Sujet: Vladhane | in the unknow with the driver. Dim 22 Juil - 19:34
Vladimir & Jihane.
in the unknow with the driver.
Toi et ton horreur de conduire dans la plus grande civilité. T’es pas très réglo en voiture en vrai. Autant dire qu’au milieu de la circulation, tu es persuadée de te transformer en un joli petit charcutier. Les gros mots laissant saigner tes lèvres. Ce n’est pas beau. T’aimes pas les gens qui conduisent sans savoir le faire, t’aime pas la loi sur les limitations de circulation. C’est trop une plaie tout ça. T’as passé ton permis, mais t’as cru que t’allais mourir à chaque coin de rue. Des passages piétons partout. Pour toi, façon N-Y c’est clairement la ville à piéton, t’es mieux servi par les métros, bus, taxi et encore tes pieds tu le sais, alors ouai, ça te va de ne conduire que quand tu peux faire rugir le moteur de ton bébé ton homme comme t’aime à l’appeler, ce qui a le don d’énerver les petits gars eux c’est une femme qui dorlote et toi, tu exiges juste de ta voiture et ils aiment pas ton comportement avec , car se sentent offusqué, pauvre petite chose ces hommes. Ils n’aiment pas ça alors que toi t’as conscience que ces abrutis aiment de trop traiter les femmes comme des objets, s’en servir, les jeter comme un vieux kleenex et c’est presque normal de crachez dessus une fois au sol. Pas de couille à porter, alors ils agissent comme des ados. Les seules personnes avec de grosse couille, tu les as vus se révéler et c’était des femmes, rien d’autre.
Ouai les hommes. T'as tendance à réduire tous les hommes de la terre au même pied d’égalité que le seul mec qui t’a brisé et tous ceux ayant tenté de t’enterrer, car avec un mec tout ça ne se serait pas passé. La mentalité parfois c’est comme le cerveau ce n’est pas fourni à la naissance. Enfin, tu es dans le métro, il s’est arrêté durant une bonne trentaine de minute, tu tentes de rester en apnée, car les odeurs elles ne sont toujours pas commodes dans le métro. Autant dire qu’elles ne sont pas très ragoûtantes. Trente minutes de souffrance, que tu es coincée avec d’autre usager dans les sous-sols de votre ville. Trente minutes de perdu autant que tu le dises, autant savoir qu’une fois à la prochaine station, vous êtes juste prié de vous casser le cul pour finir votre trajet. Le métro est en panne et il vous emmerde comme souvent. Ouai, dans ta tronche ma petite, quelle idée de refuser de conduire alors que t’es une putain de pilote ? Dans ces moments-là tu te dis que tu pourrais conduire, puis tu te souviens que tu risques de perdre ton permis dans le fond, donc c’est très bien de pas avoir le feel de conduire en ville surtout, cette ville.
Tu sors du métro et tu respires enfin. L’odeur n’est pas pure, mais t’as pas non plus envie de mourir sur le coup. Tu regardes la cohue que c’est pour chopper un chauffeur de taxi, tu le sais tu ne peux pas appeler Tj à la rescousse il est de repos et même si peut être qu’il aurait accepté de venir, tu te serais senti un peu, non énormément coupable. Tu tentes d’avoir un uber ou un taxi, la chasse est ouverte. Mais tu perds quelques batailles, avant de te retrouver à tenter de chopper le taxi d’un jeune homme, peut être ton âge, du moins dans ta zone, des taches de rousseur parsemant son visage, ça le rend peut être mignon. Il a l’air doux. Mais après tous tu te méfies, l’apparence ne fait pas le tout. Le chauffeur il le regarde et me regarde. « Alors, lequel de vous ? » Ton regard se plante dans le sien. « Je vais dans le Queens et vous ? » T’espère qu’ils te disent la même chose et vous pourriez partager ? « On peut partager, peut-être ? » Ouai, tu proposes direct, faut dire que cette petite cohue amenant du métro est en train de bouffer tous les taxis de la ville. Limite, y a une file interminable pour démarrer et entrer dans la danse de la circulation. Ça va être chaud en voiture, mais à pied ce n’est pas le bon jour. Il pleuviote et la grosse pluie attend qu’une chose tous vous faire prendre une douche. Non merci. « Alors ? » Que tu finis par insister un peu sauvagement tout en accompagnant tes mots d’un grand sourire.
Sujet: Re: Vladhane | in the unknow with the driver. Dim 29 Juil - 23:04
T’avais pas l’habitude de t’aventurer jusqu’à New-York. Le Queens, c’était bien, tu t’y sentais à ta place parce que t’avais grandit là. C’est chez toi, le Queens. Alors qu’à New York, tout parait démesurément grand, il y a trop de monde dans les rues et au final, ça parait moins humain. Les gens ont du mal à y trouver leur place, parce que la Grande Pomme, ce n’est pas particulièrement l’endroit où tout un chacun peut facilement se faire une place. Au final, c’est sympa, parce que tout le monde se trouve noyé dans la masse, invisible. Mais il y a trop de personnes qui grouillent de toutes parts et toi, t’aimes pas trop ça. Pourtant aujourd’hui t’as pas d’autre choix que d’aller par là-bas, parce que tu dois aller récupérer des trucs pour ton travail. Tu ne sais pas trop quoi, mais tu finis par arriver sans encombre au lieu dit pour glisser une liasse de documents dans ton sac à dos. Le mode d’emploi d’une machine que la boîte où tu travailles a malencontreusement perdu. Et toi, t’en as besoin pour déboguer la machine, alors tu n’as pas hésité à faire la route pour récupérer tout ça. Tu te dis que ce n’était pas si chaotique, que le chemin s’est fait assez rapidement à l’aller et qu’il n’y a pas de raison qu’il n’en soit pas de même au retour. Et forcément, t’as pensé trop vite. Alors que t’es debout dans le métro, tu sens la rame qui ralentit à une station. Qui ralentit, s’arrête et ne repart jamais. Les minutes défilent, interminables. L’aiguille des minutes doit bien avoir fait la moitié du tour du cadran, lorsque tu décides finalement qu’il serait temps de sortir de là. Le métro ne repartira pas, pas tout de suite du moins. Et toi, ça t’angoisse de rester planté là, à plusieurs mètres sous le sol. Alors tu fais de ton mieux pour t’extraire du métro, t’hésites pas à jouer de tes épaules même si tu détestes ça. Mais après tout, c’est un cas de force majeure, parce que t’étouffes complètement là-dessous. Et au final, tu parviens à rejoindre le grand air – pollué – de New-York, t’es même un peu soulagé de sentir la pluie qui vient s’échouer sur le sommet de ton crâne. Forcément, c’est la cohue, il y a des personnes partout et t’as du mal à savoir où porter le regard. Mais t’hésites pas trop longtemps avant de te frayer un chemin vers le bord du trottoir pour héler un taxi. Et il faut dire que t’as sacrément de la chance parce que l’un d’eux ne tarde pas à s’arrêter à côté de toi. Ou alors ce n’est peut-être pas de la chance, il a peut-être compris que tu n’es pas d’ici, que la course risque d’être plus longue et de lui ramener plus d’argent. Pourtant, alors que tu poses une main sur la poignée de la portière, t’entends le chauffeur qui dit : « Alors, lequel de vous ? » Tu tournes la tête vers la jeune femme, confus. T’avais même pas vu qu’elle était là. Instinctivement, ta main quitte la poignée. Tu veux pas trop t’imposer sans savoir si t’étais là le premier. « Je vais dans le Queens et vous ? » te demande la blonde en plantant son regard dans le tien. Tu sais pas trop quoi lui répondre. Pourquoi elle veut savoir ça ? C’est la panique dans ton esprit. « On peut partager, peut-être ? » Tu ne parviens même pas à contenir un soupir de soulagement, rassuré. Pourtant, tu réponds pas tout de suite et peut-être bien que ça l’agace un peu parce qu’elle insiste : « Alors ? » Tu secoues la tête. T’as encore oublié de répondre. « J’vais dans le Queens aussi. On peut partager, évidemment. » Et t’ouvres la portière de la voiture pour la laisser monter. Ce n’est pas de la galanterie, juste une façon de te faire pardonner de l’avoir laissée attendre sous la pluie, le temps que tu te décides à parler. « Allez-y, je vais monter de l’autre côté. » Tu la laisses prendre place avant de fermer la portière délicatement, pour éviter de la pincer ou de lui coincer le bras ou quoi que ce soit d’autre. Puis, tu fais le tour du véhicule, rentre par l’autre côté. « Vous pouvez commencer à avancer vers le Queens. » Tu dis ça au chauffeur de taxi avant de tourner la tête vers la blonde. « Je ne suis pas certain que nous allons dans le même coin du Queens, mais on peut déjà prendre de l’avance. » tu t’expliques en haussant les épaules.
Sujet: Re: Vladhane | in the unknow with the driver. Lun 6 Aoû - 3:26
Vladimir & Jihane.
in the unknow with the driver. C’est dans ce genre de moment-là, que tu as limite envie de te frapper toi-même. Ouai, pourquoi ne pas conduire en ville. Tu le sais que trop bien, tu perdrais ton permis dans la seconde même où ton pied flirterait avec la pédale d’accélération. Tu ne sais pas, ou ne sais plus conduire sans la vitesse. Tu ne peux pas, ou alors tu risques de t’endormir au volant et de causer bien plus de trouble qu’autre chose. Vu dans cette optique, tu sais exactement pourquoi tu ne conduis pas en ville, même hors agglomération. C’est bizarre, tu le conçois amplement. Beaucoup le voit comme le caprice de la petite princesse qu’on pense que tu peux être. Alors, que tu es l’opposée d’une princesse. T’aimes avoir les doigts sales, pleine de cambouis ou autre substances qu’on trouve dans un atelier de réparation. L’odeur est même meilleure à ton humble avis que celle que trouve à cet instant même dans le métro. T’as bien l’impression que tu vas t’étouffer. Tout ce monde sortant en même temps d’un petit couloir de métro, c’est plutôt dangereux. Faut pas qu’un gars décide de s’écraser sur le sol, sinon il est mort. C’est joyeux comme pensé.
Le karma tu devrais connaître Jihane. Tu devrais savoir que tu n’as pas un seul moyen de t’échapper de cette merde. Maintenant, c’est plus une course pour survivre que tu dois affronter. Pas forcément d’odeur plus désagréable que toutes les essences corporels des usagers. Tu n’as plus des humains devant toi, des monstres voraces désireux de chopper un taxi. Toi aussi t’en veux un, alors hors de question de te laisser avoir par les autres. Tu te précipites, t’espère vraiment en chopper un, mais peu de voiture avec chauffeur pour beaucoup de client. Pas assez coriace, quelques petites fois, puis te voilà en tête avec un jeune homme. Il n’a pas l’air bien méchant, tu prends le temps de l’observer et autant dire que quand le chauffeur du taxi vous interroge sur la personne qu’il doit prendre en course, t’es un peu tenté de te la jouer garce : moi, c’est moi. Mais non. Punaise, tu te fais bouffer dans le monde extérieur au monde de la course ou quoi ? T’en perds les fausses couilles que tu possèdes face à ces gars se pensant meilleur, car eux ils ont d’après eux l’appareil génital le plus fort ? Cette blague, ils sont les premiers à pleurer pour un rhume, les premiers à se plaindre pour beaucoup de chose ! Alors si eux sont prêts à tenter l’accouchement comme ils disent, qu’ils y aillent, tu ne doutes même pas un instant du fait qu’ils seraient tous à supplier qu’on les ouvre en les endormant pour sortir le monstre d’eux. Pourquoi tu penses aux enfants ? Pourquoi tu veux absolument torturer par toi-même ton esprit ? Forcément que tu vas penser à ce maudit gêne, que tu es censée un jour faire tester. Mais t’as pas envie, c‘est comme conduire t’as pas l’envie, le feel, alors tu le fais pas.
« Merci ! » Que tu lui lances, ouai ça a avancé, il a accepté de partager le taxi avec toi. T’es plutôt contente d’avoir bien jugé le gars à tes côtés. Tu prends place et tu regardes l’heure sur ton portable qui crie famine, la batterie elle va tantôt t’abandonner. Heureusement, tu es dans une voiture pour rentrer chez toi, donc ça devrait bien se passer, hein. « Jihane ! » Que tu lui lances une fois le taxi prenant la direction du Queens. Tu lui tends pas la main, ce n’est pas que t’es pas polie, mais t’as jamais compris pourquoi on faisait toujours ça, c’est étrange pour toi, surtout là, au milieu d’une banquette partager. Mais bon parfois t’as des idées arrêtées. Du style à te demander c’est qui le con qui a créer l’argent et tout ce système merdique ! Parfois tu te perds dans tes pensées, faut pas croire. « Oh puis au pire, on voit qui vit le plus prêt, il en dépose un puis l’autre ! » Après tout ça revient au même. « On partage la course donc autant qu’on soit bien traité tous les deux ! » Tu lui offres un sourire quand ton portable il te rappel à l’ordre. Batterie faible et deux seconde top chrono. Voilà, tu es définitivement morte, plus de technologie pour toi. Vous avez roulé deux minutes puis bouchon, ça klaxonne et bouchonne de partout. « Je ne sais pas ce qui est le pire … le métro avec ses odeurs et les pannes ou la voiture et les bouchons ? » Puis le chauffeur vous lance un regard dans le rétro. « Vous savez je connais un endroit pour couper court à ces bouchons ! » Tu souris. « Je crois je vous aime bien vous ! » Tu regardes le jeune homme attendant une quelconque réaction aux dires de notre sauveur, le chauffeur.