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 life begins at night. (rory)

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Miki Strauss



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Message Sujet: life begins at night. (rory)   life begins at night. (rory) Empty Mar 11 Sep - 4:00

vous êtes suspendus, monsieur strauss ! et, ce, jusqu’à nouvel ordre.
t’avales d’travers, mots givrés qui transpercent ta chair comme des stalactites, laissant une flopée d’frissons indésirables draper ton épiderme. opales qui n’quittent pas l’messager de c’t’écho abominable, celui que l’on t’impose sans qu’tu puisses protester.
t’aimerais crier injustice ! comme un innocent que l’on condamne à perpétuité, subissant les sévices et les conséquences des véritables coupables. ceux qui flânent nulle part et partout à la fois, ceux qu’embrassent une liberté que l’on t’a arraché en trois misérables mots.
« vous êtes suspendus. »
mais, miki, tu rouspètes pas. t’acceptes même ton châtiment d’un simple mouv’ment d’tête, absorbant la foudre comme un putain d’paratonnerre. iris qui scintillent, larme qu’tu ravales pour maquiller la peine en déception amère face à c’te décision inique.
l’queens qu’éprouve aucune pitié pour les âmes torturés comme la tienne, celle qui prend un malin plaisir à t’enliser davantage dans c’sable mouvant, chaque grain représentant un d’tes sempiternels maux. plus tu t’débats, plus tu t’enfonces, bientôt entièrement submergé, asphyxié par tes propres émotions.
tu t’relèves d’ta chute, pourtant, quittant douloureusement l’bureau d’ton supérieur. salle de jeu qu’tu sillonnes, celle qu’tu connais par cœur, qu’tu pourrais arpenter, les paupières closent, sans t’prendre un mur.
plateau aux tentations liquoreuses qu’tu dévores des yeux, c’dernier qu’tu n’tardes pas à t’accaparer.
un verre.
un deuxième.
p’is pourquoi pas un dernier ?
l’bruit du cristal qui s’entrechoquent t’fait sourire. un peu. premier verre qu’t’engloutis en moins d’dix s’condes avant d’rejoindre la sortie.
l’air frais d’la nuit qu’env’loppe ta carcasse t’fait sourire. beaucoup. coupe maint’nant vide qu’t’abandonnes sur l’bitume, non loin d’toi.
menton qui s’dresse, qui pointe vers le ciel pour détailler les étoiles qui parsèment la frusque nocturne, celle qui t’fait sourire. énormément.
présence qu’tu remarques un peu trop tard, celle d’une jolie brune qu’épouse merveilleusement bien l’paysage crépusculaire. maigre salut qu’tu lui esquisses lorsqu’vos regards s’capturent, l’sien qui brille, qui t’rappelle la féerie des lucioles.
bonsoir.
souffle frêle, en suspens, léger comme les nuages qui surplombent vos songes silencieux. tes cernes qu’indiquent un manque d’sommeil flagrant, toi qui frôle l’stade d’mort-vivant alors que, elle, elle semble mourir d’ennuie.
je m’suis permis d’prendre trois verres un peu égoïstement alors qu’je m’dis qu’en a p’t’être qu’en ont plus b’soin qu’moi… j’vous en offre un, si vous voulez ?
tu la vouvoies. toujours. politesse ancré jusqu’en d’ssous d’tes ongles. t’aurais même remercié ton supérieur d’t’avoir suspendu si t’avais pas été sous l’choc. bonnes manières presque devenus malsaines, saletés incrustés dans ta chair, qui tachent ta peau. tu serrerais la main du mec qu’a piqué ton uniforme s’il venait s’excuser. l’pardon facile, celui que, trop souvent, tu devrais refouler.
offrir un verre à une inconnue… par gentillesse.
parce que, encore une fois, t’es sensible à la détresse qu’elle semble arborer.
parce que, encore une fois, l’malheur des autres te touchera toujours plus qu’le tien.
je… j’ai rien mis d’dans, si ça peut vous rassurer… même si l’fait d’le mentionner doit paraître plus louche qu’aut’ chose…
lippes qui s’pincent, paralysant les prochaines idioties qui menacent d’s’extirper d’ton gosier. pas doué en sociabilité, toi-même étonné de t’être adressé à c’t’étrangère.

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Message Sujet: Re: life begins at night. (rory)   life begins at night. (rory) Empty Mar 11 Sep - 22:48


life begins at night ----


on t'avait dit qu'ce s'rait drôle. on t'avait dit qu't'allais t'amuser. on t'avait dit qu'il fallait qu'tu t'décoinces et qu'tu vois du pays. comme si c'était l'évidence même que cette soirée allait être un véritable tournant. que des conneries ouais. t'y es allée en traînant des pieds alors forcément, rien ne pouvait se passer comme tes potes l'avaient espéré. et puis, d'toute façon, t'as pas vraiment compris quel était leur délire avec ce casino. tu bosses, toi, demain. t'aurais probablement voulu passer une nuit tranquille pour une fois. ta troisième année d'études en médecine te prend bien trop d'temps, t'as l'impression de devenir ermite et, d'ailleurs, ta colocataire n'a de cesse de t'rappeler qu't'as quand même une vie à vivre, une jeunesse encore préservée. c'est pour cette raison, probablement, qu't'as quand même accepté d'les suivre. tous dans la même promotion et pourtant, parfois, t'as l'impression qu'y a tout un univers qui vous sépare. c'est con, tu t'entends pourtant bien avec eux. poupée sociable qui s'fond dans l'décor. tu t'adaptes à tes interlocuteurs. seulement voilà, t'es clairement pas dans ton élément là. tu suis l'mouvement, un verre à la main, mais y a rien qui t'attire, t'amuse, t'intéresse. et toi, tu les vois s'marrer, tu les vois spéculer sur les prochains résultats d'ces machines destructrices, tu les vois compter les cartes ou du moins essayer d'monter des stratagèmes qui n'mènent à rien. aller wilkins, lâche-toi un peu. ouais, tu voudrais bien mais ça t'tente pas. p'tre bien qu't'es juste trop coincée finalement. t'es vraiment pas marante rory, faudrait qu'tu penses à t'détendre ou à r'tirer l'balai qu't'as d'coincé dans l'cul. t'as levé les yeux au ciel, dis qu'tu t'sentais pas bien, qu't'avais besoin d'air. ils s'sont probablement foutus d'ta gueule et ça, à la limite, tu pourras gérer plus tard. en attendant, ta seule échappatoire, c'est l'extérieur. faut qu'tu sortes d'ici, qu'tu rentres chez toi. t'étouffes, tu suffoques. princesse chancelante qui pousse les portes menant vers la liberté. tu voudrais t'enfuir, partir, courir. mais tu n'peux pas. tes jambes qui n'veulent pas collaborer. c'est con d'se mettre dans un état pareil pour si peu. d'la connerie. faut qu'tu reprennes ton souffle, qu'tu calmes les battements d'ton palpitant affolé. pour quoi, au juste ? t'en sais trop rien. p'tre le pressentiment d'avoir échappé à une catastrophe. faudrait qu't'arrêtes de r'garder des films du genre. ouais, mais y a qu'ça en attendant la prochaine saison d'grey's anatomy alors tu t'adaptes. c'est que d'la fiction, c'est quoi ton problème ? t'sais pas, t'as pas vraiment envie d'y réfléchir non plus. remarque, ça pourrait p'tre t'aider à penser à autre chose qu'à ta crise de panique en devenir. putain faut être sacrément dérangée pour s'penser claustrophobe pour si peu. tu t'laisses tomber sur l'sol et ramène tes genoux contre ta poitrine. l'jean que t'as choisi est bienvenu, t'aurais eu l'air fine en robe tiens. tes paupières qui s'ferment pendant qu'tu t'concentres sur ta respiration. tu penses à rien et à tellement d'choses à la fois. t'es perdue dans l'flot d'tes élucubrations quand un corps s'pose pas si loin qu'ça d'toi. ton regard irrémédiablement attiré par la silhouette. tu n'devrais pas fixer les gens de cette manière, c'est pas c'que ton père t'a appris. tu n'devrais pas et pourtant, y a tes prunelles qui l'accrochent et qui r'fusent de le lâcher. t'imprègnes les traits d'son visage sans vraiment trop savoir pourquoi. et tu t'dis qu't'as pas vraiment d'raison de rester à l'agonie sur c'bout d'bitume qui t'rafraîchit considérablement. parce qu'il semble avoir passé une journée d'merde. y a toujours pire que toi, t'es pas idiote au point d'penser l'contraire. toi, t'es juste pas à ta place ici, suffirait qu'tu rentres chez toi et tout redeviendra normal. mais si ça s'trouve lui, ça continuera à puer l'drama à plein nez. t'sais pas trop et tu t'mets à lui inventer une vie. p'tre bien pour te déculpabiliser de t'sentir mal à l'aise dans c'monde étrange qui s'planque derrière les portes de l'établissement. une façon à toi d'soulager ton esprit trop actif. ou alors c'est juste parce que ça t'calme et qu'ça pourra te donner les forces dont t'as besoin pour te rel'ver et rentrer chez toi. tout dépend du point d'vue et c'lui là, il redore pas vraiment ton blason, loin d'là même. bonsoir. merde. voilà qu'tu t'fais griller et en beauté en plus. tu t'racles la gorge et détourne le regard, poupée prise en faute. t'as l'air maligne maintenant tiens. je m’suis permis d’prendre trois verres un peu égoïstement alors qu’je m’dis qu’en a p’t’être qu’en ont plus b’soin qu’moi … j’vous en offre un, si vous voulez ? t'arques un sourcil et tu r'fuses pourtant de l'regarder. parce que p'tre bien qu'il t'a prise pour une dégénérer à l'fixer comme tu l'avais fait. ou alors il a juste pas remarqué ton manque total de discrétion et c'est juste d'la politesse. t'sais pas vraiment si tu veux savoir alors tu t'contentes de rester silencieuse. si ça s'trouve, il fait juste sa bonne action d'la journée en parlant à une totale inconnue recroquevillée sur l'macadam. on remarquera l'pathétique de la situation d'ailleurs. toi qu'es pourtant si abordable d'ordinaire, à croire qu'l'ennui t'a cramé les neurones. fort possible. ou alors c'est la reprise des cours et la fatigue qu't'as du mal à balayer du r'vers de la main. question laissée sans réponse. je … j’ai rien mis d’dans, si ça peut vous rassurer … même si l’fait d’le mentionner doit paraître plus louche qu’aut’ chose … la remarque t'fait sourire. comme si l'fait de débiter des conneries l'rendait plus sympathique. ça t'met en confiance. non pas qu'il ait l'air d'un psychopathe, faut pas déconner non plus. à vue d'nez il doit faire deux têtes d'plus que toi et il paraît pourtant si petit. comme si tout l'poids du monde pesait sur ses épaules. ça paraît pas moins louche, effectivement. qu'tu lâches enfin, comme si tu v'nais de découvrir qu'toi aussi, t'étais dotée d'parole. mais j'vais quand même m'laisser tenter. perche saisie avec brio quoi qu'tu sais pas tant pourquoi t'acceptes. p'tre parce qu'il t'inspire quelque chose. déjà bien plus qu'cette soirée qui courrait à l'échec à peine évoquée. au pire des cas, ce s'ra un fait divers d'plus à raconter au journal de d'main. et t'hausses les épaules, comme si c'n'était pas grand chose. une broutille sans importance. bizarrement t'y crois pas une seconde. il a l'air d'être paumé plus que dérangé. fatigué, p'tre même à côté d'ses pompes. mais y a un truc qui t'rassure en un sens. et tu n'veux pas savoir pourquoi. pas ce soir. comme une envie d'laisser ton cerveau s'reposer un peu, d'le libérer de cette contrainte d'tout analyser en permanence. comme si tu lui filais des vacances, un congé exceptionnel. t'sais pas trop mais tu n'réfléchis pas plus que ça et t'empare d'un verre gracieusement offert. tu laisses le liquide caresser ta lippe supérieure et s'glisser dans ta bouche. comme si t'avais la gorge sèche un instant auparavant et qu'tu ressentais ce besoin de te désaltérer. dure journée ? la question facile, engager un dialogue. ou du moins le poursuivre. enfin tu crois que c'est c'que tu dois faire. tu n'sais pas trop, comme si t'avais oublié comment on s'y prenait. l'esprit noyé dans l'océan d'tes pensées volages, d'celles qui volent loin d'là ou du moins ailleurs. les questions qui tournent en boucle dans ta caboche et obscurcissent ton jugement, te faisant paraître dans la lune. tu dois t'focaliser sur l'instant présent et tu fermes la porte de tes songes illégaux. l'sourire encourageant qui étire tes lèvres, l'verre posé à côté d'toi et l'menton sur les genoux.
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Message Sujet: Re: life begins at night. (rory)   life begins at night. (rory) Empty Mar 9 Oct - 23:51

première tentative. pas d’réponse.
deuxième tentative. pas d’réponse.
pensées qui s’emmêlent dans ton crâne, qui s’chevauchent, s’entortillent. pas d’celles qui sont des plus folichonnes, non. t’as envie d’t’éclipser, d’te séquestrer dans un silence sépulcral.
d’abandonner.
tout simplement.
toi, miki, fidèle zélateur d’la discrétion, partisan invétéré d’la solitude. c’lui qui s’scellerait les lèvres à l’aide d’un fil et d’une aiguille, rien qu’pour avoir une bonne raison d’se taire à tout jamais.
mais pas ce soir... marre d’te défiler, p’t’être. marre d’te cloîtrer dans un mutisme qui frôle l’indécence. décadence d’imprégné au bout d’tes doigts, tout c’que tu touches s’effondre, tout c’que tu caresses s’corrode, tout c’que t’effleures s’fêle.
l’image qu’tu projettes est-elle à c’point abîmée ?
comme l’reflet d’ta silhouette qui s’réfléchit contre un miroir fracassé.
des milliers d’fragments d’verre affûté qu'esquissent, chacun d’eux, une bribe d’ton âme maudit. toi, l’môme déchu aux ailes déchiquetés par les vestiges d’un souv’nir orageux. ta damnation pour avoir été témoin de c’te frusque lugubre, macabre spectateur.
mais t’es beaucoup plus que ça, strauss. beaucoup plus qu’une vulgaire stigmate intemporelle, qu’un gosse écorché.
t’as une voix.
fais la entendre.
facétie accidentelle qu’tu murmures, celle qui parvient à lui faire décrocher un sourire. celle qui t’extirpe enfin d’l’ombre.
ça paraît pas moins louche, effectivement.
sa voix est aussi nuancé qu’son apparence ; à la fois mielleuse et fruste. comme une fleur qui pousse au milieu des décombres, un joyau enfouis sous des catacombes. elle détonne dans les rues du queens et, pourtant, elle arrive à s’fondre dans l’décors, à s’faire – presque – oublié du reste du monde.
mais j'vais quand même m'laisser tenter.
lippes qui s’étirent légèrement. subtilement. imperceptiblement. furtivité innée, pas feutré dans sa direction pour lui tendre une coupe d’courage liquoreux. éphémère.
au pire des cas, ce s'ra un fait divers d'plus à raconter au journal de d'main.
cristal maint’nant capturé sous la pulpe d’ses doigts, c’dernier qu’effleure ses lèvres alors qu’un rire sobre s’échappe des tiennes.
défroque qui s’laisse tomber contre l’bitume, tout près d’la brune, opales qui s’dresse vers les astres pour accompagner ta prochaine pitrerie.
y a encore des gens qui r’gardent ça, l’journal du matin ?
pas toi, en tout cas.
lessivé d’entendre toujours les mêmes titres, les mêmes catastrophes qui s’enchaînent, les mêmes histoires dramatiques qui s’répètent. saturé des fléaux qu’englobent le monde, des calamités auxquelles les gens assistent sans broncher, des désastres qui s’accumulent sans cesse, sans arrêt.
pauvres humains lobotomisés qui ferment les yeux sur la dure réalité, à défaut d’avoir suffisamment d’couilles pour y remédier. et, ces fous, ils contemplent la fresque funeste qui défile d’vant eux d’un air lassé, blasé, habitué. comme si, maint’nant, ils n’voyaient plus rien, aveuglé par l’ornière d’la vie déjà tracée.
parce que, la mort, n’a plus rien d’effrayant.
plus rien d’inconnu.
d’attrayant.
votre mort pass’ra inaperçu, si ça s’trouve !
une énième carcasse à analysée.
un aut’ cadavre à enterré.
une fin d’vie à pleurer.
pour les apparences, certes. à quoi bon chialer pour quelqu’un qui n’verra pas les larmes qu’tu verseras ? à quoi bon souffrir pour quelqu’un qui n’pourra pas panser tes maux ? voilà à quoi ils songent, ces êtres désaxés ! l’égoïsme à son apogée.
alors que, toi, miki strauss, tu donnerais tout pour être, à nouveau, tous les deux.
rien qu’tous les deux.
dure journée ?
oui.
mais non.
t’es pas à plaindre. t’as vécu pire. et y aura toujours pire.
pas plus qu’les autres, j’envie d’dire...
parce qu’les journées s’succèdent, s’ressemblent, s’agencent. et, parfois, y a c’rebondissement auquel tu t’attends pas, c’coup d’théâtre qui t’prend par surprise. c’lui qui t’laisse ankylosé pour les prochaines minutes à suivre.
l’temps qu’t’avales le truc.
l’temps qu’ton cerveau réalise... qu’a pire, justement.
c’une question d’perceptive... j’vais d’jà mieux alors j’imagine qu’c’était pas grand-chose.
coupe qui s’immiscent entre tes lippes finement retroussés, léger sourire qui flotte sur ton visage, qu’atténue les traits harassés qui maquillent ton épiderme. goulée qui perle le long d’ta trachée, confiance aqueuse qui t’oblige à pivoter l’menton vers ton interlocutrice.
mais j’tenté d’vous r’tourner la question ! donc... dure journée ?
faciès qu’t’imprimes dans les méandres d’ton esprit torturé, c’lui qui t’fascine autant qui t’déstabilise. l’intérieur d’ta joue qu’tu transperces d’tes crocs, réflexe carnassier pour t’éviter d’t’enfoncer dans la contemplation d’tes billevesées clandestines.
celles qui s’estompent pas, quoi qu’tu fasses.
celles qui n’font qu’s’obscurcir à chaque s’conde qui meurt.

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Message Sujet: Re: life begins at night. (rory)   life begins at night. (rory) Empty Ven 12 Oct - 19:44


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la poupée aux mirettes remplies d'étoiles. tu t'veux sauvage, intouchable, asociale. et pourtant, c'pas toi. ça non, t'es tout l'contraire. la jouer détacher, à la limite d'l'insolence à garder l'silence. c'pas pour toi ça. gamine prise en flagrant délit, tes prunelles rivées sur son visage. coup d'pression. coup de honte. parce que c'pas dans tes habitudes d'fixer d'la sorte. t'sais même pas pourquoi t'es restée bloquée. p'tre bien qu'ses traits t'ont inspirée. pourquoi et pour quoi ? les questions resteront sans réponse. et il parle, l'gamin. tentative d'échange, début d'conversation. et toi, tu restes silencieuse. comme si t'avais peur qu'il t'morde. ou autre chose. t'sais pas trop. p'tite crise de tétanie injustifiée, on n'va pas s'mentir. jusqu'à c'qu'il t'sorte une réflexion qui t'sort d'ta léthargie. la connerie qui t'fait sourire et tu t'retrouves un peu. c'un bon début, pourvu qu'ça dure. tu finis par accepter la proposition initiale. l'verre qu'il a embarqué en trop. enfin, d'après c'qu'il dit. si ça s'trouve, il comptait s'mettre une mine en solo et toi, tu viens niquer ses plans. juste par ta présence. tu laisses le liquide couler l'long d'ta gorge, besoin irrésistible d'contenter ta soif. et l'gamin, il s'installe à côté d'toi. et puis, y a encore une connerie. boutade qu't'as probablement cherché, même d'façon inconsciente. y a encore des gens qui r’gardent ça, l’journal du matin ? c'une excellente question. probablement. tu les r'gardes toi. la chaîne info qui passe en boucle à l'hôpital, pour qu'tu sois au courant si jamais y a un carnage et qu'des patients vont s'ramener. t'apprends encore, toi. mais ça y est, t'es sur l'terrain. fini la théorie, place à la pratique. j'suis sûre, y en a ils passent leur journée à r'garder l'journal. du p'tit matin jusqu'à la tombée d'la nuit. et encore, s'ils n'continuent pas jusqu'au l'vé d'soleil suivant. branchés sur la chaîne info en non stop. t'comprends pas trop ces gens-là. accaparé par un écran d'télévision qui balance la misère du monde en pleine face, insistant sur les détails sordides. tu s'rais pas capable d'encaisser autant d'mensonges. allant d'l'embellissement étouffant au désastres le plus choquant. t'as b'soin d'joie d'vivre et d'légèreté. pas d'te laisser sombrer dans l'abrutissement le plus total. votre mort pass’ra inaperçu, si ça s’trouve ! t'hausses les épaules. p'tre autant qu'mon existence, qui sait, après tout ? grain d'poussière, âme vagabondant au milieu d'tant d'autres. étoile filante dans un ciel déjà bien rempli. après tout, personne n'est jamais vraiment important. y a trop d'gens sur c'te planète pour dire qu'y en a qu'on plus d'valeur qu'd'autres. chaque vie est importante. chaque vie est insignifiante. et pourtant, on s'intéresse à chacun d'entre elle, un jour où l'autre. comme tu l'fais à l'instant, en lui d'mandant si sa journée avait l'air aussi pourrie que c'que tu pouvais entrevoir au travers d'son langage corporel. pas plus qu’les autres, j’envie d’dire ... la fatigue est donc perpétuelle. l'poids du monde constamment r'posé sur ses épaules, quitte à l'ratatiner, à l'rendre ridiculement minuscule. lui qui doit bien faire deux têtes d'plus que toi. c’une question d’perceptive ... j’vais d’jà mieux alors j’imagine qu’c’était pas grand-chose. l'sourire qu'ourle tes lippes pour accompagner l'sien, planqué derrière sa coupe. t'hoches la tête, tu t'dis qu'c'est bien. en v'là un qui r'trouve des couleurs. p'tre qu'c'est l'effet d'l'air frais sur l'visage qui rend les choses plus faciles. moins encombrantes. l'bol d'air nécessaire dont t'avais b'soin, toi aussi, finalement. mais j’tenté d’vous r’tourner la question ! donc ... dure journée ? les r'gards qui s'fracassent l'un contre l'autre. frisson provoqué par l'intensité du sien. ça t'fait tourner la tête, les prunelles qui r'tournent à leur flirt initial avec les étoiles. j'pourrais répondre que nous venons d'nous trouver un point commun. la question d'perspective et tout l'reste. l'soupir léger, l'maigre étirement d'tes lèvres pincées. oh. et j'm'appelle rory ... j'pas encore le d'mi siècle alors l'vouvoiement, ça m'botte pas des masses. l'fin rire qu'tu laisses glisser dans les airs. t'pas à l'aise avec toutes ces mondanités, tu n'l'as jamais été. t'as même du mal avec tes patients. alors avec un être, compagnie d'une soirée, tu n'y arriveras pas. tu l'sais d'avance. j'devais passer la soirée sous ma couette au départ ... p'tre que j'suis pas sortie pour rien finalement ... léger coup d’œil sur l'côté. t'es persuadée qu'y a jamais rien qu'arrive par hasard. y a pas d'destin non plus. mais au bout du compte, si t'as pas r'fusé catégoriquement d'bouger avec tes potes, c'était p'tre juste parc'y avait c'moment qui t'attendait. simple et sans bavure.
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