SAVE THE QUEENS
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 let the vultures in -- max.

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Message Sujet: let the vultures in -- max.   let the vultures in -- max. Empty Mer 14 Oct - 2:51

T'en reviens pas, à quel point c'était facile. T'avais eu qu'à tendre la main, qu'à faire quelques tours de magie, et c'était terminé. T'avais passé la porte du magasin avec des milliers de dollars dans ton sac. On racontait que la sécurité de l'endroit était solide, que c'était impossible d'y faire quoi que ce soit, alors t'avais vu ça comme un défi. Pas trop ton genre de t'attarder dans ce genre de magasin, et tu détonnes un peu avec tes cheveux décoiffés et ta veste de cuir, mais on ne te pose pas vraiment de question parce que t'as un énorme sac à main Prada au bras, dérobé à une pauvre touriste dans la station de train. Tu passes même pas quinze minutes dans le magasin huppé, tu ramasses quelques foulards de soi et des morceaux qui glissent entre tes doigts, la sécurité enlevée, et tu lâches même un grand soupir en passant la porte. Personne ne te regarde. Personne ne t'arrête.
Trop facile, vraiment.


Mais faut le dire, t'es douée. Des années de pratique, à attraper ceci et cela du bout des doigts, sans même qu'on te remarque. Et voilà deux fois plus riche que tu l'étais y'a une demi-heure. Qu'est-ce que tu vas faire de tout ce bordel, t'en sais rien. Pas comme si t'étais du genre à porter de la soie et du cachemire hors de prix, à la vue de tes Docs et ta veste usée. Alors que tu parcoures les rues de New York, t'as une idée - Max. La personne idéale pour profiter de ce que tu viens de voler, elle va sûrement se faire une joie d'ajouter tout ça à sa collection. Ça te fait sourire d'avance d'imaginer sa réaction, alors t'as aucune hésitation à bifurquer dans la prochaine rue pour prendre la direction de son appartement. La journée décline à l'horizon, bientôt ça sera la nuit pour vous envelopper tous, passants, voitures, immeubles, mais New York ne s'arrête jamais vraiment. Tu passes au travers des foules, le pas assuré, c'est pas trop loin il te semble, mais tu t'en fiches, tu vas partout à pied de toute façon. Au passage tu soulages une dame de sa montre en or - elle a bien failli te faire tomber tête première sur le trottoir à ne pas regarder où elle va - et tu arrives devant l'immeuble de Max. Tu te faufiles jusqu'à la porte en question, sourire déjà au coin des lèvres, et tu cognes à la porte de l'arnaqueuse, espérant qu'elle soit chez elle.

Max ouvre, et en voyant ses cheveux dorés et ses yeux curieux tu lui donnes un énorme sourire. « J'ai une surprise pour toi. » Tu ne t'embarrasses pas de politesses - c'est pas ton genre de toute façon, et ça serait un peu inutile de te trébucher sur du small talk quelconque. « Des surprises, en fait. J'te donne un indice : ça brille et ça coûte cher. » Tu lui lèves déjà la montre en or devant les yeux, arquant un sourcil. « Un avant-goût. J'peux entrer ou j'te dérange ? » C'est dit simplement, sans arrogance ou hostilité, juste une question au passage.

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Max Fyres;

-- pandemonium --
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Max Fyres



jodie
bambi eyes (ava) ; siren charms (sign) ; vocivus (icons)
oksana ; blake
3154
827
31
t'aimes pas vraiment qualifier les choses. tu aimes les laisser en suspend, au bord des lèvres, à quelques centimètres du gouffre. tu joues, tu virevoltes au gré de tes intérêts, de tes envies.
l'arnaque. l'tissu de mensonges qui s'écrase sur tes lippes. pour en avoir toujours plus. avarice insatiable.
près de ceux au compte en banque pillé. ces hautes sphères que les doigts ne font qu'effleurer. les happy few qu'ils diraient.
((moodboard))
brandy - amour (2) - coban (2) - lali - tad - nejma

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Message Sujet: Re: let the vultures in -- max.   let the vultures in -- max. Empty Jeu 3 Déc - 23:27

let the vultures in ft. @Rym Ahmadi
Mains voleuses, phalanges baladeuses. Celles qui embrassent les courants d'air, comme l'effet d'une simple caresse à peine perceptible sur les tissus rugueux d'une poche arrière d'un jean. Greffés sur ces silhouettes anodines, les doigts dentelles dérobent, piègent dans leurs filets les valeurs inestimables de ces objets trop lourds pour les poignets imparfaits, engloutis par les fioritures en feuilles d'or incrustées de diamants. Mais les serres de la pie ne se plantent que dans les chairs délicates. Dans la douceur soyeuse, elle y frotte ses griffes polies par le pléthore raffiné qu'elle revêt fièrement sur son camaïeu plumé. Loin des éclats éblouissants qui dissimulent derrière l'apparence aveuglante le vide du toc qui ne trompe personne, certainement pas les mirettes expertes de l'oiseau tatillon, la snobinarde se distingue, les ailes fièrement déployées. Celles qui s'agitent et font danser ses courbes devant des prunelles curieuses et avides de fantasmes diurnes. Elle est facile, l'illusion lascive qui provoque mais surtout se moque. De ceux captivés par le spectacle fallacieux, et dont les poches se vident au rythme des corps qui ondulent dans la foule. Puis il y a les âmes qui s'écorchent les genoux, les pieds qui s'emmêlent et manquent de trébucher sur les chaînes de fer rouillé. La dignité s'envole en même temps que le porte-monnaie qui saute d'un sac à l'autre. Des coquetteries de l'audace, le myocarde se galvanise, palpite et tambourine face à la fierté qui gonfle le plexus. Tu dois reconnaître qu'elle a du cran, la gamine aux cheveux flottants dans l'air environnant. Mariée à l'ombre et ses malices, la virtuose des abysses, comme un spectre invisible, tire sur ces fils qui échappent des coutures. Celles qui mènent à ces trésors qu'elle déterre mais qu'elle ne garde jamais. Le vautour est altruiste, frappe à la porte de la pie égocentrique.
Quand le visage de la gamine se dévoile, Max, la surprise est loin d'être désagréable. Les lèvres s'étirent sur le même rictus qu'elle revêt, la fougueuse et ses trouvailles qu'elle s'empresse de dévoiler. Les orbites gravitent sur les aiguilles scintillantes, s'illuminent davantage quand la pulpe parcourt les matériaux gelés. Tu t'empares de la montre, Max, la môme toujours sur le palier.  
« Pas mal, Ahmadi. Mais j'imagine que t'as pas fait tout c'chemin juste pour une malheureuse montre un peu dépassée, ça s'rait décevant sinon. »
Le rire fend la fausse indifférence. D'un signe de tête, tu l'invites dans l'appartement, sans prendre la peine de répondre à la question. Dans le vide-poche poussiéreux, la montre est déposée, finira probablement recouverte des mêmes particules quand tu t'en seras lassée. Furtivement, alors que la môme s'installe dans le salon, l'attention portée ailleurs, t'en profites pour t'emparer du précieux sac. Il frissonne, le derme, quand il s'enlace autour du carré de soie vert et rouge sur lequel l'emblème de la maison est calligraphié au millimètre près. Aussitôt extirpé de la besace, tu l'enroules autour du cou, Max, la silhouette virevoltant vers le miroir de du hall d'entrée.
« C'est magnifique. »
La pie gigote sur elle-même, mesure les meilleurs angles que la lumière tamisée de l'appartement reflète dans le psyché. Dilatées sont les iris, exaltées par le réconfort et la douceur du tissu soyeux sur la peau recouverte. De nouveau la chimère enveloppe le myocarde, l'irradie de ces notes symphoniques du bonheur avare et insatiable. Celui qui ravage les organes, Max, comme une boulimie cupide que tu n'arriveras jamais à gérer. L'appartement pourrait déborder. De toutes ces babioles dérobées, ces souvenirs accaparés, ces objets qui ne tiennent même plus dans les coins d'une pièce mais qui ne font plus qu'un avec le parquet. Pourtant la bavarde réclame encore, piaille son amertume morose qu'elle se désespère à, un jour, noyer.
« Tu veux rester manger ? Vois ça comme une sublime et très généreuse rétribution d'ma part pour tes surprises. Pis, j'ai un truc à t'proposer aussi, si t'es intéressée. »
T'attrapes une bouteille de vin et deux verres en cristal avant de te glisser derrière le comptoir de la cuisine. Au son du bouchon de liège qui raisonne et du liquide pourpre qui se déverse goulument, les commissures s'activent, pressées d'y colorer le bout des lippes charnues de cette robe rouge carmin. En direction de la môme, le verre se lève, d'admiration mêlée à une certaine envie, face au plumage immaculé de l'oisillon qui semble échapper aux éphélides gorgées de noirceur.     

_________________
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- - comme un souffle,
un garnement,
tout autour y'a la violence. 
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Message Sujet: Re: let the vultures in -- max.   let the vultures in -- max. Empty Mer 20 Jan - 1:44

« Pas mal, Ahmadi. Mais j'imagine que t'as pas fait tout c'chemin juste pour une malheureuse montre un peu dépassée, ça s'rait décevant sinon. » Tu pourrais presque t'en vexer, mais ce n'est pas le moindrement le cas. Faut dire que t'as pas vraiment l'oeil pour ce qui a vraiment de la valeur - tu ne fais qu'attraper ce que tes doigts veulent bien trouver, tu ne t'embarrasses pas de te demander jusqu'à quel point le prix va augmenter. La pire ironie qui soit, la voleuse qui ne fait pas ça pour l'argent, mais juste pour l'adrénaline. Max, tu l'aimes bien, tu aimes sa manière de bouger, de s'exprimer. Et tu la trouves amusante, de compagnie agréable, la conversation est toujours stimulante et voilà bien une caractéristique que tout le monde ne peut pas prétendre posséder.

Tu entres dans le bel appartement, l'oeil toujours curieux de découvrir les nouvelles babioles que Max a pu ramasser, et tu la laisses parcourir le contenu de ton sac avec un sourire malin au coin des lèvres. Ça n'a pas de prix, le sourire que ça tire sur son visage. « C'est magnifique. » Tu relèves les yeux vers elle, contemplant le foulard de soie autour de son cou - tu n'y vois pas la même chose qu'elle, mais elle en scintille, c'est certain. « Pas autant que toi. » Que tu lui réponds avec un peu de complicité, pas vraiment du flirt, mais ton sourire est sincère. Ton regard qui ne cesse d'attraper tout ce qu'ils trouvent dans ton environnement, fascinée par tout ce qui s'y trouve. « Tu veux rester manger ? Vois ça comme une sublime et très généreuse rétribution d'ma part pour tes surprises. Pis, j'ai un truc à t'proposer aussi, si t'es intéressée. » Ton sourcil s'arque par curiosité, et tu l'accompagnes pour attraper le verre de vin qu'elle te tend. L'odeur qui s'en dégage te remue l'estomac et tu réalises à quel point tu es affamée. « Tu sais comment me parler, toi. » Tu la taquines, la suivant dans son cheers d'une élégance toute propre à Max. Toi, tu as plus l'air de sortir des rues, avec ton manteau en cuir usé et tes jeans troués. Mais Max ne t'en a jamais tenu rigueur.

« Je meurs de faim et tu viens de m'ouvrir l'appétit avec cette histoire de proposition. » Tu t'accoudes contre le comptoir, à l'aise avec tes mouvements, ton regard qui ne quitte pas vraiment le visage de Max. « Elle vaut combien, cette bouteille de vin ? Plus ou moins que la montre démodée ? » Tu lâches un petit rire. « Oh, si tu avais vu l'allure de cette femme. Tellement de botox dans son visage, il devait valoir plus cher que tout ce qu'elle portait, et j'crois bien avoir vu Prada. » Peut-être un peu moqueuse et arrogante, mais la majorité de la population était pour toi un véritable divertissement.

T'es plus curieuse qu'autre chose, alors que tu continues de glisser comme le vent dans cet appartement qui ressemble à une caverne d'ali baba. « Mais avant toute chose, dis-moi à quoi c'est censé servir, ça ? » Tu pointes un objet avec une forme bien curieuse, presque provocante, le sourire aux lèvres. Sans doute juste une décoration hors de prix, mais tu demandes quand même.

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