I'll be there for you. (ainswell)

I'll be there for you

katheryn & kristina

« When all the tears are rolling down your face, and it feels like yours was the only heart to break. When you come back home and all the lights are out, and you're getting used to no one else being around. Oh, I'll be there. When you need a little love, I got a little love to share. Yeah, I'm gonna come through, You'll never be alone, I'll be there for you. »

L’université a réouvert ses portes il y a seulement trois jours, et pourtant la vie semble reprendre son cours. C’est comme si ce qui est arrivé quelques semaines plus tôt, la fusillade, n’était qu’un mauvais cauchemar. Mais ce n’est pas le cas. Ce n’est pas un cauchemar, c’est bien arrivé. Et Kristina ne l’oublie pas, jamais. Lorsqu’elle s’est réveillée il y a trois jours pour revenir en cours, elle a énormément appréhendé, d’autant plus que pour elle c’est encore plus difficile parce qu’elle sait qu’elle devra faire comme si Katheryn n’était qu’une professeure comme une autre à ses yeux. Elle va devoir faire comme si rien n’avait changé. Comme si elles n’étaient pas en couple, comme si elles n’étaient pas parties en vacances ensemble, comme si elles ne s’étaient pas faites tatouées toutes les deux, comme si la belle rousse n’avait pas la clef du nouvel appartement de son enseignante. Elle doit cacher à ses amis qu’elle est en couple et folle amoureuse. Et surtout, elles ne vont rien devoir laisser paraître. Aucun geste. Aucun regard déplacé. Et c’est ce qu’elles font, depuis trois jours. Kristina tente de faire comme si de rien était, mais c’est très compliqué parce qu’elle aime Katheryn plus que n’importe qui, plus que n’importe quoi. Elle souhaiterait pouvoir être toujours avec elle et ce n’est plus possible puisqu’elles sont ici tous les jours. Toutefois, dès qu’elle le peut, dès que personne ne la regarde, elle offre un beau sourire à Katheryn, dans les couloirs, à la cafétéria, ou même en classe. Au fond, même si cacher leur histoire est compliquée, Kristina est plus heureuse qu’elle ne l’a jamais été parce qu’elle est avec Katheryn désormais. Elles sont ensemble, heureuses et amoureuses. La jolie rousse est comblée de bonheur, elle a l’impression d’être constamment sur un petit nuage. Et puis elles devaient revenir à l’université, elles devaient reprendre une vie normale. Elles ne peuvent pas se laisser abattre sinon elles ne pourront jamais oublier, elles ne pourront jamais se remettre de la fusillade et être heureuse. Ici, Katheryn retrouve son travail, ses collègues. Kristina reprend ses études et retrouve ses amis. Il le faut. Mais aujourd’hui, alors qu’elle est justement en classe avec Katheryn en cette fin de journée, la jolie rousse est plutôt préoccupée. Et ce qui la préoccupe, ce n’est rien d’autre que Katheryn. Depuis qu’elles sont revenues, Kristina a l’impression que sa petite amie est exténuée, qu’elle est de plus en plus fatiguée. Elle l’a remarqué à plusieurs reprises déjà en la croisant dans les couloirs. Et elle le remarque encore bien davantage alors qu’elle est à sa place en train de regarder sa belle. D’habitude, lorsqu’elle est en classe, Katheryn occupe l’espace, elle marche à travers la salle, mais aujourd’hui elle est restée assise sur sa chaise durant tout le cours. Kristina ne la quitte pas du regard, elle la trouve toute fatiguée et bien évidemment elle s’inquiète. Elle comprend bien que quelque chose cloche. Alors elle attend la fin du cours, elle patiente, elle laisse ses camarades quitter la classe, elle prétexte à ses amis qu’elle a des questions à propos du cours. Et puis dès que tout le monde est parti, Kristina ferme discrètement la porte avant de s’approcher du bureau de Katheryn. Juste en face d’elle, elle glisse doucement sa main sur le bureau pour la déposer légèrement sur celle de son enseignante. Katheryn… La belle rousse lui offre un petit sourire, un sourire tout plein d’amour, avant de reprendre la parole. Est-ce que tout va bien ? Ses grands yeux verts se posent sur elle et ils ne la quittent plus.

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Ainswell

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Ce moment, elle le redoutait plus que n'importe quoi au monde. La reprise des cours, non pas parce qu'elle avait prit l'habitude d'être en vacances, même si c'était plus une sorte de repos forcé, mais uniquement parce qu'elle redoutait un peu de ce retrouver de nouveau dans les couloirs ou c'est passé la fusillade. Plus la reprise ce rapprochait plus elle y pensait et plus ça lui donnait le cafard. Voilà trois jours que la vie à reprit son cours, elle ce lève tous les matins pour rejoindre l'université, la boule au ventre, trois jours elle ce force à sourire et aller de l'avant en espérant que ça lui passe et qu'elle parvienne à retrouver le courage d'affronter sa peur. Trois jours qu'elle ne ferme plus les yeux, qu'elle ne trouve plus le sommeil à cause des innombrables cauchemars qui hante ses nuits à chaque fois qu'elle a le malheur de fermer les yeux. Depuis qu'elle n'avait plus Kristina auprès d'elle en faite ... depuis qu'elle ce retrouvait dans cet appartement, seule. Kristina avait la clef oui, mais avant la reprise des cours, les deux femmes avaient décidés de prendre un peu de distance comme pour s'habituer en quelque sorte à ce nouveau mode de vie. Il ne fallait pas oublier que leur couple était encore caché aux yeux du monde. Une situation plutot difficile et une séparation douloureuse. Katheryn ne dit rien mais en réalité elle a énormément de mal à s'y faire ! Après une semaine collée à sa jolie rousse sans la quitter ne serait ce qu'une secondes, là était comme le vide total. Sans parler des nuits ... l'absence de Kristina la faisait carrément revenir à la réalité. Pire encore, elle n'arrivait plus à trouver le sommeil à cause de cette fusillade. A chaque fois qu'elle arrivait à s'endormir, Katheryn ce réveillait surtout en sursaut au beau milieu de la nuit, paniquée, en sueur et en pleur. Un sentiment affreux qu'elle subi depuis quelques jours. Elle a tous essayé pour empêcher ça mais rien ne semble l'aider. Alors elle occupe ses nuits le plus simplement possible en bouquinant, relisant ses cours, essayant par tous les moyens de ne pas fermer les yeux. Elle sait qu'au bout d'un moment, elle va finir par craquer, son corps ne pourra pas subir ça éternellement mais elle n'arrive pas à faire autrement et elle n'en a pas non plus parlé avec Kristi. Elle ne veut pas lui dire en réalité. Les cours viennent tous juste de reprendre, elle retrouve ses amis alors hors de question de la détourner de tous ça ! Puis surtout, la brune à une certaine fierté qu'elle ne veut pas oublier, même si il s'agit de sa santé. Depuis les trois jours de reprise, Katheryn tiens bon, comme elle le peut. Elle boit énormément de café, mange très peu, ce maquille un peu plus pour cacher ses insomnies, elle garde ses lunettes de soleil le plus longtemps possible et lorsqu'elle est en classe, elle occupe beaucoup moins l'espace qu'en temps normal. D'habitude, Kate ne tiens pas en place, elle marche, elle donne un cours vivant et elle est sans cesse en train de parler, d'attirer l'attention. Hors ... depuis la reprise ce n'est pas du tout le cas. Elle ce fait beaucoup plus discrète, silencieuse, on pourrait même croire qu'elle s'endort parfois. Sauf quand elle sait que Kristina la regarde. D'ailleurs la jolie rousse lui manque ... elle ce doutait déjà que ce serait difficile de la voir tous les jours sans pouvoir la toucher mais c'était encore pire que ce qu'elle pensait ! C'était horrible ! Elle jouait pourtant le jeu, elle n'était que sa prof et elle l'élève. Mais bon sang que c'était difficile ! C'est la fin du cours, les étudiants quittent leur place pour rejoindre le couloir et Katheryn tente tant bien que mal de rester "consciente". Saluant d'un sourire les derniers, son regard ce pose doucement sur sa petite amie, lui adressant même un rapide sourire. Mais contrairement aux autres élèves, elle ne quitte pas l classe, non elle attend sagement que tous le monde soit sorti pour s'approcher d'elle et venir poser sa main contre la sienne. - Kristina ... il te faut quelque chose ? Elle tente de garder son rôle de prof quelques instants. - Euh, oui ça va pourquoi ? Relevant les yeux vers elle, elle détache doucement sa main de la sienne pour ranger ses affaires dans son sac avant de prendre une gorgée de son dixième café de la journée. - Et toi ? Comment est ce que ... ça va ?

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by Wiise

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katheryn & kristina

« When all the tears are rolling down your face, and it feels like yours was the only heart to break. When you come back home and all the lights are out, and you're getting used to no one else being around. Oh, I'll be there. When you need a little love, I got a little love to share. Yeah, I'm gonna come through, You'll never be alone, I'll be there for you. »

Elle n’imagine pas, pas une seule seconde à quel point Katheryn souffre de son absence, Kristina. Depuis la reprise, elles ont décidé que Kristina devait rester dormir chez sa mère au moins durant les premières nuits pour ne pas éveiller les soupçons, pour s’habituer à être un peu discrètes. Mais au fond, c’était certainement une très mauvaise idée. Elles se sont certainement séparées au pire moment. Et Katheryn ne montre rien, elle ne dit rien, elle ne laisse pas paraître sa souffrance alors Kristina ne se doute pas qu’être loin d’elle lui fait autant de mal. Ce qui est nul, vraiment nul, parce qu’elle en serait extrêmement touchée. C’est aussi pour cette raison qu’elle s’approche d’elle maintenant, après ce cours, parce que cela fait trois jours qu’elles restent à distance l’une de l’autre et cela commence à être réellement compliqué pour Kristina. Cependant, en voyant l’attitude de Katheryn alors qu’elle pose sa main sur la sienne, elle comprend immédiatement qu’il y a bien quelque chose qui ne va pas. Elle commence à la connaître, elle commence même à la connaître de plus en plus. Elle sait que lorsqu’elle agit de la sorte, lorsqu’elle tente de fuir, c’est que quelque chose ne va pas. Et puis elle retire sa main, elle range ses affaires dans son sac, elle boit du café, encore. Kristina ne peut s’empêcher de la regarder avec cet air préoccupé. Elle ne peut s’empêcher de s’inquiéter pour elle, bon sang, c’est la femme qu’elle aime. Elle est la femme qu’elle aime et pour qui elle ferait tout. Son inquiétude passe avant tout le reste parce que Katheryn passe avant tout le reste pour elle, elle se fiche de savoir qu’elles sont à l’université, elle n’a que Katheryn en tête. Elle et uniquement elle. Moi ça va… Répond-t-elle d’une voix plus douce que jamais. Et puis après quelques secondes seulement sans détourner son regard d’elle, elle reprend la parole sans s’éloigner d’elle. Depuis qu’on est revenues, tu m’as l’air très fatiguée… Vraiment… Et tu sais que si quelque chose ne va pas tu peux m’en parler… La jolie rousse la revoit encore en cours, elle n’a pas bougé une seule fois, à certains moments elle a même eu l’impression que Katheryn avait des absences. Et c’est son rôle à elle de prendre soin de la femme qu’elle aime. De faire attention à ce qu’il ne lui arrive rien. Tu peux tout me dire… Quoi qu’il lui arrive, elle peut lui parler. Kristina peut tout entendre. Elles ont traversé bien des choses et désormais elle ne veut jamais laisser quoi que ce soit les éloigner. Elles sont liées, elles sont amoureuses, elles se sont même faites tatouer ensemble, il n’y a rien qui ne puisse la faire fuir loin de Katheryn.

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Ainswell

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Le cours ce termine, ce qui veut dire que d'ici quelques heures elle pourrait enfin quitter cette pièce ou elle est restée confiné le temps de fusillade. Même si rentrer chez elle et ce retrouver seule ce n'était pas une option non plus. Broyer du noir, ce n'était pas vraiment bien non plus. Mais elle ne pouvait pas demander de Kristina de passer cette soirée avec elle, elle ne le pouvait pas parce qu'elles avaient convenues de rester loin l'une de l'autre quelques temps, juste assez pour ne pas éveiller les soupçons. Elles étaient bien trop proche et elles risquaient d'attirer l'attention sur elles. Pourtant, Kristina ne met pas longtemps avant de ce rapprocher d'elle, visiblement elle avait comprit que quelque chose n'allait pas chez Katheryn, comme quoi elle commence doucement à la connaitre. Seulement voilà, Katheryn n'avait plus l'habitude qu'on s'inquiète pour elle, avec Kristina c'était quelque chose de nouveau, parce qu'elle passait son temps à être inquiète pour elle. Ce qui était touchant, mais elle ne voulait pas l'inquiéter avec ses nuits blanches. Alors elle fait ce qu'elle sait faire de mieux, elle fait semblant ... elle sourie et prétend que tous va bien. Le problème c'est que l’étudiante ne semble pas en croire le moindre mot puisqu'elle insiste, elle ne compte pas s'en aller. - Super alors ! Je suis contente que tous aille bien, que tu ai parfaitement réussi à reprendre le rythme. Contrairement à elle qui n'arrivait plus vraiment à le choc. Mais elle espérait que ce n'était qu'une mauvaise passe et que d'ici quelques jours, tous irait mieux. Ce détournant légèrement d'elle pour ramasser ses affaires, Kate tente de ne rien laisser paraître mais pourtant la jolie rousse pose le doigt pile là ou ça fait mal. Le tabou qu'elle voulait à tous prit éviter ... fermant doucement les yeux, elle inspire doucement avant de ce retourner vers sa petite amie un petit sourire aux lèvres. - C'est la reprise ! J'ai un peu de mal à reprendre le rythme c'est tous. Je vais bien ... tant fait pas ! Dit elle en contournant son bureau pour aller la rejoindre de l'autre côté pour réduire cette distance. Elle tente de la rassurer comme elle le peux, elle essaie surtout d'être le plus sincère possible parce que d'un côté elle ne mentait pas. La reprise était difficile, plus qu'elle ne l'imaginait. - T'es adorable quand tu t'inquiète pour moi ! Murmure t'elle tout en glissant ses doigts entre les siens. - Je sais ! J'ai juste du mal à trouver le sommeil en ce moment mais ça va ! Il me faut juste un peu plus de temps pour retrouver le bon rythme. Posant son regard sur leur doigts lier, elle ce rend soudain compte qu'elles ne sont pas que toutes les deux et que le couloirs grouille d'étudient qui pourrait entrer d'une seconde à l'autre.

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by Wiise

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katheryn & kristina

« When all the tears are rolling down your face, and it feels like yours was the only heart to break. When you come back home and all the lights are out, and you're getting used to no one else being around. Oh, I'll be there. When you need a little love, I got a little love to share. Yeah, I'm gonna come through, You'll never be alone, I'll be there for you. »

Elles ne sont revenues que depuis quelques jours et voilà, Kristina a déjà l’horrible sensation que l’université est en train de les éloigner. C’était ce qu’elle redoutait le plus, qu’une fois leur retour à la vie réelle, elles finissent par se laisser gagner par la distance qui leur est imposée. Et c’est le cas, puisque Katheryn n’est vraisemblablement pas au mieux de sa forme et Kristina ignore tout de ce qui lui arrive. Pire encore, elle ne peut même pas être vraiment là pour elle puisqu’elles ne sont pas censées être proches ou bien tendres lorsqu’elles sont ici. Bon, Kristina est peut-être un peu excessive, et c’est même certain qu’elle l’est, mais elles s’étaient jurées que rien ne changerait entre elle et l’étudiante a tellement peur que ce soit le cas. Katheryn prend une place de plus en plus importante dans sa vie. Chaque jour, qu’elle soit avec elle ou non, elle sent son amour grandir encore et encore. Elle est de plus en plus amoureuse et elle se demande même comment cela est possible. C’est la première fois qu’elle ressent une telle chose pour quelqu’un, c’est la première fois qu’elle vit une telle relation avec quelqu’un. Lorsque Katheryn lui affirme qu’elle est heureuse que tout aille bien pour elle, Kristina détourne légèrement le regard, ce n’est pas réellement le cas puisqu’elle commence à s’inquiéter de plus en plus pour Katheryn et pour leur couple. Tu me manques quand même. Mais ce n’est pas le sujet. Ce n’est pas le sujet puisque seul le bien-être de son enseignante compte à ses yeux, là, tout de suite. En réalité, elle n’a pas conscience que si cette dernière est mal en point, c’est aussi et surtout parce qu’elles ne sont pas ensemble. Et si la quadragénaire tente de la rassurer avec ses paroles, son visage la trahit, son regard la trahit. Juste du mal à reprendre le rythme ? Elle a dû mal à le croire. Kristina la regarde alors contourner son bureau, s’approcher d’elle, et puis à son tour elle mêle immédiatement ses doigts aux siens. La toucher lui fait un bien fou. La sentir lui fait un bien fou. Elle ne pense à rien d’autre qu’à elle. Elle esquisse un petit sourire en l’entendant lui dire qu’elle est adorable lorsqu’elle s’inquiète, et elle reprend immédiatement la parole. Bien sur que je m’inquiète… Et puis finalement elle lui dit qu’elle a du mal à trouver le sommeil, qu’elle n’arrive pas à dormir. Kristina sait qu’après la fusillade elle a fait des cauchemars, mais lorsqu’elles étaient en vacances ensemble cela s’est arrêté alors elle se demande si tout cela est lié. Tu n’arrives pas à dormir ? C’est vraiment à cause du rythme où c’est autre chose… ? Elle a besoin de savoir pour pouvoir l’aider. Pour pouvoir être là pour elle et régler le problème. Serrant doucement ses doigts, elle lâche spontanément. Notre idée de prendre des distances était vraiment stupide… Elles n’auraient pas dû, non. Cela n’a aucun intérêt, elles sont en couple. Et visiblement ce n’était pas le moment puisque Katheryn ne va pas bien, et cela, Kristina ne peut pas le supporter.

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Ainswell

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Et si elle savait combien elle lui manque elle aussi ! Mais elle était l'adulte dans leur relation ou du moins elle était censé pouvoir contrôler ce manque ... seulement ce n'était pas le cas. Elle ne contrôlait plus rien quand il s'agissait de Kristina ! La belle prenait trop le dessus sur le reste de ses émotions. Elle avat prit une place tellement importante dans sa vie que Kate ne parvenait même plus à s'en passer. Jamais, jamais elle n'avait était aussi accro à quelqu'un de cette façon, Kristi était bien la première femme à la rendre complètement accro, accro à cette amour, accro à elle tous simplement. Mais elle ne pouvait pas être accro ! Elle ne pouvait pas laisser son envie prendre le dessus sur sa raison ... elle ne pouvait plus maintenant ! Elles avaient reprit le cours de leur vie et elle ne pouvait pas faire comme avant. - Tu me manque toi aussi ! Murmure t'elle avant de contourner le bureau pour ce rapprocher d'elle doucement. Réduire cette distance et surtout essayer de la rassurer comme elle le peux. Elle refuse de la voir inquiète même si ça la touche beaucoup qu'elle soit aussi inquiète pour elle. Entrelaçant ses doigts aux siens, comme si elle avait besoin de ce contact avec elle. - Mais tu n'as aucunes raisons de t'en faire ! Répond t'elle rapidement comme pour taire ses inquiétudes. Elle ne voulait pas, c'est tous ce qu'elle voulait éviter ! Même si elle doute y arriver. Kristina est bien trop têtue pour la croire d'ailleurs elle semble toujours terriblement inquiète. Kate essaie de trouver n'importe quel moyen pour la rassurer, pour la détourner ... - Non, en ce moment c'est difficile ... Murmure t'elle, comprenant qu'elle ce rapproche doucement de la vérité. Elle n'en dit pas plus, elle sent juste Kristi serrer ses doigts entre les siens avant de lui dire sa façon de penser. C'était stupide de prendre des distances. - On a pas le choix ! Ça ne me plait pas plus qu'à toi. On savait que ce serait difficile, mais on peu pas faire autrement. Elle ne le fait pas de gaieté de cœur, au contraire ... c'est affreux. Ce posant contre son bureau, elle l'attire doucement vers elle. - Je t'aime tu sais ! Et elle change aussi de sujet volontairement.

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by Wiise

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katheryn & kristina

« When all the tears are rolling down your face, and it feels like yours was the only heart to break. When you come back home and all the lights are out, and you're getting used to no one else being around. Oh, I'll be there. When you need a little love, I got a little love to share. Yeah, I'm gonna come through, You'll never be alone, I'll be there for you. »

A quoi bon s’éloigner ? A quoi bon s’éloigner le soir alors qu’elles sont déjà si loin la journée ? A quoi bon se faire du mal volontairement alors qu’elles s’aiment ? Ce n’est pas comme si des étudiants ou des collègues allaient débarquer en plein milieu de la soirée ou de la nuit chez Katheryn. Chez elle, dans son nouvel appartement, elles sont comme en sécurité. Et plutôt que d’en profiter, elles s’éloignent bêtement. Et ce n’est que le début. Elles sont à peine rentrées qu’elles s’éloignent déjà. Ce n’est pas une vie, ce n’est pas une vie de couple. Et Katheryn lui affirme qu’elle lui manque, à elle aussi. Elles ressentent donc la même chose. Mais Kristina, elle, elle a la sensation d’être confrontée à la réalité de la manière la plus violente qui soit. Son enseignante continue de lui affirmer qu’elle n’a pas à s’inquiéter pour elle, mais quel genre de petite-amie serait-elle si elle ne le faisait pas ? Elle voit bien à quel point elle est fatiguée, et au fond, ce n’est pas s’inquiéter qu’elle veut, mais juste pouvoir être présente pour elle. Être une épaule sur laquelle se reposer lorsque justement elle est trop fatiguée. Laissant Katheryn s’installer contre son bureau, elle s’approche d’elle lorsqu’elle l’attire. Kristina caresse doucement son bras, reprenant la parole. Tu ne dors pas du tout… ? Cela expliquerait pas mal de choses. Le fait qu’elle semble extenuée. Qu’elle préfère rester assise. Qu’elle ait des moments de silence soudainement. Mais le fait qu’elle ne dorme pas n’est pas le seul problème, parce qu’il y a bien une raison à cela. Tu es préoccupée par quelque chose ? Est-ce que tu…tu refais des cauchemars… ? Bon sang elles ont manqué mourir ici, quelques semaines plus tôt. Alors évidemment que tout ne va pas bien. Evidemment qu’elles sont encore marquées par ce qui est arrivé, qu’elles peuvent avoir des séquelles, et en l’occurrence Katheryn en a peut-être. Elle secoue alors la tête à ses paroles sur le fait qu’elles n’ont pas d’autres choix que de se voir moins. C’est faux. Au contraire, elles ont besoin d’être ensemble pour avance. Elles s’aiment, elles sont amoureuses, et c’est en couple qu’on avance dans la vie. Non, ici on doit garder nos distances. Mais pas à l’extérieur. Visiblement ça ne fonctionne pas de cette manière… Non, puisque Katheryn va mal et qu’à cause de cette distance Kristina ne peut pas s’occuper d’elle comme elle le devrait, comme elle le voudrait. La belle rousse esquisse tout de même un petit sourire en l’entendant lui dire qu’elle l’aime. Et elle lui répond en la regardant avec tout cet amour qu’elle a pour elle, un amour qu’elle ne peut pas cacher. Oh Katheryn… Moi aussi je t’aime, je t’aime tellement… Et c’est pour ça que je veux que tu n’aies pas peur de me parler… Elle continue doucement de lui caresser le bras. C’est à elle de prendre un peu les choses en mains. Durant leurs vacances, Katheryn lui a prouvé son amour, son engagement et elle continue de le faire. Kristina lui a redonné petit à petit sa confiance. Et maintenant c’est à son tour de tout faire pour qu’elles soient bien et heureuses toutes les deux.

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Ainswell

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Elle avait vécu le rêve, loin d'ici, loin de l'université ... loin des souvenirs douloureux. Pendant une semaine, elle c'est sentie comblée, heureuse, ailleurs ... puis soudainement c'est le retour à la réalité, comme une chute de plusieurs étages avant de percuter le sol de plein fouet. Elle a manqué de mourir dans ces couloirs, elle a manqué de perdre l'amour de sa vie, abattu par un malade. Elle a vue sa vie défiler devant ses yeux, elle était même prête à ce sacrifier pour celle qu'elle aime. Quand elle ferme les yeux elle revoit cette scène en boucle avec à chaque fois une fin différente, mais à chaque fois tragique. Soit elle voit Kristina au sol, soit elle voit le tireur l'abattre avant qu'elle ne puisse l'atteindre, soit c'est elle qui reçois cette balle en pleine poitrine et à chaque fois elle ce réveille avec cette douleur. Mais elle ne rêvait pas que la nuit, quand elle entrait dans les couloirs elle revoyait les vitres des classes brisées, le sang et les corps inertes sur le sol, la panique et elle au milieu qui appel à l'aide sans que personne ne réponde. S'appuyant contre son bureau, elle reste songeuse quelque instants face à la question de la jeune femme avant de secouer négativement la tête avec un air coupable sur le visage, elle détourne même les yeux. Non, elle ne dormait plus du tout et c'était en train de l'affecter, elle, son travail et maintenant Kristina. Elle parle des cauchemars, avant leur départ, Katheryn lui en avait parlé mais ça ne lui était pas arrivé depuis. - Oui ... j'arrive plus à trouver le sommeil parce qu'à chaque fois que je ferme les yeux je le vois ! Tous ce sang, toi ... cette arme pointée sur toi, à chaque fois je cours pour t'atteindre mais quand j'arrive c'est toujours trop tard ! Elle n'ose même pas la regarder tellement elle ce sent honteuse, honteuse de ne pas réussi à aller au delà de sa peur, de simple cauchemars ! Bon sang elle était plus forte que ça non ! Visiblement elle n'arrivait pas à s'en remettre aussi bien qu'elle ne le pensait. Mais elle avait honte d'être aussi faible face à Kristina qui elle semblait tellement bien gérer cette situation. - Je voulais pas t'inquiéter avec ça ! Je voulais pas que tu te préoccupe de moi alors que ... je devais être censé de gérer ça toute seule ! Mais visiblement elle n'y arrive pas. Cette fusillade l'a bien plus marquée qu'elle ne le pensait. Relevant enfin les yeux vers Kristi, la rousse remet surtout en question leur choix. Celui de garder cette distance alors que justement elles avaient besoin d'être ensemble toutes les deux. - Je sais ... mais tu imagine si on nous vois à l'extérieur ? La ville est grande mais il suffit d'une fois ! Un élève, un prof, n'importe qui ... et c'était fini ! Alors oui c'était compliqué, difficile d'imaginer qu'elles puisse croiser quelqu'un d'ici mais c'était une possibilité. - Mais si tu vois une meilleure option surtout dit le moi ! Parce que c'est difficile de rester loin de toi ! Avoue t'elle en l'attirant doucement prêt d'elle. Elle l'aime ... et elle aimerait tellement que ce soit plus facile, qu'elles n'aient pas besoin de s’inquiéter du regard des autres, juste de ce préoccuper d'elles uniquement. - La vérité ... c'est que depuis que tu n'es plus là, j'arrive plus à dormir. Tu me manque et quand t'es pas là je fais cet affreux cauchemar. Mais c'est tellement ridicule. - Je sais que je peux tous te dire ! Mais je devrais être capable de gérer ça toute seule ! Et je vais y arriver, j'ai juste besoin de temps pour oublier tous ça ! Relevant les yeux vers elle, Kate lui sourie faiblement avant de venir déposer un baiser sur sa joue, fermant les yeux un cours instant pour s’imprégner de ce contact dont elle a cruellement besoin. - Je vais gérer ça tant fait pas !

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katheryn & kristina

« When all the tears are rolling down your face, and it feels like yours was the only heart to break. When you come back home and all the lights are out, and you're getting used to no one else being around. Oh, I'll be there. When you need a little love, I got a little love to share. Yeah, I'm gonna come through, You'll never be alone, I'll be there for you. »

Ça y est. Katheryn se livre à elle. Elle lui explique ce qui la met dans un tel état et Kristina écoute attentivement ses paroles, en réalité, elle reste même sans voix. Katheryn ne dort plus, elle ne dort plus du tout parce qu’à chaque fois qu’elle ferme les yeux elle se retrouve dans ce même cauchemar, toujours le même, cette fusillade. Cette fusillade où elles se sont retrouvées coincées toutes les deux, avec cette arme braquée sur elles. Et revenir ici a dû grandement empirer les choses puisque qu’en plus de ne pas dormir, elle retour sur les lieux tous les jours. Sa petite-amie lui explique également qu’elle ne voulait pas l’inquiéter parce qu’elle devrait être capable de gérer cela toute seule, et surtout, que c’est parce qu’elle n’est plus là, qu’elle n’arrive pas à dormir. Ces cauchemars s’étaient arrêtés pendant leur petite escapade parce qu’elles dormaient ensemble chaque nuit. Katheryn pouvait se blottir dans ses bras et Kristina pouvait la rassurer pour qu’elle passe une nuit paisible. Mais c’est son absence qui a déclenché les insomnies de sa petite-amie de nouveau et pour Kristina c’est juste insupportable. C’est insupportable de savoir qu’elle va si mal simplement parce qu’elle ne peut pas être là pour elle, avec elle. Et pourquoi ? Parce qu’une professeure n’est pas censée tomber amoureuse d’une de ses étudiantes ? Parce qu’elles n’ont pas le même âge ? Toutes ces raisons sont plus stupides les unes que les autres, et pour la jeune femme il est hors de question de laisser ce genre de critères venir les éloigner ou gâcher leur relation. Elles s’aiment, elles sont totalement, purement, et irrémédiablement amoureuses l’une de l’autre et cela est la plus belle chose qui puisse exister. Peu importe leurs statuts, peu importe leurs âges, elles s’aiment d’un amour que certainement trop peu de personnes ne peuvent comprendre. Fermant une seconde les yeux en sentant son baiser sur sa joue, Kristina s’approche de Katheryn et sans plus attendre elle la prend dans ses bras. C’est même ce qu’elle aurait dû faire depuis le début. Elle l’entoure de ses bras, elle la serre contre elle, elle la rassure et surtout elle lui montre combien elle l’aime et combien elle sera toujours là pour elle. Après quelques secondes de silence, à la tenir dans ses bras, elle se recule juste un peu pour la regarder bien dans les yeux. Tu n’es pas censée gérer ça toute seule, non, parce qu’on est ensemble, Katheryn. On est un couple. Et on gère les choses à deux à partir de maintenant. Katheryn ne doit pas avoir honte de quoi que ce soit devant elle. Kristina l’aime, elle la respecte, elle l’admire et elle l’admirera toujours quoi qu’il arrive parce qu’à ses yeux elle est la femme la plus exceptionnelle que le monde puisse connaître. Et cette femme, c’est la sienne. Alors oui, jamais elle ne l’abandonnera. Jamais elle ne baissera les bras, pour elle. Ce cauchemar, ce qui nous est arrivé c’est… C’est horrible. Et c’est normal qu’on puisse avoir besoin de temps pour nous remettre de tout cela… Mais la réalité n’a pas fini comme dans ton cauchemar, on est là, on est ensemble… La jeune femme caresse la joue de sa petite-amie quelques secondes avant de reprendre la parole d’une voix assurée. Alors écoute-moi, je vais rentrer chez moi, récupérer quelques affaires, et après je vais venir chez toi. Je vais dormir avec toi cette nuit, et les autres nuits à venir, parce que tu me manques et je te promets que ces cauchemars on va les faire disparaître, ensemble. Elle ne lui laisse pas le choix. Il n’y a plus de distance qui tienne. Elles sont en couple, elles s’aiment et sont en droit d’être ensemble. Et il est hors de question que Kristina continue de regarder la femme qu’elle aime de plus en plus épuisée parce qu’elle n’est pas avec elle. Alors que visiblement Kristina a le pouvoir de changer cela, puisque lorsqu’elle dort près d’elle, Katheryn ne fait pas de cauchemar. Elle lui a donné la clef de chez elle pour lui donner une place dans sa vie, et maintenant Kristina est bien décidée à prendre cette place. Personne ne pourra l’en empêcher.

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Ainswell

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Elle lui avoue enfin ce qui ce passe, pourquoi elle ne dort pas ... et elle a honte. Oui elle a honte d'avoir besoin autant d'elle alors qu'elles ne sont pas censé être aussi proche en ce moment. Elle a honte d'être aussi faible en face de la femme qu'elle aime, honte de ne pas réussir à passer au dessus de sa peur. Mais c'est plus fort qu'elle ! Cette fusillade l'a vraiment affectée et elle ne sait pas combien de temps elle va avoir besoin pour s'en remettre. Tous ce qu'elle sait c'est qu'elle ne peux pas y arriver sans Kristina. Elle ce sent nul, plus bas que terre, pire encore elle ce sent faible et elle déteste cette sensation. Pourtant, Kristina ce rapproche pour la prendre dans ses bras et la serrer fort contre elle. Elle ne s'attendait pas à un tel geste, surtout qu'elles sont dans une salle de cours alors n'importe qui peu entrer à n'importe quel moment. Mais elle n'y songe pas, à peine la serre t'elle dans ses bras que Katheryn répond à cette étreinte en la serrant aussi fort que possible contre elle. Ça fait tellement du bien de la sentir contre elle, de la serrer dans ses bras, sa chaleur, son parfum, dieu que ça faisait du bien ! Elle la garde contre elle pendant de longues secondes avec ce besoin de s’imprégner d'elle. Elle redoute tellement le moment ou elles devraient ce dire au revoir. Reculant légèrement, elle garde tout de même cette proximité avec elle. - Je sais, mais ce n'est pas le genre de choses que je veux partager avec toi ! Je me sent tellement ... faible, nul. On a eu la chance de s'en sortir et moi je m’apitoie sur mon sort. Elle la place tellement haut dans son estime, pourtant Kate est loin d'être cette femme intouchable, parfaite ... elle n'est pas parfaite. Au contraire, elle a même la désagréable sensation de la décevoir. Elle essayait pourtant de trouver les mots juste pour la rassurer. Et ça fonctionnait ... pour le moment tant qu'elle avait les yeux ouvert. Mais elle savait qu'à la seconde même ou elle allait s'endormir le cauchemar allait reprendre le dessus. - Heureusement ! Mais je n'arrête pas d'imaginer le pire Kristi, c'est horrible ! L'idée de te perdre ... de te voir mourir. Je te vois mourir et j'hurle, j’appelle à l'aide et plus je m'approche plus tu t'éloigne et je peux rien faire ! Elle sent une certaine émotion la gagner, comme à chaque fois qu'elle ce réveille en sursaut. Le cauchemar prend fin lorsqu'elle ce réveille dans cette chambre, dans ce grand lit, seule. Croisant le regard de sa petite amie lorsqu'elle pose sa main contre sa joue, elle la fixe quelques instants. - Non Kristi, je veux pas que tu te sente obligée de veiller sur moi ... Mais visiblement la jolie rousse ne lui laisse pas le choix. C'est plus un ordre qu'une proposition en réalité donc elle n'a pas d'autre choix que d’accepter, de toute façon elle ne pourrait pas l'empêcher de venir. - Tu ne me laisse pas le choix si je comprend bien ! Murmure t'elle en la fixant de ce regard tendre et amoureux. Mais au fond elle était tellement heureuse qu'elle lui importe ce choix, parce qu'elle avait réellement besoin d'elle. S'approchant d'elle, Kate ce risque à lui voler un doux baiser, un baiser qu'elle prolonge quelques secondes avant de reculer doucement son visage. - Tu es parfaite, tu le sais ça ? Murmure t'elle tout proche de ses lèvres tout en caressant doucement sa joue du bout des doigts.

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by Wiise

» So Far Away - Ainswell
» I need you now - Ainswell
» And you let her go. (ainswell)
» You take me from the dark. (Ainswell)
» All of me - Ainswell