Conte d'une monstruosité en magnificence.
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Chérubin à la carne damnée; damé en est l'humain.
Respire. Respire. Respire à travers ce délire.
uc.
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Marmaille mal-aimée, la malmenée qui s'écaille.
Respire. Respire. Respire malgré tous les rires.
uc.
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Gosse abolie, bosse en agonie.
Respire. Respire. Respire même pour le pire.
Ça cogne. Ça grogne sans interdiction. Pogne ardentes contre le monde. A s'arracher le cuir de l'os; autant s'écorcher soit-même le vif. Et jaillit la purpurine, l'affliction qui dégouline sans parcimonie. Du rouge pour camoufler la carne monstrueuse. Plus de brun; plus de pâle; juste du vermillon, le miroir de son dedans. Alors ça cogne contre un sac bourré par sa frustration. Quitte à purger la plaie invisible par un sacre physique. Et aux abois des émois, l'oxygène en rage sous la voûte crânienne. Des constellations pleins les yeux, des étoiles baignées d'eau salées. Le râles qui brille sur les pommettes, son mal à grosses gouttes. Fureur qu'elle maquille par la sueur, autant se doper de dupes une bonne fois pour toute. Par la souffrance de l'âme; danse essoufflée de l'innocence.
Au sein des arts de la brutalité, au sein d'un univers où sa rage est cajolée, l'écorchée respire, pour le meilleur et surtout pour le pire.
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Mioche brillante aux allures de Venus chaotique.
Respire. Respire. Respire quitte à en être ivre.
uc.