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Message Sujet: the box.    the box.  Empty Lun 7 Déc - 11:47



« elle est revenue hier et elle est encore là ce soir. »
Assise à son bureau, la tête plongée dans des dossiers qui ne l’intéressent pas, elle lève la tête vers Louis qui se tient devant elle. « la même, tu es sûr ? il opine, ses mains croisées derrière son dos, le regard ferme. « elle n’est pas du genre à passer inaperçu. elle est repartie avec un sacré pactole hier, mettant au tapis nos joueurs les plus réguliers. » elle soupire Médée, des semaines, peut-être des mois que cette femme se pointe au Sinner, un sourire flamboyant et une allure trop chanceuse. Personne ne gagne autant, pas à chaque fois, pas aussi vite, encore moins contre ses habitués, ses clients les plus fortunés. La Marlowe y a passé des heures, à visionner les enregistrements vidéos à la recherche de la moindre entourloupe. C’était minime, très agile, mais c’était bel et bien là sous ses yeux, la chance n’ayant rien à voir avec ses gains. Alors elle a demandé à ce qu’on la traque dans son casino, jusqu’à ce qu’elle se pointe de nouveau. « voulez-vous que nous la jetions dehors ? » elle reste pensive de longue seconde, « je vais m’en charger, où est-elle ? la table numéro deux, avec deux autres joueurs, je vais me joindre à eux, faite en sorte que je me retrouve seule avec elle. »

La blonde se redresse, abandonne son téléphone portable sur le bureau avant de prendre congé. Elle apparaît au milieu du casino moins de cinq minutes plus tard, prenant soins de ne saluer personne pour jouer les simples clientes. Arrivée à la table numéro deux elle prend place, n’adressant une regard personne sauf à elle, ses yeux clairs plongeant quelques secondes dans les siens avant qu’elle ne détaille le reste de son être. C’est une femme sûre d’elle, au regard transperçant et au minois trop agréable à regarder. L’on pourrait croire que les hommes perdent face à elle, parce qu’ils se retrouvent trop occupés à lorgner sur son décolleté ou à tenter de s’imprégner de ses éclats de rires, dans l’espoir d’une nuit mouvementée. Ce serait presque logique, trop facile. Mais c’est autre chose. Pourtant, les deux hommes assis à cette table ne sont pas en reste, oublieraient presque le poker.

Comme demandé, ils se font congédier de façon discrète, on leur annonce un gain oublier ou on leur propose une autre table, avec un joueur venant du Moyen-Orient. Médée de retrouve seule avec elle -et le croupier. Elle esquisse un sourire en coin en glissant cinq mille dollars -en billet de cent- sur la table, qu’on lui échange contre des jetons colorés. Silencieuse, elle les aligne devant elle, son regard fixé sur le tissus de la table avant de remonter à cette femme. Max Fyres, c’est son nom, il est imprimé dans ses neurones. Elle la sonde, ne la lâche pas de ses iris, c’en est presque malaisant.
« je ne suis pas très douée, j’espère que vous aurez la gentillesse de me laisser gagner. » elle sourit, expose ses dents blanches comme si elle était une de ses femmes trophées qui ne savent que faire de leur argent.



@max fyres
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Max Fyres;

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Max Fyres



jodie
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t'aimes pas vraiment qualifier les choses. tu aimes les laisser en suspend, au bord des lèvres, à quelques centimètres du gouffre. tu joues, tu virevoltes au gré de tes intérêts, de tes envies.
l'arnaque. l'tissu de mensonges qui s'écrase sur tes lippes. pour en avoir toujours plus. avarice insatiable.
près de ceux au compte en banque pillé. ces hautes sphères que les doigts ne font qu'effleurer. les happy few qu'ils diraient.
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Message Sujet: Re: the box.    the box.  Empty Mar 12 Jan - 0:46

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@Médée Marlowe
N'y avait-il pas une chance, fut-elle minime peut-être, d'y retrouver un visage familier. Autour de ces tables qui transpiraient l'ennui sous le voile fallacieux d'un jeu stérile d'une quelconque trépidation. Les corps se pressent, comme les doigts moites sur le bout des cartes, contre le rebords du velours émeraude marié à ces prunelles malicieuses de celle qui vogue, dans l'indifférence la plus totale, au-dessus de cette mêlée sans intérêt. Désespérée de retrouver les flammes ondoyants dans le fond des pupilles, le long de l'épiderme frissonnante, ce même goût qui ne saurait ressembler à aucun autre. La langue impatiente de l'épouser à nouveau, d'aspirer cette essence aux effets d'une caresse enivrante qui ne t'as plus quitté, Max. Plus que tu ne l'imaginais, dans la nébuleuse sur laquelle vous aviez atterris, Coban y a laissé ses traces. Minimes effluves de ce marin qui sombrait en même temps que la sirène vers le réconfort des abîmes adulés. Parce qu'il n'y a qu'eux, ces coeurs périlleux que seule la ruine est parvenue à défunter, qui peuvent darder le monde entier pour une goutte éphémère mais terriblement vivifiante de cet élixir qui leur manque tant. L'envie finit par s'étioler, Max, quand l'encéphale réalise que le visage n'est que mirage, l'effet d'une brume d'un rêve diurne qui trébuche dans l'oubli. Vaporeuse remembrance que la pulpe égoïste n'a pas su attraper. Incapable, la vermine s'en exaspère, lassée de ces esprits qui s'efforcent de titiller son intérêt en couvrant les cicatrices de leur lobotomie. Elles sont volages, les pupilles, s'éloignent à l'instant même où elles s'apposent sur les poignets découverts, sur les muscles des épaules qui se devinent en-dessous de la chemise au col si serré qu'il écrase la trachée. Alors ils s'épuisent, s'essoufflent et s'écroulent devant toi, Max, inconscients face à ces risques qu'ils prennent mais qui ne comptent pas dans le reflet vitreux de leurs prunelles endormies. Les serres cupides se referment sur les jetons qu'ils dilapident. T'en raterais pas une miette, Max, le myocarde finalement rambiné par l'étreinte sournoise de la charogne qui se promène dans son ombre.
Les pions tombent alors, s'écrasent sans révérence devant la reine de ce jeu qu'ils ne comprennent même plus. Les doigts s'agitent, comme la commissure des lippes qui s'étirent avec malice, ne répondant que par ces rires candides qui sonnent comme un écho dans le fond de leur crâne. Celui qu'ils espèrent faire leur, l'espace d'un instant extirpé de l'écoulement fragmenté du temps. Cajolé par l'étreinte de ce monde sans fin que l'aube finira par effacer demain. Et dans l'antre des cupides, l'existence se déforme, s'étire et s'abandonne aux premières formes félines qui se dessinent à l'horizon. C'est là qu'elle apparaît. La muse ou la rêverie à la beauté sculptée dans la glace immaculée qui martèle sans bruit le sol de son allure avisée. Elle séduit, la nymphe, plonge les iris dans les tiennes Max, dévore la mystérieuse d'un seul coup. Monstruosité parée d'élégance, le port de tête relevé, à la manière de celle qui méprise les égos qui osent la sous-estimer. Il y a la même inappétence pour ceux qui se retirent vers les joyaux plus accessibles conservés dans le creux des cases rouges et blanches. D'un battement de cil ou d'un revers de sa main de velours, elle les efface, extermine les parasites pour n'être plus qu'avec toi, Max. Dans leur lente frénésie, les commissures des lèvres esquissent un léger sourire quand les précieuses se rencontrent de plus près, qu'elles observent le givre des traits fermés fondre avec finesse. Seulement quand les mots s'ajoutent aux opales pour glisser sur la peau, l'adrénaline disparaît, Max, tuant les premiers éclats de l'extase avant qu'elle n'éclose en ces milliers de frissons grisant.
« Je suis désolée, je n'me sens pas très bien...  »
Fallacieux mensonges qui s'accompagnent de ces mains posées sur les tympans. Et doucement tu t'éloignes, Max, t'efforçant d'ignorer le poids de son regard qui agresse l'épiderme, là, dans le dos, sur la nuque, quand tu passes devant elle, tu la sens qu'elle détaille chaque parcelle sans les découvrir. Car elle les connaît déjà, la maîtresse des lieux. Celle qui pensait mettre en cage la pie en s'appropriant son propre jeu. Pourtant l'alerte tarde, dans les neurones fatiguées, persuadées de naviguer sur ces mers domptées et fastidieuses. Sans te retourner, t'essaies de regagner la sortie, Max, les griffes plantées dans le sac débordant de ces bouts de papier maudits. Mais bien avant que la peau ne puisse espérer apprécier les morsures de l'hiver, la route lui est barré. La voleuse devient proie, piètre cible qui s'embourbe dans les filets qu'ils dressent.
« C'est quoi votre problème ? Vous m'voulez quoi putain ? »
La gorge s'épanche du fiel perfide, balancé davantage à celle qui se fait attendre qu'aux molosses qui bloquent le passage. Car derrière toi, tu l'entends, Max, qu'elle jubile la matrone, le plexus gorgé d'une explosive impétuosité. Celle de pouvoir enfin poser ses doigts sur le fantôme qui n'a cessé de creuser des trous dans les poches des rapaces pour s'approprier leur parure.    

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Message Sujet: Re: the box.    the box.  Empty Sam 16 Jan - 16:38



Prendre l'arnaqueuse à son propre jeu, c'est ce qu'elle tente,
Est-elle aussi stupide pour se laisser berne ? Certainement pas. Le sourire de Médée s'efface lentement lorsque la joueuse de poker se met à mentir, ramassant ses jetons pour les fourrer dans son sac à main. Elle n'a pas le temps de s'opposer à sa fuite que déjà elle se redresse pour lui fausser compagnie, les iris de la patronne s'accrochent à la silhouette, détaillent la chute de reins, se lève à son tour abandonnant sa mise sur la table. En un regard elle indique au croupier de la garder en lieu sûr, avant d'avancer à ses trousses.

Max ne lui échappera pas, pas ce soir, plus jamais. Elle la suit, évitant avec grâce tout les corps encombrant sa route. La sortie est bientôt atteinte et il lui suffit d'un geste pour que les gorilles à sa solde s'imposent pour lui barrer la route. Ils sont deux, aussi immenses qu'elle, les bras le long du corps près à agripper la voleuse excédée. Médée ricane fortement derrière elle, ses bras se croisent contre sa poitrine. Elles sont plantés là, au beau milieu du flux de clients, il ne faut pas faire d'esclandre, pas ici. Pas de cette façon, c'est l'image toute entière du casino qui est en jeu. Alors Médée ouvre enfin la bouche, eux, ils ne vous veulent rien, par contre, moi. son sourire n'est qu'apparence, de circonstances pour un monde dirigé par les apparences. Patiemment, elle attend que la jeune femme feigne faire volte-face. Chose faite, elle montre les crocs. Personne ne devrait pouvoir se jouer d'eux, encore moins de leurs clients les plus réguliers. Sauf elle, depuis des semaines, peut-être des mois, avec une facilité qui la rempli de curiosité. vous allez me suivre, mademoiselle fyres et j'espère que vous ne m'obligerait pas à user de la force. ses mots ne sont que murmures dans ce brouhaha incessant. permettez moi de vous débarrassez de ceci, ajoute-t-elle en s'avançant plus près, ses doigts passant sur l'épaule de la blonde pour se saisir de lanière de son sac. Elle le lui retire sans la moindre férocité, sachant pertinemment que la présence des agents de sécurités armés la feront abdiquer. Elle le soupèse, lui tourne le dos. vous venez ? plus que rhétorique, elle n'a pas le choix, ne l'aura jamais dans l'enceinte de sa propriété.

Ce n'est que lorsqu'elles se retrouvent dans l'ascenseur qui les mènera jusqu'à son bureau qu'elle repose toute son attention sur elle, le cuir qu'elle tient toujours avec fermeté entre ses doigts. une fois serait passez inaperçue, pourquoi revenir, encore et encore ?



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Max Fyres;

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t'aimes pas vraiment qualifier les choses. tu aimes les laisser en suspend, au bord des lèvres, à quelques centimètres du gouffre. tu joues, tu virevoltes au gré de tes intérêts, de tes envies.
l'arnaque. l'tissu de mensonges qui s'écrase sur tes lippes. pour en avoir toujours plus. avarice insatiable.
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Message Sujet: Re: the box.    the box.  Empty Lun 25 Jan - 0:26

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@Médée Marlowe
Main de fer cauteleuse, enfermée dans le velours délicieux qui frôle l’épaule, la démet de ses biens sans une once de violence dans les gestes méticuleux. La louve approche la brebis, les babines retroussées sur la voleuse qu’elle ne parvenait pas à attraper. Feu-follet ambulant, courant d’air incessant que personne ne voyait jamais venir. Mais ce soir, Narcisse est impuissante, capitule sans argumenter quand les colosses se pressent pour la faire avancer. Aucune échappatoire, Max, faite comme ces rats que tu détestes, ces vermines qui dévalent le couloir long et morne d’une mort certaine lorsqu’ils s’échappent de leurs égouts infects. A l’orée des lippes assombries par le pourpre de l’encre qui les habille, les mots se sont évaporés, comme aspirés par l’aura de la louve intriguée de découvrir la chair que compose la proie qu’elle invite à dîner. Mourantes, les acrimonies sanguines s'effondrent devant le roi silence qui surplombe les cheveux d'or, auréole la cupide de son halo divin. Car l'esclandre magistrale ne ferait d'elle qu'une philistine qui se jetterait volontiers du haut de sa falaise vers les méandres d'une humiliation qui annihile l'égo, pour un peu que les corps mécaniques s'intéressent à autre chose que ces pictogrammes pixélisés qui défilent devant leurs neurones asservies.
Dans sa voix, le patronyme est méticuleux, enrobée de fioritures mondaines qui flattent autant qu'elles intriguent la voleuse envoûtée. Extatique homonyme qui couve les raisons d'un savoir probablement dérobé, acquis de cette minauderie articulée comme lorsqu'elle a déposé son florilège de billets verts sur la robe feutrée de la table de poker. Avec la grâce et l'élégance vêtues de leur masque marbré, glaciales, les prunelles détachées mais qui pourraient déchaîner les furies impérieuses que tous craignent d'affronter.
« J'vous en prie, montrez-moi donc le chemin. »
Docilité arborée sur le masque de l'impétueuse qui emboîte le pas de la nymphe. Celle sur laquelle, sans cautèles, les émeraudes s'arrêtent, scrutent et détaillent la mouvance de cette silhouette longiligne. L'allure noble du charlatan aux commissures vicieuses qui s'animent sur le rythme de ces machines à sous qui acclament les perdants. Sous les pupilles virtuoses, avides de pénétrer dans le coeur frénétique, lentement ils se démasquent, les secrets de ces coulisses enviées. Ce sublime tant rêvé par l'avare utopique qui crèverait de s'engouffrer un peu plus dans la nuée de ces limbes euphorisantes. Celles qu'elle fabrique d'une ondulation de ses doigts, comme une valse trompeuse qui émerveille les mirettes aveuglées par la délicatesse de son éclat sans que personne ne voit qu'elle n'est qu'un fallacieux apparat. Car qu'il soit sur le parquet de cette scène bien ficelée ou derrière l'occulte carmin des rideaux de velours, le mirage abscons est poli, lustré de ce vernis scintillant qui efface la moindre négligence. Dans son royaume, la louve est reine, s'attèle à dépecer les grains de sable parasitaires qui osent la contester. Alors quand les portes de l'ascenseur se referment, elle tire sur les fils de l'ivresse dans laquelle la pie s'était perdue. Elles se jaugent, les âmes magnétiques, s'imprègnent de ce qu'il se cache sous la dentelle de leurs traits.
« Vous ou un autre, quelle importance ? Sauf votre respect, je suis loin d'être la dernière et je pense qu'il y en a des dizaines d'autres ce soir. Mais j'imagine que vous étiez trop occupée avec des affaires sûrement annexes pour vous apercevoir de quoi que ce soit dans votre propre casino. »
L'ébauche d'une vérité désinvolte se détache dans un haussement d'épaules emprunté de cette même attitude qu'elle ne saurait délaisser. Sur la langue qui sillonne les lippes humidifiées par les embruns de malice se dépeint cette pointe narquoise, moqueuse avec laquelle tu joues. Parce qu'elle t'amuse, la féline, autant qu'elle titille l'égo de ses aiguilles apposées sur l'épiderme. De cette impulsion fiévreuse qui vibre sous la carcasse au même rythme que l'écho du cliquetis de ses talons martelés dans ce couloir dans lequel vous avez atterries avant de vous diriger vers ce qui s'apparente à son bureau.
« Sympa la déco. »
Désireuse de jouer à la plus maligne, la raillerie se pare d'un sourire faux. Pourtant entre les mains aucune carte ne s'y trouve. Pas même une ombre qui viendrait alimenter de maigres espérances de t'en sortir indemne, Max. Sur la chaise, le corps s'impatiente, examine un stylo dérobé sur le bureau bien rangé. Gagner du temps, Max, face aux intempérances d'une houle déchaînée qui se profile et pourrait fissurer le givre de ce calme olympien qui n'augure rien de bon.
« Et donc... c'est quoi, votre nom ? Vu qu'apparemment vous connaissez l'mien. »
   

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Message Sujet: Re: the box.    the box.  Empty Lun 25 Jan - 23:45



ne vous fiez pas aux apparences Mademoiselle Fyres. ici, les voleurs finissent tous par passer par la case qu'est mon bureau.
Médée ne pourrait pas avouer, que les autres ne sont pas aussi doués qu'elle, qu'en quelques mois ils n'ont même pas réussi à dérober un dixième de ce qu'elle est parvenue à leur soutirer. A eux et à leurs clients les plus fidèles. Elle ne voudrait pas redorer un ego qui lui semble déjà gonflé à bloc. Elle aurait aussi pu continuer sa phrase en lui affirmant que ceux atterrissant dans son bureau finissaient soit six pieds sous terre, soit avec les os de la mâchoire brisés. Mais la jeune femme aurait certainement pris peur et ainsi l'escorter jusqu'à son antre se serait montré beaucoup plus laborieux.

Merci, lance-t-elle en posant son regard sur les bibelots rangés avec soin. Contournant son bureau en invitant la jeune femme à prendre place, elle dépose le sac plein de jeton sur le bois vernis. Les ronds en plastique s'éparpillent ici et là dans un bruit agaçant. Avec aisance elle s'installe à son fauteuil, observant san retenue la blonde face à elle. De son sourire trop faux à ses cheveux d'un blond parfait, ses doigts s'amusent avec son stylo fétiche et elle tente de la sonder sans y parvenir. La fixant inlassablement sans prendre la peine de répondre à sa question. Ses neurones sont en feu, à la recherche de ce qui la pousse à tenter le diable jusqu'à se faire prendre. L'adrénaline ? Le manque considérable d'argent ? Ou est-ce autre chose ?

Un ricanement lui échappe, alors qu'elle prend appuie sur le bureau, ses doigts poussant vulgairement les jetons colorés, preuve irréfutable de son manque à gagner. vous êtes en train de me dire que vous ne savez même pas qui vous volez ? ... c'est pourtant le premier renseignement à s'offrir avant de se faire prendre la main dans le sac. au moins pour savoir ce que l'on risque. elle sussure ses mots tout en ouvrant un tiroir, duquel elle en sort un carnet en cuir rouge sombre. Elle le feuillette avec lenteur, jusqu'à tomber sur la page qui l'intéresse le plus. en novembre, vous étiez ici de dix-neuf heures à vingt trois heures quatorze précise et vous êtes repartie avec, elle lève ses iris claires vers elle, pas moins de huit mille trois cent dollars silence fin novembre, le vingt-huit, de minuit cinq à deux trois heures du matin, à la table de poker numéro six, vous êtes repartie avec neuf mille et quarante dollars elle énumère, encore et encore, le seize décembre exactement, à midi et douze minutes, vous étiez bien matinale, son regard toujours rivés au sien, elle sourit en coin, trois milles dollars et quelques centimes, elle fait la moue, aïe, ce n'était pas grand chose, je dois vous l'avouer mais tout de même ... le vingt décembre, le trois janvier, je continue ? question rhétorique, d'un geste sec elle referme le carnet. une idée de la somme totale que vous me devez ? son sourcil se soulève, son visage se fait plus dur, elle soupire avant de se saisir d'une cigarette, la nicotine ne lui apporte pas le soulagement espéré une idée de la manière dont vous allez me remboursez ?



@max fyres
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Message Sujet: Re: the box.    the box.  Empty Sam 13 Fév - 23:45

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@Médée Marlowe
Ils dégringolent, ces panégyriques aux allures suaves. De ses lippes pincées sur cette ire fracassée contre les parois de sa gorge, ils s'extirpent, s'envolent pour envelopper l'égo. Celui dont les fibres impérieuses se froissent sous la fièvre grisante des louanges qu'elle appose sur le masque. Dressées sur cette sempiternelle liste que narcisse ne veut qu'infinie, ne désirant rien de plus que d'imbiber ses lippes de l'encre noire déposée sur ces feuilles immaculées. Car du bout de la pointe furieuse d'un stylo quelconque, les mots acclament les exploits, les bruissements de la plume sonnant comme une douce mélodie qui grise le rapace. Sur les pages, la muse chasse ce vide qu'elle imprègne de sa présence vermine. L'ingrate vicieuse grignote, creuse ce sillage dans lequel elle déverse de bonne grâce ses emblèmes joyaux que l'autre s'empresse de ramasser. Devant les miettes, la silhouette ploie, distille l'essence de ces empreintes qui malmènent la mémoire. Car la brume triture l'esprit, gangrène l'imaginaire pour y fabriquer l'utopie des souvenirs. La rêverie frelatée qui hante ceux dont les fondations s'érodent face au nid dépouillé. Alors ils s'élancent, dans cette quête du savoir inconnu, les espérances pendues auprès de ce coupable qui saura éponger les doucereux embruns de rage aveuglant la rétine. Pourtant l'acrimonie ne saurait déformer cette élégance presque aussi hypnotique que la danse des jetons qui s'écrasent sur le bureau. Dans les détails des pièces fictives, les émeraudes malicieuses se perdent, fuient la foudre plantée dans les céruléennes qui les toisent. Effluves d’indifférence disséminées sur les lippes entrouvertes, étirées à chaque palabre qui s’ajoute et qui lui coûte un peu plus. Mais l’illusion se dissipe quand elle s’arrête, la nymphe, lasse de conter ce qui n’est rien d’autre que son propre fiasco.
« Vous êtes sûre que vous n'avez pas oublié quelques pages ? »
Car dans sa tirade, tu n’y vois que l’éloquence des chiffres, Max. Les pécules qui s’accumulent sur ce trône de feuilles d’or incrusté, bâti de ces plaisirs volés et érigés pour ta seule et unique gloire. L'orgueilleuse vole en sachant jouer, de ses battements mensongers esquissés simplement pour amadouer le monde qui tombe dans les filets. Et de cette chaleur irradiant son plumage charbon, l'oiseau absorbe les filaments d'or d'un soleil qu'il croît poursuite. Les mirettes décident alors de s'y planter, dans cette capiteuse réverbération, prennent le risque de cécité pour être sûre de déceler les traces d'une nervosité occulte. Rien n'y fait pourtant, le marbre pentélique demeure tant dans les prunelles que dans les ridules agitées sous les fallacieux ricanements.   
« Parce que vous allez me dire que je risque plus chez vous que chez un autre ? On sait très bien ce qu'il se passe pour ceux qui volent dans vos maisons, pourtant beaucoup passent entre les mailles du filet. Affirmer le contraire fait juste de vous une idiote. »
Quand les pulpeuses se referment un instant, c'est l'hégémonie du silence qui surplombe la pièce, flirte avec les traits impassibles de la sylphide distraite par la cigarette qu'elle tente d'allumer. La valse des piques t'amuse, Max, titillant les voluptés sous lesquelles sont dispersées ces pointes d'agacement que tu attends de voir jaillir.    
« Puis à en voir ce que vous avez dans les mains, je doute qu'il ne concerne que moi, même si ça ne m'aurait pas déplue. Il n'y a qu'à regarder l'épaisseur pour comprendre que votre pauvre carnet n'est qu'une immense montagne d'énigmes que vous n'avez jamais su résoudre. »
Les mains accompagnent un soupir désinvolte, désignent le graal que renferme le cuir pourpre. Elle est loin d'être modeste, cette boîte de Pandore qu'elle ne cesse de remplir, écrivant à la hâte ces sommes exorbitantes dans lesquelles elle y place sûrement ces gouttes de fiel qu'elle ne saurait déverser autrement. Sans attendre, les phalanges s'en emparent, la pulpe curieuse parcourant les entailles sur cette couverture malmenée par la névrose aveuglante avant d'en faire défiler tous ses secrets. Sur les ratures la curieuse s'arrête, tente d'y entrevoir le profil des condamnés. Car d'eux ne restent sûrement que la poussière de leur passage. Celui clairsemé des couleurs fades de cette médiocrité qui a eu raison d'eux. Dans la gorge, les interrogations se meurent, se parent de railleries pour taire les affres agitées.
« Ah... le délai de prescription a expiré j'en ai bien peur. »
Les billets dilapidés. Emportés par les vagues altières qui noient le myocarde sous l'impérieuse richesse de la dentelle exhibée. L'adoubée de la maîtresse avare s'enveloppe de ces merveilles au prix frôlant l'indécence. A la lisière des lippes se loge un air suffisant, dessiné dans un sourire à peine affiché qui s'élude lorsque le carnet est balancé sur le bureau. La moue se fait plus grave sur la silhouette qui se relève, arpente le reste de la pièce, s'éloignant de l'inconnue pour mieux la déchiffrer. La tête s'incline, légèrement, scrute les moindres failles, le corps trainant juste à côté du buffet sur lequel les émeraudes trainent, analysent de leur prétendue frivolité les babioles qu'elle collectionne aussi.  
« Je peux vous donner mon sac sinon ! Histoire qu'on trinque à ce léger malentendu. »
Lancé dans une certaine banalité, par-dessus l'épaule comme si tu n'en avais que faire, Max, dressant le bout du menton en direction du cristal scintillant qui nargue les pupilles comme le gosier d'un seul coup assoiffé.  

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Message Sujet: Re: the box.    the box.  Empty Lun 15 Fév - 17:10



tout est noté. absolument tout. les heures, les jours, les sommes. ses écrits ne sont qu'une collection pathétique d'actes manqués. des joueurs qui ne savent plus passer inaperçus, leur chance n'étant rien d'autre qu'une tricherie millimétrée à laquelle elle a mi fin, à laquelle elle mettra fin. max n'est qu'une parmi des dizaines d'autres, malchanceuse pour ce jour où les yeux de Médée se sont posés sur elle. l'une parmi tant d'autres, mais la seule à lui sourire ainsi. à prendre toute cette affaire avec légèreté. son ego sans aucun doute redoré par l'encre qui la rendrait presque éternelle. marlowe n'a d'yeux que pour la cigarette qu'elle porte à ses lèvres, un ricanement lui échappant quand elle s'empare du briquet argenté. peut-être lui a-t-elle volé davantage, peut-être que ses chiffres sont erronés, qu'importe maintenant qu'elle tient entre ses griffes la proie si ardemment désirée.

exactement. vous risquez plus ici que chez la concurrence. qu'elle souffle en même temps qu'une fumée vaporeuse, ah oui ? une idiote vous dites ? ses iris la percutent. ils n'existent pas ceux l'ayant ouvertement insulté en face, les escrocs se taisent d'ordinaire, une fois la porte de son bureau passé. se confondent en excuses, prêche leurs futures bonnes conduites en espérant garder l'intégrité de leurs corps. la curiosité se fraie un chemin le long de son échine, faisant naître un sourire au coin de ses lèvres. ce ne sont que les insignifiants qui passent entre les mailles du filet, pour tout les autres, je m'applique à rayer leurs noms un à un. chaque affaire est résolues, qu'importe le temps. voyez pas vous-même. elle ne laisse rien passer, jamais, consciente de la mauvaise réputation que de tels débordements peuvent avoir sur eux. le sinner ne fait pas l'aumône.

max s'empare du carnet et médée l'observe avec une attention toute particulière. s'imprégnant de sa gestuelle pour tenter de rentrer dans sa cervelle. elle n'est qu'apparences, une image façonnée à la perfection qui laisserai pantois les faibles d'esprits et les hommes. tout est calculé, de son air suffisant à ses soupirs pleins de lassitude. elle ne doute pas que quelques battements de cils lui suffisent à obtenir les faveurs des plus cléments. il faut une vie entière pour se tailler un costume sur mesure comme le siens. je suis certaine que vous êtes pleines de ressources, ne vous faites pas plus bête que vous ne l'êtes. crache-t-elle lorsque la blonde se lève.

l'argent s'est envolé, sans surprise aucune. dilapidé bêtement et à la hâte, des achats compulsifs sans doute, des dettes. elle la suit des yeux alors qu'elle déambule dans la pièce, se laisse volontier attirer par les courbes parfaitement apprêtées. si elle était un homme, probablement aurait elle transformé sa dette en quelques heures de bon temps. mais médée ne se laisse que très peu frôler par l'appel de la luxure, se préférant amatrice de l'art que lui évoque les femmes, regarder sans jamais toucher. elle sourit encore quand le visage de la femme se tourne à peine vers elle. votre sac est déjà miens. il faudra trouver autre chose pour combler cette dette. j'entends par là, de véritable billets verts. la clope à présent écrasée dans le cendrier, elle se redresse à son tour, ses quelques pas la mène jusqu'à Max. derrière elle, elle s'empare de la bouteille d'alcool trônant sur le buffet. son corps se fait barrière humaine et marlowe ne retient pas le ricanement qui fend ses lèvres. si elle s'amuse de cette soudaine proximité, ce n'est que pour jouer avec ses propres limites. whisky, ça vous ira ? peut-être qu'après un verre vous serez plus encline à me faire une proposition décente. murmure-t-elle tout en laissant couler le liquide ambré dans deux verres en cristal. elle en tend un à l'insouciante, avant de lui tourner le dos pour retourner à son bureau sur lequel elle prend appui. je suis certaine que nous pourrons trouver un terrain d'entente. il serait ennuyeux d'abimer ce si joli minois, vous ne croyez pas ?



@max fyres
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Max Fyres;

-- pandemonium --
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Max Fyres



jodie
bambi eyes (ava) ; siren charms (sign) ; vocivus (icons)
oksana ; blake
3154
827
31
t'aimes pas vraiment qualifier les choses. tu aimes les laisser en suspend, au bord des lèvres, à quelques centimètres du gouffre. tu joues, tu virevoltes au gré de tes intérêts, de tes envies.
l'arnaque. l'tissu de mensonges qui s'écrase sur tes lippes. pour en avoir toujours plus. avarice insatiable.
près de ceux au compte en banque pillé. ces hautes sphères que les doigts ne font qu'effleurer. les happy few qu'ils diraient.
((moodboard))
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Message Sujet: Re: the box.    the box.  Empty Mer 3 Mar - 15:02

t h e b o x
@Médée Marlowe
Amante de cette hypnose aux embruns parfumés de suaves artifices. Sur l’épiderme, il s’appose, ce toucher à la délicatesse extirpée des soies les plus fines, les plus douces lorsqu’elles épousent plus qu’elles ne voilent la porcelaine qu’elles habillent. Elle frissonne tout de même, la peau sensible, sous les piques insufflées par ce givre qu'elle sème. Celui qui tapisse l'ensemble des murs de ce bureau qui s'efforce de taire le froid austère émanant de la maîtresse des lieux. Façonnée sur la roche glaciale et translucide des perles de rosée matinale que les frimas ont lustré sans que les premières lueurs de l'aube ne puissent les percer. Devenue parhélie plus élégante encore que le poltron solitaire, pouvant jauger la bravoure des effrontés qui laissent trainer leurs opales sans risquer de se brûler la cornée. Sans crainte, elles soutiennent le psyché marmoréen qui apparaît comme cette eau qui dort sous la couche de glace épaisse d'un lac endormi, éreinté par les vents hivernaux qui ont soufflé sur lui l'amère mélancolie des automnes solitaires et sans fin. Et la brume la rend nébuleuse, extatique presque tant la posture se meut avec une grâce lente et méticuleuse. D'une danse envoûtante pour les émeraudes qui ne cessent de la dévisager, pendues à ce halo de fumée extirpé de ses lippes pincées.
« Il n'empêche pas moins qu'ils ont tous des dettes à vous régler. »
Insignifiant ou non. Car sur les innombrables pages, l'encre pleure les sommes perdues, imbibe le papier de la colère noire et furieuse de l'avare touché au creux de son âme. Les ratures comme témoins de sa propre déréliction. Celle qui force la main des plus grands à se dévêtir de leurs gants de velours pour les tremper dans cette crasse immonde et poisseuse qu'ils préfèrent oublier à la minute où ils l'ont façonnée. Rayures sentences décrétées en un coup de stylo, parfois deux, parfois plusieurs lorsque la furie grignote la raison. Elles ont sûrement un code, une gradation construite à leur image. L'excès. Maître de l'abondance qu'il faut entretenir, conserver entre les griffes alors qu'elle n'est que frivolité, chimère illusoire qui ne fait que les leurrer lorsque sur son reflet se miroite ce même poison. Celui qui s'empare de la faiblesse d'esprit de ceux qui se laissent bercer par les promesses d'absolution. Sur ces simples traits, l'esprit divague, à la dérive, tentant de déchiffrer les maléfices des bourreaux à l'estime écorchée. Un seul pour les remboursements des mains qui n'ont jamais cherché à contester l'humiliation déjà immense d'être sues prises dans le sac. Deux pour ceux qui ont dû voir leur mâchoire fracassée contre l'un des rebords de son bureau. Pléthore pour le reste. Ces corps à la pulpe épluchée, au visage défiguré avant d'être délaissé au fin fond d'une forêt, balancé au-dessus d'un pont sur lequel plus personne ne passe. Disparus sans laisser de trace, si ce n'est les derniers exploits qui s'entrevoient encore malgré toute la hargne mise pour espérer faire disparaître l'outrage vexant de s'être fait roulé.
« Au moins nous sommes d'accord sur une chose. »
Impérieuses, les lippes décrochent un sourire satisfait dont l'esquisse s'ancre un peu plus sur les traits de la voleuse, sentant ce poids du regard qui vibre sur l'échine, emplit la carcasse d'une chaleur soudaine mais non déplaisante. Elle est d'un magnétisme fascinante, la dame de fer, lorsqu'elle s'approche, détend sa silhouette immense près de l'homonyme qui s'était tenue à bonne distance. Réduite au néant, les effluves glaciales percent la bulle de narcisse, imposent une proximité déroutante dont tu te moques avec le même entrain, Max. Comme si tout ceci n'était qu'un rituel morbide conçu avec soin par les griffes de la louve, délaissant les galeuses pour marquer au fer rouge les brebis serties de diamant. Sans que l'idée ne te déplaise forcément, Max, grisée par l'aura magistrale qu'elle dégage.
« Je me contenterai du whisky. »
Derrière le défi, la méfiance, lorsque du bout des doigts s'attrape le verre parsemé de la liqueur cuivrée. Pendant un instant, tu ne bouges pas, Max, pas une brise venant bousculer les paupières pour les forcer à se plier. Dans le creux des pupilles, quelques bourgeons suspicieux fleurissent, empêchent le regard de se détourner avant qu'il n'ait la certitude que la finesse de ses lèvres goûte au délice du cristal en première. Alors le charme du poison se dilue quand l'autre finit par tapisser son palais de ces notes maltées.
« Ça vous écorcherait la langue de me demander mes services, c'est ça ? Vous avez besoin d'aide pour chopper ceux qui n'ont pas eu la chance d'être rayé par vos soins. »
Le bout de quelques phalanges quitte le cristal froid pour éponger les embruns de whisky déposés sur les pulpeuses. Du buffet le corps se détache, se rapproche de la nymphe tout en restant à distance convenable. C'est au rebord de ce vitrage opaque pour les rares qui oseraient lever leur tête de leur monde fallacieux que les coudes s'ancrent. Du haut de son promontoire, elle doit l'observer, ce florilège de corps avachis sur leur siège, souvent des malheureux pendus au bon vouloir d'une machine qu'ils pensent consciente, maléfique surtout tant elle se moque de leurs défaites par centaine.
« Vous vous amusez à les regarder à longueur de journée, hein ? Mais peut-être que vous n'êtes concentrée que sur ceux qui assurent de remplir vos petits poches déjà pleines. C'est comme ça que les mailles de votre filet sont bien trop larges et que tout le monde rentre puis sort sans grande difficulté. Vous ne regardez pas où il faut. »
Vu du haut, ce n'est qu'une ribambelle de fourmis ridicules aux antennes qui s'agitent dans une mécanique constante. Rembobinée puis répétée à l'infini.         

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Message Sujet: Re: the box.    the box.  Empty Dim 14 Mar - 13:10



C'est ce qu'elle offre aux plus récalcitrants, quelques heures en compagnies des hommes sous ses ordres. Des passages à tabac en bonnes et dues formes pour les faire plier, pour obtenir des remboursements ou leurs faire passer l'envie de se frotter de nouveau à son monde. L'empathie ne se faufile pas dans ses veines, qu'ils soient hommes ou femmes, jeunes ou plus vieux. Peu lui importe. Personne, personne ne les vole impunément. Pourtant, ce soir, elle semble plus encline à une douce négociation. La curiosité sans aucun doute, le charme indéniable de celle qui lui fait face, ou alors ses allusions à une entente qui irait dans les deux sens. Gagnante-gagnante. Médée arque un sourcil, Max a su faire naître en elle un intérêt trop soudain. A-t-elle réellement besoin d'aide ? Pour attraper tout ceux qui se faufilent tant bien que mal entre les mailles de ses filets. C'est qu'elle a trop à faire, que les voleurs s'entassent avec une facilité déconcertante. Et en effet, ce n'est pas son genre, déléguer ou quémander. Elle garde le silence, se concentre sur la silhouette qui s'avance dans la pièce. L'arnaqueuse est sûre d'elle, un peu trop mais Marlowe ne cesse de sourire, dévorant son whisky pour la laisser continuer son monologue.

Elle se redresse, contourne son bureau pour se poster également devant la vitre teintée qui laisse apercevoir la foule de joueurs se croyant chanceux. Alors qu'ici, tout est calculé. La chance n'est qu'une illusion les poussant à dilapider l'argent qu'ils ne possèdent pas. Dans un sens, elles jouent toutes les deux dans la même cour, à des degrés différents. à vrai dire, non. je ne passe pas mon temps à les regarder se saigner. elle lâche ça avec nonchalance. Si elle jette un coup d'oeil de temps à autre sur le bas monde, ce n'est que pour se distraire. peut-être que vous avez raison. peut-être que j'ai perdu la main en ce qui concerne ceux de votre espèce. elle siffle, détourne son attention du casino éclatant pour poser ses iris sur la jeune feme. vous pensez réellement que vous pouvez m'apprendre des choses que j'ignore encore ? son sourire est faux, hautain, si j'accepte votre aide, ce ne sera pas seulement pour quelques semaines. j'espère que vous en avez pleinement conscience. son regard se fait plus dur. Elle la sonde, quelques secondes seulement puis s'avance jusqu'à son bureau. Elle prend place sur son siège, le verre est délaissé sur un côté alors qu'elle se met à griffonner quelques mots sur une feuille vierge. je pense que six mois seront nécessaires pour rembourser votre dette, avec bien évidemment, quatre vingt pourcent de réussite de votre part. elle ne la regarde même plus, appose sa signature au bas de la page, et comme je suis une femme de parole, je vous laisse signer juste ici. ajoute-t-elle en tapotant de la pointe de son stylo contre la papier.



@max fyres
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