there still are things you don't know. does it make you mad, baby ? (damen/slade)

there still are things you don't know. does it make you mad, baby ?

Un psy s’éclaterait tellement avec toi. Des fois t’y penses, à ça - à ce que dirait un professionnel sur qui tu es, sur ce qu’est ta vie, sur ce que signifie vraiment la relation que t’as avec Slade. Tu te dis qu’il se ferait un putain de malin plaisir à décortiquer ça. Sauf que toi, tu préfères pas y penser. T’as pas envie de pourrir ça. T’as pas envie de trouver une raison. Parce qu’une petite voix te dit que t’aimerais pas le savoir. Pis putain, c’est trop bon d’avoir cette emprise sur quelqu’un, cet effet lui. C’est trop bon d’être aussi sous l’emprise de cette même personne, de connaître l’effet qu’elle-même peut avoir sur nous. Ça te fait te sentir tellement vivant. « Toi aussi, tu rebondis ... sur ma bite » Alors ça, pour rebondir sur sa bite, t’y vas à fond. Tu deviens même c’te connard de Tigrou dans Winnie L’Ourson, ce tigre de merde qui rebondit sur sa propre queue. D’ailleurs, rien qu’à entendre ça, t’as des souvenirs des nuits passées qui reviennent et tu t’humidifies les lèvres en y repensant. Ah ça, pour rebondir sur sa bite… C’est sans doute ce que tu fais de mieux. « Grave. » que tu réponds le plus sérieusement du monde même si, en fait, c’était peut-être une blague - à la base. T’en sais rien. Tu sais jamais avec Slade.

Il appuie sa tête sur le fauteuil et tu peux pas t’empêcher de parcourir son cou du regard. T’as envie d’y planter légèrement tes dents, d’y glisser ta langue. De toute manière, t’as toujours cette sensation de faim dès que tu vois un bout de sa peau, comme si tu n’étais jamais vraiment rassasié qu’après l’avoir goûté. « On baiserait pas ensemble depuis cinq ans si t'avais rien entre les jambes » ça, tu le sais bien. Et ta envie de lui répondre que c’est pas ça l’truc, que toi, t’aimerais bien qu’il s’en occupe aussi de ta bite - que tu t’envoies les autres parce que t’as besoin d’évacuer, parce que toi aussi, t’aimes te faire sucer. Parce que Slade, il te le fait pas ça - que tu dois trouver quelqu’un d’autre. Mais tu sais qu’il faut pas. Tu sais que là, c’est même pas une histoire de provocation, c’est une histoire de le foutre en rogne pour un bon paquet d’heures, voire de jours. Alors pour une fois dans ta life, tu fermes ta gueule. Du coup, tu te contentes d’un « Sans blague ? » parfaitement ironique et qui te correspond parfaitement. Un p’tit con provocateur certes, mais un petit con provocateur qu’a pas envie de perdre ce que vous avez, là.

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tu ne peux pas t'en empêcher. c'est pas totalement faux, en plus. c'est pas rare que damen se retrouve à sautiller sur toi pendant vos ébats. tu fermes les yeux un très court instant, le temps d'une petite respiration, avant de venir observer les réactions du blond. tu n'en rates pas une miette quand il vient humidifier ses lèvres, mais reste totalement neutre face à damen. grave. sans doute que vous pensez à ces mêmes soirées, et tu dois avouer que ça ne te déplaît pas d'y repenser. voir le blond bouger sur toi n'a jamais été dérangeant, c'est même plutôt plaisant. il en a d'la chance d'ailleurs, parce que t'es pas du genre à laisser beaucoup de personne se retrouver au-dessus de toi, même dans cette position. il l'sait le blonde. sans doute qu'il le sait. il n'est pas totalement idiot non plus. tu l'observes un instant, le laissant changer un peu de position pour poser ses mains contre ton torse. tu viens observer les traits de son visages quelques instants, la tête posée contre le dossier du fauteuil. un léger soupir t'échappe quand tu vois son propre regard glisser sur ta peau. évidemment. c'est dur de garder tes pensées totalement sages en sa présence, plus facile de garder un air neutre. t'es doué pour ça.

sans blague ? tu te contentes de lever les yeux au ciel à ses mots. et tu suspectes le blond de garder bien des choses pour lui. tu te mords l'intérieur de la joue un instant, l'observant. tu viens remonter une main contre son torse, venant appuyer contre un de ses téton à travers son haut, guettant sa réaction. t'as pas franchement envie de discuter encore des heures et des heures. ouai. tu réponds simplement, plusieurs secondes plus tard, perdu un instant dans tes pensées. c'est toujours un peu étrange, par moment, avec damen. tu sais pas forcément comment agir - lui non plus. tu viens bouger un peu ton doigt contre le tissu de son haut. t'as pas franchement envie de continuer à parler pour ne rien dire. un souffle t'échappe. tu veux pas faire autre chose que parler inutilement ? tu demandes au blond.

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Tu te sens bien, assis sur ses genoux, son corps si près du tiens. Tu pourrais y rester longtemps si votre proximité n’avait pas tendance à te donner envie d’autre chose. Entre la chaleur de vos corps, son odeur qui vient chatouiller tes narines et la peau de son cou qu’il dévoile, t’as bien envie d’autre chose. Et puis ya sa main qui vient appuyer contre ton téton par dessus ton pull et tu fermes les yeux quelques secondes afin de te concentrer à ne pas couiner comme une pucelle. T’es bien trop sensible de là - il le sait. Alors c’est évident qu’il bouge son doigt et que tu te met à bouger à ton tour ton bassin sans même t’en rendre compte. Cette proximité, ce contact sur l’un de tes points faibles, c’est ce qu’il te faut pour commencer à perdre toute concentration. Sauf que le naturel revient au galop, même quand t’as envie de lui, même quand tu sens l’excitation monter peu à peu. « Tu veux pas faire autre chose que parler inutilement ? » parce que tu perds pas la face, parce que tu peux pas t’empêcher de saisir la magnifique perche qu’il te tend. « J’sais pas. Des crêpes ? »

Faut toujours que tu reprennes le dessus sur tes émotion, tes sensations - tant que tu le peux encore. T’aimes lui faire plaisir à Slade, t’aime te donner entièrement mais tant que tu as la possibilité de te contenir, tu le feras. C’est bon pour son égo et encore plus pour le tiens. Jouer au p’tit con, c’est la meilleure solution - l’une des seules que tu connais. Tu vas quand même pas lui donner la satisfaction de te faire perdre la tête d’un simple contact. Tu sais que c’est pas une bonne idée.

Mais t’es aussi pas du genre à refuser une invitation aussi claire. T’es pas du genre à louper une opportunité lorsqu’il s’agit de lui. T’es pas fou, non plus. Tu passes ta langue sur tes lèvres alors que ton regard se pose à nouveau sur la peau de son cou et c’est plus fort que toi, il faut que tu goûtes. Il faut que tu te penches pour venir glisser doucement ta langue contre sa peau et ne t’arrêter que lorsque tu as atteins sa mâchoire. Il n’a qu’à pas être aussi appétissant, aussi.

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tu te pinces brièvement les lèvres, damen toujours confortablement installé sur tes cuisses. ça ne te dérange bien. tu dois avouer sans mal qu'il n'est pas bien épais et ce n'est pas le poids de son corps qui te dérange. tu trouverais peut-être même ça apaisant, à force. tu n'en sais trop rien, le blond n'est jamais resté assez longtemps tranquille sur toi que pour tu puisses le savoir. en général, ça dérape bien avant. tu viens remonter une main contre son torse, appuyant ton pouce contre son téton, à travers son pull, rien que pour pouvoir guetter sa réaction. ton regard ne quitte pas son visage. son bassin vient bouger contre le tiens, sans doute par réflexe. et ça te suffit, comme réaction. t'aimes savoir que t'as cet impact sur son corps. ça te plaît, bien trop. tu termines par lui demander s'il ne veut pas faire autre chose que de parler inutilement. bordel qu'il parle trop, damen, quand t'y repenses. t'as bien souvent envie de faire en sorte qu'il la ferme. j’sais pas. des crêpes ? tu lèves les yeux au ciel, légèrement agacé, et pourtant amusé au fond. mais tu ne lui montreras pas. t'as de quoi faire des crêpes dans ton bureau ? tu réponds avec nonchalance, haussant un peu les épaules face au blond. ton regard croise le sien un instant, tandis que damen semble faire glisser son regard contre ton cou. tu fermes les yeux un court instant, quand sa langue vient rencontrer ta peau et remonter doucement en direction de ton oreille, et de ta mâchoire. tu entrouvres les lèvres pour prendre une petite inspiration à ce contact. tu te tends légèrement. tu viens glisser une main dans les mèches du blond, tirant un peu son crâne pour pouvoir croiser son regard, tes iris dans les siennes. tu restes silencieux un instant, laissant ta main glisser dans son cou, tes doigts se retrouvant contre sa joue. tu l'observes attentivement, ne perdant rien d'une simple respiration. tu appuies une nouvelle fois ton pouce entre ses lèvres. j'pense que c'est pas de crêpes, dont t'as envie. tu souffles finalement d'une voix un peu plus basse qu'habituellement, un peu plus rauque. tu avances un peu ton visage, le rapprochant de celui de damen. tu viens laisser ta langue glisser le long de sa mâchoire, remontant doucement vers son oreille, venant légèrement mordiller le lobe de cette dernière, un sourire au coin des lèvres que le blond ne peut voir dans cette position.

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Parler, c’est un mécanisme de défense chez toi, ça l’a toujours été - pis c’est devenu une habitude ensuite, une partie de ta personnalité. Quand t’étais gosse, plus tu parlais, moins les profs s’inquiétaient pour toi, alors t’as appris à ne jamais fermer ta gueule, à l’ouvrir pour ne rien dire et à ne surtout pas rester silencieux trop longtemps. Maintenant, ton côté bavard, c’est ta marque de fabrique - le truc qui te caractérise. Et yen a qu’un qui arrive à te faire fermer ta gueule, à te couper la chique, à te faire oublier de balancer une dizaine de conneries à la minute. Slade. Parce qu’il te demande « T'as de quoi faire des crêpes dans ton bureau ? » et tu sais que c’est une question redondante mais tu ne ressens même pas le besoin d’ajouter ton grain de sel. Tu l’aurais fait en temps normal. Sauf que là, c’est trop tard. Ta langue a goûté à sa peau et ses mains sont sur toi - t’arrives pas à penser à autre chose.

T’es un mec borné et quand t’as un truc en tête, tu l’as pas ailleurs. L’idée devient le centre de tes pensées, en occupe toute la place jusqu’à ce que tu sois parvenu à tes fins. Là, tu ne vois que ta proie, celle qui glisse à nouveau son doigt entre tes lèvres en sortant une autre question redondante. « J’pense que c'est pas de crêpes, dont t'as envie. » D’ailleurs, c’est même pas une question, cette fois - c’est une affirmation. Et il sait qu’il a raison.

Tes lèvres se ferment à nouveau sur son pouce que ta langue vient caresser. Tu vas même jusqu’à reproduire le vas et viens que tu ferais entre ses jambes mais sur son doigt sans le quitter des yeux, sans cesser de le provoquer de ton regard insistant. Et alors que tu regagnes le contrôle, alors que tu tentes de capturer son attention, alors que le piège se referme sur ta proie, elle attaque à son tour. Sa langue contre ta propre peau, contre ta mâchoire, ses dents qui mordillent le lobe de ton oreille et c’est un soupir de désir qui t’échappe et tu t’entends dire « Non. C’est de toi. C’est toujours de toi. ». C’est fou c’que tu deviens une poupée de chiffon entre ses mains, comme t’essaies même pas de mentir, de cacher les choses. T’es à lui, il le sait. Et si ça te coûte de l’avouer en temps normal, il sait que tu l’avoueras, que tu le crieras le plus fort possible dès qu’il aura posé ses mains sur toi.

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t'aimes pas vraiment d'entendre le blond papoter constamment. t'aimes pas les gens qui parlent pour ne rien dire et pourtant, damen ne serait pas lui-même s'il n'était pas toujours en train de parler. ça le rendrait presque attachant, ce petit con. ouai, presque. parce que t'aimes quand même plus l'entendre gémir que de raconter de la merde. et tu sais très bien que cette histoire de crêpes, c'est juste pour essayer de t'emmerder. mais tu sais comment t'y prendre, avec le blond. tu reviens faire glisser ton pouce entre ses lèvres, ne manquant aucun de ses mouvements quand il vient l'aspirer légèrement, mimant un tout autre mouvement. tu te redresses, approches un peu ton visage du sien, ton souffle venant s'échouer contre sa peau. tu le laisses faire quelque temps, ton regard dans le sien, le soutenant sans aucun souci. et puis, finalement, tu t'approches encore un peu, ta langue venant glisser contre sa peau à son tour, gouttant l'odeur de son épiderme à même ce dernier. tu fermes les yeux, remontes jusqu'à son oreille que tu viens taquiner de tes dents, un faible sourire sur tes lèvres en entendant le souffle de désir provenant du blond. non. c’est de toi. c’est toujours de toi. et ça aussi, ça te plaît. et ça t'étonnerait vraiment qu'il ait pu souffler ça à cette pauvre fille de tout à l'heure. à personne. sauf à toi. tu reviens faire glisser ta langue contre sa peau, la taquinant doucement. montre-moi. tu souffles finalement en éloignant un peu ton visage du sien, poussant un peu plus ton doigt dans sa bouche. donne-moi envie d'toi. t'ajoutes d'une voix autoritaire. pas que tu n'en ai pas déjà envie, bien évidemment. mais tu veux voir ce dont il est capable pour essayer d'attiser ton désir. il est doué pour ça, damen. bien trop doué pour que tu n'en profites pas un maximum. ton regard vient se plonger dans le sien. ta main libre vient retrouver sa place contre les fesses du blond. tu ne te prives pas pour les tripoter, d'ailleurs. j'pourrais te prendre si t'es assez convainquant... tu hausses les épaules, l'air de rien. t'es d'humeur joueur, ce soir. et damen est le partenaire idéal pour jouer à ce genre de jeu. vous vous amusez bien ensemble, en général.

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Non, t’aurais jamais dit ça à la fille, t’aurais jamais dit ça à personne d’autre. Parce que t’es pas le genre de personne qui s’abandonne, qui montre son attachement ou qui se soumet à n’importe qui. Ya que Slade et t’as même le sentiment que yaura toujours que lui - jusqu’au bout, jusqu’à ce que vous creviez de fatigue d’avoir trop baisé. Ya qu’à lui que tu t’abandonnes totalement, quitte à assumer cet abandon, cette appartenance. Ya qu’avec lui que tu laisses tomber ton envie de tout contrôler, de garder le volant sur le cap qui te plaît dans ta vie comme dans un lit. Tu comprendras jamais pourquoi - ou tu ne préfères pas le savoir sans doute - mais c’est comme ça. Et puis bordel ce que ça fait du bien de lâcher prise de temps en temps, de laisser quelqu’un d’autre prendre le volant pour une fois.

« Montre-moi. Donne-moi envie d'toi. » Tu sais reconnaître une opportunité quand elle frappe à ta porte. Tu sais reconnaître le moment où t’as soudainement le dessus, où son attention va être accaparée par toi, toi et seulement toi. Parce que c’est pas comme si t’avais l’occasion de le séduire souvent. Votre rituel à vous, c’est toi qui fait l’ptit con et lui qui t’fait taire et t’as pas l’temps de jouer les saloperies tentatrices. Tu sais reconnaître ce genre d’opportunités quand il te l’offre, alors tu arques un sourcil avec intérêt et laisse un énième sourire se dessiner au coin de tes lèvres. Tu donnes un nouveau coup de langue lent le long de son doigt. « J'pourrais te prendre si t'es assez convainquant... » Quelque chose te dit qu’il te prendra quand même, de toute manière, mais tu vas pas refuser d’entrer dans son jeu - encore moins avec l’idée qui vient de te traverser l’esprit. Vous êtes dans un club de strip, après tout, alors pourquoi ne pas te mettre dans la peau de tes employés le temps d’une danse ? Et puis, ya la perspective de lui dire de ne pas te toucher, de ne le faire qu’avec les yeux. Parce qu’au Mermaid, on ne met pas les mains sur les danseurs. T’as tellement envie de voir s’il arrivera à garder sa poker face alors que tu bougerais sensuellement au dessus de lui sans jamais le toucher, sans jamais le laisser faire non plus.

Tu fais un dernier va et viens sur son doigt avant de le lui redonner et de te lever légèrement, assez pour ne plus prendre appui sur lui, mais pas assez pour qu’il ne puisse plus sentir ta présence. Tu viens doucement attraper ses mains qui se trouvent sur tes fesses afin de les y enlever, les plaçant de part et d’autres de la chaise - le tout sans cesser de fixer Slade, sans jamais cesser de le regarder avec le putain de désir qu’il te fait toujours ressentir, qu’il te fait ressentir en ce moment même. Et même s’il n’y a pas de musique parce que yen a pas besoin, et même si t’es pas du genre à savoir danser, tu commences à bouger ton bassin sensuellement au dessus de lui. Juste au dessus de lui - là où ton corps frôle le sien sans jamais vraiment le toucher, là où il pourrait même sentir bouger ton bassin les yeux fermés. Et tu le regardes encore et toujours sans t’arrêter alors que tu viens doucement prendre ta lèvre inférieure entre tes dents.

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tu vois bien que ça lui plaît, à damen. que tes mots lui plaisent sans doute un peu trop. parce que t'es pas du genre à lui laisser souvent cette opportunité, t'es plus du genre à vouloir le faire gémir le plus rapidement possible, ou le faire taire à grand coup de bassin. mais ce soir, t'es plus joueur que les autres soirs. t'as bien envie de voir comment il va s'y prendre, pour te donner envie d'lui. pas que ce ne soit pas le cas, mais disont que t'as toujours eu une certaine facilité à dissimiler ce qu'il peut bien se passer au fond de ta caboche. contrairement à damen, surtout dans ce genre de moment, ceux ou tu sais que t'as pris le dessus en posant tes mains contre son corps, d'une manière ou d'une autre.

le blond termine par lâcher ton doigt, qui était toujours présent entre ses lèvres. tu l'observes silencieusement, curieux de voir ce qu'il a bien pu trouver, cette fois-ci. t'as l'impression qu'il aura toujours des idées à la con pour essayer de te chauffer. tu n'avoueras jamais qu'elles marchent bien trop souvent, ses idées. damen vient se défaire de l'emprise de ta main sur ses fesses, venant les poser de part et d'autre du fauteuil. tu viens t'installer un peu plus confortablement dans le fauteuil. quelque chose te dit que tu vas plutôt apprécier ce qu'il a derrière la tête, le blond. il se redresse, un peu, assez pour que son poids ne repose plus sur toi, et tu viens l'observes, ton regard glissant sur son visage et son corps, tandis qu'il commence à bouger un peu au-dessus de toi, son corps effleurant le tiens. tu reviens appuyer ta tête contre le dossier du fauteuil, et tu sais très bien ce qu'il va faire, maintenant. si t'avais envie de le faire chier, tu pourrais sans doute lui dire qu'il devrait demander quelques conseils à ses danseurs, que son bassin effleurant le tiens n'est pas assez. tu te pinces brièvement les lippes. tu abandonnes bien vite cette idée, quand le blond vient coincer sa lèvre inférieure entre ses dents.

vos deux corps sont délicieusement proches l'un de l'autre. trop et pas assez à la fois. t'aurais bien envie de surélever un peu le bassin, mais t'as envie de voir la suite, de voir comment damen va agir, jusqu'où il va aller si tu ne l'arrêtes pas. ouai, c'est plutôt une bonne idée, qu'il a eu, le blond. pour une fois qu'il ne se comporte pas en éternel petit con auquel tu as envie de faire ravaler ses paroles. tu l'observes quelques longues secondes. continue. tu souffles simplement, laissant volontairement un sourire se dessines sur le coin de tes lèvres. le deuxième de la soirée, c'est rare ça. le blond continue de bouger lascivement contre toi et, pas pure provocation, tu viens glisser une main à l'intérieur de ton pantalon, guettant toujours ses réactions. et toi aussi, sans le toucher, tu peux sans doute lui donner un peu plus envie encore de ce qu'il se passera d'ici quelques minutes. de toute manière, tu ne comptais pas sortir de cette pièce avant d'avoir allongé damen sur son bureau pour pouvoir le prendre.

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Putain ce que t’aimes quand il pose ce regard sur toi - ce regard là. T’as soudainement l’impression d’être le truc le plus important du monde, le centre de la terre. C’est une drogue dure, cette sensation. T’as pas envie qu’il cesse de te regarder comme ça un jour. Alors t’as même pas besoin d’écouter ses ordres - son ordre qu’il te souffle. « Continue. » Bordel. Comme si tu comptais t’arrêter. Comme si tu le pouvais alors qu’il te regardait ainsi, alors que t’étais parvenu à lui décrocher un putain de sourire en coin. Tu vas pas d’arrêter en si bon chemin.

T’avais assez vu tes danseurs faire pour connaître le b.a.ba du métier. Danser très près mais pas trop près. Garder une distance minimale pour donner une envie de frixion, pour faire naître et évoluer le désir. Après tout, là était ton but. Tu ne bougeais pas ainsi pour ton simple plaisir - tu le faisais pour voir naître l’envie dans les yeux de ton partenaire. Lui qui glisse sa main dans son pantalon sans cesser de te regarder, lui qui provoque à son tour pour te rappeler l’entreprise qu’il a sur toi - au cas où t’oublierais. Et tu peux pas t’empêcher de suivre sa main du regard, d’envier l’endroit où elle se cache - une faiblesse passagère que tu chasses de ton esprit en reposant tes prunelles dans celles de Slade. C’est à toi de le distraire, de le faire plier - pas l’inverse. Alors tu continues de bouger lascivement ton bassin au dessus du sien et tu enlèves ton tee-shirt. Tee-shirt que tu viens placer autour de ses épaules.

Ton corps, t’en a jamais été très fier. T’es qu’un mec frêle, le genre de gars sur lesquels les regards ne s’arrêtent pas. Alors ton strip, le fait que tu enlèves ton haut, c’est plus pour la beauté de la chose, pour dévoiler ta peau, pour lui faire mieux sentir la chaleur qu’elle dégage. T’aurais aimé avoir la prétention de lui foutre un corps de rêve dans la gueule, mais tu te contentes de ce que tu as - ta provocation. Alors tu tiens ton tee-shirt de chaque côté, au dessus de chaque épaule de Slade et te ne cesse de le regarder, tu ne cesses de résister à la tentation de baisser les yeux, de le regarder faire. Va-t-il se caresser ? Va-t-il la sortir de son pantalon ? Ya un frisson qui te parcourt l’échine à cette pensée et tu te mords carrément la lèvre pour résister à ton envie de jeter un coup d’oeil - juste un petit. Mais tu ne veux pas lui donner cette satisfaction, hein ?

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t'aimes le voir comme ça, ouai. juste au-dessus de toi, bougeant lascivement en espérant te donner envie de le prendre, de le baiser salement contre son bureau comme vous savez si bien le faire. tu te pinces brièvement les lèvres, l'observes de longues secondes sans rien faire, avant de lui souffler un simple mot. t'as pas franchement envie qu'il s'arrête, et même si tu sais qu'il ne le fera pas, tu préfères tout de même reprendre un minimum de contrôle sur la situation même si, cette fois, tu le lui en cèdes un peu. un petit peu seulement. tu viens glisser ta main jusqu'à ton pantalon, ne manquant pas le regard de damen, fixé sur tes doigts glissant contre ton corps. un petit sourire vient prendre place au coin de tes lèvres, tandis qu'il reprend bien vite son activité, comme s'il venait de se rappeler qu'il n'est pas censé te fixer comme ça, mais bel et bien te donner envie de le baiser.

le blond vient retirer son haut, ton regard ne ratant pas un de ses gestes. et, c'est vrai, damen, il a rien du mec ultra baraqué, du gars parfait. t'es bien plus musclé avec tes années de pratiques sportives, mais tu t'en fiche bien. c'pas ça qui compte, parce que damen il supporte bien mieux vos ébats qu'un gars qui serait plus large d'épaule. c'est ça qui te plaît. ça et son air de p'tit con que t'aimes lui faire ravaler. tu l'apprécies bien, son corps. sa peau pâle qui marque si facilement, qu'il déteste voir rougie par tes soins et tes lèvres. il vient glisser son haut au niveau de tes épaules, continuant de bouger. distrait ? tu demandes, le voyant résister pour ne pas laisser son regard glisser contre toi. tu viens bouger ta main, ne te privant pas pour te toucher, ton regard ne quittant pas le blond. tu viens porter ta main libre contre son torse, effleurant simplement sa peau, ne le touchant jamais réellement. ce ne serait pas drôle, sinon. et tu veux bien jouer le jeu, tu connais la règle dans le club : ne pas toucher les danseurs. et tu peux très bien t'y plier, si tu le veux. tu ne veux pas t'occuper du bas ? parce que tu veux bien admirer son torse, mais bon, ce qui t'intéresses se trouve bien plus bas.