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(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !

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 make the pain go away ❁ (ft.isabella)

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Message Sujet: make the pain go away ❁ (ft.isabella)   make the pain go away ❁ (ft.isabella) Empty Mar 8 Jan - 12:22


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{ make the pain go away }
crédit/ tumblr ✰ w/@isabella kingston

Tu avais perdu la notion du temps ou peut-être bien que tu y étais trop raccrocher et que ça avait sonné là, ta chute. Tu as lutté toute cette foutue journée pour te les sortir de la tête ces images sordides qui avaient brisé ta vie. Pour t’ôter de l’esprit ces cauchemars qui ne cesser de te hanter. Tu avais sourie et tenter même de rigoler avec tes amis. Au final n’étais-ce pas une journée comme une autre ?! Faire l’autruche semblait tellement plus simple. Oublier, nié l’évidence ou encore se voiler la face. Oh que oui tu avais essayé d’avancer et de survivre à un nouveau jour. Toi qui pensais aller mieux ces derniers temps tu ‘avais fait que te bercé d’illusion. Tu avais fait un bond en arrière. Un bon de plusieurs années avec cette foutue date anniversaire. Tu parles d’une fête, ton cœur n’était qu’au dégoût et à la culpabilité. Il fallait être folle pour se rappeler des moindres détails et de tenter de les célébrer comme une victoire. Tu ne te sentais pas vainqueur. T’étais toujours cette putain de perdante. Lui mort avait surement plus de repos que toi vivante à te débattre contre les démons qu’il t’avait colle à la peau de force. Tu ne les comptais plus les mensonges des tout vas bien et les rêves de lendemain meilleur. Il n’y avait pas de demi-mesure, pas de gris, pas de blanc… que du noir. Un noir profond dans lequel tu étais enfermait depuis trois putains d’année et duquel tu n’arrivais pas à sortir. Pas de lumière. Rien. L’espoir tu l’avais retrouvé il y a quelques semaines avec cette rencontre du destin mais, il y a de ces jours ou on ne croit plus en rien. Ce jour en particulier. Surement que tu n’aurais pas dû te trainer jusqu’au lieu du crime. Surement que l’alcool n’avait pas aidé non plus. Peut-être que l’espace d’un instant tu t’étais sentie mieux, plus légère. Moins sale. Mais, tout c’était évaporé à l’instant où tu t’étais retrouvé perdue au milieu de cette foule d’inconnu. La solitude qui es revenue pour t’exploser en plein visage et tu savais que ni Nana, ni ton frère ne comprendrais. Ils auraient le même discours sur la gamine que tu faisais sans voir les raisons de ton cœur. La réalité de ton âme brisée. Tu étais peut-être destiné à ça ?! A errer seule dans cette vie constamment obligé de te rappeler que demain seras toujours pire qu’aujourd’hui. Cette putain de connerie qui dit que le temps fait par guérir toutes les blessures te donner envie de vomir. Ou peut-être bien que c’était les six vodka-Cranberry qui coulaient dans tes veines ?! Que c’était ce mec qui comme tous les autres pensais avoir tous les droits sur le corps des femmes ?! C’était surement un tout… Un tout qui d’un coup t’avais retiré toute once de vie en toi. Plus d’âme, plus de sourire, plus de cœur. Plus de fêtes. Tu te sentais prise au piège et t’échappé semblait impossible. Bien sûr que tu aurais pu courir chercher Malone mais, c’était pareil, il t’aurait ramené chez toi pour qu’ensuite ton frère te passe un savon. Tu n’avais tout simplement personne ou alors, c’était toi qui t’enfermer seule dans cette case de solitude. Le corps qui tient à peine debout que tu as  traîné jusque dehors pour retrouver l’air. L’air qui ne t’aides pas à mieux pensé et les paroles d’Isabella qui revienne à toi. Le cœur coupable de la déranger pour tes gaminerie et pourtant toi, là, effondrer sur la chausser tu réalises pour la première fois de ta foutue vie que tu as besoin d’aide. A peine deux mots échangés à l’autre bout du fil qu’elle arrive. Ordre de ne pas bouger de toute façon ou pourrais-tu bien aller ?!...  
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Message Sujet: Re: make the pain go away ❁ (ft.isabella)   make the pain go away ❁ (ft.isabella) Empty Sam 12 Jan - 19:40

♛ A Million Dreams.
I close my eyes and I can see A world that's waiting up for me That I call my own Through the dark, through the door Through where no one's been before But it feels like home. They can say, they can say it all sounds crazy They can say, they can say I've lost my mind I don't care, I don't care, if they call me crazy We can live in a world that we design. ‘Cause every night I lie in bed The brightest colors fill my head A million dreams are keeping me awake. I think of what the world could be A vision of the one I see A million dreams is all it's gonna take A million dreams for the world we're gonna make…

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Blottie dans son lit, l’homme qu’elle aime dormant paisiblement auprès d’elle, Isabella le contemple inlassablement. A défaut de trouver le sommeil en cette soirée, elle peut l’admirer, lui, plongé dans les doux bras de Morphée. Elle pense aux dernières semaines qu’elle a vécues, à tout ce qu’elle a affronté avec lui, grâce à lui. Plus que son émancipation face au mari qui a trop longtemps su la garder enchaînée, elle est fière d’avoir réussi à lui parler d’un autre bourreau. Un bien plus cruel, bien plus monstrueux que Luke ne le sera jamais. Son père. Pour la première fois de sa vie, elle a su se confier à quelqu’un. Elle a eu le courage d’affronter sa souffrance en la dévoilant à Nikolaï, en la racontant, en lui avouant les abus terribles qu’elle a subis. Elle s’est sentie libérée d’une certaine manière. La douleur est toujours là, pourtant, elle est même plus présente encore. Car maintenant qu’elle l’a admise à voix haute, elle ne peut plus la nier… Tout en se refusant d’en reparler à son petit-ami. Elle sait qu’il serait présent pour elle, il serait même parfait. Mais c’est encore trop difficile de confier à une personne qui ne peut pas comprendre tout le mal-être qui l’habite depuis des années. Et, naturellement, elle pense à cette jeune fille. Cette poupée aux yeux trop brillants et au cœur trop écorché. Nevaeh. Elle pense à cette nuit particulière où elle l’a rencontrée, ce moment où elle a eu l’impression de reconnaître une partie d’elle. Sans savoir la douleur qui l’habite, elle a su la reconnaître, elle. Et il n’est pas rare, à présent, qu’elle pense à elle en se demandant comment elle va, ou bien ce qu’elle fait. Cela l’est encore moins, maintenant qu’elle a su extérioriser ses propres démons. Peut-être devrait-elle lui téléphoner prochainement, tenter d’approfondir un peu plus ce lien si fort qui s’est construit entre elles.

Sur cette pensée, la Latina finit par se relever. Elle quitte discrètement le lit pour enfiler son peignoir en soie. Elle attrape son téléphone portable avant de quitter la chambre. Elle part en direction de la cuisine pour se servir un verre d’eau. Elle a une mauvaise intuition ce soir. Elle ne sait pas pourquoi, elle ne sait pas comment, mais elle le ressent au plus profond d’elle. Perdue dans ses songes, la brune aux tendances névrosées fait le tour de ses proches dans sa tête, comme pour se demander si tout va bien pour eux, pour eux tous. Elle se dit qu’elle devient complètement dingue quand, subitement, son téléphone se met à sonner. Elle l’attrape tout de suite, reconnaissant le nom de sa princesse  aux yeux brillants. Le cœur serré, l’esprit déjà en alerte, elle prend l’appel. Cinq minutes plus tard, elle est déjà au volant de sa voiture en direction de la boîte de nuit indiquée par Nevaeh. Elle ne met, fort heureusement, pas longtemps pour arriver à sa destination. A cette heure avancée de la nuit, il n’y a guère de monde sur la route, si ce n’est quelques fêtards qui rentrent chez eux. Sa voiture tout juste garée, elle en sort, cherchant du regard la silhouette frêle de celle qu’elle vient chercher. Par chance, il n’y a presque personne… Personne sauf cette jeune fille égarée, assise sur la chaussée. – Nevaeh… lance-t-elle, Presque dans un murmure pour attirer son attention tout en évitant de lui faire peur. Elle s’accroupit instantanément auprès d’elle pour attraper ses mains. – Tu es frigorifiée… dit-elle, comme si c’était la chose la plus grave qui soit. Mais non, ce qui est grave, c’est de voir ce petit être encore si fragile déjà tant brisé par la vie, ce petit être qui semble autant souffrir que lors de leur dernière rencontre, des semaines et des semaines plus tôt. Elle aurait dû l’appeler, elle aurait dû… Faire quelque chose. – Viens, ne reste pas là. ajoute-t-elle alors qu’elle se redresse en même temps pour l’aider, elle aussi, à se relever. Elle veut l’amener loin d’ici et la mettre au chaud. Et, surtout, elle veut la mettre en sécurité.
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Message Sujet: Re: make the pain go away ❁ (ft.isabella)   make the pain go away ❁ (ft.isabella) Empty Mar 22 Jan - 15:51


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{ make the pain go away }
crédit/ tumblr ✰ w/@isabella kingston

Tu dérives, seule au milieu d’un océan de douleur. De souffrance. Violente la détresse qui s’empare de ton être qui ne tiens plus à rien d‘autre qu’au léger souffle qui te maintient en vie. Tu n’arrives plus à t’y accrocher alors que chaque jour semble être un combat perdu d’avance. Tu voudrais te noyer, arrêter de respirer et d’endurer la vision d’horreur qui passes en boucle dans ton esprit. Tu ne peux pas t’en dépêtrer c’est ancré en toi. Enserrer à ton âme comme un putain de fléau. Cette culpabilité qui ne cesse de te ronger, celle de ne pas être à la hauteur. De ne jamais pouvoir l’être. Tu en avais marre que l’on voie de toi ce que tu n’étais pas. Lasses de te débattre conte les gens qui comptais pour mais, qui ne voyais pas que tu allais mal. Alors, tu leur donner raison. Tu leur servais le rôle de la gamine ingrate et il l’achetait sans réfléchir. Surement là, ce qui te rendais encore plus mal. Ce qui te brisé un peu plus chaque jour de rester incomprise par ceux qui était censé tout savoir de toi. A quoi bon faire en sorte de les rendre fière, de les écouter si c’était pour récolter du vent à l’arrivé ?! Aucune raison, rien. Il n’y avait rien. Tu te sentais rien. Tu t’étais laissé ensevelir par la peine et les maux qui déchirent ton cœur. Tu t’es laissé prendre comme une idiote par la solitude la prenant comme ta meilleure amie alors qu’elle ne faisait que vicieusement t’enfoncer. Te coincer dans les bas-fonds. Tu nourrissais le mal par le mal en espérant stupidement en sortir quelque chose de bon. La seule chose que tu en ressortie c’est la réalisation que tu méritais ce qui t’arrivais. L’alcool qui coulais dans tes veines qui parler pour le reste et la détresse sans fin qui t’envahissais en guise de compagnon de soirée. Qui fêter l’anniversaire de son viol en même temps ?! Qui était assez stupide pour se mêler à la foule en guise de pansement ?! Toi, apparemment, tu t’enfonçais toute seule. Tu ne pensais plus clairement aveugler par tes démons. Ils avaient gagné, il n’y avait plus de lumière. Il n’y en avait jamais eu. Trop brisé pour ne pas la voir c’est sans réfléchir que l’appel au secours parti sans grand espoir qu’il soit entendu. Tu voulais être sauvé tu n’avais juste pas la force de te relever seule. Tu n’en avais peut-être pas l’envie non plus. T’étais qu’une pauvre errante et détruite. Il te fallait un bâton, quelqu’un qui ne te jugerais pas et tu l’avais cette personne mais, comme toujours tu étais prise par cette peur de déranger. De ne pas être importante. Pourtant, pour une fois, quelqu’un semblait vouloir être là pour toi. Une inconnue venue de nulle part, tombé du ciel comme ton ange gardien. Isabella. Tu n’avais personne d’autre ou alors personne qui serais capable de te comprendre sans juger. T’étais juste qu’une putain de gamine perdue. Tu te laisses gagner par le chagrin là, assise sur la chaussée la chaire gagnée par le froid. Tu ne sais pas quoi faire, tu as juste envie de disparaître. La voix qui te sort de ta torpeur et le sourire qui réchauffe à demi ton cœur. Le regard perdue qui s’accroche au siens et tes mains qui s’agrippe aux siennes comme si ta vie en dépendais. Elle en dépendait. Elle te relève et tu t’accroches toute tremblante l’alcool qui te tourne la tête. « Je… je suis désole, je ne savais pas qui appeler… » Murmure hésitant pris entre deux sanglots. Tu ne réfléchis plus, tu n’as plus la force. Tu t’effondre dans ces bras à tout y laisser. Ton âme, ton corps, ton cœur… Tout.
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Message Sujet: Re: make the pain go away ❁ (ft.isabella)   make the pain go away ❁ (ft.isabella) Empty Sam 26 Jan - 19:01

♛ A Million Dreams.
I close my eyes and I can see A world that's waiting up for me That I call my own Through the dark, through the door Through where no one's been before But it feels like home. They can say, they can say it all sounds crazy They can say, they can say I've lost my mind I don't care, I don't care, if they call me crazy We can live in a world that we design. ‘Cause every night I lie in bed The brightest colors fill my head A million dreams are keeping me awake. I think of what the world could be A vision of the one I see A million dreams is all it's gonna take A million dreams for the world we're gonna make…

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C’est effroyable. Il n’y a pas d’autre mot. C’est terriblement douloureux, ce qu’elle ressent en voyant la petite Nevaeh aussi blessée, aussi meurtrie par la vie. Il n’y a pas de jugement, aucune pensée qui traverse à cet instant l’esprit de la Latina. Rien de sensé, rien de concret, juste ce sentiment en elle qui dépasse toute raison. Cette souffrance. Cela lui fait mal au cœur, presque, comme si c’était elle qui souffrait autant à cet instant précis. Comme si c’était elle qui se retrouvait à l’abandon, sur le trottoir de cette boîte de nuit, seule et désespérée. Depuis le tout début, elle se sent intimement liée à cette jeune fille, Isabella. Elles ne se connaissaient pas et, pourtant, c’est comme si elles s’étaient reconnues. Comme si leurs âmes s’étaient reconnues l’une l’autre. Depuis le tout début, depuis le premier regard qu’elle a échangé avec la jeune femme, il y a cette connexion qu’elle ressent entre elles. Une connexion qui n’existe peut-être pas seulement dans sa tête. Car elle a senti que quelque chose se passait ce soir… Elle a senti que quelqu’un avait besoin d’elle. Et ce quelqu’un, c’est Nevaeh. Nevaeh qui n’a nullement besoin qu’elle s’apitoie sur son sort avec elle ou qu’elle souffre avec elle, Nevaeh qui, au contraire, a urgemment besoin de quelqu’un pour la relever. Elle ne sait pas si elle en serait capable, Isa. Elle ne sait pas si elle peut être cette personne alors, qu’elle-même, elle a encore tant besoin qu’on l’aide. Mais c’est ce qu’elles s’étaient promis, toutes les deux. Se soutenir l’une l’autre, se relever l’une l’autre. Alors c’est ce que la jeune femme entreprend de faire. Elle se rapproche de sa petite protégée sans attendre une seconde, elle s’accroupit auprès d’elle, pour l’aider à se redresser. L’aider à se relever si elle n’a pas la force de le faire toute seule. Si elles n’ont pas la force de le faire toutes seules. Tout de suite, la jolie métisse se tient à elle, elle s’accroche à elle comme si sa vie en dépendait. Pas seulement sa vie, mais sa survie. Elle serre ses mains fort, très fort, juste avant que Nevaeh vienne d’elle-même se jeter dans ses bras. Elle s’effondre, là, tout contre les bras frêles mais protecteurs d’Isabella qui tente de lui donner l’attention dont elle a tant besoin. Et, plus que tout, l’amour qu’elle mérite tant. Elle entend les murmures hésitants de la gamine, les doutes, entre deux sanglots. Mais elle se contente de la serrer un peu plus fort encore pour les effacer, les prendre un peu en elle, pour l’en libérer. – Shh… Arrête… Tu as bien fait de m’appeler. murmure-t-elle d’une voix douce mais assurée, sans l’ombre d’un doute, pour qu’elle non plus, elle n’en ait plus. Elle glisse l’une de ses mains contre la belle chevelure frisée de la princesse pour lui offrir quelques caresses. Dans l’espoir de l’apaiser, dans l’espoir de chasser ces larmes qui lui crèvent le cœur. – Je suis là, Nevaeh… Pleure tant que tu en as besoin s’il le faut, je ne bouge pas. Elle est là. Elle sera toujours là. Comme elle l’a promis. Elle attend de longues secondes, des minutes, peut-être même un peu plus. Elle attend que les derniers sanglots de sa protégée s’éloignent peu à peu les uns des autres pour disparaître ensuite. Elle la serre toujours contre elle. Elle sent les larmes de Nevaeh contre elle, elle sent qu’elle aussi, elle a cette émotion de plus en plus difficile à contenir. Elle prend une profonde inspiration avant d’oser interrompre le silence, presque apaisant dans la nuit noire, qui a fini par s’installer. – Je vais te raccompagner chez moi, d’accord ? On reste ensemble cette nuit. Elle ne sait pas ce qui s’est passé, elle ne sait rien du tout. Mais, c’est certain, il est hors de question pour Isa de rester loin d’elle cette nuit.
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Message Sujet: Re: make the pain go away ❁ (ft.isabella)   make the pain go away ❁ (ft.isabella) Empty Mar 29 Jan - 17:45


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crédit/ tumblr ✰ w/@isabella kingston

C’était cette sensation découvrir éternellement sans jamais être capable de reprendre son souffle. Sans jamais être capable de s’arrêter. Elle te consumer cette sensation qui bloquer tout tes sens. Paralyser ton cœur. Tu suffoquais dans ton propre mal. Etouffée par l’air que tu respiré. L’air empoissonné par les démons d’un passée qui ne cessé pas de revenir à toi. De te hanter. De te briser. Tu n’avais plus d’aille pour voler plus de poumons pour respirer. Tu ne pouvais plus rien si ce n’est resté là, planter, impuissante à te regarder plonger dans ton propre mal. Noyer par une douleur que tu ne pouvais expliquer. Les mots ne suffisaient pas, il n’avait jamais suffit. Il y a de ces peines incompréhensible qui ne devraient pas existé et pourtant, elles sont là. Elle place au-dessus d’être destiné à sombrer. Sombrer inlassablement. Oh que oui, tu l’as cherché l’issus de secours. Tu as couru après cette lumière que tu ne voyais même pas. Désespérément tu l’as fait. Mais, à l’arrivé on s’épuise et le courage n’es plus. La force non plus. Cela vous vide. Littéralement. A ne plus rien y laisser. C’était ça, il n’y avait plus rien. Tu te sentais le rien que tu étais. Trop plein d’émotions. Trop plein de chagrin. Tu t’étais laissé envahir par ces démons. Tu t’étais donné à eux pour tenter d’oublier un instant. En vain, la chute était toujours plus terrible. Il était violent le réveil. Douloureux. Tu voulais juste la paix. Tu voulais que tout s’arrêtes exténuée des efforts qui ne servais à rien. Tu n’en voulais plus de cette culpabilité. Tu ne voulais plus de rien. Sale, tu te sentais toujours aussi sale. Le regard vidé sur la vie. Sur tout. L’espoir mort que tu cherches pourtant à atteindre une dernière fois au bout d’un appel. Un appel de détresse, le dernier que tu dis. Tu t’y accroches comme à une bouée de sauvetage. Une bouteille à la mer déjà attrapé par une inconnue. Une connexion à ton âme en détresse. La vie ne semble pas en avoir fini avec toi et la mort n’est pas encore prête à t’accueillir. A te libérer de tes maux. Tu voudrais bien que quelqu’un te libéré pourtant alors tu tentes, dans un derniers instant. Un dernier espoir. Isabella. Qui d’autre ?! Tua s du monde mais, tu es bien trop au fond du gouffre pour ouvrir les yeux. Pour voir les autres. L’incomprise qui ne semble pas vouloir être comprise. Pourtant, tu en meurs de cette barrière. Tu as le cœur en berne, l’esprit en miette et ces putains d’image cauchemardesque qui te revienne comme si c’était hier. Tu as envie de vomir de ça ou peut-être bien de tout cet alcool dans lequel tu t’es noyé pour oublier l’inoubliable. C’est marqué en toi au fer rouge, rien ne s’effaceras mais, ça, tu ne veux pas le comprendre. Tu veux l’ignorer et c’est ce qui te ronge. Ce qui te bouffe. Ce qui te brise. Il arrive l’ange. Elle arrive la sauveuse. Elle est là, elle te regarde et elle ne te juge pas. La chaleur qui reviens et le souffles qui se reprend. Les sanglots qui glisses le long e ton corps. De ton cœur. Tu te libères dans ces bras. Ces mots qui te berces et son odeur qui te soulage. Tu n’es plus seule. Pendant un instant, tu ne l’es plus. Tu ne dis plus rien, tu te laisses envahir par le silence réconfortant de la nuit et de son cœur qui bas comme pour de guidé vers un meilleur instant. Son cœur qui guérie ta respiration et efface tes sanglots qui finisse par se mourir dans la nuit. Un hochement de tête face à sa proposition et le corps qui reste accrocher au siens comme cette peur qu’elle disparaisse. Qu’elle s’envole et que l’on te replonge dans cette fichue solitude. Tu n’en veux plus de cette solitude. « Me laisses pas seule… » Voix qui murmure le cries de détresses de ton cœur. Ce soir, tu ne le supporterais. Tu ne le supporterais plus.
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Message Sujet: Re: make the pain go away ❁ (ft.isabella)   make the pain go away ❁ (ft.isabella) Empty Dim 3 Fév - 20:02

♛ A Million Dreams.
I close my eyes and I can see A world that's waiting up for me That I call my own Through the dark, through the door Through where no one's been before But it feels like home. They can say, they can say it all sounds crazy They can say, they can say I've lost my mind I don't care, I don't care, if they call me crazy We can live in a world that we design. ‘Cause every night I lie in bed The brightest colors fill my head A million dreams are keeping me awake. I think of what the world could be A vision of the one I see A million dreams is all it's gonna take A million dreams for the world we're gonna make…

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S’il y a bien quelque chose de fatal dans la douleur, quelque chose qui la rend si terrible… C’est la solitude qu’elle engendre. La douleur pique, elle fait peur, elle fait mal. Comme un animal qui attaque, comme un serpent dangereux qui approche. Mais si la douleur est un serpent, la solitude qui en découle, elle, c’est le poison qu’il insinue en nous. C’est ce poison qui tue à petits feux, ce poison qui éloigne celui qui souffre de ses proches et le rend si vulnérable, si… Cassable. Et si loin du monde qui l’entoure, surtout. Isabella le sait mieux que personne car c’est ce qui l’a préservée des ténèbres. Parce qu’elle a connu la souffrance, une souffrance incommensurable alors qu’elle n’était encore qu’une adolescente. Mais la solitude, elle ne l’a jamais connue. A chaque fois que son père abusait d’elle, à chaque fois qu’il lui faisait du mal, elle pouvait retrouver du réconfort auprès de ses proches. Peyton, Jim et Miles, ce sont eux qui l’ont sauvée à l’époque, sans même le savoir. C’est parce qu’elle n’était jamais seule, durant ce qui était le pire moment de sa vie, qu’elle a pu s’en sortir. Et cette jeune fille, auprès d’elle, elle semble immensément seule. Peut-être qu’elle ne l’est pas, peut-être qu’elle ne veut pas le voir. Il y a quelque chose de douloureusement masochiste mais terriblement humain à vouloir garder ses douleurs pour soi. Comme si personne ne pouvait comprendre, comme si personne ne pourrait le supporter. Mais Nevaeh, ce soir, a fait un pas tellement important. Elle ne s’en rend sûrement pas compte, elle a encore beaucoup trop mal pour se rendre compte. Mais elle a fait un premier pas vers quelqu’un, vers elle, Isabella. Elle ne sait pas si elle le mérite, ni même si elle aura les épaules pour l’aider, elle qui peine déjà à supporter ses propres cicatrices. Peut-être est-ce au contraire justement grâce à ces cicatrices qu’elle y arrivera. Elle ne sait pas, Isa. Et, à vrai dire, elle n’y pense pas. Toute son attention est focalisée sur la petite poupée, la délicate poupée qu’elle tient si fort entre ses bras. Comme pour lui dire qu’elle ne la lâchera pas. Que, jamais, elle ne la lâchera. Blotties l’une contre l’autre, leurs cœurs battant peu à peu à l’unisson, rien ne semble pouvoir les séparer. Rien ne semble pouvoir les atteindre comme si elles étaient plongées dans une bulle protectrice. Être protégées, c’est certainement ce qui leur a tant manqué, à toutes les deux. Mais c’est terminé, tout cela. C’est terminé, Nevaeh. Elle lui murmure, elle lui chuchote à l’oreille qu’elle est là, avec elle. Et les sanglots s’estompent tout doucement, lentement. Ils sont de plus en plus éloignés les uns des autres alors que la princesse retrouve un souffle normal. Elle attend, Isa, elle attend patiemment. Et, finalement, ce n’est qu’une fois le calme de la nuit totalement retrouvé qu’elle se risque à reculer son visage. Un peu, juste à peine, juste assez pour plonger son regard le plus protecteur et rassurant dans les grands yeux brillants de Nevaeh. Elle n’est pas un ange, Isa. Elle ne pense pas non plus si elle est une sauveuse. Parce qu’au fond, elle pourrait avoir autant besoin d’être sauvée, elle aussi. Elle est juste plus grande, plus forte peut-être, ou bien elle côtoie juste cette douleur depuis plus longtemps. – Je te le promets. lui dit-elle d’une voix douce mais avec assurance, pour qu’elle soit en confiance, pour qu’elle cesse d’être constamment sur le qui-vive. Qu’elle quitte ce précipice auquel elle se raccroche depuis trop longtemps et reste enfin avec elle, sur la terre ferme. De ses mains délicates, elle vient essuyer les larmes sur le doux visage de sa protégée, tentant de lui faire comprendre que tout va bien aller maintenant. Puis, elle glisse sa main dans la sienne, parce qu’elle sent bien qu’elle a peur, Nevaeh. Peur de se retrouver à nouveau toute seule. Elle l’entraîne jusqu’à sa voiture, puis lui ouvre même la porte avant de la contourner pour aller retrouver son siège côté conducteur. Elle ne pose pas de question, elle ne veut surtout pas la brusquer. Elle se contente de conduire jusqu’à son appartement. – Est-ce que tu as quelqu’un à prévenir ? lui demande-t-elle d’une voix tendre, d’abord par pragmatisme mais, particulièrement, pour tenter de comprendre un peu plus. Progressivement. Comment un ange pareil peut-il se retrouver seul en pleine obscurité ? Ce n’est pas seulement celle de la nuit mais, surtout, celle de son âme.
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Message Sujet: Re: make the pain go away ❁ (ft.isabella)   make the pain go away ❁ (ft.isabella) Empty Mer 6 Fév - 13:43


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Tout ce qu’il faut parfois pour s’en sortir c’est un regard. L’un de ces sourires lancé par un inconnu. Un mot doux ou une seconde d’attention pour passer à l’instant d’après en se disant que quelqu’un nous à vue. Que quelqu’un a fait attention à vous. Tout ce qu’il faut c’est d’une main tendue et d’un brin de force pour l’attraper. Une parcelle de volonté. Tu les as fuis pendant près de quatre ans ces fichues mains tendues. Tu as fait l’aveugle te convainquant tristement que cela était mieux ainsi. Que la solitude guérirait tous tes maux. Puis, tu es arrivée à bout. A bout de tout. Au bord du précipice. Au bord d’un gouffre sans fond prête à sombrer avec un pied dedans un pied dehors. Si tentant de se laisser sombrer. Plus facile pour tout le monde qu’on se dit. Alors, aujourd’hui, tu ne sais pas ce qui a changé. Peut-être l’impulsion nécessaire pour attraper cette main tendue ?! Celle que tu n’arrivas pas à saisir… L’envie de t’en sortir ou la lassitude de te débattre encore et encore. Force invisible qui t’as poussé à aller de l’avant pour une fois ironie que ce soit en cette période. C’était juste ce dont tu avais besoin. Quelqu’un pour te guidé sur le chemin dont tu n’avais pas la carte. Le chemin à suivre. Quelqu’un pour délier ton âme enfoncé dans les ténèbres. Tu avais beau pensée à tellement de monde. A ta famille… Isabella était la seule personne qui en ressortait. L’inconnue venue de nulle part qui semblait comprendre ta peine. La seule à qui tu avais pu penser en ce moment. Là, au bord du gouffre, prête à sauter. Usée, vidée, épuisée… Tu avais pris aux mots ses mots. Son aide. Elle avait répondue à l’appel. Le dernier peut-être. Le cri de cœur, de l’âme. Elle était venue sans réfléchir et elle était là, pour toi. Les promesses tu les détestes car, elles ne sont que des mots. Des mots qui peuvent être défaits si facilement et pourtant, dans les yeux d’Isabella tu sens la force de l’impact qui te réchauffe le cœur. Tu sens que le pouvoir des mots dans sa bouche n’est que sincérité. Tu sens que ces paroles ne sont pas en l’air. Vaine. Elles ne sont pas que des mots que l’on oublierait aux premiers obstacles. Tu ressentais cette indescriptible confiance qui émaner d’elle .De son regard jusqu’à cette main délicate qui viens sécher tes larmes. Un poids qui se libère et le cœur qui s’allègent. Un simple hochement de tête alors que les mots se font trop fragile. Fébrile. Là, coincer dans le fond de a gorge encore engourdie par le chagrin. La douleur. Tu as besoin de ça. Besoin de quelqu’un en l’instant et pour la première fois depuis des années tu es prête à accepter la main tendue que l’on te tend. Tu n’es pas armée pour t’en sortir seule et tu es trop épuisée pour continuer à prétendre que tout vas bien. Tu n’as plus à désespérément chercher u à te sentir incomprise. Tu ne mens qu’à toi-même. Alors, tu l’as suis. Tu l’attrapes cette main invisiblement tendue. Tu montes dans la voiture d’Isabella. Les mais que ton visage qui essuies les derniers lambeaux de larmes qui se perdes. Le souffle qui se reprend et la voix fébriles autant que ton être tout entier. « Je… non, personne !!! » bien sûr que tu n’étais pas seule mais qui prévenir. Tes parents n’étaient même pas au courant. On frère, lui, il ne t’écoutait pas, pas vraiment ou plus comme avant et Nana, c’était Nana… « Enfin, personne qui s’en soucie vraiment… » Les larmes qui reviennes et le cœur qui se sert de nouveau au creux de ta poitrines. Les joues que tu mords pour retenir les larmes et le regard qui se perd au loin dans une tentative vaine de se concentrer sur autre chose que la peine qui t’assailles.
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Message Sujet: Re: make the pain go away ❁ (ft.isabella)   make the pain go away ❁ (ft.isabella) Empty Dim 10 Fév - 19:15

♛ A Million Dreams.
I close my eyes and I can see A world that's waiting up for me That I call my own Through the dark, through the door Through where no one's been before But it feels like home. They can say, they can say it all sounds crazy They can say, they can say I've lost my mind I don't care, I don't care, if they call me crazy We can live in a world that we design. ‘Cause every night I lie in bed The brightest colors fill my head A million dreams are keeping me awake. I think of what the world could be A vision of the one I see A million dreams is all it's gonna take A million dreams for the world we're gonna make…

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C’est cette main tendue qu’elle veut être, Isabella. Cette épaule sur laquelle elle peut pleurer, ces bras dans lesquels elle peut se blottir, cette présence à ses côtés. Elle veut lui offrir tout ce qu’elle ne semble pas avoir, peut-être depuis toujours, peut-être depuis cette souffrance terrible qui l’a isolée du reste du monde. Car la Latina le voit bien, ce fossé entre sa protégée et le reste du monde. Elle voit bien ce mur qui semble s’être construit autour de son cœur. Le mur qui s’effrite, ce soir, le mur qui s’effiloche sous cet océan de larmes trop souvent retenues. Elle dégage une telle solitude, une solitude à en briser le cœur. Le sien, mais aussi, celui d’Isa qui s’en retrouve témoin, prise à parti, aussi concernée que s’il s’agissait de sa propre douleur. Et elle ne le sait pas, Nevaeh, mais elle confronte la jeune femme à tout ce vide abyssal en elle, celui qu’elle n’a jamais voulu voir. Ces ténèbres dans lesquels elle a refusé de se laisser sombrer, se laisser tomber. Ils ont toujours été là, presque invisibles mais pourtant si proches, menaçant de l’engloutir à chaque fois qu’elle a faibli, menaçant de l’anéantir chaque fois qu’elle s’en est trop rapprochée. Il serait tellement facile de se laisser couler, simplement, se laisser couler avec celle qui partage la même noirceur en elle. Mais ce n’est pas ce qu’elle fait, non, ce n’est surtout pas ce qu’elle veut faire. Elle a beaucoup trop de choses dans sa vie pour ne pas rester à la surface, Isa. Des choses qui lui donnent le sourire, des choses qui lui donnent le goût de vivre. Elle ne les perd pas de vue, jamais, car ce sont elles qui l’aident à vivre malgré cette obscurité en elle. Et c’est précisément ce qu’elle voudrait que Nevaeh réalise. Ce qu’elle voudrait, elle, tenter de lui faire comprendre si elle en est capable. Que, peut-être qu’elle aura toujours mal, peut-être qu’elle sera contrainte de vivre avec ces cicatrices indélébiles en elle, mais qu’elle peut apprendre à le faire. Elle peut vivre, pas seulement survivre. Elle peut être heureuse, même en ayant été malheureuse. Tout cela, c’est possible, mais encore faut-il qu’elle l’aide à s’en apercevoir. Pour le moment, ce n’est pas au goût du jour. A cet instant, elle veut juste soulager sa détresse, l’apaiser elle, et lui montrer qu’elle est là. Que, non, elle n’est pas toute seule, et que si le poids est trop lourd à porter pour elle, c’est ensemble qu’elles le feront. Main dans la main. Exactement comme elles rejoignent ensemble la voiture pour s’enfuir loin de cet endroit dont, sans doute, l’image de sa petite princesse effondrée et sanglotant restera à jamais gravée dans l’esprit d’Isabella. Elle est soulagée de voir la jeune fille la suivre et s’installer sans protester pour se rendre chez elle. Et elle n’attend guère longtemps pour prendre la route. Les yeux posés devant elle, la brune ne peut s’empêcher pour autant de tourner la tête vers la poupée au regard encore beaucoup trop brillant. Doucement, elle tente de savoir si elle a quelqu’un dans sa vie, quelqu’un pour l’aider. Et la réponse est assez directe, tranchante, comme un cri du cœur. Elle précise qu’elle n’a personne, personne qui s’en soucie vraiment. Ce qui signifie, en tout cas, qu’elle a bien des personnes autour d’elle… Des personnes qui ne voient pas sa souffrance ou, peut-être, qui ignorent comment la gérer. Des personnes qui ne savent rien, peut-être, comme elle. – Il y a parfois des présences qu’on ne soupçonne pas. murmure-t-elle, tentant de lui faire entrevoir qu’elle n’est pas aussi seule qu’elle le croit… Non, elle ne l’est pas. En tout cas, elle ne l’est plus, car Isa, elle est là. Et elle compte bien rester. – Tu ne pourras plus dire que tu as personne maintenant, sinon je me vexerais… D’accord ? dit-elle finalement, dans l’espoir de voir enfin un petit sourire sur ce visage bien trop triste. Mais elle sent que ce n’est pas le moment, pas le soir, peut-être. Et, rapidement, elles arrivent devant la demeure de la Latina. – C’est ici. Elle attrape son sac, puis sort de la voiture accompagnée de la petite brune. Elle pose d’un geste protecteur sa main sur son dos pour se diriger jusqu’à l’immeuble, puis l’appartement des sœurs Cooper. Elle se débarrasse de ses affaires et invite Nevaeh à se mettre à l’aise aussi avant de se rendre jusqu’au salon. – Est-ce que ça te dirait, un chocolat chaud ? Elle veut qu’elle se sente bien. En sécurité. Autant que possible.

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Message Sujet: Re: make the pain go away ❁ (ft.isabella)   make the pain go away ❁ (ft.isabella) Empty Mer 13 Fév - 21:29


≈ ≈ ≈
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Tu t’étais laisser envahir à t’en épuisée du cœur à l’âme. Tu t’étais laissé étouffer par ta propre douleur en jouant les ignorances. Idiote de croire que tout s’envolerais enfermer dans une solitude incontrôlable. A ignorer le mal qui te rongeait. Le temps de guérie aucune blessure non, ce n’est qu’une connerie qu’on sort à ceux qui ont encore d‘espoir. Toi, tu avais cette impression de ne jamais en avoir eu. Oh, oui, tu l’avais cherché pendant un temps avant de te rendre compte que cela ne servait à rien. Autant se résoudre si on mène un combat perdue d’avance. Tu t’étais enfermer dans un foutu mensonge. Celui que tu sers à tout le monde et celui que tout le monde achètes même toi à la longue. Tout va bien ou l’illusion d’une putain de sourire qui étire mécaniquement ton visage. Le sourire qui se meurt pour finir par laisser à terre les miettes d’un cœur déchirée par la vie. Tu t’es noyée dans cette pesante douleur à t’en laisser paralyser. A ne pas voir le mal grandir. Il a gagné la bataille le vicieux. Il t’a laissé littéralement à terre incapable de te relever. De te supporter. Vidé de toute force il a tous prit. Il ne t’a rien laissé. Plus rien. Plus que le chagrin qui fait suffoquer ton âme endolorie par des années de torpeur. Tu as même finit par te convaincre que c’était ta vie maintenant et que tu ne méritais rien d’autre. Pourtant à croire que tu ne pouvais pas t’y résoudre totalement à lâcher prise. Laisser la vie s’écouler jusqu’à n’en plus pouvoir. Jusqu’à te laisser sombrer définitivement. Cri du cœur. Crie de détresse et une main tendue sortie de nulle part pour tenter de te tirer vers le haut. Dernière tentative. Dernier effort. C’était peut-être ce qu’il t’avait fallu depuis le début. L’inconnu ou le regard nouveau. Celui qui ne jugera pas. Tu l’avais trouvé sans pour autant vraiment l’attraper jusqu’à ce soir. Genoux à terre et derniers espoir. Dernière chance. Isabella était venue comme les retrouvailles de cette étrange connexion découverte de votre rencontre. Rencontre au détour de ta douleurs et retrouvaille autour de ta détresse. Tu t’agripper à elle comme à une foutue bouée de sauvetage. Tu n’avais plus rien. Qu’elle. Tu ne voulais pas voir le monde qui t’entourer mais, elle, si. Elle ne te connaît pas vraiment mais, elle semblait savoir. Comprendre sans même que tu es as parlé. Tu te sentais rassurer dans ces bras. Apaiser. Le chagrin qui s’envoles et le corps qui suit. L’esprit qui en a désespérément besoin. Besoin d’une lumière, d’un chemin qu’elle semble t’offrir. Te montrer. Tu te laisses réchauffer par sa présence et tu te sens comme en sécurité avec elle. Elle pourrait t’emmener n’importe où que tu l’as suivrais. Une confiance aveugle peut-être naïve mais, que te restais-t-il à perdre après tout ?!... « … c’est tellement dur de voir parmi le brouillard ! » souffle dans ta voix récupérer mais, elle a raison. Surement qu’il y en avait du monde mais, trop enlisé pour les apercevoir. Ou, cette peur de déranger de ne pas mériter l’attention. Hochement de tête « promis » et une promesse à elle. A toi. Promesse de ne plus te laisser dépérir. Jamais. Il était temps que tu relèves la tête. Tu souffles de ton cœur avant de sortir de la voiture te laissant guider par Isabella avec cette certitude, que l’on te voyait enfin vraiment. Au-delà de ce que tu montrer. Qu’on te voyait brisé mais, qu’on ne passerait pas son chemin avec ignorance. Qu’on t’aiderait à récoler les morceaux. Tu pénètres dans l’appartement avec toute la timidité qu’il se soit et te déchausse avant de rejoindre la femme qi t’offre son aide. Une aide que jamais tu n’aurais pu espérer un jour. « Oui… je veux bien » léger sourire sur tes lèvres « merci… » murmures et le regard qui croises le siens avant de t’asseoir sur un des haut tabouret de la cuisine.
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Message Sujet: Re: make the pain go away ❁ (ft.isabella)   make the pain go away ❁ (ft.isabella) Empty Ven 15 Fév - 19:24

♛ A Million Dreams.
I close my eyes and I can see A world that's waiting up for me That I call my own Through the dark, through the door Through where no one's been before But it feels like home. They can say, they can say it all sounds crazy They can say, they can say I've lost my mind I don't care, I don't care, if they call me crazy We can live in a world that we design. ‘Cause every night I lie in bed The brightest colors fill my head A million dreams are keeping me awake. I think of what the world could be A vision of the one I see A million dreams is all it's gonna take A million dreams for the world we're gonna make…

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L’illusion, la mauvaise illusion, a disparu. Le miroir, à peine fissuré au départ, a commencé à se fendre, peu à peu, lentement, douloureusement. Et c’est ce soir qu’il s’est brisé en milliers de petits morceaux. Des morceaux qu’il va falloir rattraper un à un, les assembler, pour mieux les recoller. Peut-être que tout ne sera pas comme avant, peut-être qu’elle ne sera jamais aussi innocente qu’elle l’était avant que toute cette souffrance ne vienne la submerger. Peut-être que, comme Isabella, elle apprendra à vivre avec cette douleur, cette cicatrice au fond d’elle qui fait aussi ce qu’elle est. Ce qu’elles sont. Rien ne sera comme avant, c’est certain, elle ne pourrait pas lui promettre une chose pareille. Mais tout ce qu’elle peut lui promettre, c’est qu’elle sera avec elle pour recoller les débris autour de sa vie. Recoller, à nouveau, ceux de son âme. Et ainsi que, assurément, elle ne sera plus jamais seule. Quoi qu’elle en dise, même si c’est ce qu’elle lui demandait, il est hors de question pour la Latina de l’abandonner. Il est hors de question de la laisser tomber, pas maintenant qu’elle arrive tout doucement à la relever, à lui faire entrevoir que le malheur n’est pas la seule issue. Mais ce n’est pas ce que semble vouloir Nevaeh. C’est tout le contraire. Elle s’accroche à elle, elle se raccroche à elle, comme peut-être personne ne l’a fait avant elle. Au-delà de cette connexion si particulière qu’elle ressent à son égard, c’est cette manière de se tenir à elle comme à une bouée de sauvetage qui atteint en plein cœur Isabella. C’est ce sentiment de protection si fort que la petite princesse fait naître en elle qui la pousse à la prendre dans ses bras. À l’emporter loin de ce parking glacial d’une boîte de nuit. À l’emmener en sécurité, chez elle, auprès d’elle. À lui offrir la main tendue dont elle a tant besoin, celle qu’elle voulait tant réclamer sans savoir à qui le faire, celle qu’elle lui donne sans restriction. Sans hésitation. – Je le sais. Mais tu m’as vue, moi, c’est un bon premier pas. murmure-t-elle avec un premier pas. Et elle n’imagine pas à quel point c’est significatif. Ce soir, face à la détresse, elle a appelé quelqu’un pour l’aider, quelqu’un pour la combattre. C’est loin d’être anodin. Tout comme sa promesse, elle non plus, ne l’est pas du tout. – Je te promets que tu ne le regretteras pas. dit-elle tendrement, presque, maternellement. Elle sent que quelque chose s’est créé ce soir, peut-être plus fort encore que lors de leur rencontre. Nevaeh vient de lui accorder, timidement, sa confiance. Et elle compte bien la mériter, Isa. Elle compte bien lui apporter ce soutien, cette présence, dont elle manque cruellement. Elles arrivent ensemble jusqu’à l’appartement. La Latina laisse son invitée se mettre à l’aise alors qu’elle lui propose un chocolat chaud. Elle commence rapidement à leur préparer deux tasses quand elle entend les remerciements de la princesse. Et elle le devine, plus qu’elle ne le voit, elle ne la remercie pas uniquement pour la boisson. – Ne me remercie pas. Je pensais à toi tout à l’heure, justement. lui confie-t-elle avec un faible sourire alors qu’elle ramène les deux tasses de chocolat. Elle les pose sur le comptoir, en face d’elles, avant de s’asseoir à son tour près de la jeune fille. Elle la contemple quelques instants, comme, hésitante, avant de formuler ce qu’elle ressent depuis leur toute première rencontre. – J’ai l’impression que l’on se ressemble beaucoup toutes les deux, tu sais. Elle se reconnaît en Nevaeh, elle était comme elle au même âge. À fleur de peau, écorchée. Et, au fond, elle l’est toujours, elle sait peut-être juste mieux le supporter. Mieux les supporter, ses tourments.
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