If we ever meet again | Katheryn

If we ever meet again
ft Katheryn Wardwell

Lais poussa un soupir de soulagement lorsqu'elle aperçut la famille de sa patiente se rendre à son chevet. Elle avait passé une nuit terrible. Somnolant dans un fauteuil de la salle de garde, elle avait guetté le moindre signe nécessitant son intervention, mais espérait assez égoïstement que rien de trop grave ne surviennent. Au petit matin durant sa visite des patients, une adolescente à peine plus jeune qu’elle l’avait suppliée à de rester à ses côtés. Elle commençait à bien connaître sa patiente. Admise il y a deux semaines maintenant, ses émotions étaient connues pour être très virulentes et la jeune, fille fragile psychologiquement, inquiétait Lais. Sa trop grande compassion lui fit défaut une nouvelle fois défaut et elle lui tint compagnie un long moment.

Les hôpitaux sont des mondes à part. Totalement aseptisés, certains ont une allure vieillotte et défraichie, alors que d’autres sont d’une blancheur impeccable accentuant les mysophobies et autres paranoïas d'hypocondriaques. L’externe en charge de son service lui avait dit qu'avec le temps, le contact avec les patients devient plus simple, moins personnel, mais Lais peinait à y croire.

Ses prochains mois en traumatologie l’angoissaient. Le cœur gros elle rejoignit son vestiaire. Un coup d’œil à son téléphone lui permit de confirmer ce qu’elle savait déjà. La séance de travail avec ses amis de faculté était ajournée. Ou du moins, elle en est peut-être juste exclue. Lais a la fâcheuse tendance à s’imaginer les pires scénarios possibles. Elle se sent constamment en tort et réfléchit beaucoup trop longtemps avant de parler, si bien qu’elle rate souvent des occasions d’en placer une. Lais est une introvertie, et ça l’handicape bien trop souvent.

Après s’être douchée, changée et rapidement préparée, elle sortit de chez elle, ses cours dans son sac. La jeune fille ne réfléchissait plus, le cerveau embué de ses questions existentielles. Ses pas l’amenèrent devant un café qu’elle ne connaissait pas. A vrai dire, elle a emménagé dans ce quartier il y a peu. Sa récente rupture l’a forcé à se trouver rapidement quelque chose dans ses moyens, et ce quartier regorgeait de minuscules studios. Ce n’est pas le grand luxe, mais cela reste plus acceptable que la banlieue de ses parents. L’odeur du café et des pâtisseries lui chatouillèrent le nez et elle se rendit au comptoir. Un coup d’œil furtif lui permit de repérer quelques chaises vides. L’endroit est décoré avec goût. De petites tables sont disposées un peu partout dans la pièce, sans véritable ordre, et Lais se surprit à détailler les chaises, toutes différentes : en velours, en bois, métallique, d’école, faisant le charme du lieu.

Elle s’installa dans un coin, face à une grande fenêtre. La jeune fille ouvrit son ordinateur sans rien y faire. Le regard divaguant, elle pensa à tous ses choix qui l’ont amené ici. Lais aime la médecine. Elle veut aider ses patients, et grâce à ses études se sent enfin utile, mais surtout reconnue. Mais elle est également à bout de force, incertaine par moment qu’elle soit destinée à une grande carrière de chirurgienne ou d’addictologue. L’angoisse la submergea et le rouge teint ses joues. Chassant ses pensées, elle sentit tous les regards se poser sur elle. L’avait-on vu paniquer ? Elle se tortilla sur sa chaise afin d’observer la salle plus facilement et le soulagement l’envahit lorsqu’elle comprit que ce n’était que son imagination.

Elle se mit au travail, absorbée par une étude de cas. Elle s’interrompit lorsqu’un petit « Excusez-moi » la sortit de sa concentration. Hébétée, elle releva la tête. Une jeune femme lui faisait un grand sourire que Lais s’efforça de lui rendre. Autour d’elle le café s’était rempli, si bien que des personnes attendaient à présent dehors. Le visage face à elle lui semblait inoffensif et presque familier. Était-elle à la faculté ? L’avait-elle déjà croisé ? Elle bafouilla.

- Pardon, est-ce que je dérange ?

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Lais&Katheryn

Allongée dans son lit, Kate fixait le plafond blanc de sa chambre avec un air perdu, vide. En réalité elle était toute retournée, elle pensait à bien trop de chose et surtout tentait de survivre au manque qu'elle ressentait depuis que sa petite amie avait décidée de dormir de nouveau chez elle. Les derniers jours qu'elle venait de passer étaient difficiles. Retomber de si haut alors qu'elle était au paradis, le retour à la vie normal est bien plus compliqué qu'elle ne l'avait pensé. Pourtant, elle ne faisait plus de cauchemars, elle ne pensait plus trop non plus à la fusillade. Avec son ex femme la situation était toujours aussi tendue et Madison l'harcelait toujours de messages pour savoir ou est ce qu'elle était. La brune ne lui avait toujours pas donné l'adresse de son nouvel appartement et elle ne comptait pas le faire, bien trop paniquée à l'idée de la voir débarquer tous les jours dans le seul et unique but de la convaincre que leur relation n'est pas terminée. Mais la source de ses angoisses ce n'était pas Madison, mais Kristina. Depuis leur dernière soirée, la jolie rousse cherche à la fuir sans vraiment lui donner des raisons. Kate savait parfaitement que quelque chose de louche ce tramait derrière tous ça. Kristi lui cachait volontairement la vérité au point de ce faire bouffer par sa crainte. Elle ce renfermait et même elle ne parvenait plus à l'approcher sans prendre le risque de la faire fuir. Katheryn ne comprenait pas ... elle ne comprenait plus et c'était elle aussi en train de la bouffer. Seulement, elle ne pouvait rien faire puisque Kristi refusait tous contact, Kat pensait qu'elle avait sans doute besoin d'un peu de temps pour ce faire à cette idée, elle ne savait pas quoi mais pour le moment elle préférait garder ses distances avec elle espérant qu'elle ce décide à faire le premier pas. Depuis, Kate attend ... elle espère et pour le moment rien ne ce passe. Aujourd'hui, elle n'avait pas cours, elle ne voyait pas non plus Kristi et elle n'avait aucun projet pour la journée, alors elle restait là ! Allongée dans ce lit parce que c'était le seul endroit ou elle ce sentait bien.

Seulement, flemmarder ça ne lui va pas du tout et c'est pourquoi elle décide de ce bouger plutot que de rester là à déprimer. Après une bonne douche, un bon café, elle tente tant bien que mal de travailler. Seulement, depuis qu'elle c'était habituée à la présence de sa petite amie auprès d'elle, Kate ne parvient plus à s'habituer au silence, c'est pesant, lourd et elle va finir par devenir dingue si elle reste fermer ici. Attrapant ses clés, sa veste, elle décide d'aller faire un tour. Depuis qu'elle vivait dans les quartier, elle n'avait jamais prit le temps de visiter les lieux. C'était plus une balade qu'une visite en vrais mais ça faisait un bien fou. L'air frais, le bruit, le monde ... elle avait besoin de ça pour ce sentir bien et même si ça n'allait pas effacer sa peine, elle ce sentait moins seule. C'était aussi l'occasion pour elle de faire le bilan. Elle était en plein divorce, amoureuse de l'une de ses étudiantes, elle risquait de perdre son travail et pourtant elle ne c'était jamais sentie aussi bien de sa vie qu'avec Kristina.

Après une longue balade, Kate pousse négligemment la porte d'un café, elle n'y avait jamais mis les pieds, c'était une première et pourtant en tant qu'accro à la caféine, elle passait le plus clair de son temps dans ce genre d'endroit. La musique de fond était un jazz assez relaxant, sa sentait le café et même si il y avait un peu de monde, l'endroit semblait tellement relaxant, chaud, agréable. Elle s'arrête au comptoir pour passer sa commande puis s'aventure dans la salle à la recherche d'une place discrète ou elle pourrait savourer sa boisson chaude sans déranger qui que ce soit. Son regard balaye rapidement la salle mais toutes les places semblent prises. Toutes, sauf la chaise en face d'une jeune femme en plein travail sur son ordinateur. Elle n'oublie jamais un visage et cette fille elle la connait ! Elle travail à l’hôpital et elle l'avait rencontrée le jour de la fusillade. - Excusez moi ! Dit elle en la regardant. La jeune femme bafouille pensant qu'elle dérangeait mais ce n'était absolument pas le cas. - Oh non ! Non non du tout ... je me demandais juste si cette chaise était libre. Reprend t'elle un petit sourire sur les lèvres sa tasse toujours entre les mains. - Je veux vous déranger c’est juste que ... il n'y a plus vraiment de place. Ajoute elle un peu désolé de la déranger un plain dans ses occupations.  

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ft Katheryn Wardwell

Lais sourit malgré elle et lui fit signe de s’installer d’un geste de la main. Quelle drôle de scène elles faisaient, tout droit sortie d’une fiction. Il ne manquait plus qu’un café soit renversé, et on frôle l’oscar.

- C’est libre je vous en prie !

Elle lui adresse un sourire timide, s’excusant de son embarras des secondes d’avant. Elle se replonge rapidement dans son travail afin de ne pas perdre le fil. Son étude de cas est beaucoup plus difficile que la dernière qui lui ai été donné de faire. Au début de cette sixième année, il n’est plus aussi facile de réussir. Les années précédentes, ses examens se décomposaient par matière. Pédiatrie, immunologie, psychiatrie. Les patients de ses études avaient des symptômes spécifiques à une matière. Dorénavant, sa réflexion doit se concentrer sur toutes les spécialités en même temps. Une personne âgée qui rentre arrive en urgence, elle peut avoir mal au dos, aux reins, mais aussi à la gorge, sachant qu’elle est diabétique et qu’elle s’est fait opérée de la hanche il y a trois semaines et que son petit-fils lui a refilé un rhume. Quel est le problème du patient ?

Démotivée, Lais jette des petits coups d’œil à la femme qui lui fait face. Elle a un air triste sur son visage. Une sorte de moue qui trahis son sourire pourtant rayonnant. Malgré tout elle rayonne. Elle se tient avec une certaine grâce, tête droite, épaules hautes. La jeune femme relève la tête et Lais comprit qu’elle l’a peut-être regardé un peu trop longtemps. Elle fit mine de regarder par la fenêtre, sans grand succès avant de se replonger dans son travail.

Lais n’arrivait pas à se concentrer. La proximité avec cette femme la trouble. Elle la connait. Elle l’a très certainement croisé à l’hôpital dans un des services dans lesquels elle a déjà travaillé, ou bien sur le campus de l’université. Pour autant, elle n’en fit aucune remarque. Il n’est jamais plaisant de faire allusion à un hôpital et ce ne serait pas professionnel de la part de Lais de faire allusion à une patiente.

Elle ouvrit la bouche pour lui parler mais aucun son ne sortit. Elle se demande comment engager une conversation sans paraître grossière. Elle se racla la gorge doucement pour attirer son attention.

- Je ne vous ai pas reconnu ! Souria-t’elle. Comment allez-vous depuis la dernière fois ?

Lais soupire. Ses mots sonnent faux à ses oreilles. Elle n’est pas le genre de personne à l’aise avec les banalités. En revanche, elle n’a pas pour habitude de se plaindre, ce qui fait d’elle une très bonne oreille pour son entourage proche. C’est un peu comme si elle vivait dans cette bulle. Une sorte de mise à distance lui permettant de se mettre de côté, et donc de se protéger inconsciemment. Elle s’efface pour mieux écouter, observer et comprendre ce qui l’entoure.
Elle termine son café et s’adressa à la jeune femme les yeux baissés.


- Bon d’accord je ne suis vraiment pas douée pour parler de tout et de rien. La dernière fois que je vous ai croisé vous étiez accompagnée. Vous attendez quelqu’un ? Je peux vous laisser ma place. Elle hésita, mais cette fois la contempla. Mais je peux aussi rester, vous semblez avoir besoin d'un peu de compagnie.

Son ton se faisait doux et rassurant. Elle sait trouver les mots pour rassurer, être appréciée, et connait les limites à ne pas franchir avec les personnes qu'elle ne connait pas.

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Lais&Katheryn

Alors que la jeune femme l'invite à s’installer en face d'elle, elle lui offre toute de suite un beau sourire avant de tirer la chaise pour s'installer en face d'elle. C'est vrais c'était assez cliché comme scène, la rencontre dans un café ... le genre de scène qu'on peu voir très souvent dans les films. - Merci beaucoup ! Posant son café devant elle, Kate ce sentait un peu coupable de s'imposer à sa table, mais il n'y avait pas vraiment de place ailleurs et puis il fallait aussi dire que la jeune femme avait un visage plutot familier alors à choisir autant s'installer à sa table plutot qu'ailleurs. Seulement, oui elle s'en voulait un peu de s'imposer et de la déranger en plein travail. Elle semblait vraiment occupé. Ce ce que Katheryn savait, elle était à l’hôpital c'était d'ailleurs comme ça qu'elle avait fait sa connaissance après la fusillade. Depuis elle n'avait pas vraiment revue la jeune femme mais elle c'était montrée extrêmement douce et patiente avec elle. Buvant une gorgée de son café, Kate détourne légèrement le regard pour regarder dehors tentant de chasser les pensées négatives de son esprit. Kristina revenait pourtant toujours à la charge, elle était vraiment préoccupée par leur situation et elle n'aimait vraiment pas être en froid avec elle. Attrapant son téléphone dans le fond de sa poche, elle check rapidement ses messages mais la rousse ne lui donne pas de nouvelle et elle ne répond non plus à ses textos. Visiblement c'était beaucoup plus grave qu'elle ne le pensait. Elle était sortie pour ce changer les idées mais au final elle ce rendait compte que la seule personne qui pouvait l'aider c'était Kristina, il fallait qu'elles ce parlent ... seulement Kate avait beaucoup trop de fierté pour aller frapper à sa porte et lui dire tous ça ! C'est elle après tous qui refusait de lui parler et non le contraire ! Sortant de sa rêverie lorsqu'elle sent le regard de la jeune femme s'attarder sur elle, Kate lui adresse un bref sourire avant de détourner elle aussi le regard. L'avait elle reconnue ? Peut être pas ... après tous elle voyait tant de patients dans une journée qu'elle ne pouvait certainement pas ce souvenir de tous le monde. Et pourtant c'était le cas ! Puis qu'elle lui demande même comment elle vas depuis ... la dernière fois. - Ça peut ce comprendre, vous n’êtes pas à un patient prêt. Et ... oui ça va depuis la dernière fois, c'est gentil de demander. Elle n'était pas obligée de le faire, surtout qu'elle avait certainement mieux à faire que tenir la conversation avec elle. Elle avoue même ne pas être très douée avec les banalités, ce qui fait doucement sourire Kate. - Ce n'est rien ... Moi non plus je suis pas trop le genre à parler de la pluie et du beau temps pour faire durer la conversation. Et non, non je n'attends personne ! Et non ! Non c'est moi qui vient m'imposer à votre table c'est plutot à moi de m'en aller je crois. D'autant plus que je vous dérange en plein travail ! Buvant une gorgée de son café, elle lève les yeux vers la jeune femme avant de sourire d'un air assez triste. - Oh, ça ce voit tant que ça que j'en ai assez de la solitude ? Dit elle en riant légèrement. - Je serais ravie en tous cas que vous me teniez compagnie enfin si vous avez terminé votre ... travail !

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ft Katheryn Wardwell

« Oh vous savez, juste une intuition. » lui adresse-t-elle en souriant et en terminant son café.

La jeune femme face à elle regarde frénétiquement son téléphone. Son visage se fend en une moue déçue de ne pas y voir ce qu’elle souhaiterait. Bonne ou mauvaise nouvelle ? Ou plutôt manque de nouvelles ? Son air triste lui rappelle un moment difficile à oublier. Des images par flashs lui reviennent en mémoire. L’inquiétude générale, observer et ausculter rapidement tous les patients. Après la fusillade à l’université, cette jeune femme se tenait au milieu des urgences. Perdue, ne réalisant pas ce qui venait de se produire. Lais se souvint de son expression lors de son arrivée à l’hôpital. L’horreur s’y lisait, mais aussi l’inquiétude et l’incompréhension. Autant de sentiments encore difficile à comprendre et à appréhender au quotidien. Lors de situations de crises, les urgences sont bondées et l’ambiance électrique. Un peu d’humanité ne peut que rassurer les patients et les apaiser. C’est ainsi que Lais a apprit à lire les expressions des gens autour d’elle. Pour éviter de blesser, ou d’être trop intrusive avec des questions qui n'ont pas lieu d'être posées.

« J’ai terminé mon travail dans tous les cas. » Elle marqua une pause et prit le temps de ranger ses affaires et donc de libérer la table. « Moi c’est Lais. Mais ne me voyez pas comme un médecin ». Elle lui adressa un signe de tête convenu. Les bases sont posées et le lien médical les unissant auparavant n'existe désormais plus.

Lais se rendit au comptoir sans réellement réfléchir et prévenir sa voisine de table. Aux grands maux les grands moyens, rien n’égale un morceau de gâteau pour apaiser les peines. Elle tient cette passion de son père. Derrière des mots simples et des conversations emplies de banalités se cachent entre eux un amour commun et une présence rassurante. Lors de leurs disputes, Lais l’approchait avec une pâtisserie gourmande débordant d’amour qu’elle a pour lui, le suppliant de la pardonner. Depuis, elle pâtisse, en simple amateur, pour ses patients coup de cœur avec qui elle passe de bons moments, mais aussi pour apporter quelques petites attentions autour d'elle.

La salle ne désemplit pas et la file d’attente est toujours aussi longue. Un rapide coup d’œil vers sa table lui permet de s’assurer que ses affaires sont en bonne compagnie. Par réflexe, elle jette un regard sur son téléphone. Elle n’a pas reçu de messages et n'en est pas moins étonnée. La jeune fille soupire et passe enfin commande au comptoir, puis ramène le tout à table. Son ancienne patiente est de nouveau sur son téléphone. Sourcils froncés, elle semble contrariée de ne pas avoir ce qu’elle souhaite. Lais n’est pas très à l’aise avec son portable. Elle a la fâcheuse manie de mal interpréter les messages qu’on lui envoi, ce qui donne lui à des situations particulièrement gênantes.« Ça ne me regarde probablement pas, mais vous devriez lui envoyer un message, ou bien l’appeler. » dit-elle en reprenant sa place. La jeune femme l’observe avec étonnement. Sa remarque n’était peut-être pas la bienvenue après tout. Elle s’empresse de poser les deux parts de gâteau sur la table et de lui en proposer une.

« Chocolat et cheesecake aux fruits rouges. Je ne connaissais pas vos goûts alors j’en ai pris deux différents. J'espère que vous n'êtes pas au régime! »