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 la(r)mes dans le coeur. (opale)

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Message Sujet: la(r)mes dans le coeur. (opale)   la(r)mes dans le coeur. (opale) Empty Jeu 6 Sep - 17:24

meurtre.
quelques lettres, une guillotine de culpabilité tombée sur le cœur.
un téléphone.
un téléphone.
un putain de téléphone !
c’est ce qu’il avait sorti de sa poche, lui qui semblait si menaçant, lui qui s’était retourné d’un coup vers kaz. et kaz n’avait pas réfléchi. c’était le genre de personne – celui qu’il a tué – qui vous effraie d’un regard. des tatouages recouvrant son cou et ses tempes. une carrure épaisse. un crâne chauve. et surtout, un charisme qui vous clouait sur place, comme autant de « c’est une menace, ne reste pas dans le coin ».
alors il avait saisi son arme à feu – la tête un peu secouée par quelques verres d’alcool ingurgité juste avant, dans la pénombre de la nuit – et avait tiré.
il avait entendu les sirènes au loin. n’avait pas prêté plus d’attention à la scène, tétanisé par une peur qu’il n’avait encore jamais ressenti. alors il avait quitté les lieux, sans prévenir personne, en pensant uniquement à l’insigne des forces de police qui séjournait dans son veston. il ne pouvait pas appeler la police et signaler qu’il avait tué quelqu’un… il serait aussitôt démis de ses fonctions, et il n’avait pas bossé si dur pour finir derrière les barreaux. ça n’était pas comme ça que devaient finir les choses.
et il ne l’avait vue qu’au dernier moment : cette jeune fille à la chevelure brune, l’expression choquée. il n’y avait pas prêté une grande attention, toujours perdu aux portes de l’ivresse, mais avait fini par tilter plusieurs heures après – et une gueule de bois en supplément. elle n’avait pas de casier, il l’avait cherché, mais elle était connue dans le milieu : une avocate. quand il avait vu le mot laissé chez lui, il avait donné la priorité à la vie menacée de jean et avait tout accepté. mais maintenant que c’était fait, qu’il avait vendu son âme au diable, kaz paradise n’avait plus rien de mieux à faire que de s’occuper d’elle.
pas certain que la ms-13 se soit rendue compte de la présence de cette jeune femme : opale simmons.
il était alors temps de se rendre chez elle pour une petite visite de courtoisie, et surtout de lui faire fermer son clapet ; il n’allait pas la tuer – il ne ferait pas deux fois la même erreur – mais il savait combien les menaces pouvaient avoir un impact sur une vie. il aurait tout fait, lui, kaz paradise, pour sauver sa sœur. pour sauver même son père et sa mère, et ses jeunes frères et sœurs : sloan, shiloh et lili. épargner leur vie comme leur âme. ça ne le dérangeait pas d’être le vilain petit canard, celui qui se salissait les ailes pour épargner la corruption et les ténèbres à ceux qu’il aimait.
le voilà donc au pied de l’immeuble de la jeune femme, à forcer la serrure pour entrer. ça n’est pas franchement une bonne idée pour un flic de traîner dans le queens traditionnel et de demeurer trop longtemps devant une serrure, mais il se persuade qu’il trouvera une excuse si un importun vient le déranger. il pénètre alors dans le hall, monte les escaliers. d’après ses recherches, la jolie opale vit à l’étage. on trouve de tout sur internet de nos jours, surtout quand on fait partie de la police. les avocats et les juges sont connus dans le milieu.
encore une fois, kaz finit par forcer la serrure et se pose sur le canapé du salon. il se met à l’aise, les jambes allongées et la tête posée sur le haut du dossier, face à la porte. il n’attend qu’une chose : qu’elle rentre chez elle. il ne sait pas encore réellement ce qu’il lui dira, mais il sera toujours temps d’improviser n’est-ce pas ?
et kaz n’a pas véritablement le temps de réfléchir davantage, parce qu’il entend le bruit des clés dans la serrure. elle se rendra rapidement compte que les clés sont inutiles et qu’elle pourra faire changer sa serrure, une fois cette entrevue terminée. kaz ne change pas de position, les opales concentrées et semblables à deux fentes, dirigées vers elle.
il attend qu’elle allume la lumière avant de grogner un :
- opale simmons… quelle surprise.
un sourire sardonique déforme ses lèvres quand il se lève rapidement pour la contourner et poser le bout d’un pistolet silencieux contre son flanc. c’est une menace directe qui la pousse à ne pas crier, à ne même pas dire un mot.
- me ferez-vous l’honneur d’une petite discussion ?
il demande, soudain enjôleur. son nez se perd quelques instants dans le creux du cou de la jeune femme, tandis que kaz reproduit à l’identique ce qu’il a si souvent vu à la télé ou les témoignages des jeunes femmes agressées. il veut lui faire peur, même s’il s’agit de faire l’exact opposé de ce qu’il ferait en temps normal.
il renifle en faisant exagérément du bruit, frôlant ses cheveux du menton avant de s’écarter. il prend ensuite sa main, le canon de son arme toujours pointé contre sa chair, et la somme de le suivre jusqu’au canapé où il s’était installé plus tôt. côte à côte, comme deux amis.
côte à côte, comme une victime avec son bourreau.
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Message Sujet: Re: la(r)mes dans le coeur. (opale)   la(r)mes dans le coeur. (opale) Empty Jeu 6 Sep - 21:15

La(r)mes dans le cœur.
Ko ♥️
Journée chargée mais gros contrat à la clef. C'est ce que tu t'es répétée et répétée pour arriver au bout. Et tu l'as fait, ton client a signé. Les billets verts t'intéressaient pas dans ce cas, c'est plutôt l'affaire en elle-même qui t'a motivé. S'attaquer aux gros poissons intouchables, c'est ça qui te plaît dans ton métier. Tu crois dur comme fer que tu le feras tomber, cet homme d'affaire qui se permet beaucoup trop de choses à ton goût. Et puis, vu que tu ne peux pas intervenir pour Tarrence, ça te change les idées. C'est donc d'un pas joyeux que tu regagnes ton appartement. Le soleil est déjà couché, les gens se dépêchent de rentrer. Toi, t'as envie de fêter ça. T'envoies un message à tes proches pour leur annoncer la nouvelle, espérant que l'un d'entre eux soient disponibles pou célébrer ça avec toi. Tu montes les marches qui mènent à ton humble demeure, clefs déjà sorties. Qu'elle n'est donc pas ta surprise lorsque ton battant s'ouvre avant que t'aies eu réellement le temps de les mettre dans ta serrure. Ok, pas de panique. « Cash, si c'est toi qui a fait ça, j'te jure que ça va barder ! » Ça pourrait être son genre pour t'emmerder. En tout cas, tu vois mal Alexis....quoique. Tu soupires en allumant la lumière pour y voir plus clair et te figes en entendant une voix inconnue masculine t'appeler par ton prénom. Tes yeux fixent alors les siens et tu te souviens. T'as même pas le temps de faire un geste que tu sens le froid d'une arme contre ton flanc. Mais t'es déjà un peu absente. Les souvenirs remontent, reviennent et t'envahissent.

***

Il y a quelques semaines.

Tu sais pas exactement ce que tu fous là. Il est tard, t'avais besoin de marcher et tes pas t'ont conduit jusque là. Une vieille ruelle délabrée, mais pas vide de présence. Tu sens que tu dois pas rester là, que t'as rien à faire là mais le coup de feu te fige sur place. T'entends plus que les battements de ton cœur désordonnés et ce n'est que lorsqu'un vieil alcoolique te bouscule que tu prends la fuite. T'es persuadée qu'on ne t'a pas vu. Toi, t'as juste pu observer la plaque de la Police sur celui qui a tiré le coup fatal et son regard, tout aussi paumé que le tien. Tu te revois courir et courir avant de t'arrêter, tremblante de la tête aux pieds.

***

Tes souvenirs s'estompent aussi brutalement qu'ils sont arrivés. Ton canapé dans lequel tu te trouves maintenant t'as fait revenir à la réalité. Tu retires vivement ta main de la sienne en sentant son contact et tu t'apprêtes à l'apostropher de tous les mots lorsque tu ressens également le canon de son revolver toujours pointé sur toi. Respire. Calme-toi. Tu détestes les armes à feu. Mais c'est pas pour autant que tu vas te tenir tranquille. « Vous pourriez ranger ça ? C'est bon, j'ai compris que vous étiez armé, pas la peine d'en rajouter Mr... ? » Tu plantes ton regard dans le sien, ta poitrine se soulevant très irrégulièrement. T'aimerais bien connaître son identité puisque clairement, lui ne s'est pas gêné pour enquêter sur toi. « Et puis, réfléchissez un peu, si j'avais dû vous dénoncer, je l'aurais fait y a bien longtemps déjà ! » Mais pourquoi alors tu ne l'as pas fait ? Toi-même, t'en sais trop rien. Trop abasourdie, t'avais l'impression que c'était pas réel. T'en as parlé à personne et ça te hante depuis. Tu fais obstruction à la justice, pour une avocate en plus qui n'est censée ignorer la loi, ça fait pas très joli sur le CV. Tu le fusilles du regard, énervée contre lui, énervée contre toi. « Est-ce que ça en valait la peine, au moins ? » Tu lâches après quelques minutes de silence. Est-ce que ça valait la peine de tuer quelqu'un ? Est-ce qu'il l'avait réellement mérité ? Et comment peut-on se nommer juge, juré et bourreau ? Toute cette situation te donne le tournis, t'es partagé entre la culpabilité de n'avoir rien dit et ton envie de comprendre parce que, de ton point de vue, ça te semblait plutôt être de la légitime défense. Ton téléphone vibre soudainement, te faisant sursauter. Bordel de merde ! Tu profites de « l'agitation » pour lui envoyer un coussin dans la gueule de toutes tes forces et tu t'éloignes de lui, de l'arme. À situation désespérée, acte désespéré. Tu sais que c'est pas très malin de l'énerver mais il avait qu'à pas te défoncer ta porte d'entrée. Tu vas devoir mentir pour le couvrir, étant donné que t'as filé tes doubles de clefs à Cash et Alexis. Et ils lâcheront pas le morceau si facilement. Tu soupires et cherche un truc pour te défendre, ton parapluie est la seule « arme » à proximité. « Je veux pas me battre et je m'en irai pas mais rangez ça, sérieusement ! » Tu brandis ta pauvre protection contre la pluie devant toi au lieu d'essayer de te barrer. Mais qu'est-ce qui va pas chez toi ?! Toi-même tu sais pas pourquoi tu restes plantée là. La curiosité ? L'attrait du danger ? Ou alors, tu t'es pris un trop gros coup sur la tête récemment et ça t'a fait disjoncter. Tout est possible avec toi de toute façon.
electric bird.

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Message Sujet: Re: la(r)mes dans le coeur. (opale)   la(r)mes dans le coeur. (opale) Empty Jeu 13 Sep - 19:05

« Vous pourriez ranger ça ? C'est bon, j'ai compris que vous étiez armé, pas la peine d'en rajouter Mr... ? »
sourire carnassier qui déforme la bouche du loup. kaz apprécie plus qu'il ne le pensait l'effronterie et surtout le courage de la jeune femme à la chevelure chocolatée. « Mr…  ? » il l'entend encore demander en écho dans sa caboche désaxée. un rire grave et sonore (mais discret dans la durée) lui fait bomber le torse par intermittences : comme s'il était assez stupide pour lui avouer son nom. kasabian paradise, flic incapable de se rendre compte que l'homme menaçant en face de lui tient un téléphone portable et pas un flingue. ça le ferait cette description sur sa plaque, non?
elle plante ses prunelles dans les siennes, et pendant une fraction de seconde, kaz serait presque subjugué. presque désarçonné. il se reprend, se replace confortablement sur le canapé sans relâcher sa prise sur le flingue armé d'un silencieux. (il n'en arrivera jamais là, un meurtre étant déjà suffisant à son actif, mais il faut que ses menaces aient l'air crédibles.)
« Et puis, réfléchissez un peu, si j'avais dû vous dénoncer, je l'aurais fait y a bien longtemps déjà ! »
haussement de sourcils pour un kaz qui se perd dans une attitude taciturne. et finalement, il brise le silence qu'il avait instauré pour lui-même, dans une réplique sarcastique.
- comment m'auriez-vous dénoncé sans connaître mon nom ? en n'ayant aperçu mon visage qu'une soirée, dans une ruelle sombre ? vous n'avez rien sur moi. n'essayez pas.
il dévoile les dents comme un loup dévoilerait les crocs ; c'est un sourire qui se métamorphoserait avec une facilité infinie en rictus affamé pour l'animal pourléchant ses babines, impatient d'avoir une pitance à se fourrer sous la dent.
« Est-ce que ça en valait la peine, au moins ? »
kaz a un léger mouvement de recul face à sa question. c'est comme s'il avait été giflé. comme s'il avait été poignardé. « Est-ce que ça en valait la peine, au moins ? » de tuer quelqu'un? non, rien n'en vaut la peine. surtout pas quand on promet sur sa vie, sur son âme, de vivre pour protéger. il a encore tatoué sur le cœur au tisonnier les promesses qu'il avait faites, y croyant dur comme fer. et petit à petit, l'âme a été grignotée, les promesses n'ont pas été oubliées mais reléguées à un second plan. kaz décide de s'emmurer une fois encore dans le silence, quand le téléphone d'opale se met à vibrer.
il n'a pas le temps de lui gueuler de le ranger et de ne surtout pas faire de conneries qu'il se prend un coussin dans le visage. elle en profite pour se reculer loin de lui et de son arme, mais kaz se débarrasse rapidement de la gêne ; qui plus est, un pistolet ne réclame pas la proximité pour être efficace, et sa patience élimée ne demande qu'à passer à l'action. « tu es quelqu'un de bien, kaz. ne gâche pas tout. pas encore. » il se fustige, les mâchoires crispées. et puis finalement, il manque d'éclater de rire en la voyant avec un parapluie.
« Je veux pas me battre et je m'en irai pas mais rangez ça, sérieusement ! »
ridicule. kaz sait être le loup et elle le mouton.
- et vous allez faire quoi, avec votre parapluie ? le temps que vous bougiez, j'aurai déjà tiré. mais allez-y, essayez, si vous êtes si téméraire.
haussement d'épaules nonchalant. il faut dire qu'opale simmons l'amuse bien plus que ce qu'il n'avait envisagé. kaz refuse de lui obéir, juste pour la forme. parce qu'il sait qu'il pourrait très bien ranger son arme et qu'elle ne bougerait pas – soyons intelligents : elle l'aurait déjà fait. elle pourrait l'avoir testé en sachant que kaz était un policier et qu'il avait donc des valeurs… à moins qu'elle n'ait envisagé qu'il n'était totalement corrompu et n'avait déjà plus rien du flic honorable. cette idée, germant dans son esprit, le met extrêmement mal à l'aise… et en colère. de quel droit me juge-t-elle ?! il s'agace, envoie des éclairs avec ses yeux en direction de la demoiselle.
- comprenez-moi bien, opale. vous n'avez rien à échanger dans cette histoire. c'est moi qui ai l'arme, vous n'avez que l'attrait de la demoiselle en détresse. un coup de parapluie serait peut-être douloureux, mais je me serai rétabli avant que vous ne quittiez votre appartement. qui plus est, je sais tout de vous… je vous aurai retrouvé avant que vous n'ayez pu dire quelque chose à qui que ce soit. alors soyez raisonnable, je vous en prie.
kaz manie les mots avec perfection quand, au fond, il ne sait pas tant de choses de sa proie. il ignore chez quels amis elle pourrait se réfugier en cas de coup dur, ne connaît que l'emplacement de son travail. mais les mots et la peur font un savant mélange et kaz se persuade bien vite qu'elle tombera dans le panneau. comment pourrait-il en être autrement? depuis le temps, kaz ment comme un arracheur de dents.
elle est le danger pour le policier qui joue sur deux tableaux. elle est la proie pour le loup qui n'aurait peut-être que peu de scrupules à réitérer le crime.
au fond, n'est-ce pas une addiction ? kaz a déjà un pied dans la tombe de la culpabilité. un de plus ou un de moins ne devrait rien changer.
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Message Sujet: Re: la(r)mes dans le coeur. (opale)   la(r)mes dans le coeur. (opale) Empty Ven 14 Sep - 4:15

La(r)mes dans le cœur.
Ko ♥️
Ce bout de métal froid se pressant dans le creux de tes reins fait débloquer ton myocarde. T'entends encore la déflagration qui a signé l'arrêt de mort à cet homme dans cette ruelle. Le bruit devient un écho assourdissant dans ta tête. Les images de la scène se bousculent et s'enchaînent, le silence rend l'expérience d'autant plus traumatisante. Il se mure dans un mutisme déstabilisant et presque même agaçant. Parce que tu savais très bien qu'il ne te répondrait pas. La question en suspend dans l'air, t'aurais bien aimé la ravaler. Mais il s'est introduit dans ton intimité et son culot t'a plus qu'échauffer. Il a gâché une journée qui devait se terminer par un grandiose final. Au lieu de ça, tu te retrouves séquestrée dans ton propre appartement, aux prises d'un homme dont tu ignores jusqu'à son prénom. La seule chose que tu connais de lui, c'est qu'il a mis fin à une vie. Tes poings se serrent, tu te décides de le jouer au bluff. Ou peut-être pas. « Comment m'auriez-vous dénoncé sans connaître mon nom ? En n'ayant aperçu mon visage qu'une soirée, dans une ruelle sombre ? Vous n'avez rien sur moi. N'essayez pas. » Il n'a pas tort et puis il est censé connaître son sujet. Seulement puisqu'on en est aux faux-semblants, autant poursuivre ce jeu de dupe. Un jeu dangereux, surtout avec un flingue dans la balance. « Ne sous-estimez pas le pouvoir des nouvelles technologies. J'ai une bonne mémoire et j'suis sûre qu'avec un bon portraitiste, on aurait pu aisément remonter jusqu'à vous. Mais en réalité, qu'en sais-je ? C'est votre métier au final. » Tu pousses un peu plus loin ta chance. Sarcastique au possible, tu l'attaques sur son propre terrain. De la même manière qu'il a planté l'incertitude dans ton être, tu t'introduis dans son esprit pour semer le doute et la zizanie. Pas sûre de parvenir à tes fins car ton adversaire est d'autant plus redoutable avec ses mots. Une nouvelle fois, tu ne peux retenir cette interrogation qui t'échappe dans un souffle. Elle n'appelle pas tellement à une réponse, si ce n'est une réaction. Et ce sont dans ses yeux que la tempête éclate. Arme pesant toujours comme une épée de Damoclès au-dessus de ta tête, tu ne cèdes rien. Tu cherches simplement à faire avancer le dialogue et qu'il finisse par abandonner la partie. Soudain, une occasion en or de retourner -ne serait-ce qu'un temps soit peu- la situation à ton avantage se présente à toi. Et tu la saisis sans hésiter. Quelques secondes de flottement et te voilà loin de lui et de son gun. Armée d'un banal parapluie, tu espères sottement le faire abdiquer. « Comprenez-moi bien, opale. Vous n'avez rien à échanger dans cette histoire. C'est moi qui ai l'arme, vous n'avez que l'attrait de la demoiselle en détresse. Un coup de parapluie serait peut-être douloureux, mais je me serai rétabli avant que vous ne quittiez votre appartement. Qui plus est, je sais tout de vous… Je vous aurai retrouvé avant que vous n'ayez pu dire quelque chose à qui que ce soit. Alors soyez raisonnable, je vous en prie. » Raisonnable, moi ? T'es un comique toi. T'as pas envie de l'écouter mais une petite voix au fond de toi, celle qu'il a créée, t'enjoins d'ouvrir les yeux. Ton regard se pose sur ton pseudo bouclier et avant même que tu réfléchisses réellement à ce qui te passe par la tête, la pointe de ce dernier se retrouve sous la gorge de ton ravisseur. La surprise se peint un instant sur ton minois mais tu te ressaisis bien vite, osant braver le danger. « Et si tu partais de chez moi ? On en reste là et je dirai rien. » Mais à quoi tu joues ?! Un test, voilà ce que tu lui fais passer. Et ce, au péril de ta vie. Tu romps cette barrière invisible que le vouvoiement vous imposait, créant moins de distance entre vous. Une sorte de rapprochement délibéré, inconscient. « À moins que la folie meurtrière se soit emparée de toi ? Mais si c'était le cas, t'aurais même pas cherché à discuter avec moi. » Tu le défies du regard ne serait-ce que d'essayer de te contredire. Tu le pousses dans ses retranchements. Tu cherches à savoir si il est si mauvais qu'il le laisse paraître. T'as besoin d'être sûre que tu te trompes pas complètement. Qu'il est pas aussi corrompu que les apparences le hurlent. Tu feins une assurance totale aidée par l'adrénaline qui coule dans tes veines, le sang qui pulse à tes oreilles. Alors qu'à l'intérieur de toi, c'est la panique. Tous tes sens te supplient de renoncer à ton aplomb tandis que ton instinct te soutient dans cette direction. Un bras de fer s'engage clandestinement entre vous. La balle est dans ton camp. T'auras tout le temps de regretter ta décision là-haut si jamais il décide d'appuyer sur c'te foutue détente. Mais tout ce que tes pupilles traduisent, c'est : «Tires si tu l'oses, moi, je crois en toi. » Imprudence ? Certainement mais puisqu'il ne te laisse pas réellement le choix, tu poses tes dernières cartes. Douce ironie quand tu prêches, haut et fort, que tu ne souhaites pas batailler. Seulement, il semblerait que cela soit ta seule option pour qu'il devienne enfin raisonnable. Paradoxe là où toi tu en es incapable.
electric bird.

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Message Sujet: Re: la(r)mes dans le coeur. (opale)   la(r)mes dans le coeur. (opale) Empty Mer 26 Sep - 22:17

« Ne sous-estimez pas le pouvoir des nouvelles technologies. J'ai une bonne mémoire et j'suis sûre qu'avec un bon portraitiste, on aurait pu aisément remonter jusqu'à vous. Mais en réalité, qu'en sais-je ? C'est votre métier au final. »
haussement de sourcils. ose-t-elle réellement le défier ? il bouillonne, il fulmine. et pourtant, il n’ose pas vraiment la contredire ou continuer sur ce terrain glissant. parce qu’au fond, cette femme n’a pas tort : elle sait à quoi il ressemble puisqu’il n’a jamais cherché à cacher son visage. elle pourrait même l’avoir pris en photo rapidement sans qu’il ne s’en soit rendu compte… tout va tellement vite de nos jours qu’il n’est certain de rien. alors il ne prend pas plus de risques en la provoquant davantage.
l’idée n’est absolument pas qu’elle finisse raide morte au milieu de son salon, un meurtre de plus ajouté au compteur de kaz. et pourtant, c’est bien son sang à lui qu’elle s’amuse à échauffer avec son intrépidité et son penchant suicidaire.
alors il se lance dans un laïus ennuyant quand elle parvient à échanger les rôles et à le menacer avec son parapluie. il est persuadé de lui faire changer d’avis et de la rendre docile, mais opale simmons n’est pas créature à ployer l’échine. elle rapproche son parapluie plus près de la pomme d’adam de kaz et de sa carotide. il aimerait éclater de rire quand il imagine déjà les gros titres des journaux :
un homme retrouvé mort dans un salon, dans le queens. l’arme du crime serait apparemment un parapluie.
cela dit, il doit bien avouer que la situation échappe totalement à son contrôle. et il ne peut se résoudre à la tuer… tout en étant obligé de protéger sa propre vie.
« Et si tu partais de chez moi ? On en reste là et je dirai rien. »
haussement d’épaules. kaz fait l’homme intrépide et sans peurs. à voir si ça fonctionnera.
« À moins que la folie meurtrière se soit emparée de toi ? Mais si c'était le cas, t'aurais même pas cherché à discuter avec moi. »
il a toujours le flingue fermement ancré dans la main droite et entame une réflexion profonde sur les options qui se proposent à lui. il est très tenté de la liquider en connaissance de cause ; avoir la MS-13 à ses côtés lui assure une indemnité presque totale. il sait qu’ils sauveront ses fesses parce qu’ils ont encore besoin de lui, tant en garde du corps qu’en falsification de preuves. mais il y a toujours son âme dans la balance, et ça lui semble beaucoup plus important que le fait d’être intouchable par la justice. surtout que la MS-13 est censé être temporaire… il refuse de rester très longtemps un flic ripoux qui trahit ses principes.
alors il lève son arme et tire…
… dans le bras d’opale. celui qui tient le parapluie. la balle ne fait que l’effleurer, trouer légèrement son haut et égratigner sa peau mais c’est suffisant pour lui faire lâcher son arme de fortune. et il se félicite mentalement d’avoir réussi à ne pas la blesser davantage.
et puis il tilte qu’il a utilisé son arme. et soupire de soulagement en se souvenant avoir mis le silencieux avant. on ne sait jamais quand on tuera quelqu’un, après tout… dire que la culpabilité le dévore encore tellement…
- je pense qu’il faut mettre les choses aux clairs, opale.
il la toise un moment, garde le pistolet en main.
- si vous continuez comme ça, je ne serai plus aussi clément. la balle finira logée dans votre joli décolleté. et nous ne voulons pas ça, n’est-ce pas ?
il affiche un air faussement contrarié.
- je veux la garantie que vous n’irez pas parler à n’importe qui, de n’importe quoi. dès que je l’aurai, je vous laisserai tranquille et vous n’entendrez plus jamais parler de moi.
il annonce, la voix grave. il n’y a aucun retour possible, la décision est prise : si elle essaie encore d’esquisser le moindre geste dans l’intention de le faire changer d’avis et fuir, il la flinguera. il n’est plus à ça près.

HS:
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Message Sujet: Re: la(r)mes dans le coeur. (opale)   la(r)mes dans le coeur. (opale) Empty Jeu 27 Sep - 2:09

La(r)mes dans le cœur.
Ko ♥️
Tes pupilles plongées dans les siennes, tu ignores ce que tu espères y voir mais tu gardes le contact visuel, lui montrant que tu ne céderas pas plus de terrain que lui. Ton parapluie comme pauvre arme, la scène doit paraître bien ridicule. Pourtant, elle est bien loin d'être comique non plus. Jamais tu n'aurais pensé te retrouver dans une telle situation en te levant ce matin. Mais, visiblement, les nuages finissent toujours par te rattraper. Tu ne le vois même pas relever son arme, pas plus que tu n'entends la déflagration. En revanche, la balle qui érafle ta chair, tu la sens passer. Mécaniquement, tes doigts relâchent le parapluie tandis que ton autre main se porte instinctivement à ton bras blessé. Tu romps tout contact subitement. La brûlure est vive, mets à vif tes nerfs. Tu recules de quelques pas. Est-ce que tu viens réellement de te faire tirer dessus ? Ce genre de choses que l'on ne voit que dans les journaux, les films...ou dans une vieille ruelle miteuse du Queens.. ? Il te faut plusieurs minutes pour te ressaisir. Bizarrement t'es soulagée parce qu'il l'a passé ton putain de test même si il a égratigné ta peau au passage. Mais t'es aussi en colère et un peu effrayée. « Je pense qu'il faut mettre les choses aux clairs, Opale. » Sa voix brise le silence pesant qui s'est installé, tes iris se reposent sur lui, renfrognées. C'est une blessure qui risque de laisser une cicatrice. Cicatrice que tu vas devoir expliquer en plus de la porte défoncée. Et c'est ça qui t'énerve le plus dans l'histoire... C'est un comble. « Si vous continuez comme ça, je ne serai plus aussi clément. La belle finira logée dans votre joli décolleté... » À ces mots, t'as le réflexe de refermer un peu ton chemisier avant de lui lancer -en prime- un regard courroucé. « ...et nous ne voulons pas ça, n'est-ce pas ? Je veux la garantie que vous n'irez pas parler à n'importe qui, de n'importe quoi. Dès que je l'aurai, je vous laisserai tranquille et vous n'entendrez plus jamais parler de moi. » Ta patience commence à s'étioler, tu te demandes bien ce qu'il veut comme preuves, tu ne peux pas être plus explicite. Tu finis par te laisser tomber dans ton fauteuil sans le regarder, ta main est revenue -entre temps- sur ton bras comme si cette simple pression allait faire partir la douleur, tel un baiser magique. Mais tout est dans la tête, n'est-ce pas ? L'effet placebo, ça marche plutôt bien sur toi en ce moment. « Et il te faut quoi de plus que ma parole ? » C'est à toi de rompre le mutisme dans lequel vous êtes plongés. Tes opales viennent accrocher les siennes, finalement. « J'ai rien de plus à te fournir. Et je commence à en avoir plus qu'assez, je te remercie d'avoir ruiné ma soirée. » Le sarcasme que tu n'emploies -d'habitude- pas si souvent que ça, s'invite dans tes mots et les rend d'autant plus froids. T'as plus qu'une envie maintenant, c'est de te réfugier dans ton lit et ne plus en sortir jusqu'à ce que le réveil te tire de tes cauchemars. Cauchemars qui auront un autre traumatisme pour te tourmenter. Parce que même si tu ne le montres pas, t'es complètement bouleversée. On vient de te tirer dessus ! Peu importe les dégâts que le tir a causé, le résultat reste le même. Pourtant, tu le savais que t'allais te brûler en voulant trop jouer avec le feu. Mais tu voulais savoir où il se plaçait vraiment et maintenant, t'es rassurée. Il aurait très bien pu t'abattre et il s'est contenté de t'érafler. T'aurais bien aimé qu'il se prive de ce petit effet dramatique, certes. Néanmoins, les faits sont là, il n'est pas pourri jusqu'à la moelle. Et tu détiens la confirmation que t'attendais depuis l'incident, ce n'était pas intentionnel. T'appuies ta tête contre le fauteuil et fixes le plafond, pensive. « Je devrai t'en vouloir de m'avoir blessé mais j'suis soulagée de me rendre compte que j'me suis pas trompée. » Tu ignores si tu lui parles à lui ou juste à toi-même. La réalité, bien qu'étonnante, est que tu n'as jamais été aussi heureuse d'avoir raison. Et tes iris le fixent à nouveau, un sourire énigmatique dessiné sur tes lippes.
electric bird.

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Message Sujet: Re: la(r)mes dans le coeur. (opale)   la(r)mes dans le coeur. (opale) Empty Mar 9 Oct - 13:01

si kaz fait tout pour paraître détendu du coup de feu qu’il a osé porter dans la direction d’opale – une innocente, et une femme de surcroît ; deux entités qu’il a juré de protéger quand il a reçu son insigne – il n’est pourtant pas si serein. la culpabilité lui grignote déjà le palpitant, parce que la balle n’a fait que l’effleurer et ne devrait pas réellement la marquer, mais qu’il n’aurait jamais dû faire ça.
mais kaz est coincé.
soit il passe outre ses bonnes intentions et ses côtes moraux, soit il est perdu et rejoindra bientôt des gens qu’il a aidé à arrêter, derrière les barreaux. il imagine déjà les opales teintées d’une déception amère de jean se poser sur lui. peu importe sa mère. peu importe sa copine. peu importe tout le reste. il refuse de voir son regard s’assombrir de la sorte en se posant sur lui. il a juré de protéger jean, et derrière les barreaux, il deviendra passif… inutile.
il monologue, dans l’assurance la plus complète, concernant la direction que va prendre cette entrevue. elle ne doit plus croire qu’elle a le moindre mot à dire dans cette histoire, à part peut-être un « je vous promets que je ne dirai rien à personne ». il a l’arme, il a l’expérience, elle n’est qu’une brebis chétive que le loup en lui brûle de dévorer.
il parle alors de loger une balle dans sa poitrine, et se retient de rire – parce qu’il a d’autres choses à dire – quand elle prend les pans de son chemisier pour cacher la vue de la naissance de ses seins à kaz. et le mieux, c’est le regard courroucé qu’elle lui adresse ; un sourire provoquant déforme ses lippes en un rictus à la fois moqueur et intrigué. la brebis n’est peut-être pas si frêle après tout…
« Et il te faut quoi de plus que ma parole ? »
haussement de sourcils. voilà qu’elle grogne. et le tutoiement ne lui plaît qu’à moitié. elle se prend pour qui, cette gamine, à tenter d’instaurer une relation de proximité entre eux ? il est le danger, elle est l’innocente pureté. il ne se passera jamais rien de plus entre eux, parce qu’il l’a choquée et violentée. parce que la loi et la corruption sont antinomiques, quand kaz ne fait qu’essayer plus ardemment de mélanger les deux.
« J'ai rien de plus à te fournir. Et je commence à en avoir plus qu'assez, je te remercie d'avoir ruiné ma soirée. »
il rit, d’un rire franc et sonore. il se fiche complètement du bruit qu’il peut faire – et ça paraîtra peut-être d’autant plus crédible qu’il y ait des bruits forts si les voisins perçoivent des conversations animées qui le poussent à rire.
- ce qu’il me faut de plus, c’est que tu – il insiste sur le mot – n’essaies pas de m’embrocher quand on papote tranquillement, comme deux adultes responsables.
il marque une pause, la jauge d’un regard dédaigneux et franchement agaçé.
- je me contre-fous d’avoir bousillé ta soirée, opale. ce qui compte pour moi, c’est tout ce que je t’ai dit avant. j’ai une vie à protéger. tout ce que je fais, je le fais pour les bonnes raisons – même si ça ne paraît pas toujours l’être. je ne te demande pas ton avis. tu ne sembles pas réellement comprendre quelles sont les positions ici.
il grogne légèrement. il parle des raisons qui le poussent à bosser avec la ms-13, pense farouchement qu’il n’a pas le choix – c’est ça ou le sang de jean sur ses mains – mais ne peut pourtant pas expliquer comment il a pu se tromper à ce point en flinguant un mec innocent dans la rue, qui possédait un téléphone portable et pas un révolver. il était simplement très stressé parce qu’il sentait que quelque chose n’allait pas, et a sombré dans une paranoïa qui l’a mené à aujourd’hui. c’est comme si tout son destin était tracé et qu’il n’avait aucun moyen de changer les choses, et il se sent foutrement agacé par cette fatalité. kaz paradise ne sera jamais passif face à sa destiné.
« Je devrai t'en vouloir de m'avoir blessé mais j'suis soulagée de me rendre compte que j'me suis pas trompée. »
les mâchoires de kaz se crispent. elle joue avec le feu, et la patience de kaz commence sérieusement à manquer. alors il la rejoint jusqu’au canapé, attrape ses mains et la bloque contre l’assise. il se retrouve au-dessus d’elle, menaçant, et elle aura beau se débattre et tenter de lui foutre ses genoux dans l’estomac, ça ne servira à rien. il est plus fort et il n’est pas blessé.
- t’as vraiment envie de jouer à ça, opale ?
il attrape ses poignets dans une seule main et lui caresse la joue du bout des doigts, retirant quelques mèches de cheveux qui lui tombent sur le visage.
- je pourrais faire ce que je veux de toi. est-ce que j’ai envie d’avoir un autre meurtre à mon actif ? non. mais la torture ne s’arrête pas à ça, tu sais…
sourire carnassier quand il laisse tomber sa main vers les hanches de la jeune femme. et finalement, il la relâche et se relève en se passant la main dans les cheveux.
- j’te dois aucune explication, mais tu te trompes sur moi. j’viens pas t’emmerder pour le plaisir mais pour me protéger.
il tourne la tête de droite à gauche.
- et pour c’que ça vaut, j’suis désolé pour ton bras. tu devrais pas avoir de cicatrice, ça n’a fait qu’effleurer la peau ; je suis un bon tireur et je sais ce que je fais. c’était juste la seule façon que j’avais de pas finir avec un parapluie planté dans la jugulaire, parce que j’pouvais pas savoir jusqu’où t’irais.
haussement d’épaules. kaz essaie d’être sympa quand rien ne l’y force, quand il ne devrait faire qu’avancer vers la porte pour se barrer et ne plus jamais revenir. mais la culpabilité est telle qu’il aimerait prendre soin d’elle et s’assurer qu’il n’a bousillé que sa soirée – et pas sa vie. et pourtant, il n’en a aucun droit.

hs:
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