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 let me back in (gabin)

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Message Sujet: let me back in (gabin)   let me back in (gabin) Empty Mer 30 Jan - 14:30


Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ne se sont pas quittés sur la meilleure des notes, vendredi soir. Nate et sa jalousie ont carrément filé une crise d’angoisse à Gabin. Parce que c’est ça qui s’est passé non, ils en sont venus à sous-entendre que leur relation pourrait s’arrêter et c’est devenu trop ? Nate n’en est pas certain à 100%, les crises étaient souvent irrationnelles par le passé, mais ça ne lui empêche pas de s’en vouloir à mort. Tout ça parce que son mec a passé une soirée avec ses collègues sans le prévenir, ne répondant plus à ses messages. Ça n’aurait pas dérapé comme ça si leur relation était plus solide. D’autant plus que – bordel dites-moi que j’ai pas fait ça – il a accusé Gabin de ne pas s’impliquer assez dans leur relation, de ne pas le voir assez souvent. Maintenant qu’il est calmé, ce n’est vraiment pas le genre de truc qu’il penserait à lui dire. Pourtant, il comprend quand même d’où ça vient : de ce résidu de frustration que leur relation ne soit pas comme elle était avant, à passer toutes leurs nuits dans leur lit et presque tout faire ensemble. Évidemment que c’est impossible aujourd’hui. Ils n’habitent plus ensemble. Il n’y a même plus d’endroit où ils peuvent être tranquilles à deux. Retour à la case départ. Ou pire que ça, parce qu’il n’habite plus avec Romy non plus, plus vraiment, il ne fait que squatter chez elle dans un appartement envahi par les jouets de Jimmy.

Il a passé son samedi à essayer de lui laisser un peu d’espace, peut-être pour le laisser se remettre de sa crise d’angoisse, peut-être pour ne pas raviver sa colère en étant trop présent, ne lui envoyant que les SMS ‘rituels’ du matin et du soir. Et, entre les deux, il a fait tout son possible pour ne pas faire que penser à lui et aux conneries qu’il lui a dites, écumant les sites de petites annonces sur son ordi, clope au bec, à la recherche d’un appartement à louer. Vers 20h, il en était persuadé : c’est des conneries cette histoire d’espace pour respirer, il fallait qu’il le revoie pour s’excuser, histoire de ne pas non plus sacrifier tout un week-end à cause du monstre-jalousie. De toute façon, c’est bien simple, Nate ne survivrait pas à une semaine entière sans avoir arrangé les choses entre eux.

C’est pour ça que ce matin, il s’est levé plus tôt qu’un dimanche normal. L’idée c’est de surprendre Gabin avec un petit-déjeuner. Personne ne peut rester fâché avec un Starbucks entre les mains et des viennoiseries dans l’estomac. Ça a sûrement même été scientifiquement prouvé par un petit intello quelque part dans le monde. Il appréhende quand même un peu, se demandant si le samedi entier pendant lequel il l’a laissé ‘respirer’ n’a pas pu plutôt lui servir à trouver d’autres raisons de rester en colère. Mais qui ne tente rien n’a rien alors il sonne à l’interphone de l’immeuble de Gabin et Elisa. « Hey c’est Nate. Je peux monter ? C’est urgent. » Il n’y a pas d’autre urgence que le café qui refroidit mais, franchement, il n’a pas envie de prendre le risque d’être déjà recalé à cette étape. L’inventeur de l’interphone mérite sa place en enfer – ou au paradis, selon les points de vue – puisqu’il permet de recaler les gens sans avoir à se trouver en face d’eux.

Un instant plus tard, il se retrouve enfin en face de Gabin, dans l’ouverture de la porte. « Hey », il sourit, se penche pour déposer un baiser sur ses lèvres. « Y a pas vraiment d’urgence... », il avoue directement « j’avais envie de te voir. » Il ne se sent pas de se lancer dans une grande tirade d’excuses sur le palier, ceci dit. « J’ai apporté le petit-déjeuner. Je sais pas si Elisa est là, dans le doute j’ai pris un café trop sucré, aussi. » Parce que ça s’oublie pas, comme expérience, de se tromper de tasse et avaler du sucre vaguement rendu liquide par le café. Elle a peut-être changé ses habitudes, depuis le temps mais, au pire, on admettra que c’est l’intention qui compte. Quoi qu’il en soit, Nate guète discrètement les réactions de Gabin, cherchant à capter à quel degré il lui en veut encore.

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Message Sujet: Re: let me back in (gabin)   let me back in (gabin) Empty Mer 30 Jan - 18:45

tu fixes le plafond, sans réellement savoir depuis quand est-ce que tu le fais. tes mains sont croisées derrière ton crâne et un soupir t'échappe. t'aurais bien voulu passer la matinée avec elisa, dans son lit, à parler de tout et de rien, à simplement rester dans le silence tous les deux, mais elle a du partir tôt ce matin, une urgence qu'elle t'a dit, en parlant de son boulot. et ouai, les gens continuent de mourir le dimanche. tu glisses tes doigts contre ton visage et termines par fermer les yeux, somnolant plus qu'autre chose. de toute manière, il est bien assez tard, tu devrais te lever, mais t'as plus d'énergie ce week-end, t'as envie de traîner encore et encore, de laisser les heures défiler simplement pour retourner te coucher. et en même temps, ces heures sont bien trop longues quand t'es seul dans l'appartement. c'est cool le temps d'une matinée, pouvoir te réveiller à ton rythme et pas forcément à celui de ta jumelle. tu rouvres les yeux, termines par te redresser dans ton lit, baillant de longues secondes. tu te penches pour attraper ton téléphone, un message de nate y étant déjà affiché depuis quelque temps, comme tous les matins. vous n'avez pas vraiment échangé ce week-end, et c'est pas plus mal, quand tu y penses. t'avais besoin de réfléchir un peu, t'as toujours ses mots en tête et ça continue de te faire mal. tu fermes les yeux et glisses tes doigts contre ton visage. tu sais pas comment il veut que tu t'investisses plus dans votre couple. un soupir t'échappe, tu sais plus quoi penser de tout ça. tu l'aimes, putain. et tu sais pas si c'est possible d'aimer quelqu'un plus que tu n'aimes nate. t'as jamais cessé de le faire, même après toutes ces années. tu te mords l'intérieur de la joue et te lèves, faisant un crochet par la salle de bain, y récupérant un pull et un jogging par la même occasion.

tu fronces un peu les sourcils en entendant sonner. il y a peu de chances que ce soit elisa. tu te pinces les lèvres, rejoignant l'entrée. hey c'est nate. je peux monter ? c'est urgent. tu te mords l'intérieur de la joue en entendant le brun, et te contentes de lui ouvrir la porte en bas de l'immeuble, soupirant un peu, glissant une main contre ton visage et entrouvrant la porte pour pouvoir entendre ton petit-ami monter. tu te pinces les lèvres. hey salut tu souffles contre ses lèvres, fermant les yeux un bref instant quand il se penche pour t'embrasser. tu relèves un peu la tête vers nate. y'a pas vraiment d'urgence... j'avais envie de te voir. tu te pinces les lèvres un instant, toi aussi t'avais envie de le voir, partagé entre cette envie et ta rancune. tu ne sais pas si cette dernière doit rester ou non, t'es pas certain d'avoir la réponse à la question pour le moment. j'ai apporté le petit-déjeuner. je sais pas si elisa est là, dans le doute j'ai pris un café trop sucré, aussi. tu esquisses un petit sourire malgré tout. ça te touche qu'il ait pensé à elisa malgré tout. il sait qu'elle est importante dans ta vie, plus que beaucoup de personne - et sans doute qu'il est tout aussi important que ta jumelle, nate. tu termines par te décaler un peu pour le laisser entrer. elle a dû partir au boulot. une urgence. une vraie. tu souffles en haussant un peu les épaules, refermant la porte, te tournant vers le brun. mais c'est gentil. tu ajoutes en désignant le petit-déjeuner en question. t'as pas encore bu ton café ce matin, en plus. ça tombe bien. on peut s'installer à la cuisine, ça évitera d'en foutre partout. des miettes, évidemment. tu ne vois pas trop quoi d'autre pour le moment. tu glisses tes doigts dans tes cheveux, encore un peu ensommeillé malgré tout. tu viens étouffer un bâillement contre ta paume. un petit soupir s'échappe de tes lèvres et tu te diriges vers la pièce en question, te balançant un instant sur tes talons. t'as un peu de mal à appréhender la situation. et c'est un peu étrange, comme impression, le silence qui prend place alors qu'il ne devrait pas. t'étais pas obligé de ramener le petit-dej' tu ajoutes simplement. tu sais qu'il fait ça pour se faire pardonner. tu le connais nate.
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Message Sujet: Re: let me back in (gabin)   let me back in (gabin) Empty Jeu 31 Jan - 16:50


C’est peut-être pas très honnête de prétexter une urgence pour monter mais Nate n’a vraiment pas envie d’être recalé en bas sans avoir pu voir Gabin. Ça ne serait pas vraiment le genre de son mec de lui faire ce genre de coup mais il préfère ne pas prendre de risque. Il sait qu’il a beaucoup plus de chances de se faire pardonner s’ils sont présents dans la même pièce, à cause de cet amour qui les lie, toujours présent dans le fond de leur cœur, et beaucoup plus difficile à ignorer quand ils sont physiquement proches. « salut », Gain souffle quand Nate se penche pour l’embrasser. Pas d’effusion mais de mouvement de recul non plus. C’est un indice sans être un non plus : il pourrait s’agir d’un réflexe. Bref, Nate ne sait toujours pas à quel point son mec lui en veut encore, pour la dispute de l’autre jour. Quoi qu’il en soit, il admet qu’il n’y a pas d’urgence. Il avait juste envie de le voir, avant que les heures n’aient avalé le weekend. Pour plaider sa cause, il annonce qu’il a apporté le petit-déjeuner avec un café en plus pour Elisa, parce que c’est quand même chez elle aussi. « elle a dû partir au boulot. une urgence. une vraie. », Gabin lui dit pendant qu’il entre dans l’appartement. Autrement dit : cette fausse urgence n’est pas un bon point pour lui. Il faudrait qu’il lui dise ce qu’il fait vraiment là, son désir de rattraper les choses. « mais c'est gentil. on peut s'installer à la cuisine, ça évitera d'en foutre partout. » Il acquiesce et le suit dans la cuisine. L’ambiance lui paraît toujours un peu froide mais c’est normal, au vu de comment ils se sont quittés vendredi.

Nate pose les cafés et le sac en papier rempli de viennoiseries sur le bar de la cuisine. Il ne peut empêcher son regard d’accrocher sur Gabin. Il est tellement mignon quand il est encore tout endormi comme ça, putain. Ça lui donne envie de le prendre dans ses bras, de déposer de doux baisers sur sa peau. Mais il essaye de rester concentré. Il lui tend son café, porte le sien à ses lèvres. « t'étais pas obligé de ramener le petit-dej' » Nate le regarde instant. « Si, Gab. Je voulais m’excuser. » Ce qui n’est pas ce qu’il fait le mieux, même s’il a eu l’occasion de le faire pas mal, avec plusieurs personnes différentes, depuis qu’il est revenu. « Non seulement pour la crise de jalousie mais aussi pour t’avoir accusé de pas t’impliquer assez dans notre relation. » Son regard fuit un peu vers son gobelet de café, sur lequel le logo sirène semble tout d’un coup intéressant. Mais il reporte bien rapidement son regard sur son mec. « J’étais en colère, ça a pas de fondement. » Rien qui ne soit de la faute de Gabin, en tout cas. « Enfin, c’est juste que c’est un peu étrange, de se voir une ou deux fois par semaine alors que c’était tous les jours, par définition, quand on habitait ensemble. Ça me manque, c’est tout. Mais, ouais, si c’était de la faute de quelqu’un, ce serait la mienne. » Comme Gabin ne s’est pas privé de lui rappeler vendredi, d’ailleurs. S’il n’était pas parti, ils habiteraient encore ensemble. « J’ai jamais trop aimé les moments qu’on passe pas ensemble. » Il sourit, un peu amusé par la naïveté de sa propre phrase. « Et d’autant plus en ce moment quoi, où j’sais pas, j’ai peur que tu m’échappes. » Y a quand même que Gabin pour le rendre fragile comme ça, absence totale de street cred’. Par contre, il ne voudrait pas ramener le sujet sur sa possessivité alors il embraye : « Bref. Je sais qu’y a pas de raison. Et, je suis désolé. T’as rien fait de mal. » Même s’il a pu le sous-entendre, son mec n’a rien fait de mal. Il a le droit de sortir avec des collègues. Il a d’ailleurs le droit de faire ce qu’il veut, quand il veut, avec qui il veut. Nate le sait très bien, qu’il doit faire des efforts pour ne pas laisser sa jalousie maladive l’étouffer.

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Message Sujet: Re: let me back in (gabin)   let me back in (gabin) Empty Jeu 31 Jan - 18:21

tu n'es pas étonné de la présence de nate ce matin. non, ça n'a rien d'étonnant. tu glisses tes doigts dans tes cheveux, le laissant entrer dans l'appartement après lui avoir annoncé qu'elisa n'était pas là, qu'elle avait du bouger pour son boulot. tu te mords l'intérieur de la joue et fermes les yeux un instant, rejoignant finalement la cuisine. c'est un peu trop étrange comme situation, trop froide pour vous, trop silencieuse. tu fermes les yeux et te pinces brièvement les lèvres. ouai, t'aimes pas trop cette situation, quand t'y penses réellement. mais ça arrive à tous les couple de se disputer, non ? c'était rare, avant que nate ne parte. vous avez toujours été fusionnels, sans doute plus que de raison, sans doute un peu trop pour ce monde qui impose une vie sociale et qui vous empêchait de rester constamment collés dans les bras l'un de l'autre. mais quand tu aimes, tu ne le fais pas qu'à moitié, tu lui as déjà prouvé à des nombreuses reprises, à nate. un soupir inaudible t'échappe, et tu récupères le café que vient te tendre le brun. merci tu souffles avec un petit sourire malgré tout, étouffant un petit bâillement contre ta main avant de venir boire une gorgée dans le gobelet. un petit bruit de contentement t'échappe et tu viens t'asseoir sur une des chaises autour de la table. il n'était pas obligé de faire tout ça, nate. si, gab. je voulais m'excuser. tu te pinces brièvement les lèvres. c'est bien ce que tu dis, il n'avait pas besoin de dépenser quoi que ce soit pour venir le faire. mais tu préfères rester silencieux plutôt que de relancer une éventuelle dispute ou tu ne sais trop quoi.

non seulement pour la crise de jalousie mais aussi pour t'avoir accusé de pas t'impliquer assez dans notre relation. tu te mords l'intérieur de la joue, fixant tes mains un court instant. t'as l'impression que vous êtes deux gamins en train de vous faire engueuler. tu laisses un léger soupir t'échapper. j'étais en colère, ça a pas de fondement. enfin, c'est juste que c'est étrange, de se voir une ou deux fois par semaine alors que c'était tous les jours, par définition, quand on habitait ensemble. ça me manque, c'est tout. mais, ouai, si c'était de la faute de quelqu'un, ce serait de la mienne. tu te pinces les lèvres de longues secondes. moi aussi ça m'a saoule qu'on puisse pas ce voir. tu souffles en haussant un peu les épaules, l'air de rien, venant boire une gorgée de café. j'ai jamais trop aimé les moments qu'on passe pas ensemble. et d'autant plus en ce moment quoi, où j'sais pas, j'ai peur que tu m'échappes. tu fronces un peu les sourcils aux mots du brun. c'est débile, ça. tu comptes aller nul part, encore moins si ça implique ne pas pouvoir te retrouver dans ses bras. tu soupires un peu. bref. je sais qu'y'a pas de raison. et, je suis désolé. t'as rien fait de mal. tu hausses un peu les épaules et glisses tes doigts dans tes cheveux. si tu le dis. tu souffles faiblement, toujours persuadé, quelque part au fond de toi, que t'as bien dû faire quelque chose ou l'autre de mal, il y a un peu plus de quatre ans. mais t'essayes désespérément de faire taire cette voix insupportable au fond de ton crâne. tu termines par venir récupérer un croissant dans le sac de viennoiseries. le truc, c'est que, si c'est sortit, c'est que tu l'as pensé à un moment, nate. tu murmures dans un léger soupir, haussant les épaules l'air de rien. tu tapotes légèrement le sol avec ton pied. mais bon. tu ajoutes simplement, t'as pas envie de rester bloquer sur ça des années et des années encore. tu glisses tes doigts dans tes cheveux en relevant la tête vers ton petit-ami. ça t'as toujours fait rire, parce que nate est loin d'être petit. tu te mords l'intérieur de la joue. c'est pas grave. tu souffles finalement, en rapport avec tout ce qu'il a bien pu se passer. les reproches devaient bien sortir à un moment ou à un autre. c'est comme ça, c'est tout. mais t'étais pas obligé de ramener quoi que ce soit. tu ajoutes en haussant les épaules, esquissant un petit sourire malgré tout.
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Message Sujet: Re: let me back in (gabin)   let me back in (gabin) Empty Ven 1 Fév - 12:07


Ça le fait sourire, ce petit bruit qui s’échappe des lèvres de Gabin quand il boit la première gorgée de son café. Il ne peut s’empêcher de penser à tous ceux, pas si différents, qu’il a pu lui tirer, en parcourant sa peau de ses mains. C’est le genre de truc qui est toujours dans un coin de sa tête quand il est avec lui. Parce que, putain, y aura jamais un mec qui l’attirera plus que lui. Le regarder comme ça, rendu si adorable par le sommeil pas encore tout à fait dissipé, ça lui ferait presque perdre sa concentration. C’est pas possible d’être si sexy et si adorable en même temps. Sauf que c’est pas le moment de penser à ça. Il lui a fait mal, lors de leur dispute, il le sait et il faut qu’il s’excuse. Tout ça, Nate sait bien que c’est majoritairement de sa faute. Sa jalousie qui revient en force, c’est la culpabilité qui lui a ouvert la porte. Ses reproches qu’ils ne se voient pas assez, c’est un mélange de possessivité et de peur qu’il rencontre quelqu’un d’autre. Puis, il aime vraiment pas être loin de lui comme ça, d’autant plus depuis qu’ils se sont retrouvés. Chaque séparation est un véritable sevrage forcé, loin d’être agréable. « moi aussi ça m'a saoule qu'on puisse pas se voir. » Debout à côté de lui, appuyé contre la table, Nate a le regard rivé sur lui et voit son froncement de sourcils quand il évoque le fait qu’il pourrait lui échapper. Gabin le lui a dit vendredi soir, que c’était impossible.

Nate le croit, tout en se disant que s’il était vraiment un type bien, il le laisserait peut-être rencontrer un mec mieux que lui, qui l’abandonnerait pas du jour au lendemain après six ans de relation. Parce que ce n’est jamais la faute de Gabin, toujours la sienne. « si tu le dis. » Nate fronce légèrement les sourcils, ne comprenant pas vraiment ce que son mec veut dire. Il n’y a que lui qui a déraillé lors de leur dispute. Ça ne peut pas être à ça que Gabin pense encore, si ? « le truc, c'est que, si c'est sorti, c'est que tu l'as pensé à un moment, nate. » Son mec est toujours un peu nerveux, en témoigne la façon avec laquelle il tape le sol du pied. « J’ai pensé qu’on se voyait pas assez souvent, oui. Tu sais bien que je peux pas me passer de toi. Du coup, ce sera jamais assez. » Il sourit, amusé, alors que, finalement, il ne fait que dire la vérité. Même quand ils habitaient ensemble, il lui arrivait de retrouver ce goût de pas assez, simplement parce qu’ils avaient des journées remplies chacun de leur côté. « mais bon. c'est pas grave. » Nate sourit un peu, pas tout à fait persuadé que tout ça soit tout à fait derrière eux, et il tend la main pour venir lui caresser la joue. « Bébé. », il souffle avec tendresse, à défaut de s’excuser encore une fois. Sous ses doigts, il sent que la barbe de Gabin repousse vite. « Tu piques. », il ajoute, sourire taquin sur les lèvres. Peut-être parce que c’est une autre chose, bien plus positive, qui est de sa faute : s’il ne l’avait pas ‘forcé’ à se raser, il n’aurait pas de repousse.

Nate récupère ensuite dans le sac une espèce de tresse viennoise au chocolat parce qu’après tout, il n’a toujours pas mangé ce matin. « mais t'étais pas obligé de ramener quoi que ce soit. », Gabin insiste, haussant les épaules. Le prix de tout ça était pourtant vachement anecdotique. Franchement plus de l’ordre du symbolique et du beau geste. « Oh ça va », il répond, sourire aux lèvres, « ...on est loin de l’écharpe à trois cen... je veux dire, ‘un peu chère’ que je t’avais offerte à Noël. » Il rit un peu, s’amusant à sous-entendre un prix déraisonnable de trois cent dollars. Tout simplement parce qu’à l’époque, il avait toujours refusé de lui avouer le prix de cette fameuse écharpe, sinon Gabin l’aurait sûrement forcé à la ramener au magasin. Aujourd’hui, c’est bien trop tard pour ça, de toute façon.

« Plus sérieusement. Un jour, mon père a trompé ma mère. Derrière, il lui a offert une Panamera. Donc j'ai peut-être pas le meilleur des modèles. » Il lève les yeux au ciel, un peu amusé, jusqu’à ce qu’il se souvienne d’un détail de l’histoire qui lui rappelle bien trop tout ce qu’il détestait dans ce monde-là : « Il l’avait prise en jaune, la couleur des cocus. Pour qu’elle se rappelle, en la conduisant. » Ce genre de truc, humiliation à peine voilée, ça lui a toujours filé la gerbe. Le sourire de sa mère aussi, faussement heureux. L’angoisse. D’ailleurs, maintenant qu’il les a abordés, ces deux-là, il ajoute : « J’ai décidé de reprendre contact avec eux. T’accepterais de les rencontrer... si ça se passe bien ? » Parce qu’il comprendrait qu’on ne veuille pas les rencontrer, ces deux tarés qui n’ont pour eux que leur éducation et leur argent. Pourtant, ils font partie de sa vie, en tout cas de son passé, et Gabin a plus que le droit d’avoir accès à ça. L’idée de les revoir l’angoisse. Ça fait trop longtemps. Il ne saurait pas quoi leur dire, pas certain de pouvoir les pardonner tout à fait. Mais puisque la fuite en Europe n’était pas la solution, il peut bien tenter une autre approche. Sans le dire à Romy dans un premier temps. « Oh et, tu peux ne rien dire à ma sœur pour l’instant ? » Ça le gêne un peu de lui demander de garder un secret mais c’est pour le bien de la blonde.

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Message Sujet: Re: let me back in (gabin)   let me back in (gabin) Empty Ven 1 Fév - 18:29

tu te mords l'intérieur de la joue, ne sachant pas trop comment réagir face à nate, y'a beaucoup trop de choses qui tournent dans ton esprit et pas forcément très sympa à ton propre encontre. faut dire que t'as jamais eu beaucoup confiance en toi aussi, et que même si tu essayes ces dernières années, ce n'est pas encore ce qu'il y a de plus simple de ne pas penser que t'as fais quelque chose de mal, qui a pu provoquer le départ soudain de nate, il y a quatre ans. ouai, c'est compliqué et tu sais pas encore totalement gérer malgré tes vingt-huit piges. un long soupir t'échappe et tu viens glisser une main dans tes cheveux. j’ai pensé qu’on se voyait pas assez souvent, oui. tu sais bien que je peux pas me passer de toi. du coup, ce sera jamais assez. tu restes silencieux, te contenant d'un simple haussement d'épaules. tu parlais pas forcément de ça, plutôt du moment ou il a dit que tu t'investissais pas assez. tu te pinces les lèvres un court instant. le brun se rapproche finalement, et vient glisser sa main sur ta joue, celle ou ta barbe repousse rapidement. tu te pinces les lèvres un instant. ça te dérange pas d'être rasé, mais t'aimes pas cette période de repousse avant d'avoir vraiment une barbe qui ressemble à quelque chose sur le visage. bébé. tu piques. un rire t'échappe et tu hausses les épaules l'air de rien. tu ne peux t'en prendre qu'à toi même. tu souffles avec un petit sourire, l'observant de longues secondes, glissant tes doigts contre sa propre joue. j'aime bien moi. tu souffles en haussant les épaules. t'aimes bien la petite barbe et la moustache de ton mec, ouai.

tu viens récupérer un croissant pour manger quelque chose, ajoutant une nouvelle fois que nate n'était pas obligé de ramener quelque chose pour se faire pardonner. un petit soupir t'échappe et tu glisses tes doigts dans tes cheveux, te mordant l'intérieur de la joue. oh ça va ...on est loin de l’écharpe à trois cen... je veux dire, ‘un peu chère’ que je t’avais offerte à noël. tu ne peux t'empêcher de lever les yeux au ciel, soupirant longuement et haussant les épaules face aux mots de nate. ouai, vous en êtes loin, et tu pourrais encore l'engueuler pour le prix de cette foutue écharpe. aussi chaud puisse-t-elle tenir. tu te pinces les lèvres. plus sérieusement. un jour, mon père a trompé ma mère. derrière, il lui a offert une panamera. donc j'ai peut-être pas le meilleur des modèles. il l'avait prise en jaune, la couleur des cocus. pour qu'elle se rappelle, en la conduisant. tu te pinces les lèvres quelques instants et fixe nate, une connerie en tête. heureusement qu'elle est pas jaune, cette écharpe. tu ris un peu et esquisses un sourire. tu te serais posé des questions, dans le cas contraire. un petit soupir t'échappe et tu glisses tes doigts dans tes cheveux.

j'ai décidé de reprendre contact avec eux. t'accepterais de les rencontrer... si ça se passe bien ? tu te pinces les lèvres et longues secondes et hausses un peu les épaules face à nate. ouai, bien sûr. tu souffles simplement, soupirant un peu et l'observant quelques secondes. ça te fais peut-être un peu peur de rencontrer les parents de nate, quand tu y penses réellement. tu soupires un peu, ça peut pas être dramatique non plus. et puis c'est pas fait encore, t'as bien le temps de réfléchir à la chose. oh et, tu peux ne rien dire à ma sœur pour l'instant ? les secrets entre le frère et la sœur, t'as l'impression d'en cacher de plus en plus. ok. tu réponds simplement, pensif quelques secondes avant de glisser tes doigts contre ton visage et de venir boire une gorgée de café dans ton gobelet. un petit soupir t'échappe. tu penses qu'ils vont réagir comment ? tu demandes, curieux à propos de ses parents. c'est vrai que ça a toujours été compliqué pour nate, la famille. un petit soupir t'échappe, t'as de la chance d'avoir des parents qui t'on toujours soutenus dans ce que tu entreprenais.
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Message Sujet: Re: let me back in (gabin)   let me back in (gabin) Empty Sam 2 Fév - 12:42


Parce que Gabin ne rit pas quand il lui dit qu’il ne peut pas se passer de lui, Nate se demande s’il n’a pas encore loupé un truc. Il le regarde un instant, comme s’il cherchait un indice sur ses traits. Il prend ensuite la décision d’attendre que son mec le lui dise, si quelque chose lui pèse encore sur le cœur. C’est peut-être prendre le risque qu’il ne le lui dise jamais mais pour lui tout va bien : il n’a pas réellement l’impression que quelque chose puisse être de la faute de Gabin dans leur relation et il s’est excusé pour ce qu’il a pu dire, non ? Il tend la main vers lui, pour caresser sa joue, toujours avide de contact. Et quand il se fait un peu piquer les doigts, il ne peut s’empêcher de le relever, sourire un peu taquin sur les lèvres. « tu ne peux t'en prendre qu'à toi même. » Le sourire de Nate s’agrandit. Ouais, il prend cette responsabilité-là sans problèmes. Il a bien aimé le raser. Ça lui donne un petit air d’ado, c’est vrai, mais c’est tellement mignon. Gabin tend à son tour la main vers lui et ça le rassure un peu, qu’il rétablisse aussi le contact si facilement. « j'aime bien moi. » Nate sourit, c’est toujours bon à savoir, qu’il plait à son mec.

Ils attaquent ensuite les viennoiseries et Gabin en profite pour lui rappeler qu’il n’était pas obligé d’acheter quoi que ce soit pour se faire pardonner. Sauf que, franchement, le prix d’un petit déjeuner, c’est presque trop faible pour être compté comme ‘acheter quelque chose’. Pas comme lorsqu’il avait un peu craqué et offert une écharpe de luxe à son mec. Ce pour quoi il ne s’excusera jamais – quitte à essuyer encore des regards vers le ciel – parce que Gabin mérite le meilleur et cette écharpe est belle, douce et chaude. Et puis, ce n’est pas comme s’il avait le meilleur des modèles en terme de cadeaux : son père a bien acheté une panamera à sa mère pour s’excuser d’un adultère. Jaune, bien sûr. « heureusement qu'elle est pas jaune, cette écharpe. », son mec répond en riant. Nate secoue la tête en souriant. « Non mais je te ferais pas ça... T’offrir un cadeau qui te rappelle que je t’ai trompé, franchement, je suis moins bête que ça. » Il rit. Évidemment que c’est le tromper, de base, qu’il ne ferait pas.

Puisqu’il en est à parler de ses parents, il confie à Gabin qu’il a l’intention de reprendre le contact. C’est sûrement mieux que continuer à les fuir pour le reste de ses jours. Il n’en sait trop rien, en fait, mais il y a définitivement pas mal de choses qu’il a laissées non résolues quand Romy et lui ont déménagé dans le Bronx, adolescents. Si ça passe bien, il aura certainement envie de leur présenter Gabin. Non seulement pour lui donner accès à cette autre partie de sa vie mais aussi parce que les parents Harrington seront beaucoup plus faciles à affronter s’il est avec lui. « ouai, bien sûr. » Nate sourit, content, même s’il était déjà certain qu’il pouvait compter sur lui.

D’ailleurs, il lui demande aussi de ne rien dire à Romy. Sa relation aux parents est encore plus conflictuelle que la sienne. « ok. », il répond simplement alors qu’il reste pensif quelques secondes. Sûrement parce qu’il n’aime pas trop l’idée de devoir garder quelque chose secret pour Romy, de laquelle il est devenu assez proche ces dernières années. Du moins, c’est la conclusion qu’en tire Nate, à mille lieues d’imaginer qu’il garde aussi un secret à elle. « tu penses qu'ils vont réagir comment ? » Bonne question. Il sait qu’ils parlent encore de lui dans leur entourage sans laisser entendre qu’ils ont coupé les ponts, juste qu’il est très indépendant et dans une phase d’opposition. Ne fut-ce que pour ne pas nuire à leur propre image. D’ailleurs, ils ont dû bien galérer à expliquer son absence à l’enterrement des Rhimes, famille amie de la sienne depuis plusieurs générations. « Difficile à dire. Pour les apparences, ils ont tout intérêt à ce que ça se passe bien. Puis je suis pas ma sœur, notre relation est différente et, en tant qu’héritier mâle, ils pourront jamais vraiment me renier. Après, j’ai l’intention de les bousculer un peu alors on verra bien. » Il a l’intention de leur dire toutes les raisons pour lesquelles il leur en veut, quoi. En théorie, tout ce qui s’est passé avec lui est rattrapable, c’est majoritairement qu’ils ne s’occupaient pas de lui. Les sévices infligés à sa sœur, c’est une autre histoire. « Je te tiendrai au courant. Sinon, j’imagine que ça sert à rien que je pose la question sur tes parents à toi ? Pas mes plus grands fans en ce moment, c’est ça ? » Alors qu’il s’entendait franchement bien avec eux avant qu’il n’abandonne leur fils. Il a aussi du boulot de ce côté-là et il appréhende au moins autant de revoir les parents Curtis que les parents Harrington.

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Message Sujet: Re: let me back in (gabin)   let me back in (gabin) Empty Sam 2 Fév - 15:54

t'as l'impression d'être un peu moins tendu au fil des minutes. et c'est bizarre comme situation parce que tu t'es toujours sentit bien avec nate, quand il était dans la pièce. vous vous êtes rarement disputés, durant toutes les années que vous avez pu passer ensemble. mais ces derniers temps, il y a les non-dits et tout ce qui découle de ces quatre années d'absence. c'est compliqué à gérer, faire comme si de rien n'était alors qu'il y a beaucoup de choses qui ne vont plus depuis quelques temps. non mais je te ferais pas ça... t’offrir un cadeau qui te rappelle que je t’ai trompé, franchement, je suis moins bête que ça. tu te pinces les lèvres un instant et soupires un peu face à nate, haussant les épaules l'air de rien. tu esquisses un petit sourire malgré tout. j'aurais arrêté de la porter dans ce cas là. tu souffles avec une moue. parce que ouai, tu la portes parce qu'il te manque nate, c'est tout. et qu'elle tient chaud, mais t'as d'autres écharpes qui tiennent tout aussi chaud. un petit soupir manque de t'échapper, tandis que tu glisses une main dans tes cheveux.

nate en profite pour parler de ses parents, du fait qu'il aimerait reprendre contact avec eux. rencontrer ses parents, ça t'effraie un peu d'ailleurs. tu sais absolument pas à quoi t'attendre, même si nate t'as raconté plus d'une fois le portrait de famille. c'est si différent de tes propres parents. ils ont toujours été aimant et ont toujours été la dans ta vie. tu soupires un peu et restes pensif quelques instants quand il te demande de garder le secret vis à vis de romy. tu retiens un petit soupir et glisses tes doigts contre ton visage, te mordant l'intérieur de la joue. tu soupires un peu, acceptant finalement de ne pas lui en parler. tu as l'impression de savoir beaucoup de choses que l'un et l'autre ignorent. tu termines par demander au brun à quoi il s'attend en retournant voir ses parents. difficile à dire. pour les apparences, ils ont tout intérêt à ce que ça se passe bien. puis je suis pas ma sœur, notre relation est différente et, en tant qu’héritier mâle, ils pourront jamais vraiment me renier. après, j’ai l’intention de les bousculer un peu alors on verra bien. tu hoches la tête, pensif, retenant un petit soupir face à ton petit ami. j'ai l'honneur de sortir avec l'héritier mâle alors. tu souffles en riant, haussant un peu les épaules et glissant tes doigts dans tes cheveux, te pinçant les lèvres un court instant. tu relèves la tête vers le brun et termines tranquillement ton petit-déjeuner. je te tiendrai au courant. sinon, j’imagine que ça sert à rien que je pose la question sur tes parents à toi ? pas mes plus grands fans en ce moment, c’est ça ? tu hoches la tête et te pinces les lèvres de longues secondes, soupirant un peu. c'est le moins qu'on puisse dire. tu réponds simplement en haussant les épaules, glissant une main dans tes cheveux. tu te pinces les lèvres un instant. ils comprennent pas forcément. tu ajoutes ensuite en te levant pour débarrasser, après avoir terminé ton café en une gorgée. mais bon, ça ira mieux avec le temps. tu ajoutes simplement. quand ils comprendront que t'es heureux malgré tout, que tu peux pas être avec quelqu'un d'autre que nate dans ta vie. elisa est sans doute la plus compréhensive de ta fratrie, mais c'est ta jumelle et c'est encore différent. tu retiens un petit soupir et fermes les yeux quelques instants.

j'ai pas besoin de leur autorisation. tu ajoutes ensuite en haussant les épaules. ouai, même si t'as toujours été proche de ta mère et de ta fratrie - un peu moins de ton père, tu dois l'avouer. mais tu as vingt-huit ans. t'es capable de te débrouiller seul, de savoir ce qui est bon ou non pour toi. t'es plus cet ado paumé, même si parfois tu as encore bien du mal à avoir confiance en toi-même. un soupir t'échappe, tu fermes les yeux et t'appuies un instant contre le lavabo, pensif, avant de t'approcher de nate. t'as toujours été incapable d'être en colère trop longtemps contre lui. tu viens te glisser contre son torse et viens l'embrasser doucement, glissant tendrement une main dans sa nuque.
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Message Sujet: Re: let me back in (gabin)   let me back in (gabin) Empty Sam 2 Fév - 20:05


Ils reparlent de cette fameuse écharpe trop chère. Qui fait partie des valeurs de Nate. Mais qui n’est pas jaune. Ça l’amuse que Gabin le souligne et sur le ton de l’humour, il lui répond qu’il ne lui aurait jamais fait ça, lui acheter quelque chose qui lui fasse penser au fait qu’il l’ait trompé. « j'aurais arrêté de la porter dans ce cas-là. » Il l’observe, un petit sourire naissant sur ses lèvres malgré lui, parce qu’il a l’impression que son mec lui avoue à demi-mot que s’il continue de porter cette écharpe c’est justement parce qu’elle lui évoque des choses positives. Ça a toujours été un romantique, Gabin, et Nate l’aime pour ça aussi. Quoi qu’il en soit, il profite d’avoir évoqué ses parents pour lui dire qu’il a l’intention de reprendre le contact. Après plus de dix ans, ça va être quelque chose. Mais il ne peut plus continuer à vivre comme ça, en refoulant toujours tout ce qui les concerne dans un coin sombre de son crâne. Et puis, c’est aberrant, quand on y pense, qu’ils ne connaissent pas l’homme qui partage sa vie depuis tout ce temps – si on omet les quatre ans d’absence.

Ce dernier lui demande comment il pense qu’ils vont réagir. C’est compliqué à prévoir. Il y a les apparences. Il y a le fait, qu’ils le veuillent ou non, qu’il est leur seul fils. Ça compte, dans ce genre de milieux encore régit par des règles sociales trop anciennes. « j'ai l'honneur de sortir avec l'héritier mâle alors. » Nate lève les yeux au ciel, amusé, face au rire de son mec. « Fous-toi de ma gueule, bébé. » Mais c’est de bonne guerre, il est le premier à trouver ce monde-là ridicule. Même si, finalement, sa fuite avec Romy lui a permis d’échapper à beaucoup de choses ridicules. Comme les groupes d’activités, ces cercles d’amis organisés par les parents pour que leurs enfants ne fréquentent que des enfants d’amis à eux. Et y trouvent leur future femme, si possible. Leur réaction quand il leur apprendra qu’il est avec un homme pour vrai – pas juste pour baiser, pas juste une histoire d’expérience – risque aussi de les surprendre un peu. Chaque chose en son temps, de toute façon, ce serait déjà bien de leur reparler.

Tout comme il faudra qu’il reparle un jour aux parents de Gabin. Qui ne font certainement pas partie de son fan club, en ce moment. « c'est le moins qu'on puisse dire. ils comprennent pas forcément. » Ils ne comprennent pas pourquoi leur fils est retourné dans les bras d’un mec qui lui a fait si mal. C’est vrai que sur le papier, c’est incompréhensible. Il faut le vivre, pour comprendre. Vivre comme ils s’aiment pour y croire parce que ça s’transmet pas par des mots, c’est trop fort. « mais bon, ça ira mieux avec le temps. » Si ça ne s’arrange pas, ça risque de devenir problématique. Parce que Nate ne compte aller nul part que Gabin est proche de sa famille. « J’espère. Parce que, bon, je risque de les croiser de temps en temps quand même. » Il sourit. C’est tout bonnement impossible d’être en relation sérieuse avec un Curtis sans être en relation avec le reste des Curtis. Ça lui paraissait bizarre au début, famille presque trop fusionnelle. Puis, ça a commencé à lui plaire, comme ambiance. Il espère pouvoir retrouver ça un jour. « j'ai pas besoin de leur autorisation. » C’est vrai. N’empêche que s’ils ne l’acceptent jamais, ça va finir par devenir difficile à vivre et peser sur leur relation.

Appuyé contre le lavabo, les yeux fermés, Gabin semble un instant pensif. Nate voudrait pouvoir écouter ses pensées. Est-ce qu’il pense toujours à leur dispute ? Au fait que ses parents n’approuvent pas du tout leur couple ? Gabin dissipe ces questions en venant contre lui pour l’embrasser, glissant une main dans son cou. Nate en frissonnerait presque tant il voulait ce contact, dans lequel il sent une douceur et une tendresse qui lui font du bien. Il referme ses bras autour de lui pour le serrer contre lui, répondant à son baiser, le prolongeant ensuite encore un peu. Ça faisait bien trop longtemps qu’ils n’avaient plus échangé un vrai baiser. « Tu m’as manqué », il murmure, un petit sourire sur les lèvres. Comme si ça faisait des semaines qu’il ne l’avait plus vu. Simplement parce que ça faisait quelques jours qu’ils n’avaient plus été l’un contre l’autre. Et maintenant qu’il l’a entre les bras, il n’a plus du tout envie de le lâcher. D’ailleurs, il l’embrasse à nouveau, ne résistant pas, cette fois, à l’envie de descendre une main sur ses fesses. « Dis-moi que t’as aucun plan pour aujourd’hui qui nécessite que je te lâche. Parce que j’en ai vraiment pas envie. » Pas pour plus de quelques secondes d’affilées, quoi. Il est en manque de sa drogue, n’a pas encore sa dose de lui.  


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Message Sujet: Re: let me back in (gabin)   let me back in (gabin) Empty Sam 2 Fév - 22:10

nate a envie de renouer avec ses parents, tu trouves ça normal, au fond. tu te mords l'intérieur de la joue, approuvant quand il te demande si tu accepterais de les rencontrer. évidemment que tu en as envie, même si tu ne sais pas du tout à quoi t'attendre si tu dois, un jour, te retrouver face à eux. tu ne sais même pas s'ils sont au courant que leur fils sort avec un autre homme. tu retiens un léger soupir, et ris un peu aux mots de nate. fous-toi de ma gueule, bébé. tu esquisses avec un petit sourire, te contentant d'hocher un peu la tête. ouai. tu souffles simplement. ton petit ami évoque ensuite tes propres parents. qui sont évidemment assez réfractaire au fait que vous soyez de nouveau ensemble. tu peux les comprendre, t'as souffert du départ de nate. tu retiens un petit soupir et fermes les yeux quelques courtes secondes. mais tu es persuadé qu'ils finiront par s'habituer à l'idée que vous êtes de nouveau ensembles. ce n'est pas possible autrement, c'est trop fort ce qu'il y a entre vous. ils ne peuvent pas comprendre. j’espère. parce que, bon, je risque de les croiser de temps en temps quand même. tu ris un peu face au brun, haussant un peu les épaules.

tu débarrasses finalement et soupires un peu en glissant tes doigts dans tes cheveux. tu te mords l'intérieur de la joue et secoues la tête de gauche à droite. tu te pinces les lèvres, soupirant un peu, perdu dans tes pensées. tu te mords l'intérieur de la joue, avant de revenir vers nate, te glissant contre le torse du brun et soupirant un peu, le serrant contre toi, tes doigts venant se glisser dans ses mèches brunes. tu fermes les yeux un instant et soupires un peu en venant l'embrasser lentement. le brun te serre contre lui et tu soupires d'aise contre ses lèvres. tu m'as manqué. tu hoches la tête et fermes les eux, revenant l'embrasser un instant. toi aussi. tu souffles. et pourtant ça ne fait que quelques jours seulement que vous ne vous êtes pas embrassez de la force. tu soupires un peu et restes contre nate. dis-moi que t'as aucun plan pour aujourd’hui qui nécessite que je te lâche. parce que j'en ai vraiment pas envie. tu ris un peu et glisses tes deux mains contre sa nuque, la gardant tendrement contre toi. non, rien. tu souffles faiblement en mordillant sa lèvre inférieure, gardant le brun contre toi et te pinçant les lèvres. on pourrait rester ensemble aujourd'hui. tu souffles contre ses lèvres. tu caresses sa nuque tendrement, du bout des doigts. tu soupires d'aise et t'éloignes un peu pour l'observer, glissant tes doigts contre sa joue du bout des doigts. tu observes tendrement nate, venant le décoiffer, esquissant un petit sourire en voyant ses mèches retomber sur son front. tu sais, je partirais jamais. tu souffles doucement. je t'aime nate. je serais jamais capable de partir. tu ajoutes, bien conscient que ça fait longtemps que tu n'as plus prononcé ces mots. tu fermes les yeux un court instant, revenant embrasser tendrement nate, t'accrochant un peu plus à ses cheveux. tu soupires d'aise et viens te presser un peu plus contre ton petit-ami. tu soupires d'aise contre ses lippes et l'embrasses longuement.
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