C’est plus facile de se laisser couler quand personne ne compte sur nous. C’est bien moins culpabilisant. C’est certainement pour cette raison que beaucoup, comme Nevaeh, préfèrent s’isoler pour mieux se laisser ronger par leur souffrance. Et Isa elle-même, au fond, elle a encore ce réflexe-là. Celui de tout garder pour elle, celui d’isoler sa souffrance des personnes qui l’aiment. Mais ce n’est pas la solution. Ce n’est pas ainsi qu’elle ira mieux, la petite princesse. Ce n’est pas ainsi qu’elle pourra tourner enfin cette page. Et elle semble tout doucement s’en rendre compte parce qu’elle commence peu à peu à s’ouvrir à elle. Elle commence à lui offrir sa confiance. Lors de leur première rencontre, leur échange a été intense, mais encore en surface. La Latina n’a rien su du mal qui l’habite, elle a juste tenté d’apaiser ses pleurs déchirants. Elle a tenté de lui offrir une pause, un instant de réconfort et de soutien, dans une vie qui paraissait déjà trop dure à supporter. Mais ce n’est pas ce qu’elle veut faire ce soir. Elle ne veut plus la retrouver dans l’état où elle était devant cette boîte de nuit. Elle ne veut plus la revoir aussi tourmentée, aussi torturée par les fantômes de son passé. Elle aimerait que Nevaeh puisse enfin s’en libérer. Et elle veut être là pour l’aider à y arriver, Isa. Elle veut lui donner cette force qui semble lui manquer, cet amour également dont elle a tant besoin. Peu importe le temps que cela prendra. Elle a tout son temps. Toute la nuit, aussi, pour lui laisser l’occasion de se délivrer de tout ce mal. Les yeux posés sur elle, la jeune femme l’écoute sans un mot, le regard confiant et rassurant. Aimant. Essayant de lire entre les lignes, de deviner l’indécelable, même si certains mots employés par Nevaeh lui paraissent beaucoup trop familiers. Elle aussi, elle s’est sentie sale. Coupable également. Elle aussi, elle a eu le sentiment qu’il était déjà trop tard. Que son corps, son cœur, ils étaient déjà marqués. – D’abord, il faut que tu cesses de culpabiliser. Tu as le droit d’aller mal… Les personnes qui t’aiment ne peuvent pas t’en vouloir pour une chose pareille, ils ne voudraient sûrement pas que tu t’en veuilles pour eux. Ce qui compte, c’est toi. Elle et elle seule. Car, tant qu’elle ira mal, tout le reste ne pourra pas mieux aller. La souffrance originelle, celle qui a tout engendré, c’est celle qu’elle, elle a subie. Celle qu’elle subit encore aujourd’hui. – Nevaeh… Tu ne peux pas changer ce qui a pu arriver par le passé. Mais tu peux te battre pour ce qui se passe en ce moment, tu peux te battre contre la souffrance que tu ressens dans le présent. Elle doit cesser de se focaliser sur les événements qui l’ont détruite, elle doit lutter pour se reconstruire. Mais elle sait que c’est plus facile à dire qu’à faire, Isa. Elle sait qu’elle lui demande de trouver une force en elle qu’elle ne pense pas avoir… Et pourtant. – Contre quoi, contre qui es-tu en colère ? Dis-le Nevaeh… demande-t-elle d’une voix un peu plus forte que la douceur précédente, essayant de la faire parler. Essayant de la libérer. Car si elle veut pouvoir guérir de toutes ces douleurs qui l’ont envahie, elle doit avant tout les extérioriser. Mettre des mots sur ses ressentis, les dire, les hurler peut-être. Tout ce qu’elle aura besoin de faire pour les sortir d’elle. Elle s’improvise exorciste, Isa, sauf que le mal qu’elles essaient de combattre, il n’est pas maléfique. Il n’est pas démoniaque. Il est humain. Et il est en elle, en elles, depuis trop longtemps.
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Message Sujet: Re: make the pain go away ❁ (ft.isabella)   make the pain go away ❁ (ft.isabella) - Page 2 Empty Dim 10 Mar - 13:41


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Peut-être bien que c’est le destin qui vous a mis sur le chemin l’une de l’autre ou alors c’était quelques chose de plus fort. L’évidence que vous deviez en l’instant vous rencontrer. Tu ne pensais rie pouvoir lui apporter à la femme pourtant. Celle que tu voyais dès à présent un peu comme ton ange gardien. Pourtant, de ces mots il semblait en ressortir tout autre chose. T’avais cette sensation d’une connexion qui aller au-delà l’une de l’autre. Ce sentiment que peut-être elle avait autant besoin de toi que tu avais besoin d’elle. C’était surement là ce qui te mettait en confiance. Ce qui expliquait pourquoi tu te sentais en sécurité avec elle. Ces mots qui t’ouvres une partie de ton cœur meurtrie par les néfastes lambeaux de la douleur qui te hante.  « …. Je n’arrive pas à me voir importante. Je ne veux pas que les gens perdent le temps pour le rien que je suis devenue. » Tu voudrais tout effacer. Tout oublier comme éluder ce passer qui te colle à la peau. Devenir l’amnésique de ta vie pour recommencer et pourtant même là, les maux ne te quitterais pas. Cicatrices encré aux fins fonds de toi. Marquer à jamais quoi que tu puisses en faire.  « On mérite ce que l’on a, peut-être que j’ai mérité tout ça… » Tu marches sur un fil. Un fil qui manque de se rompre pour t’emporter loin. Ailleurs, dans les abysses. Tu as une envie contradictoire de t’en sortir mais, tu ne te sens pas à la hauteur. Tu te sens à la hauteur de rien. Pourtant, tu te laisses réchauffer des mots de la femme en face de toi. De sa chaleur qui te happe et de l’espoir qu’elle semble vouloir te faire entrevoir. Tu en as besoin mais, encore une fois, tu ne te sens peut-être pas assez prête pour t’y plonger dedans. « Comment se battre sans armes… où trouver cette force que je n’ai plus. Je n’ai plus rien. Plus de courage, plus de force… Je me sens piégé, coincer dans un étau qui ne fait que se resserrer !! » Il n’y a que détresse dans tes mots. Dans ton être. Dans ce regard que tu accroches à cela d’Isabella comme pour te permettre de rester un tant soit peu connecté à la vie. Tu avais besoin de rester accrocher à quelque chose pour ne pas dériver complètement. Tu avais cette envie de te battre pour la vie sans savoir comment te détacher de la mort qui veut te suivre. Te happer. « Contre ce connard que je n’ai même pas eu l’occasion d’affronter… contre eux qui ne voient rien, contre moi aussi… » Ces mots te coûte. Ils te font mal et pourtant ce poids qui te pèse sur les épaules depuis des années s’allèges. C’était peut-être là, le premiers pas vers la lumière ou vers autre chose que le fond de ce gouffre dans lequel tu t’étais enfermer depuis bientôt quatre ans.   « Rien de tout cela ne serait arrivé si je n’avais pas été là… c’est de ma faute, c’est moi… » Tu souffles et les mains qui s’accroches à cette tasses comme si tu en retenais là toute la rage ou les émotions qui t’assailles. Tu y retiens avec force ton chagrin et les larmes qui noient de nouveau tes yeux. Le cœur au bord des lèvres et la douleur qui mettent à mal tout ton être. C’est comme si tu avais envie de crier mais que rien ne sortait. Tout rester coincé, là, au fond de ta gorge. Prisonnière de toi-même.
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Message Sujet: Re: make the pain go away ❁ (ft.isabella)   make the pain go away ❁ (ft.isabella) - Page 2 Empty Ven 15 Mar - 11:02

♛ A Million Dreams.
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Nevaeh, entourée mais pourtant si seule, tourmentée et à fleur de peau. Torturée et écorchée. C’est elle, c’est elle au même âge. C’est elle alors qu’elle s’isolait du reste du monde. Car si elle a toujours tout fait pour prendre soin de sa famille, peu sont ceux qui ont pu entrer véritablement dans sa vie. Elle n’était qu’une jeune fille blessée, atteinte d’une souffrance que personne ne pouvait soupçonner. Exactement comme elle. C’est peut-être parce qu’elle se reconnaît tant en Nevaeh qu’elle a tellement besoin d’être présente pour elle. Être ce soutien qu’elle n’a pas eu mais dont elle aurait eu besoin et dont, en réalité, elle aura toujours besoin. C’est peut-être plus intense encore, c’est peut-être parce qu’elle se sent intimement liée à ce petit bout de femme. Parce que, maintenant qu’elle est entrée dans sa vie, elle serait incapable de la laisser en sortir. Alors, l’entendre affirmer qu’elle n’est pas importante, c’est tellement loin de ce qu’elle pense. Tellement loin de ce qu’elle ressent. Mais les mots suivants de la petite princesse lui serrent un peu plus le cœur encore. – Tu ne peux pas dire une chose pareille. Il y a des coupables et des victimes. Tu n’es pas coupable du mal que l’on a pu te faire, tu l’as subi. Cela, elle refuse de l’entendre, Isabella, parce qu’elle y a cru, justement, elle aussi. Elle a trop longtemps dû supporter les tentatives de son propre père pour la culpabiliser, lui dire que c’était elle qui le provoquait, elle qui l’obligeait à faire ce qu’il faisait. C’est écœurant, et tellement loin de ce qui se passait réellement. Et, elle le sait, il en est de même pour la jeune fille qui, plus elle se confie, plus lui donne la sensation terrible d’avoir vécu des tortures similaires aux siennes. Face à ces mots dévastateurs, ces mots emplis de détresse, Isa pose délicatement sa main contre le bras de son interlocutrice. Si elle pouvait lui ôter ces idées de la tête, si elle pouvait la guérir de ses maux… Si seulement. – Il faut utiliser ta douleur. Elle, elle est là, en toi. Tu dois totalement l’accepter pour mieux pouvoir t’en libérer. Transforme cette douleur en rage, elle deviendra de la force. Elle en est convaincue parce qu’elle l’a ressenti, Isa. Le jour où elle s’est confrontée à son père pour le sortir enfin de sa vie, de leurs vies à tous. Elle a sorti toute la haine qu’elle avait au fond d’elle. Et ce n’est qu’après ce jour qu’elle a pu se sentir libre. – Tu es bien plus forte que tu le crois, Nevaeh, tu dois juste oser croire en toi. Son regard ancré dans le sien, la Latina l’écoute lâcher un peu de toute cette colère, cette rage dont elle parlait. – C’est contre lui que tu dois focaliser ta colère, uniquement contre lui. Lui, elle ignore son identité. Ce qu’il a fait même si, irrémédiablement, son propre esprit écorché a déjà des idées en tête. Mais, tout de suite, la petite brune se flagelle à nouveau elle-même. Elle ne supporte pas de l’entendre prendre une telle responsabilité pour quelque chose qu’elle a vraisemblablement subi, Isa. – C’est toi qui as fait quelque chose de mal ou c’est ce connard, Nevaeh ? demande-t-elle en reprenant volontairement le terme employé par sa petite protégée. La jeune femme se rend compte que, pour pouvoir se libérer de cette souffrance, elle doit déjà se libérer de cet homme. Cet homme qui l’a brisée et qui continue de la torturer jour après jour.
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Message Sujet: Re: make the pain go away ❁ (ft.isabella)   make the pain go away ❁ (ft.isabella) - Page 2 Empty Dim 24 Mar - 17:18


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Le cœur au bord des lèvres ou que c’est peut-être bien la nausée de l’alcool avec lequel tu as voulu noyé ton âme. Imbibé ta douleur pour qu’elle se taise juste un instant. Une pause de pitié que tu demandes à ton propre esprit qui ne se bat plus pour toi. Tu es devenue ton propre ennemie ou peut-être bien que tu l’as toujours été. Tu t’accroches à la tasse de chocolat comme si cela te permettrais de rester en vie. Comme si c’était la putain de buée de sauvetage qui te maintenait à flot. Tu lutte contre toi-même et ce chagrin qui menace de finir le travail. De te laisser sombrer pour de bon. Tu t’effondre en silence du poids que tu portes. De la souffrance que tu traînes comme un boulet accroché à ta cheville que tu dois continuer de tirer pour tenter d’avancer. Il est lourd le poids de la culpabilité qui te ronge. Elle est béante la cicatrice qui scinde ton myocarde en deux et continue d’écorcher ton âme à chaque jour qui passe. Tu ne sais plus où aller, plus dans quelle direction te frayer un chemin pour reprendre ton souffle. Respirer de nouveau. Vivre de nouveau. Piégé dans le cercle continuel de la survie. Tu te sens comme prise dans le noir. Le noir qui semble s’éclairer d’une lueur nouvelle au détour d’une rencontre d destin. La femme qui t’as ouvert ces bras pour t’assurer que tout irais bien. Celle qui dis là ce que tu sais déjà mais ce que tu ne veux pas voir. Ne pas accepter peut-être aussi. Ces mots qui te font du bien sans que tu ne le saches encore. Elle a raison et tu t’y accroche même avec faiblesse.« Comment m’ôter de la tête que ce sont mes choix qui on mené à cela… » Culpabilité dévastatrice que tu n’as plus la force de combattre. Pourtant pour la première fois depuis des années tu as l’impression que tu pourrais t’en sortir. Avec elle tu as l’impression que tu pourrais y arriver.  « …je n’ai rien demandé mais, j’ai l’impression de l’avoir mérité… » Que tu lances dans l’air. Brisée. T’es littéralement brisée. Personne ne mérite ce que tu as subi et tu le sais mais, toi, tu n’arrives pas à voir les choses autrement. La rage est bien là mais, elle semble juste encore trop en sommeil. La force elle, tu ne l’as voie pas. « Mais,… mais comment ?!... comment trouver le courage de transformer cela en force… » T’aimerais qu’on te donne les clés, les réponses. T’aimerais qu’on te porte à bout de bras pour te dire que la lumière et juste de l’autre côté il ne suffit que d’ouvrir les yeux. D’avancer un peu. « …ça va faire 4 ans, 4 ans…et… et j’ai l’impression que c’était hier, j’ai l’impression de sentir ces mains sur…. » Essoufflement d’un cœur qui n’en peut plus et d’un esprit brisé par des souvenirs que tu préférais oublier mais qu’il est impossible d’éluder. Ils sont là, noirs, puissant. Chaque jour ils te rappellent que rien ne seras plus comme avant.   « … il est encore là dans mes pensées, sous ma peau… tout est pourrie…. Il a tout pourrie et j’ai beau vouloir être forte… il a gagné, il aura toujours le pouvoir…. » Le souffle qui tremble et la voix qui se brise pour la première fois que tu libères le poids qui s’appuient un peu plus chaque jour sur tes frêles épaules. Elle a raison pourtant Isabella. Tu le sais, tu le sais au plus profond de ton être mais, le poids de la douleur t’écrase trop. Tu te sens prisonnière de toi-même et c’est surement là tout le problème. Tu ne t’autorise pas à te libérer car, tu ne penses pas le mériter. Tu ne penses plus rien mériter.
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Message Sujet: Re: make the pain go away ❁ (ft.isabella)   make the pain go away ❁ (ft.isabella) - Page 2 Empty Ven 29 Mar - 21:29

♛ A Million Dreams.
I close my eyes and I can see A world that's waiting up for me That I call my own Through the dark, through the door Through where no one's been before But it feels like home. They can say, they can say it all sounds crazy They can say, they can say I've lost my mind I don't care, I don't care, if they call me crazy We can live in a world that we design. ‘Cause every night I lie in bed The brightest colors fill my head A million dreams are keeping me awake. I think of what the world could be A vision of the one I see A million dreams is all it's gonna take A million dreams for the world we're gonna make…

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Elle ne peut pas. Elle ne peut pas continuer à se flageller comme elle le fait depuis déjà trop longtemps. Elle ne peut pas continuer de nourrir cette souffrance, elle ne peut pas se torturer, encore et encore. Elle ne peut pas vivre avec un tel poids sur ses si frêles épaules. Elle ne peut pas, elle ne survivra pas. Elle le sait, Isa, elle sait qu’elle finira par s’effondrer à un moment ou un autre. Qu’elle ne se contentera plus de survivre. Qu’elle ne voudra plus vivre du tout. Et cela, elle refuse de le laisser arriver. Elle ne peut pas imaginer laisser sa petite protégée sombrer pour de bon sans, plus jamais, aucune possibilité de remonter à la surface. Mais elle a l’air tellement à bout, Nevaeh. Tellement détruite. Elle n’a plus conscience de la réalité, de toute logique, elle finit même par lui avouer combien elle se sent responsable. Elle porte le poids de la culpabilité au même titre que celui de sa douleur. Elle pense que c’est sa faute, elle qui n’est que la victime. C’est la pire souffrance du monde, celle qu’elle est en train de s’infliger. – Nevaeh, regarde-moi. demande-t-elle en lui relevant délicatement le menton, juste assez pour croiser ses yeux brillants, ceux qui l’ont tant retournée la nuit de leur rencontre. – Tu es une victime, tu ne l’as pas voulu, tu ne l’as pas cherché. Tu l’as subi. C’est certainement affreux, cruel, une torture. Mais ce n’est pas ta faute. Le choix, tu ne l’as pas eu, tu m’entends ? Sa voix, toujours empreinte de la douceur qui lui est propre, se fait pourtant plus forte. Plus incisive. Elle ne peut pas l’écouter dire qu’elle est fautive, elle ne le supporte pas. Mais elle sait que cela ne dépend malheureusement pas d’elle. Tout ce qu’elle peut faire, Isa, c’est lui rappeler qu’elle peut s’en sortir, qu’il est possible de s’en sortir. Se montrer présente pour elle. Lui inculquer la force qui lui manque, la force qu’elle aura un jour. Seulement, en la voyant aussi tourmentée, aussi bouleversée, la Latina a bien conscience qu’elle n’est pas prête. Pas encore. – Tu y arriveras un jour. Je te jure que tu y arriveras. Elle ne veut pas la pousser à se battre, pas ce soir. Ce soir, elle doit avant tout se délivrer un peu de tout ce qu’elle garde en elle depuis trop longtemps. Tous ces mots, tous ses maux. Silencieuse, Isabella laisse la jeune femme exprimer son ressenti, elle la laisse extérioriser enfin. Cela lui fait mal au cœur, tellement, tellement qu’elle éprouve l’envie de s’approcher d’elle pour la prendre dans ses bras, encore, comme elle l’a fait auparavant. Mais elle se retient, Isa. Elle veut la laisser parler. Elle doit parler. Le regard ému, elle l’écoute lui faire le récit de quelque chose qu’elle n’imagine que trop bien. Elle a l’impression d’entendre ce qu’elle a toujours ressenti. – Je ne peux pas te dire que tu oublieras parce que je te mentirais. Tu n’oublieras jamais, Nevaeh. Tu te souviendras toujours de son odeur. De la dureté de ses mains. Du poids de son corps. C’est sans doute douloureux à entendre. Cela l’est autant à l’admettre. Elle n’a jamais oublié, Isa. – Mais tu le surmonteras. Tu te rendras compte à quel point il n’est qu’un moins-que-rien, un lâche. À quel point il faut être faible pour s’en prendre à une jeune fille incapable de se défendre. Et à quel point toi, toi qui auras survécu, tu es tellement plus courageuse. Tellement plus forte qu’il ne le sera jamais. L’émotion s’entend à sa voix. Elle se lit dans ses grands yeux noirs. Elle prend une profonde inspiration. Et, puis, sans la quitter du regard, elle finit par avouer. – Je l’ai surmonté. Et si elle y est arrivée, Nevaeh y arrivera aussi. Car elle était seule. Maintenant, elles sont deux.
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Message Sujet: Re: make the pain go away ❁ (ft.isabella)   make the pain go away ❁ (ft.isabella) - Page 2 Empty Mer 3 Avr - 20:22


≈ ≈ ≈
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Tu as mal, mal de cette douleur qui ne te quitte pas. Elle ne te quittera surement jamais cette douleur qui transperce ton âme. Qui bousille ton cœur. Incapable de donner plus qu’un putain de sourire qui n’en ai pas un. Le cœur n’y est plus. Plus rien n’y ai. Tu ne te sens que comme une coquille vide déposséder de la lueur de vie qui t’habitait autrefois. Ô, tu aimerais y croire à ces mots que tout iras mieux. Après tout une fois tout au fond on ne peut que remonter mais, faut-il encore avoir la force. Toi, tu ne l’as pas. Tu ne l’as plus. On te l’a arraché avec tout le reste. Tu t’es résigné à faire semblant faisant même parfois par te convaincre que tu ne vas pas si mal. Tu respires après tout. Tu marches aussi. Tu n’as pas le droit de te plaindre non, tu n’as pas le droit de te morfondre. Non, ton esprit bloqué dans cette culpabilité qui te ronge de l’intérieur. Ça te bouffe. Littéralement. A t’en rendre malade. La nausée qui te prend au corps. Au cœur ou peut-être bien que c’est les effets de l’alcool qui retombe. T’en sais rien si ce n’est que tu n’y arrives plus. Tu veux y croire en ces mots qui viennent te réchauffer l’âme. Te dire qu’il y a peut-être de l’espoir. Ton regard qui s’accroches au siens dans la douleur qui te prend aux tripes. Tu te plonges dans son regard à sa main délicate qui relève ton menton et le visage qui acquiesce mais surement le palpitant qui ne suis pas. Tu te sens vide.  Il n’y a pas les mots. Il n’y a plus les mots. La gorge serrée et les larmes aux bords des yeux. Tu le rétiens le chagrin, tu ne te l’autorise pas. « J’ai envie de te croire, j’ai envie d’y croire mais… » Les mots ne finissent pas de sortir car, tu ne les as pas. Que dire de toute manière quand les seule choses que tu penses de toi non rien de beau. Tu n’y voies plus la beauté en toi. Tu ne sens que la saleté qui ronge ta carcasse. Tu t’écœure malgré toi. Plus fort que toi toutes ces choses qui t’assailles. Tu l’écoutes Isabella de ces maux qui résonne avec écho dans ton esprit. De la vérité que tu tentes d’accepter en vain. Surement que tu n’es pas prête. Peut-être bien que c’est plus simple de te blâmer toi que toutes les circonstances autour. Que de blâmer un mort. C’est peut-être bien là tout le problème tu n’as rien auquel te raccrocher. Rien auquel t’agripper. Déverser ta colère contre quoi ? Contre qui ?! Le vide, le néant. Il y a toi et rien d’autre. Mais, ça, Isabella, elle ne peut pas le savoir. Elle déduit la belle et elle le sait dans le fond. De ces paroles qui viennent à toi, de son réconfort qui tente de te réchauffer. Elle en parle que trop bien pour que ce ne soit qu’anodin et au fond de ton cœur toi aussi tu sais. Tus ais comme elle sait. Vous vous êtes bien trouver et peut-être au-delà du destin qui vous à mit ce fameux soir sur le chemin l’une de l’autre. Elle te comprend sans te connaître la femme et bien que tu ne l’admettes pas tu le sais. Tu sais qu’elle a été abusé comme toi tu l’as été. Voilà que pour la première fois depuis presque quatre ans, tu ne te sens plus seule. Tu te sens comprise. « Qu’il n’était… était… » Le présent de ces mots que tu rectifies à admettre la mort de celui qui t’as volé une partie de toi. De ta vie. Tu sais que ton frère avait voulu bien faire ou bien que rongé par la colère il n’avait pas pu agir autrement mais, une part de toi aurait voulu que les choses se passent différemment. Une part de toi aurait voulu avoir l’occasion de le confronter. La première fois que tu en parles si ce n’est qu’un peu ou celle que tu réalises que dans ton malheur tu n’es pas seule. Tu ne l’as jamais été. « Comment tu as fait ?!...Pour surmonter ?!... Comment je pourrais surmonter un fantôme ?! » les larmes qui se laisses aller à elle-même avec l’impression que tu n’avais plus qu’elles de toute manière.
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Message Sujet: Re: make the pain go away ❁ (ft.isabella)   make the pain go away ❁ (ft.isabella) - Page 2 Empty Sam 6 Avr - 18:46

♛ A Million Dreams.
I close my eyes and I can see A world that's waiting up for me That I call my own Through the dark, through the door Through where no one's been before But it feels like home. They can say, they can say it all sounds crazy They can say, they can say I've lost my mind I don't care, I don't care, if they call me crazy We can live in a world that we design. ‘Cause every night I lie in bed The brightest colors fill my head A million dreams are keeping me awake. I think of what the world could be A vision of the one I see A million dreams is all it's gonna take A million dreams for the world we're gonna make…

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J’ai envie de te croire, j’ai envie d’y croire mais… Mais elle n’y arrive pas. Mais c’est encore trop douloureux. Mais elle a la sensation que, jamais, elle ne se relèvera. Que, jamais, elle ne se réveillera, en ayant retrouvé celle qu’elle était avant. Elle devine ce que la jeune fille ne parvient pas à dire, Isabella. Elle le devine parce qu’elle l’a pensé tant de fois. Elle a cru tellement longtemps que cette plaie béante serait impossible à cicatriser. Elle l’a cru alors qu’elle devait continuer à se battre, chaque jour, pour les siens. Elle l’a cru alors qu’elle était contrainte de survivre pour eux. Elle l’a cru alors qu’ils étaient encore là pour la retenir en vie. Ils l’ont sauvée sans le savoir, ses frères, sa sœur. Mais Nevaeh, elle a l’air de se sentir si seule, si isolée du reste du monde. Prisonnière de cette solitude qui la ronge certainement autant que la douleur. Peut-être qu’elle ne l’est pas, peut-être qu’elle est entourée de beaucoup de monde, mais qu’elle ne le voit pas. Ou peut-être, hélas, qu’elle n’a personne pour la pousser à se battre. Elle a cette souffrance comme seule compagnie, comme seul refuge alors qu’elle devrait au contraire tout faire pour lui échapper. Tout faire pour se relever. C’est criant en la voyant, ses yeux de larmes le hurlent de toutes leurs forces. Elle ne demande qu’à survivre, la princesse aux yeux brillants, seulement elle n’a pas les clefs pour y arriver. Ce n’est pas de temps dont elle a besoin, cela fait déjà trop longtemps. Quatre ans. C’est de quelqu’un qui peut la comprendre, quelqu’un qui peut connaître ce qu’elle ressent, pour mieux la pousser à s’en débarrasser. Et elle ne sait pas si elle est la bonne personne, Isa. Elle ne comprend que trop bien ce qu’elle éprouve. Mais est-ce que cela signifie qu’elle est capable de l’aider à l’affronter ? Est-ce que cela signifie qu’elle a la force, elle-même, de lui montrer la voie ? Elle a mis près de quinze ans avant d’avouer à quelqu’un ce qu’elle a subi, Isa. Quinze ans pour mettre des mots sur la pire torture dont elle a été victime. Elle a pu s’en libérer, un peu, mais est-ce bien pour autant le signe qu’elle s’en est totalement délivrée ? Est-ce qu’elle l’a réellement surmonté ? Elle ne l’a jamais cru jusqu’à présent. Elle ne l’a jamais pensé, encore moins formulé à voix haute. Jamais avant ce soir. Elle ne le décide pas, la Latina, la décision s’impose le plus naturellement en elle. Car pour donner l’espoir à Nevaeh qu’elle peut réapprendre à vivre, elle doit lui montrer qu’elle, elle a réussi à le faire. Elle doit lui montrer que le chemin, empli d’embûches, peut devenir de plus en plus facile à affronter. À Surmonter. Elle ne lui dit pas clairement le fond de sa pensée, elle ne lui avoue pas qu’elle a été abusée. Pas une fois, elle ne met un mot là-dessus. Exactement comme elle, elle ne l’a jamais confié autrement qu’à demi-mots. Mais, elle le sait, elle l’a compris. Comme Nevaeh, sûrement, l’a compris elle aussi. Ce qui les lie depuis leur tout premier instant ensemble, ce qui lui a donné un tel sentiment d’empathie, ce qui la pousse à penser qu’elles devaient se rencontrer toutes les deux. Elles partagent la même peine. Leurs âmes ont su se trouver là où elles n’ont jamais cherché personne pour les comprendre, ni l’une ni l’autre. Elle se retrouve face à une enfant, une jeune fille d’une vingtaine d’années seulement. Mais elle est peut-être plus comprise que par tous ceux qui la connaissent depuis tellement plus de temps. Plus compris qu’elle ne l’a jamais été. – J’ai mis longtemps à le faire. Je l’ai sorti de ma vie d’abord. Je me suis raccrochée à ce que j’avais. À ceux que j’aime. Mais voilà peut-être la plus grande différence entre elles deux. Là où Isabella a pu se retrouver face à son violeur de père, là où elle l’a affronté droit dans les yeux, pour le sortir définitivement de sa vie. Nevaeh, elle, n’a jamais pu le faire. Elle se retrouve face à un fantôme qui la hante, depuis tout ce temps, sans lui avoir jamais laissé l’occasion de se mesurer à lui. – Je te promets que tu y arriveras. Et je t’aiderai. Je vais t’aider Nevaeh. Elle ne sait pas encore comment mais elle le fera. C’est une promesse qu’elle se fait. Mais pas ce soir. La pauvre petite a déjà eu beaucoup trop d’émotions. Ses yeux ne cessent de se remplir une nouvelle fois de larmes, poussant son aînée à craquer finalement. Sans un mot de plus, elle s’approche d’elle pour la serrer dans ses bras, fortement, comme pour lui faire réaliser qu’elle ne la lâchera pas. Jamais. – Tu ne portes plus ce poids toute seule, désormais, d’accord ? Je suis là maintenant. On va se battre ensemble.
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