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(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !
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 hurlement (shabh)

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Message Sujet: hurlement (shabh)   hurlement (shabh) Empty Mer 19 Déc - 14:43

REESE &
SHABH

hurlement

Encore une nuit à se battre, à finir les phalanges éclatées. Encore une nuit passée à la rue, encore une nuit à n’être que haine, encore une nuit à devenir aussi frappante que la tempête, mais encore une nuit à se laisser frapper par le vent, myrage. Et si la vie n’a jamais été facile, gamine, elle a franchit les étapes à présent folle de son nouveau soleil ! Car c’est la nuit qu’elle se réveille. Car c’est la nuit qu’elle est.

Gamine, les nuits d’orages
font à présent
gronder ton
coeur.

Fort
bas
puissant
mais discret
quand les sentiments sont présent


Est-ce que ça t’arrives, Reese
d’être triste ?
Est-ce que ça t’arrives, gamine
de penser à la vie ?
De te dire,
que t’aurais p’t-être bien aimé que les choses se passent différemment
que le soleil fasse bronzer doucement ta peau
que tes mains soient couvertes de bagues
et non de rages ?

Est-ce que ça t’arrives de douter parfois
de toi ?



On n'y croirait pas.

Pourtant son cœur parfois est douloureux. Parfois les épines qui le décorent viennent à la transpercer elle-même. Parfois cœur de chardon devient trop noir pour ses mœurs toujours aussi fragile. C’était parce qu’elle était sensible qu’elle battait plus fort que le mistral. C’était parce qu’elle était perdue, qu’elle ne laissait aucune crainte paraître dans ses yeux.

Et cette nuit là, couverte de nuages, quand la lune ne faisait plus briller ses yeux de cet éclats grisants, quand la lune n’était plus là pour allumer en son sein la lumière de la rancœur. Quand elle fermait les yeux contre le vent, que restait-il d’elle ? Quand elle frappait contre des gens, que restait-il de la gamine qui souriait ? Celle qui dansait dans le salon pour faire rire son père, celle qui courait entre les chaises, parfois, les soirs de noël pour essayer d’y apporter un peu de fête ? Que reste t-il de la gamine qui y croyait, à la vie ? Au bonheur ? A l’amour ?
Rien.

Rien.
Son cœur bat
pour
rien.

Elle respire de l’air, mais pourtant, contre son palet, tout est amer ! Elle écoute le bruit des de la route battre contre son oreille, sans plus entendre le bruit de son sang qui circule dans ses veines. Parce qu’elle n’est plus réellement vivante depuis ce jour, depuis qu’elle a tout quitté, pour être, enfin, essayer.
Mais qu’est-elle devenue ? Ce zombie, ce fantôme qu’on reconnaît toujours au coin des mêmes rues ? Et jamais, malgré tout la colère, on en a décelé un semblant de tristesse. On se demandait si elle pouvait bien pleurer, on se demandait si elle avait déjà su rire à en crever. Elle était toujours cachée derrière ses écrans de fumée.

Pourtant ce soir, sans pour autant se détacher de ses expression fermés, toujours un semblant colère sculptés entre ses deux sourcils, le pli mauvais, qui pourtant ne la rend pas moins belle. Elle traîne, les mains rangées dans ses poches, et les phalanges toujours cachées sous ses mitaines. Aujourd’hui, elle ne se battait pas, elle n’avait pas le cœur à ça. Elle semblait vouloir s’égarer un plus, comme si elle cherchait.
Mais chercher quoi ? La paix, enfin ? Mais plus jamais elle n’en aura le droit, elle était destinée à un triste destin qu’était de finir seule et égarée, avec entre ses poignets liées, la rage de ne jamais pouvoir les pardonner. Et de ne jamais se pardonner d’avoir été aussi usée.

A force de marcher à en avoir mal aux jambes. Et à force d’exister à en avoir mal au ventre. Elle s’était perdue à mi-chemin entre le néant et les enfers, sur terre. Elle avait vu cette nana cachée sous une capuche. Et elle savait avant même de lui adresser la parole pourquoi elle se tenait ici. Reese, gamine à la peau si claire, elle avait surtout vu de ses yeux lucides la poudre glisser de main en main.

Alors ça lui est apparu comme une évidence.
Qu’elle devait y succomber.

Parce que la vie c’est de la merde
et que si en fuyant elle avait cru pouvoir y échapper
elle s’y était égarée.

Elle ne croit plus en rien.
Elle espère juste que les boules à neiges
ne glisseront jamais entre ses mains
que la neige toujours tombera
quitte à s’en mettre partout
sur les doigts
dans le creux de son cœur
dans le sang qui s’propagent  entre ses veines.

Alors elle s’approche, gamine, de ses traits toujours endurcis, mais pas moins doux qu’hier. Elle était le chat si mignon qui pourtant griffe les jours d’hivers.

« c’est combien ? »

pas même un salut, pas besoin. Faut que ça aille vite, elle le sait très bien. Elle cherche commence déjà à sortir de quoi payer de sa poche, cet argent sale qu’elle se fait en usant de ses poings maudits, qui frappaient plus que elle ne respire. Tout le reste de sa vie n’en sera pas plus glorieux et elle le sait. Alors quitte à n’être que gravas sur terre, autant s’amuser à sniffer ce qui pourrait la rendre à ses yeux cette vie plus belle.

Ou disons qu’elle aimerait juste
que le temps passe plus vite
que les années défilent
et que la rue
jamais
ne la quitte.

C’est tout ce qui lui reste.
Ce respect
qu’elle pose
quand ses phalanges embrassent leurs mâchoires.
C’est tout ce qui lui reste
la rue pour la rue
qui la fait vivre
en tant que
reine.


Pando
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Message Sujet: Re: hurlement (shabh)   hurlement (shabh) Empty Mer 19 Déc - 18:45

hurlement ft Reese

I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.

J'revois les yeux de cette gamine. Cette pauvre blonde écervelée. Son rire, le dernier qu'elle ai pu sortir de sa bouche maquillée. Ses pupilles noires, toutes noires derrière ses faux cils. Droit dans les yeux, sa main qui effleure la mienne. La dernière surement. Son dernier contact humain avant de partir tête en arrière, salive qui coulent et spasmes nerveux qui lui prennent tout le corps. Son crane qui heurtent le sol, les hurlements, la bave qui coulent et elle qui s’étouffe.
J'ouvre les yeux. Accoudé au mur. Mon mur. Les poches remplies de poison. Les poches remplies de mort. Je me présente je suis la faucheuse. La fumée s'envole trop vite, le vent me pousse, me demande de partir de bouger. Je reste planté là. A attendre l'argent. Argent contre mort. Deal.

Docile. Je me vois comme un bon salarié. Comme un bon pion de société. Il faut de tout pour un monde. Sage et docile Shabh planté contre mon mur, accroché par des clous. Vendre. Rester sage. Ne pas planté mes griffes dans leurs peaux. Ne pas hurler. Ne pas frapper. Ne pas dire non. Continuer-sagement. A attendre mon tour. Parce que sinon ils vont revenir. Ils vont m'attraper les bras, les jambes et m'enfermer. Encore. Me foutre dans une pièce sans fenêtre, plafond trop bas, mur trop étroit. Et me répéter de réfléchir à ma vie comme si depuis le début j'avais eu le choix.
Choix. Grosse connerie inventé par des gosses de riches.
Pas par une gamine abandonné et jeté comme un chien crade dans la rue.

Puis le manège commence. Billet poudre. Monnaie cachetons. Vert. Rose. Bleu. Arc en ciel d'argent et drogues. Arc en ciel pour tout désespoir. Rien est noir ou gris. Faut que ça brille, que ça attire les rapaces. Ils s’enchaînent. Tous presque pareil. Jupes, talons, doc, chemise, sweat. Nattes, chignon, crane rasé, barbe, moustache, boucle d'oreille argenté. S’enchaînent tous pareil. M'donnent de plus en plus envie de vomir. Sadiquement j'me rejouis un peu d'leur malheur. Venez me rejoindre chéries. Venez dans mon royaume. Je suis la rue. La mort. Venez avec moi je vous attends. Toujours planté à mon mur. Un jour vous me délivrerez.

Vert parsemé dans du marron. J'fume un joint en attendant la prochaine. Elle s'approche sans timidité. Mauvais signe. Trop sur d'elle. Trop désireuse de vouloir être certaine.

c'est combien?

J'relève la tête. L'observe un peu. Sa petite coupe blanche au carré. Couleur de cheveux comme la poudre qu'elle aimerait s'envoyer. Ses mains s’agitent, couverte de sang séché. Elle m'arrache un tendre sourire. J'sais pas trop c'qui me prend. Toi non. Toi tu ne passeras pas.
Tu serais prête à mettre combien?
J'm'amuse. Vas-y. Dis moi à combien s'mesure ton malheur. A combien je devrais m'investir pour que tu craques pas.
J'm'ennuie. Passe une heure avec moi, j't'offre le café. Fais froid.
Elle va m'dire d'aller m'faire foutre à tout les coups. Pas l'air d'aimer la compagnie cette gamine. Allez si on prend un café et que t'es cool j'te file une poche gratuite.
Penses-tu. Si tu m'fais juste sourire dans ce café, si tu m'attires la moindre sympathie je ne te laisserais jamais y toucher. Et je ferais bien gaffe à ce que tu commence pas, petite.
Laisses moi ôter mon manteau de faucheuse pour une heure. Pour une petite vie.

©crack in time
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Message Sujet: Re: hurlement (shabh)   hurlement (shabh) Empty Mer 26 Déc - 1:36

REESE &
SHABH

hurlement

« Tu serais prête à mettre combien? »

Reese se fige, un instant et la regarde dans le blanc des yeux, les billets entre les doigts, l’argent entre les cotes. A chaque billet qui volait, c’était d’ses organes qui sautaient.
Et elle ne sait pas quoi dire, pas certaines de trouver une réponse qui puisse être réellement correct. Pour une gamine qui vit de rien, elle ne comptait pas y mettre un bras.
Gamine qui se méfie de la nuit, qui se méfie de celle, de la lune, qui lui a toujours été plus chaleureuse que le soleil. Gamine aux phalanges brûlées, qui ne sait pas si il est bon de trop en jouer pour essayer d’avoir un prix qui serait pour elle, loin d’être mauvais.

Elle voulait se droguer
mais pas vider le peu qu’elle a.
Elle a rien, si peu, pas assez pour un toit
juste une caisse
juste une carcasse
juste ses poings

« Ça n’veut rien dire. Dites moi juste votre prix. »

« J'm'ennuie. Passe une heure avec moi, j't'offre le café. Fais froid. »

La blonde, l’ange mortelle, elle ne trouve plus rien à dire. C’était culotté, surprenant, inattendu. Elle sentait la colère et l’impatience lui monter aux dents après être longtemps resté au fond de sa gorge.

et elle était prête à lui dire qu’elle pouvait aller se faire foutre
et elle était prête à l’envoyer valser dans le paysage
car reine des poings
étaient forte pour jouer de ses mains
si peu souvent
déplié.
Elle est -presque- désarmée.

« Allez si on prend un café et que t'es cool j'te file une poche gratuite. »

Alors, elle relâche les épaules, et perd un peu de sa défense sans pour autant ne pas être méfiante. Reese ne comprend pas ce désir de vouloir passer du temps avec quelqu’un.
Du temps avec elle. Il fallait être fou pour vouloir traîner avec une gamine pareil hein ? Elle, elle voudrait même pas se croiser à peine dans une rue. Du genre à craindre les fantômes ? Sans doute.
Du genre à le montrer ?
Un peu moins.
Voir même, pas du tout.

Elle hésite, et ça se voit sur le moment car elle détourne le regard, perplexe face à sa proposition. A croire qu’elle ne puisse pas croire qu’on puisse la trouver attendrissante car elle n’est plus que l’ombre d’elle-même. A croire que tout le monde la fuyait depuis qu’elle fuyait le monde. Depuis qu’elle avait les phalanges rouges.

Mais c’est n’importe quoi, Reese, parce que ça existe parfois des personnes qui sont conquis par cette hargne si brave qui est la seule chose que tu montres de toi.
Certains, comme cette femme, ils voient sans doute même plus que ça
ils voient la détresse
ils voient que t’es perdue gamine
ils voient que tu peux pas hurler, gamine.

Elle frotte le sol de sa semelle, dans l'hésitation
et quand elle la regarde de nouveau, elle aurait presque cette moue d’gosse pas content car il a pas eu ce qu’il voulait pour noël.
et noël
et son anniversaire
les cadeaux
offerts
les cadeaux
du deuil.

« ça m’va. j’vous suis. »

de toute manière, c’est vrai qu’il fait froid.


Pando
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Message Sujet: Re: hurlement (shabh)   hurlement (shabh) Empty Mer 26 Déc - 16:18

hurlement ft Reese

I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.

Les doigts gelés. A tenter de les réchauffer en soufflant doucement dessus. J'suis face à cette pauvre enfant d'la rue. Qui m'rappelle Lily. Qui m'rappelle moi même. Cette gueule cassé qui n'a plus de rêves, plus d'espoirs, plus d'envies. Cette enfant qui gît, rampe pour survivre et qui essaie par tous les moyens de se dire qu'elle n'a besoin de personne.
J'repense à mes premières nuits dans les rues, tout juste abandonné. Laissé sur le sol les robes du dimanches, les rires enfantins, les bonbons acidulés pour la crasse, la violence, la rage au fond de mon estomac.
Le pire des premières nuits, j'm'en souviens amèrement, c'est la solitude. Les autres gamins empilés sur le sol, et j'attendais désespérément un baiser sur le front après une belle histoire raconté. N'entendre que les sanglots sourd à la place.
J'me souviens aussi de cette soirée pluvieuse, le sang qui traverse mon t-shirt déchiré. A tituber sans oser demander de l'aide. Pour toutes les fois où j'ai demandé et qu'on m'a jeté à la figure un rire acide. A me tenir les côtes, puis me dire que je devrais m'laisser crever là. Que la douleur sera qu’éphémère et le repos sera enfin éternel.

Alors sympathique sourire face à sa moue désenchanté. J'lui balance qu'elle peut me tutoyer. J'suis pas plus importante qu'elle.
Et aux souvenirs de ma première dose d'héro, ma première grimace suite à la piqûre. Et aux multiples regrets. J'lui jette un signe de tête, pour lui dire de me suivre. Et on avance en silence dans les rues désertes du Queens, éclairés par quelques lampadaires d'une lumière orange.

Elle traîne des pieds derrière, j'fais pas d'remarques. La vitrine du vieux café est allumé. Vide. On entre, toujours en silence, j'fais un signe à Jim, le patron vieil ours qui m'a quelques fois laissé dormir sur ses banquettes. J'm'assois sur l'une d'entre elle, la laisse s’asseoir face à moi. Ça fait combien d'temps qu't'es dans la rue?- j'lui lance alors que Jim s'applique à retourner dans la cuisine pour préparé deux cafés bouillants. J'pose ma sacoche sur la table, et j'reperds tout de suite ses yeux qui suivent son mouvement. Si j'étais elle, je l'aurais attrapé et j'me serais mise à courir. A croire qu'elle a un peu envie d'parler cette gamine. Moi ça va faire bientôt vingt ans... Ça m'rajeunis pas. J'ai l'regard vide, pas trop envie d'la fixer. Manquerait plus qu'j'm'attache et qu'j'la vois dans une ruelle après une joyeuse overdose. Faut croire que ce soir j'ai pris l'esprit de noël. J'm'appelle Shabh au faite. Et toi?
Et l'patron arrive, deux cafés qui fument, ils les posent devant nous et m'serre brièvement la main. Il s'apprête à repartir en cuisine, j'observe l'enfant qui s'force à pas trembler. Yo' Jim, t'as pas deux couverture pour la petite et moi? Il acquiesce et quitte la pièce en silence. J'bois une petite gorgée. Pas besoin de tourner autour du pot. J'la regarde dans les yeux, direct et sans tact. Pas d'temps à perdre dans ce milieu là. J'suis pas là pour t'sauver, t'faire la morale ou quoi. J'en ai rien à foutre de ce que tu fais. Mais j'aimerais juste savoir si t'as une bonne raison, aujourd'hui, de commencer tes conneries. La dernière fois que j'ai eu ce pressentiment j'me suis retrouvé en taule pendant trois ans à cause d'une gourde qu'a fait le mauvais choix... je marque une pause.
La rue, c'est mieux qu'la taule, crois moi. Et surement plus sympa qu'la morgue aussi au passage.


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