crush on ❁ (shabh)

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{ crush on }
crédit/ tumblr ✰ w/@Shabh Gallagher

Les basses qui viennent t’éclater avec douceur les tympans. La foule qui te soulève le cœur avec énergie à t’enivrer l’âme. Les cellules de ton cœur qui s’agitent aux rythmes des mots qui s’échappent d’entre la pulpe de tes lèvres. Le corps qui se laisse porter par la fusion d’une symphonie entre trap musique et acclamation de la foule. Décharge qui vient électriser ton âme qui se libère. L’esprit qui ne réfléchit plus, qui ne se tracasse plus de ces soucis qui assombrisse ton quotidien. Le cœur qui s’ouvres à ces sombres inconnue pour y lâcher les mots que ton cœur ne peux pas dire en dehors que de ces vers musicaux. Le rap ou le médicament de ton âme noirci par le fait de ne pas connaitre d’où tu viens. Tu te cherches dans l’enchainement de ces paroles qui emporte les gens venue ici pour soulager ces maux. Le club bondé du vendredi soir qui t’accueil de ces deux bras ouvert enfumé par les effluves de drogue et d’alcool qui viennent noyer la tristesse du monde qui pèse sur les épaules du quartier. Ton lieu de ralliement, celui qui t’as vue émergé sans jugement, sans appréhension. Tu n’es plus la gamine adopté des quartiers riche, tu n’es plus ta couleur de peau ou ces tourment qui t’agite le myocarde. Tu n’es que toi. Tantôt Kahina la râpeuse, tantôt Onyxx la hackeuse. C’était comme si le temps s’écouler mais, rien ne changer par ici pas même la place que l’on t’avait accordé avant que l’on t’envoie en exile dans les contré française. On t’était gardé ta place au chaud et tu avais grandi et murie en ce lieu. Tu t’étais construite sur ce petit bout de scène et certainement que tu continuerais à le faire sans avoir à faire le mur. Sans plus avoir à te justifier. Tu savais bien que ce n’étais pas au goût de Noam tes petites escapades dans les bas quartiers et dans ces clubs underground pour poursuivre des fantômes d’un passée que tu ne connaissais pas. Il y avait d’autre moyen d’exprimer ce que le cœur renfermé amis, toi, c’était ton seule moyen. Il y en avait bien un autre. Dakota… l’illusion du soldat qui n’existait que par le biais de courrier échangé rien de trop réel. C’était là tout ton problème, ta peur d’être confronté à une réalité qui changerait tout. Tout était trop instable, incertain. Ici, on te prenait pour ce que tu étais et s’en était là que tout prenais son sens. C’était comme si, sur cette scène on te voyait vraiment. Tu te sentais toi et pourtant la redescente faisait mal. T’aurais aimé t’accrocher à cette confiance de tes représentations en dehors des quarts d’heure de gloire à rapper tes textes. T’aurais aimais mais, tout te semblais insurmontable en dehors de scène tu revenais la gamine incapable de se mouvoir correctement et de voir la beauté caché que tu abritais au fond de toi. Applaudissement finit et tu retourner dans la petite loge, le corps vidé de l’énergie que tu avais déversé sur le plancher à coup de mots, à coup de corps. Une bouteille d’eau que tu t’effilais et tes vêtement de tous les jours que tu sortais de ton sac pour retirer la robe noir qui faisais l’effet d’une seconde peau.  Le genre de truc que tu ne mettrais jamais dans la rue. Le téléphone que tu sors comme pour te reconnecté à cette même réalité dans laquelle tu évolues en dehors de l’illusion de la scène. Tu ne cours pas après la célébrité, au contraire cette vie sous les deux des projecteurs ne te correspondrait pas mais, juste quelques seconde à t’exprimer au travers de ton art t’aider à tenir dans ce monde ou tu ne semblais pas vraiment trouver ta place. Soupire que tu laisses s’échapper alors que quelqu’un toc à la porte avant qu’elle ne s’ouvre « Les toilettes sont de l’autre côté… » Que tu lances machinalement sans réfléchir. Après tout, peu de personne s’aventurer à te voir après tes petits passages sur scènes lors des concours et autre.

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{ crush on }
crédit/ tumblr ✰ w/@Shabh Gallagher

Il y avait ce pic d’adrénaline et la pulsation cardiaque qui résonne dans tes oreilles à t’en assourdir totalement. Comme couper su monde et de ce qui s’y passe. Il y avait toi et l’excitation de tes sens à en oublier tous ces paires d’yeux rivé sur toi. Toi, tu étais dans ta bulle quand tes mots se déverser tels des torrents de savoir. Tu y laissé ton âme sur cette scène avec un voile entre toi et eux. C’était comme ce besoin de te libérer de maux qui hanter ton cœur à des gens qui ne comprendraient jamais le sens de ton histoire. C’était comme crier ta rage à un monde trop aveugle pour s’en rendre compte. Du moins, c’était ce dont tu t’étais convaincue depuis ta toute première fois sur les lattes de ce plancher. Peut-être que si tu te rendais compte que tu touchais du bout de tes textes des âmes aussi perdue que la tienne, peut-être que tu arrêterais tout. Tu avais cette peur d’être vue pour ce que tu étais vraiment. Peur d’être rattraper par la réalité alors que tu savais que celle-ci finissait toujours par de faire du mal. Elle était moche ta réalité ou du moins tu étais trop négative pour en ressortir la beauté. L’espoir même. Il n’y avait que toi et le noir. Il n’y avait que le prélude d’une seconde meilleure là, à te laisser guider par l’énergie de la foule puis… plus rien. Le rien de ton vide avec toi-même et des questions qui s’agitez dans ton esprit alors que cette même adrénaline redescente. Elle finit toujours par redescendre. La confiance finit toujours par s’envoler pour que tu redeviennes toi. Il y avait Kahina la rappeuse et l’autre. L’autre que tu ne voyais que comme insignifiante que tu te disais. Peut-être que simplement tu n’avais pas eu assez de lumière pour t’éclairer le chemin. T’ouvrir les yeux sur la réalité que tu étais. Peut-être même bien que Dieu avait entendu le tréfonds de tes pensées et qu’un ange finirait par tomber pour toi. Il ne fallait pas grand-chose, juste te montrer la voie ou te donner un peu de confiance en toi. Toi, tu n’avais pas l’habitude de ces compliments ou alors tu faisais l’ignorante devant. Pourtant, en cet instant, aucun échappatoire ou alors tu n’avais pas envie d’en trouver. La porte de la loge qui s’ouvre sur elle. Une inconnue au sourire qui te touche en plein cœur à t’en inspirer les vers d’un prochain texte. Elle te prendrait presque de cours avec ces prunelles qui se déposent dans les tiennes et sa gêne à en entraîner la tiennes. De ces paroles qui viennes réchauffer ton cœur à ne plus savoir ou te mettre. Compliments sortie de nulle part qui t’en fais rougir ta peau métissé. Tu as juste pas l’habitude et son prénom balancer à al volé que tu l’observe déjà s’échapper. Interdite un moment et te voilà l’instant d’après traverser la petite pièce jusqu’à la porte rester entre-ouverte. « Hey Shabh ?!...  Attend !! » Tu ne sais même pas quel élan t’as piqué de courir après une sombre inconnu mais, peut-être ce sentiment étrange qui te dis que le destin y es pour quelque chose à votre rencontre. « Euh… c’est vraie ?! Tu as aimé ?! » Que tu demandes comme pour t’assurer de ce que tu avais bien entendue sortir d’entre ces lèvres l’instant d’avant.

Crush on

Kahina & Shabh

 Tu sais pas trop ce que tu fout ici. Tu erres dans les clubs, dans les bars, dans les endroits chaud et accueillant. T'erres, avec une drôle de sensation dans la poitrine. Une sorte de chaleur, de bien être que tu n'as jamais ressentie avant. Un truc qui te dit que t'es en train d'avancer. De mûrir.
T'attends un signe. T'erres en te disant que quelqu'un va t'guider. Va te dire quoi faire de plus.
T'as les pieds qui traîne dans les rues sales du Queens. Ta sacoche pleine de drogue accroché à ta peau l'envie de la retirer, d'la jetter. L'envie d'ressembler à un rêve, à un truc qui t'ferait sourire. T'es épuisé d'être une raté. D'être seule. De prétendre être plus forte que ce que tu crois.
Te retrouver dans ce club à voir cette fille chanter, ouais, ça te parait du destin.

Et encore plus quand elle t'retient. Qu'elle te demande, incertaine, si t'as vraiment aimé. Si t'as aimé?
T'avais des putains d'étoiles dans les yeux. T'avais le coeur qui battait la chamade. T'hausses des épaules, la regarde avec un petit sourire en coin. Tu m'prend pour qui? J'viens pas voir toutes les nénettes en fin de concert pour leur dire qu'elle sont bonne... Tu ris un petit peu, en te disant que si tu serais carrément capable de faire ça. Mais en même temps t'es épuisé des histoires sans lendemain, des coucheries sans attache. Et elle te plait, mais t'as pas l'envie de sortir les violons et le baratin. Plus ton genre.

Et t'es peut-être un peu brute dans tes mots, tu t'accoudes au mur face à sa loge, tu regardes la lueur dans ses petits yeux bruns qui brillent.
T'es doué. J'ai jamais entendu une voix comme la tienne. T'sais pas trop comment rajouter des compliments...ou juste lui parler. Tu t'grattes l'derrière de la tête, un peu gêné. Hesitantes ;Eh...dis tu fais quoi après? J'veux dire...ça te plairait de boire un coup, ou de passer la soirée ensemble? J'ai rien à foutre et t'as l'air cool. Kahina c'est ça? Et tu te dis que t'as l'air con comme ça. Tu regardes la rappeuse dans l'attente du destin.

camo015

hi:

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{ crush on }
crédit/ tumblr ✰ w/@Shabh Gallagher

Peut-être que t’es encore dans cette putain d’euphorie. Cette foutue énergie que te cracher la foule qui sauter devant toi au rythme de tes mots qui crasser l’air de leur délicate violence. Peut-être bien que tu courrais après un stupide moyen de te sentir mieux avec toi-même. La confiance ne s’achètes pas et les compliments t’en a pas l’habitude ou alors tu fais l’aveugle. Tu ne veux pas les entendre. Alors, tu ne sais pas ce qui t’as poussé à courir après l’âme furtive qui venait d’entrée en collision avec la tienne. Destin forcé ou simple fruit du hasard t’avais suivie. Plongée la tête la première sans savoir à quoi t’attendre. Tu avais comme cette curieuse envie de te laisser porter par le mystère que tu avais sentie s’émané de la femme. Un truc dans le regard et l’aura de courage. Ça en demander d’aller au-devant de gens comme, d’inconnu et leur balancé les mots du palpitant. Finalement c’était toi qui étais admirative. Tu t’étais laissé par ton instinct alors que tu n’étais pas du genre à agir sans réfléchir. T’étais presque là à prier qu’elle laisserait passer et regagnerais le bar laissant les loges derrière. Tu t’étais mis les doigts dans l’œil et t’était presque secrètement ravie qu’elle soit revenue sur ces bas, vas savoir pourquoi. Tu la regardes, l’observes de tes prunelles qui courent du haut de sa tête au bout de ces pieds. Aucune dissimulation de ton indiscrétion alors que tu y trouves quelque chose d’inspirant chez elle. Jusqu’à son prénom à la consonance venue presque d’ailleurs. Tu te laisses ébranler par la quasi brutalité de ces mots qui viennent frapper ta bulle d’innocence qui t’entoure. Son rire qui répond à ton incrédulité. Ton sourie gêné. « Je te prends pour personne à dire vraie, je ne te connais pas… mais, qui sais il y a peut-être bien de ces gens courageux qui font ça !! » Réponds-tu la main qui s’évade sur ta nuque comme pour te raccrocher à toi-même. Te donner du courage toi qui n’es pas du genre sociable avec les gens que tu ne connais pas. « Moi, pour te dire, je serais du genre à planquer dans la foule à attendre un regard perdu, j’me contenterais de ça !! » que tu lances la regardant s’accouder au mur face à ta loge alors que toi, tu ne sais plus où tu mettre. Encore moins après la confirmation de ces dires de précédemment. Compliment que tu acceptes encore plus gêné que normalement surement car il est direct, frontale. T’es pas le genre de nana qui en reçoit beaucoup des compliments. Tu les prends les siens, tu les prends sans trop quoi en faire tout comme son invitation à boire un verre. Ton plan avait été de rentrer et te plonger dans le confort de tes draps mais, peut-être que ça ne te ferait pas de mal. Tu aurais un truc à raconter à ta sœur qui faisais tout pour que tu te sociabilise un peu plus. Sorte de ta zone de confort. Surement qu’elle n’entendait pas là sauter sur la première inconnue qui passé mais, c’était déjà ça. « Ok… pourquoi pas ! Pour le verre ! » que tu lances avec une assurance que tu ne te connais pas « Ici on m’appelle Onyxx mais, oui, Kahina c’est ça ! » que tu dis te doutant qu’elle est dû faire un tour par le vigil avant de venir par là. Tu lui souris te sentant comme une abrutie avec ton pantalon dans la main alors que tu n’étais toujours pas sortie de cette fichue robe.