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 your majesty. ft. athéna

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Max Fyres;

-- pandemonium --
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Max Fyres



jodie
bambi eyes (ava) ; siren charms (sign) ; vocivus (icons)
oksana ; blake
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t'aimes pas vraiment qualifier les choses. tu aimes les laisser en suspend, au bord des lèvres, à quelques centimètres du gouffre. tu joues, tu virevoltes au gré de tes intérêts, de tes envies.
l'arnaque. l'tissu de mensonges qui s'écrase sur tes lippes. pour en avoir toujours plus. avarice insatiable.
près de ceux au compte en banque pillé. ces hautes sphères que les doigts ne font qu'effleurer. les happy few qu'ils diraient.
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Message Sujet: your majesty. ft. athéna   your majesty. ft. athéna Empty Jeu 13 Aoû - 18:14

Your Majesty - @Athéna Whelan

L’orbite gravite autour des vitrines attractives. Les sacs des plus grandes marques se disputent sur des avant-bras chargés du poids de tous ces achats. La poitrine se gonfle de satisfaction face à ces nouvelles acquisitions qui viennent flatter tes désirs de possession. Les prunelles détaillent les silhouettes en plastique puis se focalisent parfois sur celles qui s'agitent dans les boutiques. Tu regardes ces âmes qui s'adonnent au même plaisir que le tien. L'euphorie s'installe, devient mère d'une sérotonine addictive. Pour y chasser ce qui vous lasse. La routine. L'ordinaire. L'insipide. La vie fade des vêtements banals. Ceux qui s'entourent autour du cou, formant une laisse que les autres promènent partout. T'as toujours voulu sortir du lot, Max. Enveloppée dans ces tissus luxueux qui flattent les courbes félines. L'épiderme épouse les créations ostentatoires fabriquées par les petites mains attentionnées. Les invisibles aux doigts de fée. Ceux que tu estimes remercier à leur juste valeur en dilapidant les billets volés. Tu serais même prête à dire que t'es le Robin des Bois des temps modernes. Dérobant des fortunes pour mieux les redistribuer. Pourtant Max, ces problématiques te laissent bien de marbre. L'égoïsme sur le visage d'ange. Tant que, toi, tu y trouves ton compte, rien ne t'atteint.
T'as pas pour habitude de te soucier des malheurs que tu causes à autrui. Parce qu'on s'est jamais soucié des tiens. Risée par l'indifférence et ses railleries incessantes. Souvent les nuages s'effondrent sous ceux que tu arnaques. La tête est sonnée devant la supercherie qui s'érige en tête d'affiche. Seulement avant que la surprise n'évolue en soif de vengeance, tu te volatilises. Les noms empruntés retrouvent des boîtes aux lettres aléatoires. Le téléphone est jeté, brûlé, ou juste abandonné. Les traces s'envolent petit à petit, tout comme la trahison qu'ils finissent par oublier ou alors par édifier en anecdote foireuse. Et toi tu recommences. Prêchant les paroles fallacieuses aux oreilles des vulnérables. Ceux qui tueraient pour retrouver les traces d'un espoir envolé. Tu te crois meilleure que tous les autres, Max. Voguant par-dessus les marées inférieures. Inaccessible. Bien que tu penses les maîtriser, les failles sont imprévisibles. Max, les fondations du château s'affaissent, grignotées par l'érosion des mers que t'as déchaînées.  
Le ciel se charge d'obscurité, d'une brume noire annonciatrice d'un orage qui lentement s'approche. Le tonnerre gronde au loin. Irascibles sont les tourments que Pandore lâche à toute vitesse. Ils galopent dans ta direction, Max. L'idée de rentrer t'abriter s'impose comme une évidence. Dans l'entrée de l'immeuble, tu t'arrêtes un instant pour observer la colère de la pluie torrentielle. La crinière est juste humide des premières gouttes qui ont perlées. Tu poses les sacs sur les premières marches de la cage d'escalier, attendant l'ascenseur et profitant de l'instant pour reposer les bras légèrement ankylosés. En rentrant dans la machine bruyante, les doigts pressent le bouton du cinquième étage. Puis un sourire se creuse quand tes prunelles se croisent dans le reflet du miroir. Quelques mèches se sont échappées de la queue de cheval basse. Ebouriffée par la frénésie des emplettes compulsives. L'idée d'un bon bain chaud pour terminer cette journée te décroche un soupir apaisé. Tu pénètres dans l'appartement sans trop te poser de questions. Les encombrants sont lâchés à l'entrée, tout comme les chaussures et la veste que t'accroches sur la pile qui s'entasse déjà. Mais tes pas soudainement s'interrompent dans leur course vers le salon. Parce que mélangé à l'humidité dégagée de l'extérieur et qui rentre par les fenêtres que t'as laissé ouvertes, il y a cette odeur étrangère. Celle de l'intruse qui s'approprie ton territoire. La chasse gardée que personne n'a jamais osé violer. Les sourcils se froncent sur ce parfum qui ne te revient pas forcément. Les relents du parasite qui vient planter ses griffes dans le mobilier adulé. Et le visage se dévoile quand t'avances, le buste bien droit accompagné de ta démarche nonchalante. Face à la déesse à l'épée tranchante, la moue est stupéfaite. Elle qui vient mettre un terme à une quête de vengeance qui aura duré trop longtemps. Parce que ça fait combien de temps, Max, que les traits carnassiers de la belle Athéna appartenaient au passé. L'abcès se referme à l'instant où vos deux corps se font face. Elle, confortablement assise sur ton canapé. Et toi, debout les bras croisés à la recherche d'explications.
« J't'en pris, fais comme chez toi. »
L'invective se lance sans appréhensions, glisse entre les dents qui grincent. Mais tu ne sais pas tout de la brune, Max. Tu te dis qu'elle a eu un coup de chance, qu'elle s'est nourrit de ton manque de vigilance. Parce que si t'étais elle, t'aurais lâché l'affaire au bout de quelques jours. « Qu'est-ce tu fous là ? »
Ça ne pouvait pas être pour l'argent subtilisé. Dépensé aussi vite qu'un feu de forêt ne met de temps à s'embraser. Et la mine suffisante de la reine glaciale échauffe la hargne. Devenue maîtresse d'une maison qu'elle ne possède pas. Elle dispose de tout, Athéna, même de la foudre qui s'abat sur les toits. Et qui bientôt fera une seule bouchée de toi.  

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- - comme un souffle,
un garnement,
tout autour y'a la violence. 
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Message Sujet: Re: your majesty. ft. athéna   your majesty. ft. athéna Empty Sam 15 Aoû - 22:11


( why do we fall ? to pick ourselves up )
«  But she always hides those feelings she needs to show, and replaces them with the ones people expect to see on her » (song) août 2020 w/ @max fyres


 
Athéna, elle a l’ennui qui consume sa chair. L’âme qui se noie dans des pensées dépressives. Le regard gelé qui erre dans la noirceur de la galaxie. La créature divine, elle n’a aucune bulle d’adrénaline qui la traverse pour animer les battements de son cœur. Phenix aux ailes éteintes. Elle, elle ne s’enflamme plus. Corps robotique aux sentiments annihilés. Elle la déteste cette impassibilité, plus terrible que la mort. Elle pose sa main sur sa poitrine et elle la sent cette cage thoracique qui se soulève. Rappel constant d’un myocarde qui bat. Pourtant, elle le sait, elle est dans les limbes. Elle est l’immortelle qui erre parmi les vivants. Le fantôme d’Ulysse, il est partout. Elle le voit apparaître ce visage d’Apollon qui coupe sa respiration immédiatement. Elle la fuit cette vision chimérique. Les paupières se ferment, elle l’éloigne cette bourrasque monstrueuse des titans. Elle ne veut pas qu'il se manifeste cet ange perdu. Ce jumeau divin qui n'est plus, souvenir asphyxiant de sa défaite contre Odin. Elle n'y prête pas attention aux gouttes gelées que Poséidon abat sur elle. Au contact de sa peau, l'eau la réveille. C'est les maux de son coeur mort qui s'échoue sur le sol. Et la conquérante, elle décide de le fuir cet astéroïde contre lequel elle menace de s'écraser. Elle récupère des molécules d'oxygène dans cet air lourd qui appuie sur ses côtes. Poids constant qu'elle traîne derrière elle comme une planète à la dérive. Elle finit par la trouver son activité pour combattre la monotonie des heures qui s'écoulent avec une lenteur exagérée. Elle redevient machine. Elle, Athéna, déesse du chaos, elle est la tempête prête à s'abattre sur une âme innocente. Elle se rappelle de cette humaine qui a réussi à être plus rapide que la comète en plein vol. Cette carnassière qui n'imagine pas devenir proie. Max Fyres, elle en a semé de la poussières d'étoiles derrière elle. Des nuages de poudres qu'elle a suivi, la chasseresse. Elle se transforme, elle se transcende pour oublier la perte de son humanité. Elle se met en action la créature née pour prouver sa puissance au monde des humains et des immortels. Elle la trouve vite l'habitation de l'ennemie ordinaire. La serrure cède en quelques secondes face à celle qui a pénétré dans des royaumes protégés par des armées de soldat. C'est l'ordinaire qui se manifeste devant ses iris. Dans chaque pièce, elle se faufile. Ses doigts félins frôlent des feuilles de papier cornées. Elle découvre le repère de l'arnaqueuse comme pour sonder son âme. Ici, la Fyres elle n'a rien dissimulé. L'étoile, elle s'en amuse, comme un esprit enfantin qu'elle n'a jamais été. Son innocence, elle l'a perdue dès sa naissance. Elle contemple chaque recoin de l'appartement. Elle s'en imprègne de cette créature inconnue qu'elle découvre au rythme des aiguilles de l'horloge. Le temps, il s'écoule moins lentement. Et ses oreilles finissent par le percevoir le bruit dans le couloir. Alors avec nonchalance elle s'assied sur le canapé à l'assise confortable. Les traits impassibles, le coeur au rythme plat. Elle s'amuse la reine de l'échiquier prête à manipuler les pions.  « J't'en pris, fais comme chez toi. » elle l’aperçoit la propriétaire de cet antre. Humaine à l’odeur commune entre des murs reflétant la normalité des mortels. Elle reste immobile, la Athéna, reine dans un royaume qui n’est pas le sien. Elle ne se sent pas menacée. Elle est l’intruse, indésirable créature dans un territoire ennemi, mais elle n’est pas sur un champ de bataille. La déesse, elle n’est jamais désarmée. Elle, en un battement de cils, elle peut geler cet empire ou répandre la puissance des flammes. Son sourire de conquérante, il demeure, comme un rictus provocateur qui ne la quitte pas. Figé sur son visage de reine des glaces. La combattante adversaire, elle se sent comme une guerrière meurtrière. Elle a la voix des prédateurs avant une attaque. La Max, elle ne perçoit pas qu’elle se tient devant la déesse immortelle. Bombe nucléaire qui ravage les âmes. « Chère Max je ne fais que faire ce que tu as jugé bon de faire avec mon argent, je m’approprie les choses qui ne m’appartiennent pas. Tu aurais dû te méfier… Je ne suis pas le genre de personnes à qui on peut voler sans représailles. » Sarcastique Athéna, elle ne quitte pas son trône sur le Mont Olympe. Elle, elle la garde sa hauteur détestable et son assurance indécente. Elle a la puissance des dieux qui l’habitent, la rage des titans qui consume ses entrailles, la force de son héros perdu qui la maintient constamment debout. Elle ne va pas la perdre cette offensive. L’immortelle, elle ne va pas poser le genou au sol face à une humaine. « Qu'est-ce tu fous là ? » Ils sont légers les battements de son cœur dans sa poitrine. Et le sourire suffisant, il s’agrandit. L’air se remplit d’une inquiétude qu’elle aime faire naître chez ses victimes. Prédatrice féline prête à bondir pour planter les crocs dans une jugulaire apparente. Elle étend son corps gracieux. Tranquillement, elle la tisse sa toile de veuve noire meurtrière. Elle la fait patienter l’opposante aux iris parsemés d’éclairs. Athéna, elle veut la rendre fébrile. Elle veut les entendre les pulsations d’un cœur peureux qui s’accélère.  « Il faut savoir une chose de moi, je déteste perdre une bataille, je préfère les gagner. Pourtant il semblerait que malgré ton humanité banale tu as réussi à me faire échouer. Aussi étonnant que cela puisse paraître. ». La déesse du chaos, elle n’est pas née pour s’échouer dans un trou noir. Création d’Odin, elle est faite pour se volatiliser à travers les étoiles filantes. Et, Max, elle a franchi une barricade imprenable. Elle a mis un pied dans un monde possédé par les dieux et c’est une lame qu’elle a planté dans la chair de la créature stellaire pour l’écorcher. Elle l’a blessé cet orgueil galactique.  Elle ne l’accepte pas cette plaie qui ne cicatrise pas. Si elle ne peut pas réparer son cœur endommagé par l’atrophie d’un ventricule, elle est capable de poser des sutures sur cette contusion désagréable. « As-tu déjà pensé à cultiver ton talent autrement que pour subtiliser de l’argent à quelqu’un comme moi ? ». La comète, elle s’éloigne du champ de bataille stellaire. Elle le fait le pas en arrière qui atténue la violence des flammes dansant dans ses yeux. Athéna, elle cesse d’irradier, oscille entre le froid polaire et la chaleur volcanique. Elle se met à l’arrêt la météorite et elle se délecte des réactions de la brebis face à la louve affamée.
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Max Fyres;

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t'aimes pas vraiment qualifier les choses. tu aimes les laisser en suspend, au bord des lèvres, à quelques centimètres du gouffre. tu joues, tu virevoltes au gré de tes intérêts, de tes envies.
l'arnaque. l'tissu de mensonges qui s'écrase sur tes lippes. pour en avoir toujours plus. avarice insatiable.
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Message Sujet: Re: your majesty. ft. athéna   your majesty. ft. athéna Empty Lun 24 Aoû - 18:18

Your Majesty - @Athéna Whelan

Le royaume se plie sous la reine incandescente qui lacère de ses griffes la belle impertinente. Elle s'approprie les lieux, étale sa silhouette le long du canapé moelleux. Tu l'imagines trainer la pulpe de ses doigts sur les meubles qui parsèment la pièce, piétiner les feuilles des victimes trouvées dans les journaux en papier qui jonchent le parquet. L'intruse, l'espionne qui se nourrit des indices parsemés, découvre enfin le fantôme source de ses insomnies. On ne peut pas dire que l'appartement est luxueux, mais il n'est pas pour le moins miteux. Toi tu le veux radieux, à l'image d'une âme loin d'être vagabonde dans son propre chez-soi. L'obscurité est mère, happe la piètre lumière qui tente d'éclairer son visage. Elle baigne dans les ténèbres, la guerrière aux prunelles glaciales, les épouse avec jubilation. Impériale sur le trône volé, elle te toise, satisfaite d'une chute qu'elle a méticuleusement préparé. Le bout de la langue est acide, Max, quand tu la découvres sous ton toit. Le fiel bouscule l'estomac, ronge les os qui vibre sous le palpitant qui s'emballe. T'aime pas qu'on te dérange, et encore moins quand la présence s'impose. Impossible est la fuite, alors t'es obligée de subir les tourments orageux de la déesse en rage. Et comme une aura magnétique, tu sens la même hargne brûler le fond de tes entrailles, prête à se lancer dans une bataille que t'as lâchement laissé en suspens. Mais tu les retiens, Max, les furies déchaînées.  
« J'ai pris ce qu'on m'a gentiment donné. Toi c'que tu fais, c'est juste malpoli. On t'a jamais dit de toquer avant d'entrer ? »
La sirène devient enfant, dont la moue se fait boudeuse, vexée par les gestes irrévérencieux. Le son de ses récriminations se perd dans les grondements tempétueux. T'en as rien à faire, Max, que tes actes soient condamnés. Les faiblesses étaient bien trop saillantes pour que tu ne te serves pas dans le plat, alors qu'elle, elle ne fait que s'asseoir à une table à laquelle elle n'a jamais été conviée. L'électricité se charge dans les prunelles émeraudes, tentent de percer à jour les mystères qui gravitent autour de la maîtresse du jeu. Tu t'approches de la divinité, à grandes enjambées pour t'assurer qu'elle soit bien vraie. Le corps s'échoue à l'autre extrémité du sofa, de peur que les rayons qui émanent d'elle, ne consument l'épiderme. Nébuleuse est la furie, tapie dans l'ombre de l'âme noircie. T'es incapable de prédire ce qu'elle compte faire, Athéna. Murée dans son calme olympien, tu ne sais pas si c'est de la glace ou des flammes qu'elle dépècera ta carcasse. Alors quand elle s'avoue vaincue, la commissure des lèvres s'étire et les iris pétillent sous l'éloge de l'avarice orgueilleuse désormais satisfaite. La reine dépose les armes, dans une défaite qui lui coûte. Celle qui l'oblige à affirmer que la princesse est son égale, au dénouement de cette joute. T'as investi ces terres inconnues, envoûtant celle qui se croyait inébranlable, Max. Les failles de l'invincible, tu les as exploitées, annexant le territoire de cette lame aiguisée maintenue d'une main ferme sous la gorge offerte.
« T'as donc fait tout ce chemin pour complimenter mes talents ? J'me sens honorée que la grande Athéna se soit déplacée rien qu'pour moi. »
Sur les lèvres se greffent le spectre de narcisse. Dans la jouissance éternelle de l'égo flattée, les canines se dévoilent, s'imbibent de l'attitude adverse. L'insolence sans cautèle. La vénalité entièrement assumée. Seulement, la graine elle la plante dans l'encéphale en manque de sa dose quotidienne. Le rapace s'éveille sous les mots enchanteurs. Il t'en faut peu, Max, pour susciter le feu ardent qui crépite déjà lorsque les billets s'agitent devant ton nez. La déesse est sournoise, ondule des cils sur le même rythme que toi. Les palabres sont déposées avec flegme. Simple constatation d'un temps perdu à gâcher un talent qui pourrait faire des merveilles. En plein dans le mile, Athéna, elle a touché la corde sensible et se détache du regard parasite. Il n'est plus questions de tempête dévastatrice, d'une Pandore qui déverserait ses supplices dans son sillage intempestif. Douter du sérieux de la proposition serait une offense blasphématoire. Pourtant, le doute s'immisce. La défiance est suspicieuse.
« Ça paye plutôt bien, j'vois pas pourquoi j'irai voir ailleurs. »
Haussement d'épaules qui accompagne la demie-verité. T'as des envies de surplus, Max. Viser plus haut, taper dans les yeux de ceux qui logent tout là-haut. Derrière l'énigme, tu ne peux t'empêcher d'entrevoir le mirage d'une proposition alléchante. Celle qui viendra étancher la gorge assoiffée. Mais la certitude n'est pas entière, Max, face à l'esprit impénétrable, insondable de la brune. Elle dérive loin de toi, profitant de cet instant où le cerveau fabrique des espoirs qu'elle n'a jamais formulé. Ils envahissent le crâne, élèvent ton âme vers des contrées presque oniriques. Redescends sur Terre, Max, ou c'est le macadam qui viendra récolter les derniers morceaux volés.
«Mais cesses donc tes litanies mielleuses. Je sais bien que t'es aussi forte que moi à ce petit jeu-là. Qu'est-ce que tu veux, Athéna ? Une envie soudaine de parler salaire ? »      
L'inquisitrice penche la tête, refusant de se faire avoir par celle qu'elle a déjà dépouillée. Ça serait sûrement rendre la monnaie de ta pièce. Mais tu refuses de perdre face à la déesse.     

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Message Sujet: Re: your majesty. ft. athéna   your majesty. ft. athéna Empty Sam 29 Aoû - 11:55


( why do we fall ? to pick ourselves up )
«  But she always hides those feelings she needs to show, and replaces them with the ones people expect to see on her » (song) août 2020 w/ @max fyres


 
Athéna, elle n’est pas une créature docile. Elle, dans son âme, elle  n’a pas été forgée pour plier sous la puissance des géants. Elle, elle a été modelée pour les combattre les monstres qui menacent l’étincelance des étoiles. Reine sur un trône doré. Enfant divin, qu’il a façonné le terrible Odin. Dans son arrogance démesurée, le dieu du monde, il l’a rendu impératrice celle que les hommes voyaient comme la princesse angélique. Âme rebelle, elle est sauvage, la comète libre que personne ne retient dans une cage fabriquée pour la cruauté des bêtes du mont Olympe. Tantôt météorite destructrice, tantôt étoile qui protège les innocents, Athéna, elle est la vie. Athéna, elle est la mort. Prédatrice carnassière qui oscille entre la pureté et les ténèbres. Elle, déesse stellaire, elle vacille dans l’immensité de la galaxie. Les tempêtes, elle les déclenche. Les ouragans, elle les apaise. Les flammes de l’enfer, elle les éteint de sa peau gelée. Les incendies d’Arès, elle y consume sa chair. Et désormais, sans cette humanité lumineuse autour d’elle, l’âme angélique, elle a été emportée dans un trou noir. Dangereuse Athéna, elle n’est plus la guerrière qui le protège son Ulysse, qui le sauve son héros légendaire. Furieuse panthère, elle est la meurtrière qui fait exploser les astres pour que la lumière, elle s’éteigne. Elle ne les contemple plus les étoiles brillantes. Cette clarté qui l’aveugle, qui lui rappelle qu’elle l’a perdu la plus grande bataille stellaire. Ulysse, elle l’a abandonné. Et, son cœur, organe meurtri, il ne bat plus dans sa poitrine. Son visage d’Apollon, elle l’aperçoit constamment dans l’océan de ses yeux. Sa voix mélodieuse, elle vient percuter ses tympans. Une symphonie qu’elle entend quand elle pénètre chez la créature inconnue. Ennemie fourbe et impertinente. Elle le sait qu’il n’approuve pas dans le monde des morts. Dans cette bonté délicieuse qu’il avait, il s’est noyé. Pris dans une vague assassine de Poséidon, l’immortel, il est devenu mortel. Et, Athéna, l’imprévisible, elle n’est pas lui. Elle est le chaos dans la tempête, alors les humains qui s’imaginent divins, elle les abat. L’astre assassin, elle veut lui rappeler à cette âme vagabonde que les soldats ne sont pas rois. Max Fyres, la proie qui rêve de la grandeur des prédateurs. Elle n’en connaît pas les règles de ce de monde destructeur qui ravage les corps fragiles et les cœurs.  « J'ai pris ce qu'on m'a gentiment donné. Toi c'que tu fais, c'est juste malpoli. On t'a jamais dit de toquer avant d'entrer ? ». Sarcastique Athéna, elle a le sourire qui naît au coin de ses lèvres teintées de la couleur du sang. Elle la perçoit cette arrogance de la rebelle qui se pense puissante. Dans la galaxie, la Fyres, elle est une poussière invisible dans une infinie bourrasque stellaire. Elle rêve de s’en approcher de ce trône protégé de barricades imprenables, mais face à l’horreur des tyrans, elle n’est qu’une guerrière désarmée. « Dans mon univers, on ne frappe jamais aux portes, on va là où on a envie d’aller sans demander aux autres. C’est la différence entre ton monde et le mien, Max. ». Elle est hautaine, la reine qui transforme tous les lieux en son royaume. Elle en oublie qu’elle est l’intruse qui s’infiltre en territoire ennemi, la prédatrice que même les monstres n’arrivent pas à déstabiliser. La rapidité des ouragans ne l’arrête pas. La violence des flammes ne la brûle pas. Elle est invincible quand elle est machine. La furie, elle la calme cette bête endormie qui menace de se réveiller. Elle a les pas lents, elle tatillonne avant de la laisser cette attaque rageuse. « T'as donc fait tout ce chemin pour complimenter mes talents ? J'me sens honorée que la grande Athéna se soit déplacée rien qu'pour moi. » Le cynisme désagréable de l’opposante, il l’électrise la peau froide de la reine des glaces. Les étincelles parsèment sa chair. Et, la brebis qui lui tient tête, elle a une âme insolente qu’elle reconnaît. Le narcissisme enfantin d’un esprit qui n’en a pas percuté des astres destructeurs. De son regard inquisiteur, la déesse, elle n’en contemple pas de cicatrices béantes sur le parasite. Myocarde chanceux sans atrophie asphyxiante.  « Je ne complimente pas, je reconnais des faits précis. Considère cependant que c’était l’unique fois où tu auras l’occasion de me faire flancher. ». Devant les précipices, Athéna, elle ne s’arrête jamais. Elle ne recule pas car la grandeur des géants olympiens ne l’effraie pas. La mort n’est pas une angoisse agonisante, c’est la vie sans lumière qui lui fait perdre son oxygène vital. Impassible reine, elle met des particules de glace pour la calmer la douleur vivace de ce supplice incessant. Dans cette bataille verbale, le fléau s’éloigne. Et, l’air pur, revient gagner son corps.  « Ça paye plutôt bien, j'vois pas pourquoi j'irai voir ailleurs. ». La Fyres aux talents à cultiver, elle préfère rester au sol plutôt que de partir à la conquête des comètes. La déesse stellaire, dans son désir permanent de guerre des étoiles, elle ne la comprend pas. Les contrées stellaires aux joyaux plus magnifiques que la normalité de la planète bleue. Max, elle peut être héroine mythologique mais dans la destinée, elle préfère demeurer une âme oubliable. «Mais cesses donc tes litanies mielleuses. Je sais bien que t'es aussi forte que moi à ce petit jeu-là. Qu'est-ce que tu veux, Athéna ? Une envie soudaine de parler salaire ? »  Athéna, elle n’est pas une créature miséricordieuse. Dans son orgueil guerrier, elle les refuse les adversaires qui la maintiennent en échec. Les défaites où elle perd son arme léthale, elle les fuit car la faiblesse, elle la combat. Maladie mortelle qu’elle haït. Mais parfois, elle a l’aura angélique d’Ulysse qui gravite autour de sa carcasse. Une lueur filante qui apparaît dans le ciel noir dépourvu d’étoiles. Et, aujourd’hui, la terrible Athéna, elle ne va pas la tuer l’impétueuse proie. Elle ne va pas la répandre pour brûler les âmes la violence des flammes. « Tu ne rêves pas de grandeur ? Tu préfères être parmi les médiocres toute ton existence ? Pourquoi se contenter d’être ordinaire en volant les autres, au lieu de s’attaquer à des plus puissants ? » Les braises deviennent charbonneuses. Le feu dans sa boîte crânienne, il s’éteint. Apaisé par la présence invisible de son ange éternel, Ulysse. Fantôme illusoire qui l’empêche de sombrer totalement la louve meurtrière.

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l'arnaque. l'tissu de mensonges qui s'écrase sur tes lippes. pour en avoir toujours plus. avarice insatiable.
près de ceux au compte en banque pillé. ces hautes sphères que les doigts ne font qu'effleurer. les happy few qu'ils diraient.
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Message Sujet: Re: your majesty. ft. athéna   your majesty. ft. athéna Empty Sam 19 Sep - 19:38

Your Majesty - @Athéna Whelan
Dans l'univers s'éparpillent les miettes que la divine piétine. La tête peuplée de nuages, ces nébuleux qui ne font que flatter la précieuse, la conforter dans son mythe burlesque. La carcasse se pense invincible, immuable face aux balles qui se ruent sur elle. La cible n'est pas facile, mais loin d'être impossible à tuer. Et du bout des phalanges mortelles, l'aiguille se plante dans la frivolité sans qu'elle ne le remarque. Comme un poison insensible, la plaie inoffensive supposée disparaître aussitôt, elle s'infecte. Dans les organes, elle remonte, bouche les cavités et pourrit les morceaux baignant dans les prémisses de leur putréfaction. Max, les prunelles s'illuminent de ces lueurs avides. Le triomphe de la conquête, l’orgueil qui se gorge d’une satisfaction indélébile. Celle d’avoir fait plier la reine. L’insolence clame haut et fort sa victoire, dérobe la couronne qu’elle place fermement sur sa tête. Sur les lippes, les codes de l’arrogance s'étalent, fermes et remplis de dédain face à la carcasse vide. Celle qui tremble sous le sempiternel écho qui glace ses os. La déesse n'est que lambeaux, repose sur ces vestiges poussiéreux qui illuminent ses rêves de grandeur. Mais le monde est blasé. Des désenchantements il a été la victime. Maudit est cet univers où la gangrène et la vermine règnent et exterminent les croyances. Car même dans les songes, les dieux s'évaporent. Comme leurs funestes fidèles, ils s'éteignent, lassés de la connerie humaine, ils se moquent, de l'insipide commun des mortels. Alors, dans son royaume affable, la déité se meurt, dépourvue de la ferveur des litanies sacrées. Voilà longtemps qu'elle est déchue, Athéna, reléguée au simple rang de survivante, de squelette qui se meut mais qui ne ressent plus rien. Et là, la fleur, tu l'a cueillie, Max. Quand les épines se sont effacées, perdues dans les limbes de l'oubli, elle est devenue l'inoffensif bourgeon, celui que la guerrière avait toujours détesté être. Au sein de la prairie à l'herbe desséchée, elle s'est offerte.
« Pourtant, dans la description que tu fais, j'vois pas de si grandes différences que ça. J'ai jamais rien demandé. »
Plissées sont les émeraudes sournoises. Les épaules se haussent devant celle qui ne t'impressionnes plus. Les prunelles édulcorées, l'éternelle vacille quand l'ombre de l'éclair disparait. L'affrontement avorté ne fait qu'inonder ton visage de flots d'impertinence. La bataille, tu l'as déjà gagnée, Max. Alors tu la laisses croire, que sur son trône elle dispose encore de certaines armes. Mais ce n'est qu'un château de paille prêt à s'enflammer à la moindre allumette craquée. Les restes de l'Olympe dans lesquels elle pourrait brûler, Athéna, si t'en avais la pernicieuse envie. Dans les orbes magnétiques, la déesse ne cille pas, accepte la défaite cuisante sans que la gorge ne s'étrangle. Pourtant, il est amère, ce goût sur la langue désabusée. De l'ambroisie suave, tu te délectes, Max, attirée par les promesses qui en découlent. L'âme se gorge de l'ichor déversé, le nectar que seule l'élue peut se targuer de goûter. Mais la piètre révérence de l'ennemie n'amenuise pas le fiel qui ronge encore l'esprit gonflé d'orgueil.
« Ça n'en reste pas moins une victoire écrasante. »
Touchée, coulée, Athéna. L'infime grain de poussière a eu raison des idolâtrés. Les rouages déraillent quand le parasite s'installe. Et quand l'univers explose, qu'il s'écrase à tes pieds, c'est là que tu prends tout Max. Le rapace se camoufle sous les cendres émanant des ruines. Sous les orbes embruinées, tu passes sans que ta présence ne soit relevée. Pendant qu'ils pleurent les morts, tu dépouilles les cadavres avant de les enterrer. La pitié est arbitraire, comme une miséricorde implorée aux pieds de ceux qui n'en ont que faire. Athéna est de celles qui ne s'importunent pas des hommes et de leurs faiblesses. T'es pas si éloignée de cette sphère, Max. Et l'adversaire a compris, dans ses formules qui ensorcellent les sens, provoquent l'émoi dans le fond de l'âme morte. Du bout de sa baguette magique, elle agite les désirs, ravive les envies. Celles qui crèvent d'aveugler la galaxie de son incandescente luminescence, perforant les ruines où se cachent les derniers dieux pour y construire son propre royaume. Max, tu t'y vois déjà, dans cette utopie où la grandeur s'illumine. Les orbites de la cupide se réveillent lorsque tintent les chants de la sirène. Elle marque un point, Athéna, suscite l'avare et sa curiosité mal placée.
« Qu'est-ce que tu m'proposes exactement ?»
Parce que moi j'veux tout. Le trône doré et la couronne assortie. Mais je les veux pas simplement posés. Je les veux ancrés, vissés sur mes cheveux dorés, qu'ils me vénèrent, là, sous mes semelles sacrées.
« Parce que j'vais te coûter cher, si tu veux m'embaucher. Je me contente plus des miettes et du sale boulot. » 
Les conditions se posent, une à une, elles s'édictent sur le contrat qui prend forme. Tu t'appuies sur tes genoux, le corps tourné vers elle, pendu à ses lippes et aux propositions qu'elle compte te faire. C'est indéniable qu'elle a piqué ton appétit, que l'attention qu'elle te porte te fait frémir d'envie. Mais le mirage peut se dissiper, à tout instant, il pourrait t'avaler, Max.       

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tout autour y'a la violence. 
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