Sujet: blow me one last kiss (shady) [fb] Mar 30 Oct - 18:12
Putain de cœur. Tu le hais, parfois, ton cœur en mousse, ton cœur qui s'attache, ce cœur bien trop romantique. Tu le hais parce qu'il bat pour cet homme, Shady, ton voisin. Tu veux oublier, tu veux l'oublier, parce que lui n'est pas comme toi. Sûrement pas. Il est le genre à aimer les courbes féminines, à s'exalter devant une poitrine. T'es triste parce que même en sachant ça, tu peux pas t'empêcher de penser à ses yeux, à ses lèvres, à sa voix. T'es tombé amoureux comme un idiot et maintenant t'essaies d'oublier. Tu bois pour l'oublier. Tu bois pour que ton cœur se débarrasse de ces sentiments, de cette attirance. Tes amis le remarquent, ils finissent par t'arrêter à un moment parce que même si ça les amuse de te voir déchiré, ils ne veulent pas que tu finisses à l'hôpital. On finit par te ramener chez toi, même si tu dis que tu veux pas y aller, parce que c'est trop près de chez lui. Ils ne comprennent pas un mot de ce que tu dis de toute façon, c'est plus des onomatopées qui sortent de ta bouche. On te guide jusque devant chez toi et on te laisse là, dans ton couloir, la clé enfoncée dans ta serrure. T'aurais juste à tourner la clé, à pousser la porte, mais t'y arrives pas. Pas à cause de l'alcool non, t'y arrives pas parce que loin de l'oublier, tu ne peux plus penser à autre chose que lui. Tu penses plus aux conséquences, tu penses plus à rien à vrai dire. Alors tu retires ta clé. Ce soir, tu veux pas rentrer chez toi.
Tu titubes dans le couloir, t'appuies sur le bouton de l'ascenseur, tu lui cries dessus parce qu'il vient pas et tu décides de prendre l'escalier au moment où t'entends le signal des portes qui s'ouvrent. Génial. Tant pis, tu commences à monter les marches, t'accrochant à la rambarde comme si ta vie en dépendant et tu te rappelles qu'il vit dans le même palier que toi. Tu soupires, énervé par ta stupidité et tu redescends les quelques marches en manquant de te fracasser contre le sol. Tu retournes dans le couloir et tu cherches sa porte. Tu sais laquelle c'est pourtant, mais dans ton état, tu n'es pas vraiment capable d'être précis. Tu finis par t'arrêter devant sa porte et tu la regardes, comme si pendant un court instant t'avais un moment de lucidité. Une hésitation. Tu sais au fond que ce que tu vas faire va tout changer, que ça va te faire souffrir encore plus, mais les conséquences s'effacent bien vite et t'as juste envie de le voir. Alors tu toques à sa porte et t'attends.
Il finit par ouvrir et tu le vois enfin. Tu admires à nouveau ces yeux clairs et tellement beaux, tu regardes ce corps dont tu as rêvé, tu désires ces lèvres comme si rien d'autre n'avait de l'importance. Sans dire un mot, sans prévenir, tu te jettes sur lui pour t'emparer de ces lèvres, de ses lèvres. Tu l'embrasses, passionnément, t'y mets toutes tes émotions comme si tu ne serais plus capable de le refaire un jour. Tes bras l'entourent, le gardent contre toi et tu sens sa chaleur te parvenir comme un feu doux et agréable. Tu veux rester là à jamais, tu veux garder ces papillons qui te chatouillent le ventre. Tu veux te perdre sur ses lèvres, d'autant plus parce que t'es saoul et que tu ne sais pas encore à quel point tu vas regretter ce que tu viens de faire. Toi le Nell qui n'aborde pourtant jamais, qui reste en retrait, l'alcool t'as encore changé cette nuit, mais t'en profites tant que tu peux. T'en profites avant qu'il ne te rejette avec dégoût. T'en profites avant que ton cœur ne se brise en plusieurs morceaux.
Après une longue journée à la caserne, je dis au revoir aux gars et me dirige dans les vestiaires alors que la prochaine équipe prend sa garde. Je les salue entre serrage de main et accolade et je parle cinq minutes avec eux, leurs raconte un peu les interventions que nous avons eu. Cela ne fait pas longtemps que je suis arrivé parmis eux. Je suis encore le petit nouveau. Mais ça ne me dérange pas. Je sais qu'il me reste encore beaucoup de chose à apprendre. Alors j'accepte les petites plaisenteries qui ne sont jamais très méchantes. J'ai beau être le nouveau, je me sens plutôt bien parmis eux, ce qui me conforte dans mon choix d'être veu rejoindre ma famille aux USA même si je devais néanmoins avouer que tout quitter n'avait pas été simple. Mais je n'étais pas seul et je savais au fond de moi que j'avais fais le bon choix, aussi difficile soit-il. Une fois les gars ayant prit leur garde, je m'engoufrais dans l'une des douche et laissais s'effacer, à coup d'eau chaude, les tracas de la journée pour ne pas les emporter avec moi dans mon appartement. Aujour'hui avait été une relative bonne journée. La plupart de nos interventions s'étaient soldées par de bonnes nouvelle pour les victimes et leurs familles. Mais avec ce boulot, cela ne voulait rien dire du tout. Etre pompier était un métier éprouvant, même dans les meilleurs jours. Pourtant, je ne me suis jamais sentis autant à ma place que dans cette caserne, même si c'est difficile voir même dangereux parfois. J'ai le sentiment d'avoir trouver ma place et c'est un sentiment innexplicable. L'eau chaude efface tout, petit à petit. Je ferme les yeux et profite de cet instant. Après quelques minutes, je sors de la douche, enroulé dans une serviette et je vais jusqu'à mon vestiaire pour en sortir une tenue. Je l'enfile et je ressemble ensuite mes affaires. Je claque la porte de mon casier et je quitte la caserne, marchant jusqu'à ma voiture. Je me garre finallement devant mon immeuble. J'attrape mon sac sur le siège passager et je sors, glissant le sac sur mon épaule. Je ferme la voiture et me dirige vers l'entrée. Je fouille quelques minutes dans mon sac à la recherche de mes clefs et j'ouvre la porte d'entré de l'immeuble. Je passe devant ma boite aux lettres et prend mon courier sans le lire. Puis je monte jusqu'à mon étage. Quand les portes de l'assensceur s'ouvre et que je pénètre sur mon pallier, mes yeux se tournent innévitablement vers sa porte à lui et je marque une pause, restant planté au milieu du couloir. Et je me rend compte que même ma journée plutôt bien remplie n'a pas réussit à le chasser de ma tête et encore moins de mon coeur, à chasser ses sentiments que je tente de comprendre et d'oublier depuis quelques jours déjà. Et ce malgré toutes mes tentatives. Nell ... Mon ami, mon voisin et celui que j'ai du mal à sortir de mes pensées. Et ce n'est pas faute d'avoir essayer, encore et encore. Je crois, non, je suis sûr, que ce que je ressens pour lui est bien plus que de l'amitié. Cela m'a frapper en pleine gueule et en plein coeur un beau jour et depuis, je tente de ne pas me perdre, de garder la tête hors de l'eau en bridant mes sentiments. J'ai beau faire l'autruche, ça ne servirait à rien de nié encore longtemps l'évidence, si ce n'est d'embrouillé encore plus mes pensées. Je tiens à lui. Il est l'une des seules personnes auxquelles je tiens ici en dehors de ma famille. Il est toujours là pour moi et a beaucoup aidé à ce que je me sente ici chez moi. C'est le meilleur ami que je puisse rêver d'avoir. Et c'est justement là l'un des problèmes de cette histoire. Si je lui avoue que pour moi, les choses ont changées, que je le vois maintenant différamment, j'ai peur que cela gâche la relation que nous avons maintenant et qui compte tellement pour moi et qui compte aussi, je crois, à ses yeux. Et ça, c'est si on oublie qu'il préfère surement les courbes féminines. Je ne l'ai jamais vu en couple, que ce soit avec une fille ou un mec et je me vois mal lui poser de but en blanc la question. Pourtant, quand je le vois, mon coeur s'emballe, tambourinne, semble vouloir sortir de ma poitrine. A chaque fois un peu plus. Il bat si fort que je me dis qu'il ne peut pas ne pas l'entendre. J'ai le sentiment que tout en moi lui cri que je tiens à lui, qu'il ne quitte jamais mes pensées. J'ai parfois l'envie d'hurler à cet organe de malheur de ce la fermer, de me laisser tranquille, d'arrêter de m'embrouiller l'esprit. Je voudrais qu'il arrête de me faire ressentir tout ça pour ne pas que je finisse par en souffrir en voyant que ce n'est pas réciproque. Là, sur ce pallier, je suis à la limite de la folie. Je m'en rend compte mais je ne contrôle plus rien.
Je ferme mes yeux quelques secondes puis je m'avance vers mon appartement. Je déverouille la porte et je pénètre dans mon chez moi. Je lâche le sac sur le sol et referme la porte derrière moi. Je vérouille l'un des verrous de la porte et me dirige vers la cuisine. Je regarde l'heure et soupire. Il est déjà tard, la journée à été longue mais je sais que je ne m'endormirais pas avant un moment. J'ouvre mon frigo et m'en sors une bière. Je l'ouvre et vais m'asseoir sur mon canapé. J'allume la télé mais je n'y prête aucune attention. Je suis obnubilais par lui. Ses yeux, son rire, les moments qu'on passe ensemble. Je n'arrive à penser à rien d'autre. Les minutes, puis les heures passent. Ma bière finit, je marche jusqu'à ma chambre. J'enlève mon tee-shirt et m'allonge sur mon lit même si je sais que je ne trouverais pas le sommeil sachant que dès que je ferme les yeux, c'est vers lui que mes songes m'attirent. Oui, la journée demain sera difficile. Je devrais redoubler de vigilence à cause de mon manque de sommeil. Allongé sur mon lit, mes pensées s'égarent. Lasse de lutter, je rend les armes. Je perd la notion du temps si bien que quand j'entend un bruit sourd, je sursaute et met un moment à comprendre d'où ça vient. Je me redresse, passe mes mains sur mon visage et me dirige vers la porte d'entrer, que j'ouvre, torse nu. La porte s'ouvre et c'est le visage de Nell qui apparait. " Nell ? " Soufflais-je en le voyant alors que j'ai le sentiment d'être carrement dans un putain de rêve. Je l'observe et mon coeur se déchaine. Il ne dit rien, mais lui aussi me regarde. " Il est tard. Qu'est ce que ... ? " Commençais-je, curieux de savoir ce qu'il faisait à ma porte à cette heure de la nuit et inquiet qu'il lui soit arriver quelque chose même si il semblait aller bien malgré ses yeux brillant. Mais je ne peux pas finir ma phrase, ni poursuivre mes pensées, car ses lèvres s'écrassent sur les miennes. Mon coeur, et mon cerveau, explose. Ses avides prennent possésions des miennes et ses bras s'enroulent autour de mon cou, m'emprisonnent avec délice contre lui pour la première fois. Mon corps, faible, fait la seule qu'il peut alors que l'objet de toute mes désirs est là, contre moi, entrain de m'embrasser comme si sa vie en dépendait : il lui répond. Un gemissement filtre par mes lèvres alors qu'elle répond avec passion à celle de Nell. Ce baiser vrille mon coeur et mon cerveau est aux abonnés absents. Ma main glisse dans ses cheveux alors que nous sommes simplement emporter par ce moment. A bout de souffle, j'essaie de reprendre mes esprits, de reconnecté mon cerveau. Glissant une main sur son torse, mes lèvres se décollent des siennes et ma main le repousse en arrière avec douceur. " Nell ... " Soufflais-je, le souffle court et le coeur battant jusqu'à mes oreilles. " Nell, arrête. " Dis-je avec plus de fermeté même si une partie de moi n'arrivait pas à croire que je le repoussais. Je fermais les yeux, posant mon front sur le siens. Mon cerveau reconnecté, je commençais à reprendre mes esprits. Yeux brillant, odeur d'alcool. Nell avait bu. Et pas qu'un peu. Aussi fort que je voulais que quelque chose comme ça arrive, qu'un jour on soit ensemble, que mes rêves deviennent réalité. Ce 'était pas comme ça que je voulais que ça se passe, pas alors qu'il avait bu et ne savait peut-être même pas ce qu'il faisait. Je le regardais, plongeant mes yeux dans les siens. " Tu vas bien ? ... Tu as bu. " Soufflais-je en le regardant toujours, cherchant à comprendre ce que tout ça voulait dire.
Sujet: Re: blow me one last kiss (shady) [fb] Ven 2 Nov - 17:31
Si seulement t'étais capable de réfléchir à ce que tu fais et ben... T'aurais rien fait du tout. C'est vrai que cet homme, ton voisin, t'as tapé dans l’œil aux premiers instants. Tu te souviens l'avoir vu déménagé tandis que tu rentrais chez toi, tu te souviens que c'est son sourire qui t'as provoqué le coup de foudre et que tu voulais le voir encore et encore. Tu te souviens que tu t'es montré aimable, trop aimable pour ceux qui te connaissent bien et tu l'as aidé du mieux que tu pouvais. Pourtant même si t'es gentil, t'es pas le genre à aider quiconque en a besoin, mais grâce à ça tu pouvais revoir son sourire et ses yeux clairs. Tu rêvais de lui, tu fantasmais sur lui, t'étais comme une gamine amoureuse, mais tu sais qu'en amour on régresse tous. Oui, t'as dû te rendre à l'évidence que t'es fini par tomber amoureux, petit à petit, de cet homme qui partage ton pallier. Et tu te souviens à quel point tes rêves sont devenus plus chauds encore quand t'as découvert qu'il était pompier. Faut l'avouer, c'est un peu l'un de tes fantasmes, le fantasme commun certes. Mais toi t'es pas du genre à apprécier pour un physique, pour du sexe. Toi c'est ton cœur qui parle, pas ta queue et ton cœur l'avait choisi lui depuis ce moment où vos regards se sont croisés. Alors oui tu crevais d'envie de l'embrasser, oui t'en avais marre de te contenter des saluts de loin et des sourires amicaux. Tu voulais plus, surtout en étant bourré. Au moins t'avais ce que tu voulais, au moins t'avais un baiser.
Sur le coup, quand il ouvre la porte torse nu, t'as tous tes rêves coquins qui te reviennent en mémoire et t'aurais pu lui balancer une phrase débile, mais t'as préféré te jeter sur lui. Malgré ton état, t'es capable de te rendre compte qu'il te le rend ce baiser, qu'il n'y est visiblement pas insensible et ça te fait plaisir. Ça te rassure surtout, tu sais que tu vas pas t'en prendre une. Peut-être que t'aurais droit à plus qu'un simple baiser volé. Tu t'accroches à sa nuque, à l'arrière de sa tête comme pour l'empêcher de s'en aller tandis que le contact de sa main dans tes cheveux te provoque des frissons. T'en as tellement rêvé que t'as du mal à y croire, pourtant tu sens enfin ses lèvres, sa chaleur, son corps. Tu l'as enfin contre toi et loin de te repousser, il te répond. D'un coup, tu te retrouves loin de lui, de ses lèvres. Finalement, il te repousse. T'es surpris, choqué et son ton te donnerait presque envie de chialer là, maintenant, devant lui. Enfin, son ton et l'alcool. Il te dit d'arrêter là, c'est le coup de grâce. Il t'a planté une épée dans le cœur et ça te fait mal, très mal. Tu récoltes ce que t'as semé, sauf que tu voyais pas les conséquences. Maintenant tu les subis.
T'es triste, tu te prends la réalité, froide et dure et tu fermes les yeux à ton tour alors qu'il colle sa tête contre la tienne. Tu lui en veux, tu t'en veux, t'as les yeux humides, mais tu veux pas t'humilier plus encore devant lui. Tu veux te barrer, tu veux rentrer chez toi, mais tes pieds t'empêchent de bouger. Finalement son regard pénètre le tien et t'es foutu. Il a beau t'avoir repoussé, t'as envie de t'accrocher à lui, encore. Tu hausses les épaules, d'abord, en guise de réponse avant de baisser les yeux. « Juste un peu... » Au moins, c'est le genre de douche froide qui te fait décuver en un temps record. Enfin plus ou moins, disons que t'es plus conscient et que tu t'en veux. Pourtant t'es plus touché encore par sa tendresse, sa gentillesse et tu ne l'aimes que plus encore. Injuste quand tu sais que tu pourras pas l'avoir. Tu touches tes lèvres, comme en souvenir de ce baiser qui n'aurait jamais dû se produire et tu te mets à rire, nerveusement. Tu fuis son regard, ses yeux, honteux. « J'ai pas... J'aurais pas dû faire ça... C'est juste... C'est l'alcool ! C'est ça ! » Piètre excuse, piètre acteur, mais tu sais pas comment réagir là, toute de suite.
Tu poses ta main contre son torse, tu regrettes parce que tu sens sa peau, la chaleur de son corps, ses poils. Putain ce que t'as envie de lui, l'alcool n'aide pas. Mais non, tu te reprends et tu maintiens une distance avec lui, avec ta main. « Désolé Shady, ça se... Je t'embêterais plus... » Tu retires ta main, tu veux te retourner, mais ton corps veut pas. Ton corps veut rester ici, avec lui et ça te fait mal. T'as les yeux plus humides encore, mais tu tiens bon, tu retiens ces larmes que tu veux pas laisser couler. Tu finis par faire un pas, par t'éloigner, mais c'est une tentative qui échoue alors que tu glisses et que tu tombes contre lui. T'espères qu'il va t'attraper, t'espères ne pas le faire tomber avec toi. Mais quand tu rencontre son torse, t'as son odeur qui t'enivre et tu sais que c'est foutu. Tu pourras pas partir et c'est pas ton corps qui va t'en empêcher, c'est ton cœur. Tes larmes s'échappent, malgré toi tandis que tu te redresses et que t'essuies tes yeux comme pour les faire disparaître. « Non ça va pas, ça va pas parce que j'suis amoureux de toi alors que c'est pas possible... J'suis désolé. » Tes yeux se ferment, épuisé et tu finis par te lâcher sur lui, tu t'accroches à lui. « J'ai sommeil... » Tu commences déjà à t'endormir, plus encore en sachant qu'il est là contre toi.
hj: C'est parfait ! Et toi dis-moi si quelque chose ne convient pas
Voir sa réaction quand je le repousse me crève le coeur. La vérité est que c'est aussi douloureux pour moi que pour lui. Mon coeur saigne de lui faire ça mais je sais que prolonger ce baiser et me laisser aller n'est pas la bonne solution. J'étais certain que si il n'avait pas autant bu et qu'il avait les idées clairs, il le verrait aussi. En le regardant, je suis totalement perdu, pris entre l'oppressant étau de mes sentiments. Sentiments que j'ai commencé à avoir pour lui en secret depuis quelques jours. Quand ses lèvres avaient touchées les miennes, tout mon corps avait été électrisé par la force de ce baiser. Nell, c'était accroché à moi comme si il en avait besoin, comme si ça vie en dépendait, glissant ses doigts sur ma nuque. Ce qu'il ressentait venait entrer en collision avec ce que je ressentais moi et cela devenait explosif. Aussi fort que j'aurais voulu que cela soit vrai et me perdre dans une étreinte avec lui, je ne pouvais pas aller plus loin, pas quand Nell était dans cet état. Il avait bu et jamais je n'utiliserais ça à mon avantage même si je devais le blesser par mon rejet. Inquiet, je le regarde, plongeant mes yeux dans les siens, cherchant à savoir si il allait bien et en lui demandant de confirmer ce que son haleine me disait déjà, qu'il avait bu et ne s'était pas contenter d'un verre ou deux. « Juste un peu... » Dit-il en baissant les yeux au sol, comme un enfant prit en flagrant délit qui me donnait plus envie de le prendre contre moi que le réprimandait. Je luttais pour ne pas me laisser attendrir par son adorable moue. L'un de nous devait avoir les idées clairs. Il fuit mon regard, honteux. Je l'observais, retenant un sourire tendre de le voir comme ça. Pourquoi fallait-il qu'il soit si adorable ? Si attendrissant ? Garder les idées clairs étaient difficile alors que je l'avais en face de moi et qu'il me faisait craquer chaque seconde encore plus, même totalement ivre. « J'ai pas... J'aurais pas dû faire ça... C'est juste... C'est l'alcool ! C'est ça ! » Lâche t-il, tentant de se raccrocher aux branches même si je ne suis pas dupe et qu'il y a forcément plus derrière tous ça qu'une réaction irréfléchie dû à l'alcool. Je glisse une main dans mes cheveux. " C'est rien ... Je ... Je ne t'en veux pas. J'essaie juste de ... De comprendre. " Lui dis-je, la voix douce et en restant calme malgré le feu brûlant en moi après son baiser. J'essaie de garder mon calme alors que j'ai simplement envie de me jeter à mon tour sur lui et de céder à ses envies, ses fantasmes le concernant qui me torturent depuis des semaines. Je suis plutôt fière de mon self-control ...
Sa main se pose sur mon torse nu. La chaleur de sa main me fait frissonner. Je ferme les yeux quelques secondes pour apprécier cette sensation et me laisser rêver à ce que cela devienne une habitude. « Désolé Shady, ça se... Je t'embêterais plus... » Lâche t-il avant d'enlever sa main, sa main qui semble avoir laisser une marque de brûlure invisible sur mon torse. Sans son contact, je me sens seul, je me sens vide. " Tu ne m'embêtera jamais, idiot. " Soupirais-je, mes doigts frôlant son bras. Il finit par s'éloigner, son regard humide et mon coeur se serre. Mais, il titube et perd l'équilibre. Je fais un pas et le rattrape, le serrant contre moi avec fermeté en le maintenant avec une main dans son dos. Les secondes passent et je le serre toujours contre mon torse. Aucun de nous ne semble vouloir bouger. Je vois alors ses larmes et mon coeur s'emballe. Il gigote pour se redresser. Il chasse les larmes de ses yeux. « Non ça va pas, ça va pas parce que j'suis amoureux de toi alors que c'est pas possible... J'suis désolé. » Lâche t-il contre moi d'une voix fatigué qui ajoute à son potentiel craquant. Je reste immobile, sous le choc de son aveu qui sonne bien trop sincère à mes oreilles. Mon coeur s'emballe et s'enflamme, tout comme ma peau. Un sourire en coin apparaît sur mes lèvres alors que je comprend l'absurdité de la situation. Je ne retiens même pas un léger ricanement. Les sentiments, l'amour, nous rende vraiment idiot et de vraie poule mouillées. Nell et moi avions apparemment eu le même genre de prise de conscience, chacun de notre côté, chacun dans notre appartement. C'était tellement pathétique quand on aurait pu passer ce temps ensemble et ou j'aurais pu lui dire que je ressentais la même chose. Mais faire le premier pas n'était jamais facile. Ses yeux se ferme et je le sent s'endormir contre moi de seconde en seconde, je doute donc qu'avoir une discussion avec lui maintenant serve à grand chose dans son état. Il s'accroche à moi et mon coeur bondit dans ma poitrine. « J'ai sommeil... » Je hoche la tête. " Je sais ... " Soufflais-je en le regardant avec tendresse. Je le soutiens par la taille alors que sa tête lourde de sommeil se pose sur mon épaule et je l'emmène jusqu'au grand canapé du salon ou je l'aide à s'installer même si le lâcher m'ai difficile voir même douloureux. " Repose-toi. Je suis là, je veille sur toi. " Soufflais-je en le regardant. Son air endormi brisé un peu plus mes barrières et le point de non retour était proche. Une fois qu'il est installer sur le canapé, je glisse un plaid sur lui et m'assois par terre à côté de lui, ne le quittant pas des yeux. " Je t'aime aussi. " Dis-je en le regardant alors qu'il me semble qu'il dort.
Sujet: Re: blow me one last kiss (shady) [fb] Sam 3 Nov - 18:11
Si seulement t'étais lucide, si seulement t'étais capable de raisonner comme il faut, t'aurais pu t'expliquer, t'aurais pu trouver une excuse. T'aurais pu justifier ton comportement. Lui continue à te rassurer, il continue à te sourire alors qu'il t'a rejeté et t'as envie de lui dire d'arrêter parce qu'il te rend plus dingue encore, parce que malgré son refus ça te donne envie de plus. Tu tombes contre lui et son odeur t'empoisonne l'esprit, s'y insinue comme une drogue à laquelle tu veux devenir dépendant. Tu sens sa peau contre toi, sa chaleur qui te berce, ses poils qui te chatouillent. T'es foutu, t'es complètement amoureux et tu sais qu'à partir de ce moment ça ne pourra pas s'en aller. Tu sais pas comment il s'y prend, parce qu'il fait rien de particulier, mais chaque fois il te rend plus dingue encore. Tu te confesses, mais t'arrives pas à voir comment il réagit. Tes paupière sont lourdes, trop lourdes et tu te laisses envelopper par ses bras, par sa chaleur. T'es bien là, t'as jamais été aussi bien et tu veux y rester. T'entends sa voix, mais tu comprends pas trop ce qu'il te dit, t'es déjà parti loin. Le sommeil t'emporte.
Malgré tout tu te sens déplacé, tu sens que t'atterris sur quelque chose de confortable, tu sens encore son odeur qui t'accompagne et te rassure. T'as l'impression que rien ne peut t'arriver, que t'as trouvé la meilleure protection au monde, l'endroit le plus chaleureux aussi. Tu pars dans les songes, emporté par Morphée. Tu rêves. De lui, de vous. Tu te vois l'embrasser, tu ressens sa chaleur, tu te vois contre son torse nu. Et tu le vois te pousser, te faire tomber au sol. Tu le vois te jeter un regard de haine, de dégoût. Et tu le revois en train de t'embrasser, tout s'enchaîner, parfois le bonheur, d'autres fois le malheur. Tu te réveilles de temps en temps, une fois en hurlant, une autre fois en manquant de vomir, mais tu te rendors aussitôt. Tu vois jamais Shay, t'as pas le temps de le remarquer, mais tu sens toujours sa présence comme une couverture épaisse et chaude.
Tu finis par ouvrir les yeux, définitivement. Ta première réaction, c'est de te toucher le front, comme pour arrêter ce mal de crâne atroce, cet oiseau qui te picore la cervelle. Tu te lèves, doucement, difficilement et tu te rends compte que t'es pas chez toi. T'es chez lui. Le temps d'assimiler, tu ouvres de grands yeux surpris avant de tenter de te rappeler. T'es venu ici, hier soir, t'es venu voir ton voisin parce que tu pouvais plus arrêter de penser à lui. Tu te souviens l'avoir embrassé et tu te souviens qu'il t'a rejeté. Oh bordel, t'as honte, tellement honte, plus encore parce que tu dois l'affronter, parce qu'il est là devant toi et qu'il a l'ai crevé. « Me dis pas que... » T'attrapes le plaid et tu te couches à nouveau, te cachant le visage avec. « Putain, j'ai honte ! » Tu peux pas affronter son regard, pas après ce qu'il s'est passé la veille. Pourtant t'aimerais te plonger dans ses yeux, t'aimerais admirer son visage et son torse. Encore. « J'ai déconné, j'ai... Rah, bordel... J'suis vraiment désolé Shady, j'aurais pas dû, je... » Cette fois t'es sobre, mais ça n'empêche pas que tes excuses sont toujours aussi bidons. Tu finis par retirer le plaid, gardant le regard rivé vers le plafond, les joues rougies. « Merci... Pour m'avoir amené ici, pour le plaid... » Qui sent son odeur, que t'as envie de voler et de humer chez toi à ton bon plaisir. Soudain tu percutes. Il est là, par terre. « Attends, t'as veillé sur moi toute la nuit ? » Tu te tapes le front, tu regrettes immédiatement et tu finis par t'asseoir, gardant le plaid contre toi, pour lui laisser la place se mettre à côté de toi. « Alors je... Je t'ai tout avoué, hein... ? » Tu dois bien y faire face, tu dois bien l'affronter. Mais pas comme ça. « Ah pitié, dis-moi que t'as un truc pour la gueule de bois... » Tu te sens trop mal, mais ce n'est pas que l'alcool et tu le sais bien.
Cette soirée n'est clairement pas comme je l'avais imaginé. Je baisse les yeux sur l'horloge de mon salon affichant l'heure en gros chiffre rouge, comme pour me narguer en me rappelant que je n'ai pas dormi. Il est très tard, ou très tôt. Cela dépend du point de vu de chacun. Et je n'ai pas fermer l'oeil, me contentant de veiller sur la personne qui dort sur mon canapé d'un sommeil agité du à l'alcool. Je devrais être dans mon lit entrain de dormir pour pouvoir être en forme pour prendre ma garde à la caserne demain matin à la première heure mais non, je suis là, à veiller sur lui. Et si je suis honnête, cela ne me dérange pas. Par ce que justement, c'est de lui qu'il s'agit. J'ai les yeux lourds. Le sommeil de Nell n'a pas été de tout repos. Je crois que son réveil allait être encore plus dur. Il dort mais ce réveil parfois en hurlant et parfois manquant de vomir. Et chaque fois, je suis près de lui que ce soit pour le rassurer ou pour lui tendre une bassine au besoin. Il ne met jamais bien longtemps à se rendormir, ce qui me laisser seul avec mes pensées. Mes pensées qui ne font que me répéter les paroles qu'à eu Nell. Nell qui m'avoue ses sentiments, qui me dit qu'il m'aime après m'avoir offert l'un des meilleurs baisers de ma vie même si j'aurais apprécié qu'il ne soit pas alcoolisé pour le faire. Mais l'aurai t-il fait sans être ivre ? Et moi ? Est ce que j'aurais pu aller lui ouvrir mon coeur et lui avouer mes sentiments comme ça sans un coup de pouce ? Bien sûr que non. Je ne lui en veux pas mais j'avais un tas de chose à lui dire et je devais ruminer encore quelques heures en attendant qu'il se réveille et qu'on puisse avoir une réelle discussion qui ne serait pas facile mais qui pourrait changer beaucoup de chose, pour l'un comme pour l'autre. Les heures passent et je suis toujours près de lui, à l'observer, à vouloir enlever la mèche de ses cheveux qui tombe sur son visage, à vouloir l'embrasser par ce qu'il est juste tellement adorable quand il dort, bordel.
Au bout d'un moment, il finit par émerger. J'ai depuis longtemps perdu le fil de heures qui passent, trop épuisé, trop de truc en tête. Je le regarde, toujours installé par terre. Il finit par se redresser et me regarde. Je dois surement faire peur à voir avec le manque de sommeil que j'ai mais je suis trop épuisé pour m'en soucier. « Me dis pas que... » Dit-il avant de se rallonger et de cacher son visage sous le plaid que j'avais glisser sur lui quand il dormait. « Putain, j'ai honte ! » Je ne retiens pas un léger rire qui sonne un peu bizarre. " Ca va, c'est pas si grave ... " Le rassurais-je avec un léger sourire sur mes lèvres. « J'ai déconné, j'ai... Rah, bordel... J'suis vraiment désolé Shady, j'aurais pas dû, je... » Ajoute t-il, sa voix étouffé par le plaid. Adorable, encore ... J'aimerais virer ce plaid et me jeter sur lui mais je sais que c'est pas une bonne idée. Je suis épuisé et il a la gueule de bois. Ne précipitons pas les choses. C'était clairement un moment important, dans un sens ou dans l'autre. Je prend une inspiration. " Nell ... Arrête. Je te l'ai dis, c'est ... Ca va d'accord ? Te tracasses pas pour ça. " Soufflais-je, la voix rauque de n'avoir pas dormi et d'avoir passer la nuit sans parler. Il enlève le plaid et son visage réapparait. Je n'en manque pas une miette mais il regard le plafond, évitant mon regard, probablement par honte. « Merci... Pour m'avoir amené ici, pour le plaid... » Je souris en me redressant et m'étirant un peu en grognant. " C'est normal. Tu aurais fais la même chose pour moi non ? " Lui demandais-je, amusée par lui, par la situation et probablement par ce que je n'avais pas dormi également. « Attends, t'as veillé sur moi toute la nuit ? » Lâche t-il soudain avant de se taper le front en se redressant vivement. Il avait l'air d'être surpris que je puisse faire ça, pour lui. Pourtant, je n'ai même pas réfléchis avant de m'installer près de lui. De toute façon, je n'aurais pas dormi en sachant l'état dans lequel il était. Veiller sur lui m'a parue normal, naturel. " Wow wow, doucement cow-boy ! " Lui dis-je en le regardant, inquiet de son état ce matin après la nuit qu'il a eu. Il s'assoit, gardant le plaid avec lui, ce qui me fait bêtement voir niaisement sourire même si je ne sais pas trop pourquoi. J'imagine que c'est de le voir là, sur mon canapé, dans mon salon. " Je ... Je me suis dis que c'était plus prudent de garder un oeil sur toi ... " Oh tais-toi Shady ! Je me mord l'intérieur de la joue. « Alors je... Je t'ai tout avoué, hein... ? » Me demande t-il alors qu'une part de moi est soulagé qu'il s'en souvienne. Je ne sais pas comment j'aurais réagit si ce n'avait pas été le cas, si il avait oublié le baiser et sa déclaration. " On peut dire que tu as été plutôt clair, ouais ... Et si le baiser n'avait pas suffit, pour un mec bourré tu as quand même réussi à bien te faire comprendre. " Lui répondis-je en le regardant, ne pouvant cacher mon amusement et mon léger malaise. Je me levais alors avec difficulté du sol ou j'avais passé la nuit et venais prendre place à côté de lui sur le canapé, dans lequel je me laissais tombé. « Ah pitié, dis-moi que t'as un truc pour la gueule de bois... » Me supplie-il, l'air vraiment mal. Je le regarde. " Bouge pas, je reviens. " Lui dis-je.
Mains posées sur mes cuisses, je prend appuis dessus pour me lever du canapé. Je titube presque jusqu'à la cuisine tant je suis crevé. Je met en route la cafetière. Autant Nell que moi allons avoir besoin d'une bonne dose de caféine. Je sors un verre que je remplis de jus de fruit et dans un placard, j'attrape une boite d'aspirine qui serait aussi d'une grande aide pour mon adorable grand buveur par ce que à mon avis, sa jolie petite tête allait lui en faire voir de toutes les couleurs. Je sors aussi un plateau sur lequel je met deux tasses à café et des trucs à manger. Là, dans la cuisine, un frisson de solitude me traverse tout le corps alors même qu'il n'est qu'à quelques mètres mais après avoir passer la nuit à ses côtés, à veiller sur lui, à prendre soin de lui, j'imagine que cette réaction n'est pas aussi inexplicable qu'elle en a l'air. J'attend en silence que le café soit près et je le dépose sur le plateau. Une fois mon plateau bien remplis, je retourne au salon et le dépose sur la petite table basse. Je prend la boite d'aspirine dont je sors deux cachets et je les lui tend avec le verre de jus de fruit. " Tiens, prend ça. Cela va t'aider. " Lui ordonnais-je avec un sourire en le regardant. Le silence s'installe entre nous mais cela n'est pas pesant, enfin pas pour moi en tous cas. Je l'observe encore et encore, ne pouvant m'en empêcher. Je me penche et me sers une tasse de café dans lequel je glisse deux sucres. Je souffle dessus, le regardant derrière ma tasse. Au bout d'un moment, après quelques gorgées, je repose ma tasse sur la table. " Comment tu te sens ? " Lui demandais-je en m'installant plus sur le canapé, tourné entièrement vers lui.
Sujet: Re: blow me one last kiss (shady) [fb] Ven 9 Nov - 21:18
Cette gentillesse, cette douceur, c'était sûrement ce qui te rendait le plus dingue de lui. Même après l'avoir embrassé bourré, emmerdé, après l'avoir forcé à te coucher chez lui et sûrement même à veiller sur toi à la vue de ses cernes qui en disaient long sur ses heures de sommeil, il continuait à te sourire et rassurer. Tu comprenais pas comment c'était possible, comment cet homme pouvait être aussi attentionné envers toi. Tu méritais qu'il te mette à la porte, qu'il t'engueule parce que t'as foutu sa nuit en l'air, mais non il est là à te répéter que c'est pas grave, que t'as pas à t'en faire et tu sens que ton cœur ne veut que lui. Honnêtement tu sais pas si t'aurais fait la même chose, si t'aurais été capable. Tu sais pas si t'aurais pu le repousser même s'il était bourré, tu sais pas si t'aurais tenu toute la nuit sans fermer l’œil. Oui tu l'aurais accueilli, mais t'aurais pas été capable d'être autant attentionné. Tu l'es pourtant, mais là c'était bien plus que ça. T'étais chouchouté et t'étais pas sûr de le mériter, pas après ce que t'avais fait. Mais il t'avoue avoir veillé sur toi, il t'avoue que tu lui en dois une bonne et ses aveux te donnent envie de te jeter à son cou encore une fois, te donnent envie de t'emparer de ses lèvres à nouveau. Cela dit, ce n'est sûrement pas une bonne idée et pas parce que t'es sobre cette fois, mais surtout parce que t'as la bouche pâteuse et probablement une odeur horrible en bouche.
Qu'il te confirme avoir clairement compris tes intentions, ton désir te rend plus gêné encore et heureusement il s'en va et te laisse seul avec ta honte. T'en veux à tes amis qui t'ont laissé rentrer chez toi seul sans t'accompagner, tu leur en veux de pas t'avoir empêché de faire n'importe quoi. Tu vas devoir vivre à côté de cet homme que t'aimes tant, tu vas devoir ravaler tes sentiments alors que tu vas le voir presque tous les jours. Parce que dans tout ça, il y a une chose que tu sais c'est qu'il ne t'a pas avoué ressentir la même chose pour toi. T'as le souvenir de ses lèvres qui te répondent oui, mais ce n'était peut-être que sur le moment, rien de concret. Il t'a repoussé et même s'il a été plus qu'adorable avec toi, tu te rends bien compte que t'as pas le droit de considérer ça comme une victoire. Tes sentiments ont été rejetés, avec douceur certes, mais ça te fait mal et tu vas devoir les ravaler que tu le veuilles ou non. Tu le vois revenir et ses yeux, son visage fatigué et pourtant toujours aussi beau, te font oublier toutes tes belles résolutions. Tu le remercies d'un sourire en attrapant les cachets et le verre et tu t'empresses de les avaler, appréciant la douceur du jus de fruit après la soirée arrosée que t'as passé. Tu n'oses rien dire, tu sais pas si tu dois partir ou rester, tu sais pas ce qu'il pense, t'aimerais savoir ce qu'il à a te dire, s'il t'en veut ou pas. T'es perdu et tu te contentes de boire une gorgée de ton café, sans sucre. Tu grimaces, mais t'as besoin de caféine, t'as besoin d'un coup de fouet.
Il finit par rompre le silence, mais tu n'as toujours pas les réponses dont t'as besoin. Encore une fois, il pense à toi avant lui. Tu tournes la tête vers lui avant de hausser les épaules. « Je sais pas trop... » Tu laisses planer un silence avant de te confesser. « J'me sens fatigué, nauséeux, gêné, honteux, très honteux. » T'as l'impression qu'il y a ce truc qui flotte au-dessus de vous, ces sentiments avoués qui n'ont pas su trouver de réponses franches et directes et t'aimerais les faire retomber mais t'as tellement peur qu'ils te fracassent le crâne. « Et reconnaissant aussi, rassuré et... Heureux... » Tu sais pas vraiment pourquoi d'ailleurs, peut-être parce que t'es chez lui, sur son canapé, que t'as envie d'y rester toute la journée, toute la nuit et les jours suivant. Tu poses ta tasse sur la table et tu te tournes un peu plus vers lui, comme il l'a fait. S'il te donne pas les réponses, c'est à toi d'aller les chercher. « Écoute Shady... Je n'aurais pas dû... T'embrasser, t'avouer tout ça, comme ça... Et je sais que... De toute évidence, tu ne partages pas mes sentiments, j'étais bourré mais je me souviens très bien de ça. Pourtant tu m'as surveillé, tu m'as amené ici et je peux pas m'empêcher de croire que... » T'oses pas le regarder dans les yeux, tes yeux ils se baissent parce que tu sais pas trop comment gérer ça. Tu joues avec le plaid entre tes mains, gêné et timide. « Et toi dans tout ça ? Comment tu te sens ? » T'as envie de lui, mais t'as l'impression que c'est pas bien, qu'entamer une relation avec ton voisin est une très mauvaise idée. L'amour ça te fait un peu peur malgré tout parce que t'as eu le cœur brisé et que t'en as trop souffert. Pourtant ton cœur il bat pour lui aujourd'hui. T'as eu envie de lui saoul, t'as envie de lui sobre, mais t'es pas sûr d'être prêt. T'aimerais juste savoir ce que lui en pense, t'aimerais qu'il te foute à la porte et que t'aies plus à te poser de questions. Non, t'aimerais que cette fois ce soit lui qui t'embrasses.
J'ai beau ne pas avoir dormi de la nuit, avoir une tête surement affreuse et le cerveau en veille, mais je me sens étrangement alerte. Je suis à ses côtés et je voudrais être ailleurs pour rien au monde. Mon coeur, faible et dévoué à lui, semble sur le point de vouloir quitter ma poitrine tant il bat vite de le sentir près de moi, de le voir sur mon canapé sur lequel il a passé toute la nuit alors que je ne le quittais pas des yeux. Lui aussi n'est pas au mieux de sa forme mais je m'en fou. En faite, je crois même que j'apprécie, cela rend tout ça plus vrai. Il n'en ait que plus adorable, plus beau, plus attendrissant et mon coeur craque encore plus pour lui, à chaque seconde qui passent. Je n'y peux rien et ce n'est pas comme si je pouvais le contrôler. Que je le veuille ou non, mon coeur l'a choisit lui. C'est clair dans ma tête malgré la brume envahissant mon cerveau privé de sommeil. Qu'il soit là me semble tellement étrange et pourtant tellement normal et naturel à la fois. Comme si c'était sa véritable place. Je n'ai aucune envie de dormir, de m'éloigner de lui, même pour une seule seconde. Je lui demande comment il se sent. Il doit avoir une sacrée gueule de bois au vu de son état d'hier soir et je me sens mal pour lui. Je sais qu'il attend surement que j'aborde le sujet de son aveu d'hier sur les sentiments qu'il a pour moi. Mais j'ai besoin d'encore quelques secondes pour organiser mes pensées, pour trouver les bons mots, les mots qui exprimeront le mieux ce que je ressens moi aussi pour lui. J'avais toujours eu des facilité à communiquer, à créer des liens et là je me retrouve coincé. « Je sais pas trop... » Me dit-il simplement et je le regarde, attendant qu'il m'en dise plus. « J'me sens fatigué, nauséeux, gêné, honteux, très honteux. » Je l'observe, le regarde, et grave chaque image de son visage dans mon esprit. « Et reconnaissant aussi, rassuré et... Heureux... » Liste t-il. J'esquisse un sourire amusé malgré moi. Je viens gratter ma joue ou trône une légère barbe de trois jours. " Je vois. Tout ça en même temps ? " Dis-je avec un petit sourire en coin, ne pouvant m'en empêcher. " Je te l'ai dis, t'a aucune raison d'être gêné ou quoi. Tu n'a rien fais de mal ! " Lui assurais-je, sincère même si je sais que ça ne répondait pas aux question qu'il devait se poser. Il se redresse, repose sa tasse sur la table basse et me fait face. « Écoute Shady... Je n'aurais pas dû... T'embrasser, t'avouer tout ça, comme ça... Et je sais que... De toute évidence, tu ne partages pas mes sentiments, j'étais bourré mais je me souviens très bien de ça. Pourtant tu m'as surveillé, tu m'as amené ici et je peux pas m'empêcher de croire que... » Commence t-il, sans me regarder et en jouant avec le plaid. " De croire quoi Nell ? " Lui dis-je droit dans les yeux, voulant qu 'il m'en dise plus, qu'il me dise tout ce qu'il ressent.
Moi je le regarde, je ne vois que lui et je sais que je ne vais pas pouvoir me taire plus longtemps. Cela ne serait pas juste en plus d'être complètement idiot, surtout si il croit que je ne ressens rien en retour alors que c'est faux. Je suis maintenant prêt à tout lui dire à mon tour, à être totalement honnête avec lui. J'en ai même le besoin. Ces derniers jours à ne penser qu'à lui ont été une torture et je ne veux plus que ça continue d'autant plus que tout mes doutes ont été réduit en cendre quand il m'a embrassé, quand il m'a dit qu'il m'aimait. « Et toi dans tout ça ? Comment tu te sens ? » Me demande t-il, à la recherche d'une réponse que je lui dois de toute façon et qu'il n'a que trop attendu. " Je suis désolé. " Commençais-je. " Nell, regarde moi, s'il te plait ... " Lui demandais-je. Je bougeais, me rapprochant de lui en attendant qu'il me regarde. " Tu avais bu et je ... Je ne sais pas. J'avais peur que tu regrettes de m'avoir avouer ce que tu ressentais, ou pire que tu n'en gardes aucun souvenir en te levant ce matin... " Lui dis-je en glissant ma main sur mon visage en soupirant. " Mais je t'aime aussi. Tu dormais quand ces mots sont enfin sortit de ma bouche pendant que je veillais sur toi... " Dis-je en souriant alors que je le revoyais endormi et adorable comme jamais. Je revoyais aussi son sommeil agité pendant lequel j'avais pris soin de lui sans faillir. " Ca fait quelques temps maintenant que ... que j'ai compris que ce que je ressentais pour toi n'était pas que de l'amitié. Mais j'ignorais si tu ... Enfin si tu pouvais ressentir la même chose que moi. Des jours que tu ne quittes pas mes pensées et des nuits que je ne pense qu'à toi, que tu hantes mes rêves, que j'ai envie de faire ça... " Soufflais-je, le coeur battant, les mains moites avant de me ruer sur ses lèvres pour l'embrasser avec autant de passion que lui avait eu hier soir, l'alcool en moins, ce qui rendait les choses encore plus incroyable. Le sentir contre moi, ses lèvres sur les miennes, c'est une sensation dont je ne veux plus jamais être privé. Le souffle court, je plonge mes yeux dans les siens. " Excuse moi de n'avoir rien dit, de t'avoir repousser ... " Dis-je en revenant l'embrasser encore, complètement accro. " T'étais tellement adorable. Mais je voulais que tu sois sobre pour entendre ce que j'avais à répondre à ta déclaration enflammé... " Lâchais-je en souriant pour le taquiner. Je le regardais et venais poser mon front sur le siens, le souffle court alors que ma main agrippe son tee-shirt. " Tu me pardonnes ? " Lui demandais-je.
Sujet: Re: blow me one last kiss (shady) [fb] Jeu 15 Nov - 19:02
Tu sais pas comment il fait, comment il arrive à être aussi calme, aussi attentionné même à ce moment. Doux comme un agneau, tendre comme un bon morceau de viande, Shady t'apportes une douceur que t'apprécies tellement, tu sais à quel point tu serais heureux avec un homme comme lui. Même malgré ton écart, même après l'avoir embrassé et t'être déclaré, il continue de plaisanter, de sourire, de te chouchouter. Si seulement il pouvait y en avoir plus comme lui, tu serais peut-être moins asocial. Seulement, il est unique Shady et c'est pour ça que t'en es tombé raide dingue. C'est pour son caractère si particulier, ses pour ses yeux dans lesquels tu te perds, son odeur qui te fait te sentir chez toi. T'arrives pas à lui demander une réponse claire et précise, t'arrives pas à le laisser te repousser une fois encore, clairement, parce que t'as trop peur de sa réponse, t'as trop peur de souffrir. T'es un peu égoïste pour le coup et un peu maso, parce que tu préfères ne rien savoir et l'aimer en silence, souffrir de ce silence plutôt que d'être fixé une bonne fois pour toute. La chute sera certes plus dure, mais pourtant tu t'en relèverais plus vite. Et il te taquine en plus, il te fixe, te réponds comme s'il savait très bien ce que t'oses pas demander. Tu lui en veux un peu, mais d'un autre côté il te rend tellement dingue que même ça ça te donne envie de te jeter sur ses lèvres à nouveau, d'en profiter vraiment cette fois. Quand tu finis par t'approcher de la question, ton cœur bat trop vite par peur, par impatience et t'as l'impression qu'il s'arrête quand il s'excuse. Tu connais déjà la suite, tu sais ce que veut dire ce je suis désolé. T'as mal, tu baisses plus encore les yeux, déçu et triste pourtant tu t'y attendais.
Seulement quand t'es à terre, au plus bas, il te force à relever les yeux, mais croiser les siens te fait tellement mal. Sans parler de sa proximité... T'écoutes à moitié la suite, pas vraiment d'humeur à être attentif, jusqu'à ce qu'il te dise les mots que t'attendais. Jusqu'à ce qu'il te confirme que ses sentiments son réciproques. Une lueur d'espoir s'allume dans tes yeux et tu t'accroches soudainement aux siens comme pour en savoir plus, comme pour comprendre. Sa déclaration, tu l'as rêvée, tu l'attendais et voilà que t'y étais. C'était réel, c'était en train d'arriver et ton cœur reprenait ses battement rapides, une joie immense t'envahissait petit à petit. Alors lui aussi tout ce temps il pensait à toi, lui aussi il te regardait avec l'envie de se jeter sur toi. Tu peux pas t'empêcher d'étirer un sourire avant que ses lèvres n'attrapent les tiennes, avant de répondre à son baiser passionné. Tu t'accroches à lui, à ses hanches comme pour ne pas le perdre, pour ne jamais perdre ce moment. Tu ressens tout cette fois, c'est bien mieux que la veille où t'étais bourré. Pour toi, c'est celui-là votre premier baiser, le meilleur de tous. Celui qui répond à votre attente et votre amour partagé. Tu profites de ses lèvres entre ses excuses, entre ses explications et son front contre le tien, t'as un sourire béat, idiot, propre à l'imbécile heureux et romantique que t'es.
Tu passes tes bras autour de son cou, tu profites de sa présence contre toi, de ce moment que t'avais tellement espéré et attendu. « J'sais pas, il en faudra plus pour mériter mon pardon. » Tu le taquines, tu cherches à profiter de la situation et tu t'empares de ses lèvres à nouveau, comme si tu pouvais jamais les quitter. T'aurais envie de rester contre lui toute la journée, de l'embrasser jusqu'à en avoir les lèvres sèches, mais tu te contentes de ce moment. Tu te blottis contre lui, tu le serres contre toi, tu fais face à la réalité et ça te fait un bien fou. « Bien sûr que je te pardonne, mais t'aimes le suspens toi ! » Il t'aura fait attendre, il t'aura fait espéré et perdre espoir à la fois. T'attrapes le plaid et tu l'entoures avec, pour que vous soyez tous les deux dessous, pour te lover un peu plus contre lui. « Mais pourquoi t'es jamais venu me le dire jusque là ? Pourquoi t'être contenté de me regarder de loin ? » Tu sais que t'auras droit à la même question alors tu prends les devants. « Moi c'est pas pareil, j'étais pas sûr que tu sois de mon bord... C'est vrai quoi, t'as l'air du mec à femme ! » Tu sais pas si toi t'as l'air du grand romantique que t'es, de l'homme éperdument amoureux d'autres hommes, mais tu te dis que t'en as plus l'air que lui en tout cas. « Et puis je... J'ai toujours peur de mes sentiments, j'ai vécu trop de mauvaises histoires, trop de mauvaises expériences et trop de refus... Je ne dis pas ça pour me plaindre ! C'est juste que j'ai pas... Cette confiance suffisante. J'sais même pas ce que t'attends de moi, de nous, j'sais pas si je te satisferais parce que j'suis quand même assez spécial. » Tes peurs font surface, tu te confies parce que t'as l'impression que tu peux lui faire confiance, qu'il ne te jugera pas. Jamais. Cela dit t'as laissé une question en suspens. Lui sait pourquoi t'as rien fait jusque là, mais toi t'attends toujours son explication, sa raison. Pourquoi avoir poireauté si longtemps ?
Ce baiser est dingue. Tout simplement dingue. Meilleur que tout ce que j'aurais pu imaginer. Notre premier baiser répondait à toutes mes attentes et c'était même encore plus que ça. Jamais un simple baiser ne m'avait autant fait d'effet, ne m'avait autant chamboulé, irrémédiablement. Mon coeur battait la chamade et je sentais un délicieux courant électrique traversait tout mon corps. J'ai l'impression de planer et je n'ai absolument aucune envie de redescendre. Voilà pourquoi je voulais attendre, pourquoi je m'étais retenu depuis hier soir de faire quoi que ce soit alors même que j'en crevais d'envie. Pour qu'on s'en souvienne longtemps lui comme moi, que ce baiser soit de ceux dont on se souvient. Le sourire que je vois sur ses lèvres vaut tout l'or du monde et je sais déjà que je pourrais facilement passer ma vie à le faire sourire comme ça à longueur de journée si il me laisse faire. Il passe ses bras autour de mon cou pour mon plus grand plaisir alors que je suis tout contre lui, le seul endroit ou j'avais envie d'être à cet instant. « J'sais pas, il en faudra plus pour mériter mon pardon. » Me dit-il, taquin, jouant avant moi. " A quoi tu penses au juste ? " Je ris alors qu'il vient à nouveau poser ses lèvres sur les miennes. Ce que je ressens est indescriptible. Ce mec me rend dingue et j'en redemande. Encore et encore. Je ne me suis pas sentis aussi bien, aussi serein depuis longtemps alors que je suis le genre de mec à me poser trente six mile questions à la minutes tout les jours et pour la moindre petite chose, mais là, tout est clair, tout est limpide et cela fait longtemps que je n'ai pas été aussi sur de moi. Là, contre lui, serrer dans ses bras, je n'ai plus peur. « Bien sûr que je te pardonne, mais t'aimes le suspens toi ! » Je roule des yeux. " T'es pas mieux j'te signale ! Il a fallu que tu sois bourré pour cracher le morceau ! " Me rebiffais-je, amusé en lui souriant en coin. Il tend la main et la seconde d'après, mon plaid nous recouvre tout les deux. Je pourrais arrêter le temps et rester là toute ma vie que cela ne me dérangerait pas. « Mais pourquoi t'es jamais venu me le dire jusque là ? Pourquoi t'être contenté de me regarder de loin ? » Me demande t-il légitimement. « Moi c'est pas pareil, j'étais pas sûr que tu sois de mon bord... C'est vrai quoi, t'as l'air du mec à femme ! » Ajoute t-il, anticipant que j'allais surement lui retourner la question. J'éclate de rire et me redresse pour plonger dans ses yeux. " Quoi ? Un mec a femme ? T'es sérieux ? Qu'est ce que ça veut dire " un mec a femme " ? " Dis-je, amusé en secouant la tête. Il est tellement mignon, tellement adorable dans toutes ses insécurités.
« Et puis je... J'ai toujours peur de mes sentiments, j'ai vécu trop de mauvaises histoires, trop de mauvaises expériences et trop de refus... Je ne dis pas ça pour me plaindre ! C'est juste que j'ai pas... Cette confiance suffisante. J'sais même pas ce que t'attends de moi, de nous, j'sais pas si je te satisferais parce que j'suis quand même assez spécial. » Continua t-il alors que je n'avais toujours pas pu lui donner une réponse. Ce qu'il me confit ne fait que m'assurer un peu plus que je ressens pour lui est fort. Je le sens vulnérable maintenant que ses peurs sont sur la table mais je ne peux m'empêcher d'être content qu'il me fasse assez confiance pour me dire tout ça. Jamais je ne le jugerais, jamais je ne serais malveillant envers lui et il le savait. " Déjà, les gens qui t'ont fait du mal, j'ai envie de leur péter la gueule bien comme il faut et tu devrais pas perdre une seule seconde à penser à eux. Quand a ceux qui t'ont repousser, c'est des idiots d'avoir laisser passer quelqu'un comme toi. Eux aussi ne méritent pas de venir empoisonner ta jolie petite tête. " Commençais-je. Nell était quelqu'un de génial, si les autres personnes étaient trop connes pour ne pas le voir, moi je le voyais et c'est eux qui finiraient par s'en mordre les doigts. " Quand a pourquoi je n'ai rien dis avant ... C'est simple : moi aussi j'ai peur de ce que je ressens. Peur de souffrir, peur de me faire des films et de trop m'emballer rapidement ... Je sais que j'ai l'air plutôt sur de moi mais, pas quand les sentiments entre en jeu et toi, bordel, t'a juste tout envoyer en l'air dans ma tête. Alors ouais, c'était idiot mais j'ai eu peur de ce que je ressentais pour toi. " Expliquais-je en ne quittant pas ses yeux. " Mais j'ai plus peur maintenant. Je tiens à toi, j'ai besoin de toi et .... Tu me rend dingue. C'est tout. " Lui assurais-je, voulant calmer ses craintes, ses doutes, ses peurs en mettant sur le tapis les miennes. Il pouvait avoir confiance en moi. Je ne me lançais pas là-dedans à l'aveuglette. Imaginer le faire souffrir me donner la nausée. Il n'était pas le seul à avoir peur. Je voulais juste être avec lui, le rendre heureux. Je venais l'embrasser en glissant mes doigts dans ses cheveux.
Me perdant une nouvelle fois dans ce baiser, dans la sensation de ses lèvres contre les miennes, de son odeur emplissant mes narines, de sentir la chaleur irradiant de son corps, je me sentais le plus heureux des hommes. Me reculant légèrement, le souffle court, je bougeais pour m'asseoir, tout en gardant ses jambes allongées sur mes cuisses. Je le regardais. " Je n'attend rien de particulier de toi, de nous ... Je ... Je veux simplement être avec toi, le plus longtemps possible par ce que je crois que c'est ce dont j'ai besoin. Et on a assez perdu de temps bêtement il me semble ... Et si tu es spécial, c'est pour ça que tu me rend accro alors reste toi et je serais un mec heureux. " Avouais-je avec un léger sourire avant de glisser mes doigts dans mes cheveux. Je relevais la tête et plongeais dans ses yeux. " Et toi ? Qu'est ce que tu veux ? Tu attend quoi de moi ? De nous ? Je ne suis pas un cadeau non plus et mon métier ... C'est loin d'être une sinécure. Je veux être avec toi mais tu dois savoir dans quoi tu t'embarques... " Soufflais-je d'un trait en ne le quittant pas des yeux.
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Mar 30 Oct - 18:12
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