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 sadness to cry it out (azela)

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Lali Morales;

-- pretty lies, ugly truth --
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Lali Morales



maría.
étangs noirs, ethereal.
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le coeur coffre-fort, uniquement comblé par tout ce qui brille.
femme de chambre dans un hôtel de luxe (le plaza). les sourires de façade qui habillent les traits de son visage, les bonnes manières et les courbettes apprises avec frustration.
en coloc' dans le queens contemporain, et ce n'est jamais assez bien.
no gold-digging for me
i take diamonds
we may be off
the gold standard someday.


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tadeusz - max - betsi - oona
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Message Sujet: sadness to cry it out (azela)   sadness to cry it out (azela) Empty Mer 4 Déc - 2:29

le désastre d'une enfance fanée qu'elle a fuit sans bruit. se remémorant sans mal les cadavres de bouteilles et de médicaments qui jonchaient le sol quotidiennement. loin de cette comédie dramatique, elle s'en était allé. comme précédemment dario l'avait fait. laissant à contre-coeur derrière elle, les derniers résistants de ses frères et soeurs. elle n'y mettait pas souvent les pieds, pourtant elle n'avait rien oublié. éternellement, elle se souviendrait de ses jeunes années comme d'une épreuve à surmonter. une épreuve qui l'avait sûrement forgée. depuis, de toutes ses forces, elle tente de s'en sortir. de vivre quelque chose de plus grand, de laisser son empreinte quelque part dans le monde. l'immensité de ce qu'elle se verrait devenir, de celle qu'elle crève d'exposer enfin aux yeux de tous. son portrait de naissance et tout ce qui l'entoure, n'est que poussière sous son regard. persuadée que dans une dimension parallèle, elle aurait été une autre. une autre version d'elle-même, lui collant davantage à la peau, ressemblant à celle qu'elle voyait évoluer dans ses rêves. alors elle se déguise, à la vue et au nez de tous. s'invente et se ré-invente chaque soir, dans chaque évènement mondain qu'elle honore de sa présence, dans chaque rencontre qui la percute. elle et ses sentiments, elle et ses aspirations. et plus ça brille, plus ça l'attire, l'attise. comme une pie face au plus brillant des diamants. les dents aiguisées, les sourires factices. tout n'est millimétré que dans l'espoir d'effleurer du doigt ses plus noirs desseins. gamine perdue au milieu d'un univers trop grand. gamine perpétuellement à la recherche de ce qui illuminera à nouveau son regard d'enfant. jamais assez étincelant face aux mille éclats du monde. des souvenirs qu'elle essaie de gommer. qui ont pourtant imprégnés sa peau à trop d'endroits. se sont insinués sous l'épiderme, jusqu'à la marquer à tout jamais. ça fera toujours partie d'elle, peu importe si elle voulait tirer un trait sur cette partie de son existence. et quand on ne peut pas oublier, on se contente de vivre avec. une parure de plus pour l'habiller, une parure dont on a effacé les dorures.
les rues d'hier, le quartier d'autrefois, les murs usés par le temps qu'elle s'en vient retrouver. pas par choix, pas de gaieté de coeur. seulement pour eux, le plus souvent pour elle. qui n'a pas eu la chance de pouvoir quitter le nid parsemé d'épines. le nid abandonné par l'oiseau maternel. uniquement taché de ses pires vices. le temps qu'elle ne prend même pas pour s'annoncer quand elle ouvre la porte à la volée. maman ne dira rien, maman ne te verra même pas. maman sera encore trop assommée par les liqueurs et les cachets. un rire banal, qui tire vers l'hystérie s'échappe de ses lèvres quand elle aperçoit lali. la gamine qui ne sait pas comment le prendre, qui préfère se taire. oublier sa présence et rêver de son absence. la question ne passera pas la barrière de ses lèvres, elle sera bien incapable de lui apporter une réponse cohérente. elle soupire, lassée de cette comédie revenue trop souvent. et encore aujourd'hui, rien n'avait changé. tout ne faisait que continuer. la distance jusqu'à la chambre de azela qu'elle avale sans perdre une minute. si pressée de quitter l'endroit. parterre de désastre. elle toque et son appel reste sans réponse. elle s'invite seule pour ne découvrir qu'une pièce vide. un brin déprimée de s'être infligée cette scène digne d'une mauvaise série b, elle revient sur ses pas. gratifie tout juste madame morales d'un regard et d'un au revoir, avant de claquer la porte derrière elle. la respiration plus légère, l'oxygène qui s'engouffre à nouveau dans ses poumons, elle sait qu'elle vient de quitter la zone de guerre. un rapide coup de fil plus tard, elle sait où elle la retrouvera. quelques secondes avaient suffit à caler un rendez-vous. des retrouvailles au goût plus doux que l'amertume traînée par leur génitrice. puisque c'était désormais tout ce qu'elles lui accordaient.
un café de quartier comme refuge et une table près de la fenêtre qu'elle s'accapare. assise à l'abri du reste du monde, celui qui continuait de tourner sans s'inquiéter de son sort, elle attend la plus jeune morales. le coeur déjà gonflé de retrouver une âme chaleureuse. la silhouette qu'elle voit se dessiner presque aussitôt lui arrache un sourire. celui qu'elle n'avait pas accordé au fantôme qui planait au-dessus de leur vie. comme un spectre aux ondes négatives. immédiatement, elle se relève de toute sa hauteur pour la serrer dans ses bras. la chaleur humaine qu'on leur avait toujours refusé. l'amour maternel et paternel inexistants. comment tu vas ma belle ? sa place qu'elle reprend, en attendant qu'un serveur passe non loin d'elles pour prendre leur commande. si j'avais su, je t'aurais appelé avant d'me déplacer. ça m'aurait valu un détour en moins chez la folle du village. les détails qu'elle n'ajoute pas, persuadée que azela la comprendra. finalement, t'étais presque soulagée qu'elle s'offre du temps ailleurs. qu'elle fuit la maison, autant qu'elle le pouvait. comme toi tu l'avais fait, un peu plus radicalement. dans ton appartement, t'avais trouvé d'autres étreintes. plus sincères celles-là, plus particulières aussi. des sourires, des compliments et de l'attention. cocktail qui avait manqué au long fleuve de ton enfance.

Spoiler:

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--- c'est une question d'angle, d'envers et d'endroits. comment tu nous vois. comme dans un triangle, il faut être trois. toi, le désir et moi. quand est-ce qu'on se consume, qu'on se console d'en être arrivé là. quand est-ce qu'on se consume, une dernière fois.
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Message Sujet: Re: sadness to cry it out (azela)   sadness to cry it out (azela) Empty Lun 9 Déc - 18:40

Une vie faîtes de rêve, d’ambition, cette soif de devenir ce que tu veux et non ce que le monde avait prévu pour toi. gosse paumée qui devrait finir à la rue avec un boulot minable. Mais toi ela, t’as toujours rêvé de faire les choses en grand, de devenir l’un des noms que jubilera dans des couloirs pour jalouser ta carrière, tout ton être. Vivre pour toi, et que toi. ne pas penser aux autres, sans pour autant les laisser derrière, car t’es une douceur incapable d’immonde sacrifice, tu veux ton bonheur, comme celui des tiens, des personnes croisant ton chemin de vie. Subtilement reine de ton monde, malgré le poids de l’argent qui manque, cet argent que tu vas rembourser jusqu’à plier l’échine, mais ce ne sera qu’à ta mort. T’oublieras pas de profiter, de succomber aux joies de la vie, appelant ton âme à s’évaporer dans son chaos. Déambulant dans ton antre, endroit où tu maitrises ta vie comme une reine des ténèbres, faire de ce client un jouet, tu uses de son épiderme avec les lacets de cuir du fouet que tu manies à merveille. Couleur chocolat son épiderme ne prend aucune marque, alors que tu ne cesse de le malmener, laissant naître son sourire sur son visage, ça t’a toujours laissé perplexe au début, à présent, tu es prête à continuer, surtout pour côtoyer l’argent de ces clients. Tu n’y vois rien de sale, prenant juste du plaisir à les malmener ses hommes, vengeant toutes les femmes avant toi qui avait été durement brimée par eux. Des bourreaux fort souvent qui demande la rédemption après avoir créé l’apocalypse. Vipère qui fait son nid dans le dos de ces charlatans, chassant les paires de bras qui te demande plus, mais tu ne laisses rien faire, protéger par des bras réconfortants. Fini de lui, son départ laisse un vide, pendant quelques secondes, jusqu’à être rappelé par la cacophonie de ton téléphone.
Le doux prénom de ta sœur, sang de bulldozer dans vos veines, des gênes qui n’ont jamais été d’une accalmie folle. Des géniteurs destructeurs d’âme , donnant par miracle des enfants capable de s’en sortir mieux que quiconque dans un monde de cambrure. Plier l’échine est un don dont tu n’as jamais voulu user. Sa voix donnant un rendez-vous, te faisant oublier tes deux autres rendez-vous, que tu laisseras au panier, les envoyant promener, ce qu’ils aiment étrangement. De l’argent facile, laissant peut-être des maux un jour te ravager. Tout ça pour tes rêves, pour que les ambitions qui tourbillonnent dans tes veines se réalise à tout jamais. Une multitude d’argent à rendre, à débourser pour continuer tes études de médecine, t’as toujours était brillante, capable de te donner jusqu’à l’os dans tes études. Ne pas ressembler à papa ou à maman, être une fierté pour tes frères et tes sœurs, être fière de toi, car tu comptes sur toi pour te porter, personne d’autre. Merci les parents, merci de ce manque de considération. tu t’es forgée seule, alors tu continues à le faire, prenant les mains qui se posent sur toi pour aider, te soutenir, sans jamais oublier qu’en un coup de vent tout pourrait être fini. Terminée, à jamais.  En route pour rejoindre ta grande soeur, laissant tout derrière toi, t’auras toujours le temps de gagner de l’argent, qu’il soit plus ou moins salit par ceux qui te le donnent ou fait de toi un ange posé sur les âmes en peine, pleurant au téléphone.
La semelle de tes chaussures qui se conjugue avec le bitume de ton enfance, quartier que tu survoles de temps à autre, tout en squattant à gauche et à droite. Tu traces dans ce dernier, pour rejoindre ta sœur, le plaisir au bord du cœur de la retrouver. Elle avait laissé sa marque en toi , ta sœur, elle était comme les autres morales, comme si le mantra de cette fratrie était impossible n’est pas. Pas pour vous. Tu crois en eux, comme tu crois en toi. énormément. Toujours à te dire qu’ils seront quelqu’un , si ce n’est pas encore le cas. Lali, comme une note de musique dans ton cœur, tu te glisses dans le café, tes iris dévorant le visage un peu rougi par le froid. Tu prends place face à elle.Te débarrassant de tes habits en trop pour respirer sans toute cette montagne de vêtement.   «  Je vais bien et toi mis à part avoir croisé l’autre.   »  Avec Lali, tu n’uses pas du mot de maman, même si dans ton vocabulaire ce nom est encore pour la génitrice, tu ne sais pas pourquoi, tu ne serais même pas l’expliquer. Mais tu comprenais toujours les départs de tes aînées, à seize ans tu commençais à découcher, à droite, à gauche, te mouvant dans des draps salis de fluide pour ne pas subir la carcasse de votre origine. «  Un texto, un appel, tu sais très bien que je te réponds , en plus.   » La commande prise.   «  Alors tu me racontes quoi ?   »



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Message Sujet: Re: sadness to cry it out (azela)   sadness to cry it out (azela) Empty Mer 8 Juil - 1:46

un trajet de trop. celui qui avait une fois encore retourné son coeur.
même si elle jurera le contraire, même si elle se bornera dans son indifférence.
parce qu'elle se refuse à cet intérêt qu'on ne lui a jamais porté. elle s'entêtera et ne montrera pas combien elle peut être touchée. parce qu'elle est plus forte que ça lali. parce qu'elle s'est construit un personnage au-dessus de tout ça. parce qu'elle refuse de se laisser amocher par des êtres qui ne méritaient même pas qu'elle leur adresse un foutu regard.
elle se voulait fière lali. la tête haute, le dos dressé et l'allure des plus grandes dames. quand sa mère préférait rire des rêves auxquels elle tentait d'accéder. ne pas broncher, pour ne pas la contenter.
alors dans un monde de désillusions et de faux-semblants, on s'accroche à ce qu'on peut. on attrape la main de ceux qui veulent bien la tendre. et on prie très fort pour que jamais ils ne la retirent.
c'est dans ce cercle très fermé qu'elle sait pouvoir trouver azela. une parmi d'autres. une de celles qui partagent son sang. et avec, l'enfance délabrée qui les a tous blessé, autant qu'elle les a rapproché. dans leur malheur, ils se sont trouvé par bonheur.
quand leur ancien toit ne s'apparente plus à un doux refuge, c'est ailleurs qu'elles vont s'abriter. ailleurs qu'elles vont cacher leur confidences. loin des oreilles indiscrètes, loin des contradictions et des approches condescendantes. loin de maman, tout simplement.
parce qu'elle incarne à elle seule la dimension sombre qui plane perpétuellement au-dessus de leur tête. elle est leur mauvais ange, leur noir présage.
dans un café reculé, elles recommencent à se laisser approcher. parce qu'une présence amie peut panser tous les maux. étouffer les bleus, raviver les idéaux.
je vais bien et toi mis à part avoir croisé l’autre.
le sourire qui prend place sur les lippes est à peine voilé. lui qui en dit bien plus que n'importe quel mot sur le respect qu'elles portaient à leur génitrice. celle qui n'en avait que le nom, puisqu'elle les avait oublié en cours de route.
alors tu me racontes quoi ?
ta vie est parfois monotone lali. puis quand un tourbillon l'embrase, tout reprend sens dans une délicieuse tornade qui t'électrise tout entière. c'est pour des moments comme ceux-là que tu vis.
et peut-être bien que c'est ce qu'elle va chercher quand elle se frotte aux murs gris de la taule. quand elle s'affiche aux yeux et à la barbe des taulards. qui en ont l'allure, comme le pedigree.
pourtant, tu ne cilles jamais. sensation étrange d'être tout autant à ta place derrière des salles apparentées à des cages, que derrières des vitrines aux parures dorées. t'es l'ambivalence même morales. et la vérité, c'est que ça t'excite plus que n'importe quoi d'autre.
qui aurait cru que la vie pouvait être bien plus mouvementée derrière des façades cinq étoiles plutôt que derrière des barreaux ?
parce que les histoires qu'elle entend sur son lieu de travail sont parfois bien plus folles que les aventures des prisonniers. parce que les folies dont ils s'étaient rendu complices avant d'être stoppé dans leur course étaient par moment totalement fades. vides de sens. inintéressantes pour une jeune femme comme elle, en manque de sensations. en manque de frissons.
t'as tellement besoin d'exister qu'à travers leurs iris décrocheurs, t'as l'impression de briller quelque part. d'être la plus belle chose qui leur soit donné de voir depuis leur emprisonnement. et ça te rend encore plus époustouflante.
une chose est sûre, j'serais incapable de m'passer des rebondissements des uns, comme des rebondissements des autres.
le choc des univers. le choc des mondes.
elle l'entretient chaque jour qui passe quand elle se rend là-bas.
parce qu'elle aime se frotter au luxe, autant qu'elle aime côtoyer la misère. son futur, face à son passé. ce qu'elle cherche à s'approprier, face à ce qu'elle brûle d'oublier.
et tes études ela, tu manques de rien ?
qu'elle te raccroche à un semblant de réalité. quelque chose de réel, dans ton océan de mensonges. qu'elle t'apporte l'espoir qu'on peut y arriver, à force de trop essayer. ou qu'elle te rende ce rôle de grande soeur qui te sied pourtant si mal, si elle a besoin que tu lui files un coup de main. pour affronter vos lendemains.

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Message Sujet: Re: sadness to cry it out (azela)   sadness to cry it out (azela) Empty Dim 13 Déc - 15:25

Avec ta sœur à présent , ton sourire dansant au bord de tes lèvres, tu te sentais à l’aise avec elle. Toujours pressée de grandir, de vivre, tu as voulu te débrouiller, ne rien demander à personne, plier l’échine qu’en cas de nécessité, même si dans le fond tu survivais, tu t’en fichais, tes rêves de grandeur tu parviendras à les atteindre Ela. Les opales se délectant du visage de ta grande sœur, essayant d’oublier votre chère génitrice sans doute en train de se mourir sur son vieux canapé, les artères pleines d’alcool ou peut être même de drogue, tu avais fini de surveiller tout ça, fini de chercher à savoir si tu pouvais aider, toi personne ne t’aider à part ta fratrie, alors tu t’accrochais juste à eux, laissant le temps faire les choses. Espérant de voir un avenir meilleur pour tout le monde, chose que tu espérais de tout ton cœur.  Prendre de ton temps pour savoir comment elle allait, lali était simple, pourtant tu courrais après l’argent pour rembourser l’argent, pour ne pas finir en dehors des tes songes qui te berçaient ! le myocarde bien accroché, prête à tout pour réussir, jusqu’à aller loin, craquer pour un maudit homme marié, tu t’essayais à ne pas y songer, mais cette façon de résister, de te faire perdre la tête, de faire de toi une reine de la barbarie ça te plaisait plus que tu n’osais y songer.  Elle veut s’en sortir aussi ta sœur, peut être un rêve de grandeur comme le tien encore inconnu, elle lutte à supporter des gens sans nul doute infâmes, tu imagines bien quand tu croises certains petits riches dans tes cours de médecine à qui tu voudrais distribuer des coups pour ne plus jamais les entendre. Les opales qui scrutaient son visage sous ses mots,  laissant ton sourire s’étirer avec douceur.   «  je suis sûre que c’est presque plus mouvementé qu’une intervention ou même ce qui se passe à l’hôpital … » tu imagines bien les drames croustillants qui se passe dans son endroit de luxe, un endroit que tu n’as jamais vraiment côtoyé jusqu’à présent, t’en as vu des belles maisons, une invitée inattendue et inconnue que tu es quand tu viens prendre possession de lieu qui ne sont pas les tiens.   «  au moins tu es sûre de pas t’ennuyer … mais sont pas trop chiant parfois certains ,aucune envie de meurtre ? » demandes tu amusée d’imaginer ta grande sœur perdre patiente, mais tu l’imagines bien caché ce genre de chose à cette clientèle guindé de toute manière.  Parler de toi, parler de ta vie, tu en caches beaucoup trop à ceux en qui tu avais pourtant confiance. Tu ne voulais pas de leur aide, de pitié, décidé coute que coute de t’en sortir comme une grande, jusqu’à réussir. Les lippes s’étirant un peu plus, préparant dans ton brillant cerveau la bonne réplique, celle qui ne laissera aucun doute s’installer. Pas trop parfait, pas trop misérable. Voilà ce que devait être ta vie.   «  ce n’est pas une catastrophe, donc je suppose que ça va, non ? »  les iris cherchant le doute dans celle de ta grande sœur. «  enfin, vivre dans ce taudis n’aide pas, mais je dors souvent à la caserne ou chez des amis, c’est en dernier recourt le retour à l’appartement, elle est dure à supporter, je crois que c’est la seule chose qui est encore capable de ruiner mes études ! » semi-mensonge, les soucis de ta génitrice n’aident jamais vraiment, mais tu sais parfaitement trouver ton petit monde doux et reposant dans des endroits merveilleux, contrôlant des beaux endroits, quelques instant, quelques minutes, devenir une personne que tu espères être plus tard, sauver des vies, aider les autres et avoir cette vie c’est tout ce que tu voulais, pour cela que tu voulais faire chirurgienne, sans oublier de vivre, sans oublier de déployer tes ailes.


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