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 demons are everywhere (meï & siam)

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Message Sujet: demons are everywhere (meï & siam)   demons are everywhere (meï & siam) Empty Dim 4 Nov - 22:58


demons are everywhere
Meï, Siam & Cesar

Plus rien, jusqu'à la prochaine fois, où, sous l'emprise d'un nouveau cauchemar, toutes les frayeurs remonteront. Les fantômes chuchotent dans les rues, Cesar pourrait presque les entendre lorsqu’il foule le sol, l’allure de colosse et le visage meurtri par une journée de merde, noyée dans les arrestations habituelles de petits vandals et d’autres sacs à merde polluants les rues comme des rats sur un cadavre. Il éjecte sa clope d’une pression de son index contre son pouce, laisse la fumée cancéreuse envahir une dernière fois ses narines avant de passer les portes du supermarché, une vingtaine de minutes avant la fermeture. Certains commerces sont fermés depuis peu, laissent place aux indispensables pendant quelques minutes comme une pensée aux retardataires qui oublient de remplir le réfrigérateur les soirs de fringale. Il parcourt les rayons d’un regard neutre, saoulé de faire tout ça pour un simple repas, regrette déjà la bouffe des camions de snack, les bières du bar à quelques mètres de chez lui. Mais ce soir il ne veut voir personne, juste sa bouffe et sa bière qu’il doit venir chercher ici, dans un foutu supermarché encore trop bruyant malgré le peu de population, deux jolies filles, peut-être trop jeunes pour lui, comme seule compagnie. ”Bingo”, le pack de bières au creux d’une main, il attrape l’un des deux dernier plats préparés qu’il reste sur l’étalage, tourne la tête vers la femme à quelques centimètres, souffrant visiblement de la même fringale. ”Vous préférez la salade de poulet ou le sandwich au thon ? C’est tout ce qu’il reste alors si vous..” Cesar écourte sa phrase d’un silence surpris, un  cri de surprise se heurte à un autre dans une pénombre inopinée alors qu’une vague de noir vient de s’abattre sur le bâtiment, peut-être même plus. Cesar lève la tête, constate que la ville est touchée, en proie aux ténèbres qui grondent derrière les portes de l’enfer. ”C’est quoi ce bordel ?” Il gronde, pour lui même étant donné la surprise sur tous les visages qui ont l’air aussi informés que lui sur la situation. Il marche vers la sortie, entraîné contre la jeune femme à qui il vient de parler avant qu’elle ne bascule elle aussi vers la seconde. Mais ce sont des cris, plus graves, qui remplacent les mots de Cesar. ”Tous à terre! On est armé !” Déchirement horrifiant dans la pénombre, le bruit d’une balle qui fuse, puis deux. Cesar se baisse instinctivement, s’énervant dans un chuchotement sévère vers les deux jeunes femmes, priant pour qu’elles soient toujours près de lui. ”Merde, y’a quelqu’un ? Baissez-vous et restez près de moi.” Cesar attend quelques secondes qui semblent une éternité, avance doucement à travers les rayons dans le sens contraire du cri des balles. ”Ils savent pas qu’on est là. On doit rester à distance le temps de trouver un moyen de.. Et merde.” Cesar tâte sa ceinture, vide de son arme de service qu’il a probablement oublié dans sa caisse. ”Bon je vais avoir besoin de votre aide. Y’a pas de réseau, je sais pas combien ils sont. Vous savez vous défendre ?” Autant tenter le tout pour le tout. Histoire de survivre.
(c) DΛNDELION


@Siam Blackbird @Meï Perkins
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Message Sujet: Re: demons are everywhere (meï & siam)   demons are everywhere (meï & siam) Empty Lun 5 Nov - 17:11





Meï, Siam & Cesar

Plus rien, jusqu'à la prochaine fois, où, sous l'emprise d'un nouveau cauchemar, toutes les frayeurs remonteront.

« Ok tout le monde, merci beaucoup. C’est tout pour aujourd’hui. On se dit à demain huit heures pour la générale. ». Paroles ô combien libératrices marmonnées mollement par le metteur en scène. Entre deux manducations fort peu discrètes et gracieuses, d’un chewing-gum devant avoir depuis le temps perdu toute la fraîcheur de sa saveur chlorophyllienne. Vautré, avachi et affalé tel un pacha opulent des mille-et-une nuits, dans l’un des sièges matelassés du Carnegie Hall. Le seul qui soit occupé et souille l’unicité hémoglobine, de ce vaste tapis de pétales de coquelicots. Vu des planches, les fauteuils libres d’une salle de spectacle déserte m’ont toujours fait penser à cela. Un vaste champ sur lequel s’épanouit à perte de vue cette fleur des songes. Proche parente de l’opiumique pavot. Et c’est telle une opiomane, expectorant de manière extatique des cirrus de fumée, que je largue un incommensurable et vertigineux soupir. Un de ceux qui suffirait à enrhumer tout les anges et les chérubins, fainéantant sur leurs morceaux de cotons ouatés que l’on appelle commodément nuages. Un soulagement à peine voilé. L’expression de la fatigue générée par les déclamations caressant les huit octaves de « Un bel di, vedremo ». Ressassées encore et encore, jusqu’à ce que tout soit parfait aux yeux du sultan s’empattant dans son trône de kapok.

L’impatience aux accents de délivrance, à la perspective d’enfin pourvoir quitter cette robe aux manches chauve-souris faisant serpillière. Adaptation moderne de ces kimonos traditionnels kaléidoscopiques, en soie sauvage et aux motifs animaliers ou floraux. Caractéristiques des geishas nipponnes de l’ancien temps. Plus imposante que les crinolines du dix-neuvième bourgeonnant au Château de Compiègne sous Napoléon III. Encore plus lourde que les éléphantesques rideaux de velours carmins, s’ouvrant ou se fermant sur la scène. Si Madame Butterfly avait dû porter cette robe comprimant la poitrine et étranglant le souffle, elle aurait pour le coup eu d’excellentes raisons de se foutre en l’air. Ma servante Suzuki et mon amour volage de Lieutenant Pinkerton, regagnent en toute hâte les coulisses avec l’œil qui frétille. Hmm, on dirait bien que ces deux-là vont continuer de donner de la voix, mais dans un tout autre registre. Si vous voyez ce que je veux dire. Heureux soient-ils. Les doigts se délacent autour de la balustrade en carton-pâte rougeâtre. Simulacre de pagode. Embruns du Levant soufflés sur la grosse pomme. Les backstages. Arpentés dans un train de sénateur, tel un petit faon découvrant le monde. Engoncée dans ce costume me conférant une démarche robotique. Un maintien droit, rigide et raide comme la justice. La porte de la loge m’ayant été attribuée, m’apparaît comme une oasis miraculeuse au milieu de l’aridité d’un erg d’ocre.

Dans un empressement certain, mes filamenteux doigts s’affairent à dénouer l’entrelacs de lacets, zigzagant sur le devant du corsage. De la résistance. Les fils qui s’empêtrent. Acharnement vain. Un zéphyr d’angoisse et panique qui corrode mes chairs. L’asphyxie et l’air qui s’amenuise à mesure que trottent les secondes. Les jambes flageolantes qui parviennent inespérément à me porter jusqu’à la coiffeuse. Une main tremblante et tourmentée tâtonnant. Renversant dans sa course ivre flacons de crème, poudriers, fards et bâtonnets de rouge à lèvre. Ca y est ! L’interstice des doubles lames d’une paire de ciseaux de couture disposée sur l’encolure de la robe. Coupe, coupe le tissu. Fuse, fuse le métal. Jusqu’au pubis. Telle une longiligne Hulk aux allures de brindille, je déchire les deux pans du bustier fendu et les fais glisser jusqu’à mon bassin. Libre. Enfin. Affranchie de cette geôle d’étoffes. Juste la légèreté des sous-vêtements. Du body en dentelles et guipures corail sur ma peau. Les rotules qui viennent s’écraser au sol. L’air qui afflue en abondance dans mes poumons. Allongée sur le flanc, un bras désarticulé gisant au-dessus de la tête, je reprends petit à petit haleine. Un joli saccage textile. Heureusement que ce costume n’est qu’un prototype de celui que je suis censée revêtir le jour de la grande première. Si cela avait été LA robe ; habilleuses, couturières et costumières m’auraient très certainement criblé d’aiguilles, jusqu’à ce que mort s’en suive. Le confort retrouvé. Dans un chemisier blanc recouvert par un cuir camel. Un jean un peu ample, un peu délavé, un peu destroy. Des bottines cavalières. Sac à main en toile, cheveux lâchés.

Dix-neuf heures sur Novembre. Période de l’année où les jours déclinent de plus en plus tôt. La nuit s’étire, l’ombre s’étend. De bonne heure. Pour le plus grand bonheur de ma photophobie. Pouvant flâner sur le bitume sans lunettes de soleil protectrices sur le nez, un épineux dilemme se présente à moi. Si j’étais courageuse, j’irais nager quelques longueurs à la piscine ou courir dans le parc. Histoire de me donner bonne conscience et entretenir modestement ma forme. Et ma ligne aussi. Oui, je devrais probablement. Seulement, c’est un tout autre programme moins physique qui me tente et m’attire. Me prélasser et me délasser dans un bain à la violette et au camphre. Relire pour la énième fois « L’Archipel du Goulag » de Soljenitsyne blottie dans la chaleur d’un plaid. Et cette toute aussi inexplicable que saugrenue envie de Yorkshire Puddings. Cette curieuse lubie me pousse à faire mentalement l’autopsie, de ce que renferment les entrailles de mon frigo et mes placards. Hmm, il semblerait que quelques courses s’imposent. En dépit de l’heure tardive, une supérette de quartier accueille encore quelques chalands. J’erre dans les rayons en inclinant quelque peu la tête vers l’avant, afin de ne pas être trop indisposée par l’éclairage cru du commerce. Mes ongles glissent lentement sur bocaux, conserves, emballages cartonnés et plastiques. Ils chantent. Do bémol, fa majeur, si dièse, la mineur.

J’attrape un paquet de farine dont le design kitch laisse gravement à désirer. Une voix masculine de mezzo basse, provenant du rayon voisin où s’entassent une kyrielle de plat préparés, donne la réplique au bip-bip des articles que scannent les caissières. Un homme à la barbe courte mais dense, flirtant avec la petite quarantaine. Parlant à une femme dans la seconde moitié de la vingtaine, au teint de porcelaine éclatant et à la bouche charnue tel un bonbon de guimauve. Puis le néant. Les sourcils qui se froncent subrepticement. L’éclat d’un objet de métal accrochant ma vision périphérique, et des menaces aboyées. Un coup de feu. Suivi de près par un second. Mes mains gourdes lâchent le petit ballotin de farine, qui en se fracassant sur le sol, libère un panache volatile de poussière blanche. L’homme nous accompagnant ma camarade d’infortune et moi-même, nous intime l’ordre de nous baisser et de rester à proximité de lui. Une main se posant sur mon épaule se joint à la parole, en entraînant mon mètre quatre-vingt deux vers le bas. Le poing serré dans la poche de mon perfecto. Les clefs coincées entre les creux séparant mes phalanges. Conseil d’auto-défense prodigué par mon défunt mari, qui m’invitait le cas échéant, à frapper à l’aide de ces pointes métalliques crantées les yeux d’un agresseur.

Redressant le buste, je tends un cou de cygne et essaye de voir au travers du plastique ondoyant des bouteilles de soda. Toutes alignées en rang d’oignon au sommet d’un rayonnage. Bénie soit ma nyctalopie, qui m’aide considérablement pour distinguer ce qui se trame dans ces ténèbres dévorantes. Ma tête balaye l’horizon à cent quatre-vingt degrés. Une silhouette frêle et quatre autres plus costaudes. En me rabaissant, je susurre au couple m’accompagnant dans cette galère. « Ils sont cinq. Une femme, quatre hommes. Deux qui braquent les caissières, et trois qui tiennent les clients en joug un peu partout dans le magasin. ». Un braquage en plein pendant une coupure généralisée d’électricité. Une aubaine pour eux. Et une terrible ironie du sort pour moi. L’histoire se répète. Ta tragédie devient la mienne. Alors … c’est la fin ? Vais-je moi aussi périr dans des circonstances criantes de similitudes avec les tiennes ? Te retrouver. Sourire jusqu’au dernier soupir, si j’y arrive. Et j’arrive. Oui, j’arrive … .

Un fin sourire, un brin sarcastique, étire mes lèvres face à la dernière interrogation de l’unique homme composant notre petit trio. Un murmure et une phrase traînante et languissante : « S’il le faut … . ». Je n’ai rien d’une baroudeuse ou d’une belligérante. Au risque de tomber dans le cliché et la facilité, permettez-moi de dire que je chante l’amour et ne fait pas la guerre. Les portes automatiques demeureront hermétiquement closes, tant que le courant ne sera pas rétabli. Pris au piège. Tombés dans un traquenard. A moins que … . Mes amandes charbonneuses s’écarquillent. L’osseux index de ma main gauche s’érige, puis désigne un point dans le dos de mes camarades. Un volet roulant métallique. Pas complètement refermé. Sûrement un accès à la réserve, où sont stockées pléthore de marchandises avant d’être mises en rayon. Problème : deux des braqueurs se trouvent non loin de ce potentiel refuge. L’un d’entre eux l’a même en ligne de mire. Rester ici et prier pour que nous ne soyons pas froidement exécutés ? Ou tenter le coup en s’engouffrant vers la pièce adjacente ? Peut-être y aura-t-il une issue de secours donnant sur une ruelle ? Un boyau à ciel ouvert usité par les employés en pause, afin de s’en griller une tout en se délectant d’un gobelet de café, pour recharger les batteries. Peut-être, peut-être, peut-être … .

(c) DΛNDELION
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Siam Blackbird;

-- give your heart a break --
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Siam Blackbird



taylor.
waldosia.
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brisée, blessée, atrophiée. le cœur tellement vide qu'elle ne se sent plus capable d'aimer.
héritière d'une grande chaîne d'hôtels, pleine aux as. dilapider la fortune familiale et finir en une des magazines people est encore ce qu'elle fait de mieux.
la plus bourgeoise de toute évidence. les blackbird ont envahi le queens uppé.
you could break my heart in two,
but when it heals, it beats for you,
i know it's forward, but it's true.


☆ ☆ ☆
cez - coban - oksana
anyone ? - anyone ? - anyone ?

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Message Sujet: Re: demons are everywhere (meï & siam)   demons are everywhere (meï & siam) Empty Sam 24 Nov - 17:16

errer dans les rues du queens qu'elle ne connaissait pas forcément était devenu le quotidien de siam, ces derniers temps. peut-être qu'elle avait l'impression qu'en arpentant perpétuellement ce qui servait de décor à sa vie, elle finirait par y trouver des réponses, ou du moins une direction à prendre pour éviter de sombrer encore plus. peut-être qu'elle croiserait son destin au détour d'une ruelle usée par le temps et par les allers-retours incessants de ceux qui vivaient là. il y avait beaucoup trop de peut-être et pas assez de certitudes. ce dont elle avait pourtant cruellement besoin pour éviter de s'éparpiller et de perdre le nord. et comme pour illustrer une nouvelle fois les habitudes qu'elle avait prise, elle avait marché sans but la journée durant. à proximité d'un commerce de quartier qui ne payait pas de mine, elle s'était résignée à y entrer pour reculer encore un peu l'heure ou elle rentrerait à la maison, pour n'y trouver qu'un père et une mère qui ne se souciaient de son existence que dans l'intérêt de l'entreprise familiale. elle voulait autre chose, elle voulait vivre autre chose. faire ses propres choix et avancer là où bon lui semblera. sans heurt, elle dépasse l'entrée et dans le même mouvement que les heures précédentes, elle déambule à travers les rayons. de la nourriture à perte de vue. des conserves, des salades emballées, des aliments sous vide. tant de denrées qu'elle n'avait pas forcément l'habitude de voir transiter entre les murs de sa cuisine. ou de la cuisine de celle qui s'y affairait réellement. totalement happée par ce qu'elle semblait découvrir pour la première fois et dont elle tentait d'imaginer le goût, elle remarque à peine l'homme non loin d'elle. à tel point qu'elle sursaute presque quand il s'adresse à elle. vous préférez la salade de poulet ou le sandwich au thon ? c'est tout ce qu'il reste alors si vous.. surprise par la question, elle hausse les épaules alors qu'elle réfléchit déjà à la bonne réponse à apporter à l'échange. elle n'avait jamais testé ce genre de produits, elle n'avait même jamais visité, ni fait de quelconques courses dans un établissement pareil. que pouvait-elle donc bien répondre ? seulement, elle n'a pas le temps de s'y pencher davantage quand un cri se fait entendre et que le noir complet envahi l'espace. elle beugue un instant siam, se questionnant sur ce qui était réellement en train se passer et sur l'endroit où elle se trouvait. ce n'est pas tant qu'elle ait peur du noir, elle s'en fiche pas mal, c'est surtout la perte de ses repères qui la glace une fraction de seconde. instinctivement, elle regarde autour d'elle pour une raison qui lui échappe, à la recherche d'un signe alors que la pénombre recouvrait déjà tout ce qui l'entourait. elle entend des cris, des gens qui s'affolent puis elle entend vaguement parlé d'armes sans vraiment comprendre, ni faire les connexions qui s'imposaient. jusqu'à ce qu'elle bascule percutée par derrière et qu'elle entraine quelqu'un d'autre avec elle. elle étouffe un aie et des remontrances, inutile de signifier sa présence. merde, y'a quelqu'un ? baissez-vous et restez près de moi. elle croit reconnaître cette voix, peut-être bien celle de l'homme qui s'était adressé à elle quelques secondes plus tôt. c'était rassurant, il n'était pas loin d'elle et il semblait un peu plus téméraire. ils savent pas qu'on est là. on doit rester à distance le temps de trouver un moyen de.. et merde. il avait l'air plutôt sûr de lui, avant la chute. quoi ? ils vous ont repéré ? bouger est le meilleur moyen de se faire prendre. mais après tout, ce que j'en pense... aucun d'eux ne savaient réellement où il allait dans ces conditions et elle doutait du fait qu'ils pourraient longtemps éviter de se cogner ou de trébucher. la brillante idée qui ne ferait que rameuter les braqueurs à leurs trousses. ils sont cinq. une femme, quatre hommes. deux qui braquent les caissières, et trois qui tiennent les clients en joug un peu partout dans le magasin. une seconde voix se fait entendre, plus féminine celle-là. sûrement la personne qu'elle avait renversé au moment où elle s'était sentie basculer elle aussi. vous arrivez vraiment à y voir quelque chose vous, dans ce noir ? elle plisse des yeux pour une raison obscure puisqu'elle ne distingue rien de plus. alors heureusement que les deux autres lui servent de paire d'yeux de rechange. bon je vais avoir besoin de votre aide. y'a pas de réseau, je sais pas combien ils sont. vous savez vous défendre ? sans blague. elle lève les yeux au ciel, inutilement puisque personne n'y voit rien. et elle tique une deuxième fois sur la suite de sa phrase. est-ce qu'elle avait vraiment l'air de savoir se défendre ? peut-être qu'il n'avait pas eu le temps de l'observer assez longtemps avant que les plombs ne sautent mais elle avait envie de répondre qu'habituellement, elle avait un garde du corps qui s'occupait d'assurer ses arrières. d'ailleurs, où est-ce qu'il était celui-là ? jamais là quand on avait besoin de lui. j'avais pas prévu ce déroulement des évènements donc j'ai pas grand chose sur moi qui pourrait me permettre de venir à bout de qui que ce soit. d'autant qu'ils sont armés, enfin... il parait. après tout, elle ne croyait que ce qu'elle voyait et pour le moment, elle n'avait encore aucune certitude. peut-être qu'ils cherchaient simplement à effrayer un public plongé dans la pénombre, et c'était plutôt réussi. en attendant, j'peux servir de distraction si vous avez un plan. c'était de loin la seule tâche qu'elle pouvait assumer sur ses frêles épaules. parce qu'elle ne savait pas comment se sortir de là, elle ne pouvait faire confiance qu'à ces deux partenaires de fortune.

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qu'importe que reviennent, ces pensées qui m'aliènent. je saignerais mes veines, pour soigner mes peines,
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