SMS / frederik ft magdalene.

Tu as bien raison, je ne veux pas débattre sur ce sujet que je sais déjà dorénavant perdu. Tu n’es guère vendeuse d’hypocrisie, mais plutôt acheteuse d’hypocrisie, car sache que quand je viendrai cueillir le fruit défendu qui orne en toi, tu m’imploreras de rester.

ça n'est qu'une partie pour toi ? te faufiler dans mes bas et contempler bienheureux ta victoire ? ma vertu ne s'achète pas mais je doute que tu saisisses ça. quel que soit le joyau, aucun ne te permettra d'obtenir ce qu'avec d'autre tu t'empares. si un jour je ploie, tu tomberas avec moi. et nous ne jouerons pas.

Une partie où seul le Roi et la Reine se pavanent sur l’échiquier, une partie sans fin, puis-je le dire. Car crois moi, si je tombe un jour dans tes bras, ce sera la fin pour toi et moi, car le jeu prendra une fin beaucoup plus inattendu qu’on l’imaginera. Et pour ta gouverne je ne n’empare de rien, elles me l’offrent les jambes écartées et les bas pavoisant le sol.

qu'essayes-tu de me dire par là ? tes propos sous-jacent me laissent perplexe et me font craindre le pire de surcroît.
épargne-moi les détails de tes ébats affriolants, jakobsen. j'ai mieux à faire que de t'écouter vanter tes proies.

Rien du tout, ne t’imagines rien, je pensais que tu allais continuer dans ce sens, mais ma foi ... je ne me vante de rien du tout, et j’ai passé l’âge de me vanter de mes conquêtes, je ne suis plus un adolescent, mademoiselle. Mais par contre, toi … on douterait de ton âge vu ton comportement .

mon comportement ? mais frederik, que sais-tu de moi ? je ne sais pas même pourquoi je persiste à te répondre, cette conversation ne rime à rien. va jouer ailleurs et oublie-moi.

Je ne sais rien de toi, tu as bien raison mais sache que ce n’est pas l’envie qui manque. Et avant que tu ne montes sur tes grands chevaux et que tu recommences tes remontrances, ce n’est qu’une blague, une ânerie.

est-ce une façon de me demander pardon ? un peu maladroite, un brin exécrable, façon monsieur jakobsen usant de ses charmes pour rattraper quelques tournures de phrases discutables.

Je ne demande pas pardon, ai-je une tête à demander pardon ? C’était plus axé à un drapeau blanc et à un pourparler. Mais vu que ton sarcasme est toujours dans les parages, permet-moi de continuer à être exécrable.

tu as le chic pour tout gâcher, vraiment. au revoir, frederik.