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 i cannot make my pain sweet. (nina)

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Message Sujet: i cannot make my pain sweet. (nina)   i cannot make my pain sweet. (nina) Empty Mer 22 Jan - 1:10


i cannot make my anger beautiful. nina&hera

Nina Wahlberg.
C'est donc elle, la faille.
Un visage angélique et un corps si gracieux qu'il donnerait la sensation de s'envoler à chaque mouvement.
Elle ne s'était pas laissée une seconde depuis son entrevue avec Cahal. La présence de l'Irlandais avait éveillé chez elle un instinct de survie si développé qu'elle en était devenue mauvaise. Seth avait remué ciel et terre pour Hera afin d'étancher sa faim. Cela n'avait pris que quelques recherches pour qu'elle la trouve, la trace, la piste et maintenant qu'elle est là, tout juste à quelques mètres d'elle, Moran ressent que sa faim s'intensifie. Les gargouillis de son ventre s'étendent sur l'entièreté de son corps, font vibrer ses muscles et la membrane si fragile de ses organes.

Hera jubile. C'est elle, Cahal, n'est-ce pas ? Elle que tu regardes comme si elle était la plus belle merveille de ce monde et à qui tu promets le soir, juste avant de vous coucher, que rien ne la blessera jamais tant qu'elle sera dans tes bras ? C'est elle.
Un frisson caresse la peau de Moran, qui, assise sur le banc à la sortie de l'école de danse attend patiemment que sorte cette merveilleuse créature. Elle était là, plantée dans un coin de la pièce où se déroulaient des répétitions, accompagnée d'autres visages qui l'aidaient à se fondre dans la masse et pas une seconde Hera ne s'est permise de lâcher Nina du regard.
Il n'y avait qu'elle, obnubilée par cette idée de pouvoir ressentir ce que pourrait éprouver Cahal de la voir danser et illuminer toute une pièce à chacun de ses mouvements, même entourée d'autres élèves.

La petite foule de personne quittant les lieux ne l'intéresse pas mais quand la source de toutes les convoitises descend enfin les quelques marches de l'entrée, Hera se redresse. Le sourire sur ses lèvres est si discret, presque timide, teintée d'une nostalgie simulée qu'on ne pourrait la soupçonner de simuler. Excusez-moi de vous importuner mais vous étiez formidable. Sa main se glisse dans la poche arrière de son jeans tandis que ses pupilles s'écoulent quelques secondes sur la rue avant de revenir vers elle. Une grimace se dessine sur ses traits. Vous devez probablement vous dire que je suis tombée sur la tête. Elle sent bon, le vent porte à ses narines le parfum de Nina à moins que les sens d'Hera se soient soudainement décuplés à la vue de sa cible. Tel un prédateur, ses sens s'aiguisent et son attention redouble d'effort. Les pupilles si sombres de Moran, noyées dans leurs océans bleutés ne ratent rien du spectacle, enregistrent la moindre mimique, geste, tendresse qu'elle pourrait dévoiler afin de garder au creux de ses tripes l'image parfaite de Nina et s'en nourrir.

Elle comprend sans mal pourquoi Cahal a flanché pour cette créature. Elle lui fait penser à Dione, non pas d'apparence mais dans cette énergie qu'elle dégage, si délicate et indépendante. Une douce nostalgie caresse même le cœur d'Hera jusqu'à ce que sa colère ne la ressaisisse.

Je venais régulièrement ici il y a quelques années lorsque ma défunte sœur venait y danser. C'était toujours un plaisir de la voir à l'oeuvre. Son mensonge monté de toute pièce lui décroche une mine presque déconfite. Moran semble alors si loin de la femme froide et intouchable de la mafia Australienne. Embourbée au creux de souvenirs inventés, son récit la rend vulnérable, sympathique ; il éveille l'empathie, annihile sa noirceur. Je n'avais encore jamais eu le courage d'y revenir. Et tandis que ses mots vibrent contre sa bouche, son regard, quant à lui, couve le bâtiment dans son dos pour leur donner plus de crédibilité.
Mais au fond d'elle, rien ne change. Elle est un ciel épais dont Cahal est l'orage. Et la foudre qui s'apprête à tomber sombrera sur Nina.
Cette ville n'est qu'un magasin de jouets et le corbeau un gamin capricieux ayant fait d'elle une poupée que les autres briseront à sa place par manque de vigilance.
S'il faut garder ses ennemis proches de soi, il faut couver ceux que l'on aime, user de férocité et ne jamais fermer les yeux, jamais. Elle admire le corbeau d'accepter le risque de vivre dans l'inquiétude.
Que ferais-tu, Cahal, si tu savais Nina si proche d'Elle ? Vulnérable et naïve.
Son parfum est délicieux.
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Message Sujet: Re: i cannot make my pain sweet. (nina)   i cannot make my pain sweet. (nina) Empty Mer 12 Fév - 13:35

i cannot make my anger beautiful.

Et quand surviennent leurs cris, dans l'air du temps, l'enfer sourit. Car tu as usé de mes peurs pour taire ses pleurs.
Hera & nina.

i cannot make my pain sweet. (nina) Bd8e2a8489fa4fc1c580e8a25845d4dbLa musique résonne et les regards sur vous se tournent. Il n’y a plus que vos pas sur le sol comme bruit sourd. Plus que cette danse qui maintenant les envoûte. Ce corps que tu courbes lorsqu’il t’entoure. Il y a cette sensualité qui émane de toi. Tu es si différente, depuis qu’il t’a pris dans ses bras. Oh Nina, tu brilles de mille éclats. C’est avec lui que tu danses, à cet instant-là. Yeux clos, tu sens l’eau chaude qui ruisselle encore sur ta peau. Ces baisers dans ton cou et ce désir qu’il exprime sans le moindre mot. Juste par ses mains qui viennent t’emprisonner, t’obliger à assouvir cette possessivité qu’il ne peut réprimer. Cette ardeur débordante d’amour qui a toujours rimé avec réciprocité. Cahal t’a insufflé la vie dans le sang des cadavres qui gisent à ses pieds. Entre ses serres acérées qu’il adoucit par peur, qu’un jour, tu veuilles t’envoler. T’es devenue la seule faiblesse de ce roi que beaucoup aimeraient faire tomber. Et il y a cette reine qui te regarde, les yeux imbibés de cette vengeance macabre. Oh Nina, elle veut faire gicler la vermeille sur ta peau d’albâtre. Mais toi, tu ne vois rien. T’es trop occupée à être ce cygne que tout le monde idolâtre. Trop innocente pour sentir ce nouveau vent de menace.

Elle réouvre les yeux, dans les bras son ami et des applaudissements mélodieux. Il y a toujours cette alchimie entre eux. Cette façon presque instinctive qu’ils ont de danser à deux. Mais aujourd’hui, Ewan sent que c’était avec un autre que sa fleur était, entre les ailes de ce corbeau douteux. Celui qui devra gagner sa confiance, avant de lui donner l’oiseau blanc. D’accepter qu’il soit pour elle plus qu’un simple amant. Nina se dérobe après quelques remerciements. Embrasse Ewan et s’envole pour rejoindre le manoir en espérant qu’il l’attend. Mais il y a cette femme sur son chemin. Cette jolie blonde aux lèvres retroussées pour mieux dissimuler son venin. Cette envie de la bouffer pour ne laisser qu’à l’irlandais une rivière de plumes pour épandre son chagrin. Elle est belle Hera. Elle a cette élégance naturelle qui te dupera. Et tu poses ton regard sur cette presque étrangère, avec cette douceur naturelle. T’as ce sourire timide et humble devant son compliment. Touchée par cette histoire qu’elle vient d’inventer pour mieux te duper. Et toi, tu tombes naïvement dans ce piège qui pourrait bien te tuer. Tu lui tends même la main pour l’inviter à rentrer. Oh Nina, un jour tu t’en voudras. Tu t’en mordras les doigts.  

La fleur la love dans sa spontanéité, emporte la blonde jusqu’à cette grande pièce où les danseurs aiment flâner. Ornée de souvenirs des années passées. De ces talents qui font la fierté de cette maison au prestigieux nom. « Vous trouverez peut-être une photo de votre sœur ici. Je vous laisse regarder, le temps que je nous serve un café. » La belle s’en va et laisse à sa convive un temps de recueillement. Elle la regarde au loin, dans l’espoir que cette sœur puisse trouver du réconfort dans cet écrin. « L’avez-vous trouvée ? » Elle a ce regard bienveillant, cette douceur qui illumine son océan. Sa main lui tend une tasse de café, comme pour l’inviter à rester. À s’imprégner de cet endroit qui a le pouvoir d’apaiser ceux qui aiment s’y réfugier. Peu de personnes autour des deux femmes, juste un couple qui finit par s’en aller. Par laisser le cygne seul avec la veuve noire. Et d’un coup, quelque chose s’éveille chez toi lorsque tu l'invites à s'asseoir. « C’est étrange, j’ai l’impression d’avoir déjà vu votre visage quelque part. » Tes yeux se plissent, lorsque tes lèvres effleurent la faience encore brulante. Même lorsque tu poses tes opales brodées de pureté sur celle qui dissimule sous ce masque de bonté le vice insoupçonné. « Pardon, je ne me suis pas encore présentée, je m’appelle Nina. Nina Wahlberg » T’es à mille lieues d’imaginer qui elle est. La sœur de cette femme qui devait épouser ton irlandais. Cette fiancée qui même morte, tu continues silencieusement de jalouser. Car t’en crève de savoir qu’une autre que toi puisse avoir un jour compté. Tu ne connais pas encore la vérité et Hera va en profiter pour la déformer. Pour envenimer ton esprit afin de te contrôler. Pour te faire douter de sa sincérité. Te faire croire qu'il ne voit en toi que la simple copie de cette femme qui continue de le hanter. Oh Nina, si seulement tu pouvais entendre le cri de ce cœur qui ne cessera jamais de t’aimer. Qu’il a laissé dangereusement battre dans cette poitrine si longtemps anesthésiée. Oh Nina, si seulement tu ne te laissais pas tromper par cette beauté froide qui est venue te déraciner. Arracher la rose pour mieux la voir faner entre ses mains avant de l’écraser devant celui qui finira par te pleurer.
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Message Sujet: Re: i cannot make my pain sweet. (nina)   i cannot make my pain sweet. (nina) Empty Mer 19 Fév - 18:07


i cannot make my anger beautiful. nina&hera

Les plus grandes douleurs ne sont pas toujours celles qui saignent et qui font du bruit. Les plus profondes cicatrices ne s'éveillent pas dans un tremblement de terre et ne causent pas des dégâts visibles. Si le corbeau a usé des armes et de la mort pour causer tout son trouble dans la vie d'Hera, la reine, elle, compte aller plus loin encore.
Adon lui avait appris que certains venins peuvent ne pas avoir la moindre saveur et se déguster sans une grimace. C'est son fantôme qu'elle sent au dessus de lui lorsque la main de Nina attrape la sienne afin de la guider à l'intérieur. Le contact est enivrant. Comment une créature peut être aussi belle ? Elle ne doute pas une seconde sur la sincérité de Cahal ; n'importe quel homme voudrait plonger dans les bras d'une femme aussi douce et attentionnée. La danseuse inspire naturellement le respect, non pas parce que son aura écrase les autres -contrairement à celle d'Hera- mais parce qu'on ne voudrait pas entacher chose si pure.
Elle ne se pose pas de questions, ne peut même pas imaginer qu'un tel monstre puisse prendre le visage d'une reine blonde.
Qui douterait, Hera ?
Il n'y a que toi pour craindre les autres à ce point car tu es l'horreur de ce monde. Le mal que tu causes, n'importe qui d'autre peut le causer. Mais Nina n'a pas ce recul, pas cette crasse collée à l'âme.
Qu'espérais-tu trouver ? Aussi ignoble que toi ?

Et ça grouille, c'est à peine supportable. Les murs sont gorgés de souvenirs qui ne lui parlent pas mais qu'elle se doit d'apprécier comme s'ils la heurtaient de plein fouet. Hera connaît si bien le mensonge qu'elle ne ressent aucune peine à s'y fondre. L'espace d'un instant, elle pourrait presque pleurer cette sœur perdue, cet être regretté qui dans une vie qui  n'existe pas se hissait sur ses pointes. Moran épouse son personnage avec la conviction qu'il vivait là, dans ses tripes. Elle manie ses mensonges et les sert d'une telle sincérité qu'elle pourrait y croire elle-même. Si Cahal n'était pas venu la chercher dans son hôtel et souiller la mort de Dione, peut-être aurait-elle attendu encore un peu mais sa présence avait été bien trop nutritive à sa colère.

Son regard se tourne un peu plus brutalement vers Nina. Le sourire d'Hera porte un sentiment qu'elle ne connaît pas. Si Dione lui manque, personne n'a su encore lire une véritable tristesse sur ses traits. Face à l'amour de Cahal, elle lui offre une version surjouée. Elle approche pour la première fois le deuil d'une sœur qu'elle ne s'autorise pas à pleurer. Merci. La chaleur de la tasse entre ses doigts lui réchauffent un peu le cœur. Si son regard reste une glace impénétrable, le reste de son âme retrouve une température normale. Hera ne souhaite pas détruire Nina mais le corbeau qu'elle porte dans son cœur. Il n'y qu'à travers cette beauté qu'elle parviendra à l'atteindre, lui, et le dépouiller du peu qu'il possède.
Peu de chemins permettent de le faire sombrer mais celui que Moran prend est le plus redoutable.

Les lieux vidés de toutes présences réaniment son envie de glisser les premières sources de discordes en elle et sa voix s'élève à nouveau. Elle semble malheureusement absente. Mais Dione est partout. Dans le cœur d'Hera, dans la colère de Cahal et les doutes de Nina ; elle les relie tous, chaîne invisible et cruelle que les morts déposent en ne pouvant répondre à aucune question.
Seul McGrath avait eu la chance de lui tirer les vers du nez jusqu'à la dernière seconde. S'il y en a bien un qui ne pourra jamais la pleurer, c'est lui.

Enchantée Nina. Prenant place, Hera boit une gorgée de son café avant de redresser les yeux. Hera Moran. Si elle vient à parler au corbeau de son entrevue, celui-ci ne pourra que faire le lien. Cette idée la fait jubiler tandis qu'elle reprend la parole. Je ressemble énormément à ma sœur, peut-être l'avez-vous croisé par le passé. Elle marque une pause et lui adresse un sourire. Ce qui est encore plus étrange, c'est que vous me faîtes encore plus penser à elle. Dans les gestes et la façon de parler ou même de me regarder … c'est flagrant. Menteuse. Menteuse. Menteuse. Si Dione était bien plus douce, Nina n'a rien d'elle. J'habite au Nevada, je ne suis que de passage. A la mort de ma sœur, j'ai préféré revenir dans le coin afin de soutenir ceux qui tenaient à elle, ici. Dione devait épouser son petit-ami avant que cette tragédie nous tombe sur les épaules. C'était un couple merveilleux. L'amour est terrible lorsque notre moitié n'est plus. Adon -seule émotion réelle qu'éveille les souvenirs. Les lèvres d'Hera tremblent lorsque ses mots quittent sa bouche avec moins d'entrain. Elle pourrait éclater en sanglots, menée par ce jeu mais se ressaisit mollement en redressant les épaules. Du revers de la main, elle essuie ce semblant d'émotion menaçant de couler de ses paupières et se tourne vers la blonde. Enfin, je vais finir par vous donner le cafard. Moran lui sourit, et cette question dont elle connaît déjà la réponse lui brûle les lèvres. Et vous Nina, aimer jusqu'à s'y perdre, cela vous fait écho ?
Elle veut entendre son cœur chanter pour Cahal.
Ce son si particulier que les âmes amoureuses s'échangent et qu'Hera n'a jamais connu.
Reine esseulée.
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