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 oh, shit / harlow

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oh, shit / harlow Empty
Message Sujet: oh, shit / harlow   oh, shit / harlow Empty Mer 27 Fév - 19:13


- oh, shit -

tu étais tombée en rade de peinture plus vite que tu ne l'aurais pensé, et franchement ça te posait une tuile car tu étais bien plongée dans ton tableau. te mordant la lèvre inférieure alors que tu farfouilles dans ton armoire à la recherche de la couleur qu'il te fallait, tu avais besoin de celle-ci, tu ne pouvais pas faire autrement. fronçant les sourcils, tu comprends avec lassitude que non ta bonne étoile n'était pas là au dessus de ta tête, tu n'avais pas de chance, il fallait que tu sortes en acheter. t'avais pas quitté ton atelier depuis quelques jours déjà, vivant tel un vampire à l'intérieur, les rayons du soleil qui passaient à peine à travers les rideaux. c'était les moments où tu avais besoin d'obscurité, tu saurais pas comment l'expliquer, ça s'accordait parfaitement avec le trou béant dans ta cage thoracique. mais tes moments loin du monde extérieur, c'était terminé. une moue qui vient s'inscrire sur ton visage, tu passes tes mains sur ton visage dans l'espoir d'en enlever les traces de fatigue, tu savais déjà que revenir dans le monde des vivants allait te faire un choc, tu devais avoir l'allure d'un zombie probablement. montant à l'étage dans ton appartement, tu pars dans la salle de bain histoire de débarrasser ton visage de la peinture que tu avais dû sûrement te mettre en pleine transe artistique, tes cheveux blonds que tu noues en queue de cheval, t'enfiles un jean, t-shirt lâche et veste noire, ton sac que tu passes sur ton épaule et t'étais partie. clignant des yeux quand le soleil t'agresse, tu grommelles du bout des lèvres avant de prendre la direction des stations de métro les plus proches de chez toi, tu connaissais un centre commercial qui avait tout ce dont tu avais besoin, ainsi que quelques boutiques que tu aimais bien, peut-être que tu y feras un arrêt pour t'acheter quelques fringues ou produits de beauté. la tête plongée dans ta liste de choses à prendre et à faire d'ici ce soir, tu vois pas le temps passer quand le nom de la station est annoncé, tu perds pas un instant pour sauter du métro quand les portes s'ouvrent, t'avais pas envie de te faire traîner par la foule, tu te débrouilles pour jouer des coudes et sortir de là au plus vite. l'immense bâtiment qui fait face à la station, tu laisses un sourire satisfait étirer tes lèvres, tes yeux clairs qui parcourent les environs, tu regardes les différentes vitrines de la galerie commerciale, t'arrêtant finalement devant celle d'un magasin de vêtements, une robe qui attire ton attention, toute simple mais à la fois délicate aussi. et si tu te faisais un petit cadeau pour une fois ? tu pouvais bien faire un arrêt de quelques minutes pour ton plaisir personnel. tu déambules entres les vêtements avec un air tranquille, serein jusqu'à ce que tu trouves le modèle de la vitrine, ton coup de cœur du jour. il te la fallait tu songes en touchant du bout des doigts le tissu, ni une ni deux tu attrapes ta taille et tu vas l'essayer, une fois satisfaite tu vas aux caisses pour payer ton petit plaisir de la journée. tout allait bien, pas une ombre à l'horizon, c'est pour ça que tu ne comprends pas quand l'alarme du magasin se déclenche quand tu tentes de sortir. la surprise qui traverse ton visage quand l'agent de sécurité arrive vers toi, l'air menaçant. « mademoiselle, ouvrez votre sac s'il vous plaît. » qu'il te somme et tu fronces les sourcils. « j'ai payé cette robe. » tu réponds sur la défensive mais tu t’exécutes, tombant des nues quand le vigile sors plusieurs bijoux de ton sac, ceux qu'on pouvait trouver non loin de la caisse. « je vais vous demander de me suivre, mademoiselle. » non mais c'était du délire ! « j-je... ce n'est pas moi, je ne sais pas d'où ça vient. » t'es sur le cul, kestrel y'a pas d'autres mots pour le décrire.
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Message Sujet: Re: oh, shit / harlow   oh, shit / harlow Empty Lun 11 Mar - 17:24


- oh, shit -

Des jours interminables, des prestations à faire, des contrats à organiser et plein d’autre chose. Tout ça avec toujours une équipe de gorille en trois pièce derrière toi. C’est simple, quand tu sortais du bureau, de chez toi, ils étaient là, aucun moment de répit, aucune pose dans cette prison qui était la tienne. Tu ne demandes qu’une chose, qu’une toute petite chose, celle de prendre ta liberté. Tu ne cesses de te battre pour cette dernière. Le besoin de ne pas sentir des gens te suivre, ils ne s’en rendent pas compte, mais à force tu te méfies de moins en moins et dans le fond c’est ça qui rend les choses complétement affolant. Alors, quand tu as décidé d’aller faire une sieste dans l’après-midi, chose qui ne te ressemble pas, l’homme de remplacement n’avait pas compris que tu comptais bel et bien te faire la male. Profiter de la vie, besoin de faire des folies, de ne pas te laisser enfermer. Un retour en arrière sur ton adolescence, des coussins remplaçant ton corps sculpté sous le drap et tout le monde te foutrait la paix. Du moins tu l’espérais dans le fond. Pour le moment ça faisait bien deux heures que tu pouvais te vanter de marcher dans les rues du Queens, libre de sentir le vent glisser sur ta peau, de te plaindre d’avoir froid, mais d’être bien. T’as pas envie de continuer de vivre ainsi, t’as juste pas envie de tout cela, tu veux juste profiter un maximum de la vie, mais t’es coincée, merci papa. Enfin l’enlèvement même que tu as subit. Qui a conduit à la perte de ta mère par la même occasion. Tu le comprends ton paternel, mais toi tu n’as pas demandé cette vie, t’avais plutôt rêvé de voyager, de voir le monde, d’aider toutes les injustices, mais non. Non.  Car tu ne peux pas faire autrement que de le convaincre que rien n’arrivera quand tu es seule. Tu décides de ne plus songer à tout cela, à te laisser glisser vers les galeries marchandes d’un centre commercial où tu vas souvent. Tu regardes un peu tout, laissant tes envies te porter. T’es une dingue de mode, alors forcément, tu te laisses pas prier. Tu regardes tout, essayant pas souvent ce que tu songes à acheter. Tu préfères le confort de la maison plutôt que des cabines d’essayage, pas très à l’aise à tester les choses sur place. Heureusement tu peux toujours tout ramener, même si parfois tu prends ça comme une occasion de donner quelques petites affaires sympas à des œuvres. Ce n’est pas l’argent qui manque, que ce soit toi ou ton père. T’as pas à te plaindre, mais par toi-même tu as su prendre ton envol suite à tes études. Tu finis par passer en caisse, quelques articles dans tes bras, tu es juste derrière une jeune femme, à la crinière dorée. Tu pensais passer après elle, mais voilà que la seconde caisse à côté d’elle s’ouvre. Alors tu prends place déposant tout, échangeant rapidement un sourire avec la jeune femme à tes côtés, avec ses yeux qui te fond penser à un ciel bleu d’été. Elle file avant toi, autant dire que tu t’en préoccupes pas vraiment, finissant par payer, tu files. Puis tu regardes surprise de voir la belle blonde bloqué par deux vigiles, mais tu n’en fais rien reprenant le cours de ta vie : bip bip bip. Réaction des portiques qui brisent direct ton envie de retrouver ta vie. Même chanson que pour la blonde apparemment. Tu entends les mêmes blablas que la blonde. Le regard qui se croise, toi t’accuses d’une douce voix au début la caissière qui fait mal son job, une erreur, mais même topo que pour la seconde. Tu suis le mouvement. Vos affaires complétement confisqués, puis placé dans la petite prison du centre commercial. Traverser toutes la galerie de la sorte, t’as pas apprécié. «  C’est quoi ce putain de délire ?  »  Que tu demandes. Te voilà juste coincée derrière des barreaux, petite cage, en tête à tête avec ta voisine de queue. «  ils sont dingue ? C’est une blague ?  »   Surtout que tu commences à songer à qui tu pourrais appeler ? Quoi Hakan ? Autant lui dire : et salut je me suis échappée tes hommes ont mal fait leur job, j’ai besoin d’aide. Autant dire que ne t’as pas envie de ça. «  On va passer qu’un appel, même pas plusieurs, j’en sais rien de qui va répondre moi !  »
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oh, shit / harlow
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