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 l'âme en peine - isabella

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Message Sujet: l'âme en peine - isabella   l'âme en peine - isabella Empty Lun 19 Aoû - 12:15


☾ ☾ ☾
{ l'âme en peine }
crédit/ tumblr ☾ w/@isabella kingston

Les coups. Toujours si forts, toujours si durs. Elle les sentait encore, une nuit après. Elle les sentait encore, les revivait toujours. Chaque coup, chaque douleur. Chaque fois que son mari venait la frapper, chaque fois que son mari venait l’étrangler. Chaque fois qu’elle se faisait saccager, qu’elle finissait souillée, et que sa vie défilait devant ses yeux, l’impression de mourir toujours plus forte.
Une envie pendant de longues années, qu’il en finisse, qu’elle succombe. Une envie qu’elle avait tant voulu, un rêve qu’elle avait tant espéré, devoir enfin lâcher prise, et pouvoir se relaxer dans les doux bras de la faucheuse, pour que plus jamais elle ne souffre.
Un rêve, qui s’effaçait, alors que le sourire d’une blonde venait remplacer chaque dessein de mourir. Comme un ange gardien, veillant sur elle. comme un ange gardien, qui lui assurait un bonheur encore tant espéré, celui qui n’était jamais venu frapper au pas de sa porte, à la porte de son cœur.
Un rêve, qui s’effaçait, disparaissait dans un gouffre, tandis qu’elle subissait, encore et encore. Qu’elle se laissait faire, incapable de riposter. Qu’elle espérait que tout se termine bientôt, dans l’unique but d’être enfin libre, le temps d’un moment, l’espace d’un instant, de quelques heures pendant la journée de travail, qui lui permettrait de ne plus penser aux coups, qui lui permettrait de rêver en couleur.
Mais il frappait toujours plus fort. Plus rien ne s’effaçait, plus rien ne disparaissait. Il y avait la douleur des fois précédentes, et celle qui venait s’apposer dessus, se rajouter. Il y avait l’horreur, il y avait le cauchemar. Et entre chaque larme, l’espoir qui menaçait de s’en aller, qu’elle gardait enfoui au plus profond de son cœur, seul endroit inatteignable par son mari, seul endroit promis à une seule personne, celle qui faisait vibrer son esprit, celle qui lui rendait encore son sourire.
Mais il frappait toujours plus fort. Et la douleur continuait, encore et encore, à la brûler, alors qu’enfin elle était libre.
Alors qu’enfin, elle était dans son univers, bureau empli de livres, et de promesses envers les jeunes auteurs, les nouveaux, les anciens. Son univers, dans lequel elle pouvait s’évader, son univers, dans lequel elle pouvait se sentir elle-même, tandis que son mari ne venait jamais. Son univers, dans lequel elle pouvait voir son amie. L’une de ses seules amies. Celle qu’elle invitait à chaque fois, qui pouvait lui permettre de conserver un semblant de sourire, et qui lui promettait toujours d’être là pour elle. isabella, qu’elle ne voyait pas aussi souvent qu’elle le désirait, qui s’en voulait de ne pas lui rendre visite. Isabella, qu’elle voulait voir, qu’elle voulait revoir. Depuis que la jeune kristina était venue à son bureau, sur conseil de la kingston, quelques jours auparavant. Elle voulait la remercier, dignement. Elle voulait lui parler, assurément. Elle voulait rire, si cela était encore possible. Et ne pas se sentir seule, en attendant la nuit qui promettait de grandes choses, avec un petit cœur blond entre ses bras.
Elle voulait la voir, et avait préparé du thé, tandis qu’elle sentait encore les douleurs sur son corps, et les entailles qui saignaient. Elle se tenait le flanc, elle tentait de ne rien laisser paraître, mais n’avait pas de pansements, n’avait pas de bandage. Son haut blanc risquait de se tâcher, et jamais elle ne voudrait dévoiler la vérité à isabella, ne voulant pas l’embarquer dans ce qui était son horrible vie depuis plus de vingt ans. Alors une petite veste en lin, noire, venait la recouvrir. Tentative pour ne pas en dévoiler plus que de raison.
Parce qu’isabella, c’était un bol d’air frais, c’était cette femme qui pouvait redonner le sourire, qui pouvait montrer avec une telle ampleur, combien elle aimait. Elle était une amie inespérée, celle que quinn n’aurait jamais pu espérer. et elle voulait tellement lui parler. Lui parler d’arya, lui parler de cette sensation qu’elle avait au fond de son cœur, quand elle la voyait, quand elle lui parlait, la serrait dans ses bras.
Mais arya était mineure.
Pouvait-elle en parler ?
Elle n’était pas sure.
Isabella était son amie, mais n’allait-elle pas la décevoir, si elle décidait de venir au sujet qui fâche, l’étudiante qu’elle voyait, qu’elle gardait contre son cœur, la nuit, et dans ses rêves.
Une question qui restait sans réponse, et une porte qui s’ouvrit. Isabella.
ah te voilà ! petit sourire, maigre sourire, ponctué par la grimace que lui procurait la douleur. Elle s’approcha néanmoins, ne voulant pas vendre la mèche, et la serra dans ses bras, instinctivement. Tactile. Comme avec arya. C’était pourtant rare. Preuve irréfutable que quelque chose changeait. comment vas-tu ? tu veux boire quelque chose ? j’ai fait du thé, mais si tu préfères un bon café, j’ai aussi.
Elle se détendait.
Doucement.
Elle se détendait.
Malgré la douleur.
Parce qu’isabella était là. Un rayon de soleil dans sa vie bien morne.
Un rayon de soleil, si brillant.

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Message Sujet: Re: l'âme en peine - isabella   l'âme en peine - isabella Empty Mar 20 Aoû - 5:55


♛ ♛ ♛
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crédit/ tumblr ♛  w/@Quinn Ziegler
Debout, devant la vitrine emplie de tous les desserts colorés et appétissants qui la décorent, Isabella peine à trouver la pâtisserie qui plaira à son amie. De nature observatrice, elle sait suivre son intuition pour ce genre d’attentions. Imaginer ce qui pourrait plaire aux personnes qu’elle va retrouver. Mais c’est plus difficile avec Quinn. Elle est mystérieuse, Quinn. Mais ce n’est pas le mystère volontaire d’une femme réservée, une femme qui tente de garder sa vie privée. Il y a autre chose. La Latina le sait, elle le sent en elle. Elle ne sait juste pas ce dont il s’agit. Mais elle peut reconnaître une personne qui vit avec un secret terrible en elle. Une qui subit le poids de toutes les choses qu’elle garde pour elle-même. Elle peut le deviner, parce que c’est précisément ce qu’elle fait. Ce qu’elle a toujours fait. Les actes monstrueux que lui faisaient subir son propre père, ils sont toujours là, ancrés en elle. Des années lui ont été nécessaires pour apprendre à en parler, à s’extirper de cette souffrance sans jamais pouvoir s’en libérer totalement. Elle a pu en parler à celui qui, chaque jour, illumine un peu plus sa vie. Mais, à son petit-ami, s’est ajouté un peu plus récemment sa meilleure amie. Kristina, elle aussi, a vécu des choses douloureuses. L’un comme l’autre, chacun à sa manière, ils ont su l’aider. Ils ont su, un peu, l’alléger. Ce qui lui donne la sensation d’avoir un poids un peu moins lourd à porter, maintenant qu’elle n’est plus la seule à le faire. 

Tu voudrais qu’il en soit de même pour elle,
Mais tu n’as aucune idée de qu’elle garde en elle.


Elle ne sait pas ce dont il s’agit mais, assurément, elle est à l’affut. Elle a, plusieurs fois, pensé au mari de la belle quadragénaire. Car, depuis toutes ces rencontres entre elles, jamais elle n’a fait sa connaissance. Même quand, elle aussi, était mariée. Peut-être que, maintenant qu’elle est avec un homme dont elle est véritablement amoureuse, elle devrait changer les choses. Peut-être qu’elle devrait saisir cette opportunité pour tenter de rencontrer le mari de son amie. Et, ne serait-ce que voir, comment lui, il peut être. Elle se mêle plus qu’elle ne le devrait de la vie de Quinn, elle le sait. Une tendance qu’elle n’avait pas, avant, mais qui commence à s’accentuer. Elle l’a prouvé avec Kristi. Plus récemment avec Slade. Elle devrait peut-être s’arrêter là. La vérité, c’est qu’elle se sent mieux, Isa. Elle se sent heureuse. 

Pour la première fois de ta vie, tu découvres le bonheur,
Tu laisses peu à peu s’échapper toute cette douleur,
T’as envie qu’il en soit de même pour ceux chers à ton cœur.


La douceur bienveillante présente depuis toujours ne s’est que davantage intensifiée. Elle veut que tous ceux qu’elle aime connaissent cette même délivrance de l’âme. C’est naturellement le cas pour Quinn. C’est à cela qu’elle songe, un air trop pensif sur le visage, pendant qu’elle contemple les différents desserts. En fin de compte, elle opte pour une tarte au citron meringuée. Douceur et amertume à la fois, l’impression de faire un bon choix. Une fois son achat effectué, elle retourne jusqu’à sa voiture pour prendre la route, prête à son rendez-vous avec son amie. Quand elle arrive devant le bâtiment désormais familier, elle pénètre l’enceinte des lieux avec naturel, munie de sa tarte entre les mains. Elle se rend compte, pendant quelques secondes, que c’est toujours ici, sans la présence de son mari, qu’elles se retrouvent. Sur cette dernière pensée, elle toque d’un bref mouvement à la porte du bureau de son amie, avant de se permettre d’entrer pour la retrouver. Face à Quinn, un beau sourire vient tout de suite apparaître sur le visage de la Latina. – Bonjour Quinn. la salue-t-elle alors que la belle brune lui sourit, d’un sourire beaucoup moins radieux, beaucoup moins lumineux que le sien.

Un sourire qui sonne étrangement douloureux.

La tarte qu’elle pose sur le bureau à sa portée, elle n’a pas le temps d’ajouter un mot. Une étreinte chaleureuse vient lui prouver combien elle est heureuse de la voir. Ce n’est pas à chaque fois qu’elle la salue de cette manière, Quinn. C’est même plutôt rare, mais Isa entoure elle aussi ses bras autour d’elle avec tendresse. – Je suis heureuse de te voir, j’ai l’impression que cela fait beaucoup trop longtemps. Elle a toujours cette sensation, à vrai dire. Les vies de chacune sont mouvementées. Mais persiste ce sentiment de ne jamais la voir suffisamment. Jamais trop longtemps. Devant sa proposition, elle lui adresse un doux sourire. – Je ne refuse jamais un bon café. Manière délicate, tellement la sienne, de dire qu’elle n’apprécie pas le thé. – J’ai emmené une tarte… Citron meringuée. Je ne savais pas laquelle tu préférais.  Elle s’installe d’elle-même, suffisamment à l’aise avec son amie pour se sentir à sa place dans cet endroit.  C’est cela, le contraste, avec Quinn. Cette impression de la connaitre si bien et si mal à la fois. Observant le doux visage de son amie, elle la contemple quelques petites secondes avant de croiser ses jambes. – Alors, tu as dû rencontrer une certaine Kristina.

Faire la conversation,
Oublier cette mauvaise impression,
Mais elle se perpétue,
Chaque fois un peu plus.


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Message Sujet: Re: l'âme en peine - isabella   l'âme en peine - isabella Empty Ven 20 Sep - 19:02


☾ ☾ ☾
{ l'âme en peine }
crédit/ tumblr ☾ w/@isabella kingston

La voir, c’était toujours un plaisir. Pour panser ses plaies par la pensée. Par de jolis mots, un sourire parfait, et cette impression de compter, plus que ce qu’elle pouvait croire. parce que compter pour quelqu’un, c’était surtout un conte de fée pour toi. et elle se demandait toujours. Comment isabella pouvait-elle avoir une telle foi en elle ? comment pouvait-elle porter un tel sourire, sur ses lippes, quand elle la voyait ? comment pouvait-elle être si importante, sans rien faire de bien incroyable ? tellement extraordinaire, sans chercher à faire des merveilles ? comment pouvait-elle apporter tant de fraicheur, en un regard, en un rire, en un geste ? parce que clairement, c’était ce que quinn ressentait, lorsqu’elle la voyait. Lorsqu’elle sentait ses bras la serrer, et qu’elle grimaçait à cause de la douleur. Cela n’enlevait pas le plaisir de la sentir contre elle, la chaleur naturelle qu’elle semblait apporter, l’atmosphère même de la pièce qui s’adoucissait. je suis heureuse aussi… c’est toujours un plaisir, tu sais… et oui… elle baissa un peu la tête. manifestement trop longtemps… désolée, ma faute. Faut dire que… une excuse… elle cherchait une excuse. Pour éviter de dire qu’elle était occupée par les coups de son maris. pour éviter ce que tu craignais le plus, qu’isabella te regarde différemment. j’ai été un peu prise… elle n’avait pas d’excuse. Juste quelques grimaces quand elle bougeait, juste la douleur qui l’accompagnait, seule vraie preuve de sa vie mouvementée, seule vraie preuve qu’elle voulait effacer. Chose impossible qui la rendait folle, un jour elle craquerait forcément. Mais en attendant, elle tenait, ne révélait à personne la véritable identité de son mari. Parce qu’elle s’en souvenait, quinn. Elle s’en souvenait, de la dernière fois qu’elle avait osé traiter son mari de bourreau devant d’autres. Personne ne l’avait crue. Personne ne l’avait jamais crue, elle avait un mari « idéal », le genre que tout le monde voulait s’arracher. Foutu monde social qui ne voyait que ce qu’il voulait bien dévoiler. Depuis, et parce que les représailles avaient été lourdes, elle se taisait. Cachait le moindre bleu. Inventait la moindre bêtise pour justifier telle ou telle douleur. Finalement, elle n’était qu’une menteuse.
Peut-être était-ce une malédiction ? peut-être avait-elle si souvent été pourrie par les mots que son âme l’était devenu ?
Menteuse.
Menteuse.
Ces mots qui revenaient dans son esprit.
Ces mots qui faisaient mal, terriblement mal.
Des mots qui revenaient, même face à isabella.
Même face à son bonbon capable de tant de douceurs.
t’étais juste trop sale pour elle, en vrai… et pourtant, tu t’accrochais de toutes tes forces à ta seule amie, celle qui se tenait devant toi.
Et elle sourit, quinn. Elle sourit, du mieux qu’elle put. Lorsqu’elle entendit parler du café. Qu’elle se rendit compte que comme à chaque fois, isabella préférait le café. Quelle idiote. Elle avait totalement oublié. Elle se rattrapa et un café… un., avant de lancer la machine, et d’attendre de pouvoir servir une bonne et belle tasse à son amie. Amie qui se révélait toujours plus douce et sucrée, alors qu’elle apportait la tarte au citron meringuée, merveille de pâtisserie que quinn n’avait pourtant jamais goûté. Elle sentait cette bonne odeur, et laissa un gémissement trahir ses pensées. c’est aussi bon que le parfum qui s’en dégage ? parce que… ce sera ma première. de toute une vie. Et pourtant, qu’avait-elle accompli, en une vie ? rien. rien, à part se faire soumettre, violer, blesser, frapper, torturer par un être immonde. Rien.
et voilà le café des mots prononcés à la va-vite, la tasse qui arrivait, et elle se posait en face de son amie, se tortillant quelque peu à cause des plaies qui ne voulaient pas se taire, de cette douleur qui revenait. Elle en tremblait même un peu, ses doigts sur sa propre tasse de thé. Une gorgée, et elle reposa le tout. Fermant les yeux. Tentant de cacher au mieux l’état miteux de son corps. Tout en écoutant la kingston, gloussement très doux en entendant le nom de kristina. en effet. Elle m’a dit qu’une certaine isabella kingston l’avait guidée à moi… tu la connais, cette isabella ? taquine. Tout pour éviter de penser à son corps. parce qu’il faudrait que je la remercie. Kristina est un ange. absolument. C’était une pensée on-ne-peut-plus sincère. Le simple fait qu’elle soit la meilleure amie d’isabella était déjà un plus dans cette appréciation, mais la jeune rousse s’était montrée gentille, adorable, et pleinement déterminée… une force comme on en voyait peu. Et quinn avait été séduite. Elle lui avait directement proposé un stage.
parce que avais pu le voir, quinn. Dans son regard, cet amour des livres. Elle était passionnée, tu l’avais directement voulue avec toi.
d’ailleurs… il… il faut que je te dise un truc…
Elle y pensait.
Voulait le lui dire.
Après tout, c’était son amie. Et même si son jugement lui faisait peur, elle ne pouvait pas garder un tel secret seule. Le poids était trop lourd, elle avait besoin d’elle. elle avait besoin d’une personne de confiance. Et elle se pencha en avant, regrettant directement son geste car elle sentit le sang imprégner son haut, et même si la veste cachait le tout, elle avait mal. j’ai… j’ai rencontré une autre étudiante… et… elle ne savait pas comment en parler, finalement. pour isabella, elle était mariée. Pour le monde, elle était mariée.
Pouvait-elle parler d’une idylle ?
elle… elle est spéciale…
Elle y allait à tâtons. Comme dans le noir.
Parce que c’était le noir.
Et le vrai noir.
Ses yeux se fermèrent, elle gémissait de douleur.
Ça faisait trop mal.
Merde.

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Message Sujet: Re: l'âme en peine - isabella   l'âme en peine - isabella Empty Dim 22 Sep - 11:41


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crédit/ tumblr ♛  w/@Quinn Ziegler
Règne ce parfum de douceur dans l'atmosphère. Cette sensation devenue familière, chaque fois qu'elle retrouve Quinn, celle d'avoir laissé le reste de l'univers sur le palier de la porte. Car ils sont précieux, ces instants, autant pour l'une que pour l'autre. Ils mettent du baume aux cœurs fragiles de deux femmes plus écorchées qu'elles ne veulent bien l'avouer. L'étreinte de son amie vient réchauffer la Latina, avant que ses prunelles attendries ne se posent sur elle. Le regard plus fuyant, comme l'âme un peu trop coupable, Quinn prend tout de suite la faute de ce dont elle n'est pas responsable. Pas la seule responsable. Un réflexe qu'elle a, trop souvent, de se flageller pour ce qui n'est en l'occurrence que le résultat de leurs deux vies sans doute trop remplies. - Oh, ne t'en fais pas. Je n'ai pas eu beaucoup de temps non plus ces dernières semaines. Entre son déménagement chez l'homme qu'elle aime et cette nouvelle entreprise en commun avec sa sœur, son quotidien a été quelque peu mouvementé. C'est quelque chose qu'elle a toujours apprécié, ce qui l'a toujours stimulée. Elle déteste rester sans rien faire, Isa. Cela lui est tout bonnement impossible. Mais elle regrette, aussi, de ne pas avoir toujours le temps pour ceux qui lui sont si importants. Les personnes qui lui sont proches mais qu'elle ne voit pas aussi souvent qu'elle le voudrait, les personnes dont elle a pourtant besoin, les personnes qu'elle aime.

Des personnes comme Quinn.

Ce serait pire encore si elle savait. Si elle connaissait tous ses secrets si précieusement gardés. Si dangereusement gardés. Loin pourtant de se douter de tout ce que l'éditrice renferme en elle, la jeune femme n'imagine pas non plus toutes les pensées qu'elle peut avoir à son égard. Tous les doutes dans son esprit trop noir.

Parce qu'elle est ton amie,
L'une de ces personnes si précieuses dans ta vie,
Parce qu'elle sait te réchauffer le cœur,
Tu fais tout pour être à la hauteur.


Le sourire reconnaissant qui se dessine sur ses lèvres devant le café préparé, elle la remercie sobrement, avant que son regard ne devienne plus amusé quand elle entend son petit aveu. Elle n'a donc jamais eu le plaisir de goûter la douceur qu'elle lui a apportée. Tout ce qu'elle espère, c'est qu'elle va l'apprécier. - Ce sera à toi de me le dire alors. Mais, je ne sais pas, j'ai eu le sentiment que c'était la pâtisserie qui te correspondait le mieux. Douceur sucrée au premier abord, délicate quand on s'en approche, avec plus d'amertume une fois qu'on la découvre véritablement. Pourtant loin d'avoir percé à jour tout ce que sa belle amie garde dans ses pensées les plus intimes, elle perçoit une mélancolie qui la rend touchante, une vulnérabilité qui lui donne envie de garder un œil sur elle.

Protéger les tiens,
T'en as toujours eu besoin.


C'est plus vrai encore quand elle a cette sensation. Cette mauvaise intuition. Celle de se retrouver face à une femme aussi fragile, presque, cassable. Peut-être déjà plus cassée, qu'elle ne pourrait l'imaginer. Ses deux noisettes plongées dans les siennes, Isabella sent son amie, comme, les nerfs plus à vif qu'elle ne veut bien le montrer. Elle paraît fébrile, presque nerveuse, alors qu'elle n'a aucune raison de l'être avec elle. Au contraire, ses mots parviennent à la faire rire, mais l'impression persiste chez la jeune femme. Son attention tente pourtant de rester focalisée sur leur conversation. - Isabella ? Non, mais je suis persuadée qu'elle savait ce qu'elle faisait en l'envoyant chez toi. répond-elle du même ton taquin, amusée quoique sincère. Les talents de Quinn dans le secteur de l'édition ne sont plus à prouver. Les pépites qu'elle peut trouver, ce sont elles qui ont de la chance d'être tombées sur elle. Tout autant que Kristina va avoir une opportunité incroyable en travaillant à ses côtés. Kristina, un ange. C'est bien vrai. C'est bien le plus bel ange qu'elle connaisse, Isa. - Elle est… Merveilleuse. Je suis heureuse que tout se passe bien entre vous. Elle mérite de réussir, et je sais qu'avec toi, elle aura toutes les cartes en mains pour y parvenir. Autant sa meilleure amie est une véritable perle, autant elle sait que ce stage avec une éditrice aussi douée que Quinn est pour elle une chance formidable. Sa tasse qu'elle apporte enfin à ses lèvres, elle en boit une longue gorgée salvatrice, définitivement accro au liquide noir, quand elle entend les mots de son interlocutrice. Elle paraît sérieuse, tout à coup. Comme si elle devait lui confier une chose importante, une chose dont elle semble vraiment avois besoin de lui parler. Reculant le verre qu'elle tient entre les doigts, la belle brune ne la quitte pas des yeux. Le regard sûrement déjà curieux. Intriguée, surtout, par ce qu'elle va bien lui avouer, elle l'entend évoquer une autre étudiante.

Une étudiante spéciale.

Elle fronce un peu les sourcils devant ce mot inattendu, ce mot qui peut tout dire et rien à la fois. - Spéciale ? répète-t-elle, simplement, comme pour la pousser à développer. Elle a surtout besoin de comprendre ce qu'elle entend en affirmant qu'elle est spéciale. Mais, à cet instant, elle voit les paupières de la quadragénaire qui se ferment. La douleur qui semble l'envahir avec tant d'intensité. - Hey, est-ce que ça va ? Elle pose tout de suite sa tasse de café, puis quitte son siège, pour se rapprocher d'elle. Penchée vers elle, ses mains se posent avec délicatesse sur les genoux de son amie, cette fois réellement préoccupée. - Quinn, dis-moi ce qui se passe. Le regard inquiet qui ne la quitte pas, le cœur en émoi. Elle ressent la peur en elle, la peur de la voir aussi pliée de douleur.

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Message Sujet: Re: l'âme en peine - isabella   l'âme en peine - isabella Empty Dim 10 Nov - 6:36


☾ ☾ ☾
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crédit/ tumblr ☾ w/@isabella kingston

Aucune excuse. Elle n’en avait vraiment aucune, si ce n’était le tourment quotidien des poings calés contre sa peau, de son mari, prétendu humain qui ne faisait toujours que la blesser, qui s’amusait à la voir souffrir, devenait requin avec le goût du sang dans la bouche, celui qui signifiait qu’il pouvait se régaler. Encore et encore. Elle n’était qu’une petite étoile de mer, incapable de bouger assez vite, incapable de se défendre assez longtemps, face aux crocs acérés de la bête qui régnait dans son océan de tourments, dans les affres de sa mélancolie, sa douleur qui venait prendre possession d’elle. elle n’avait pas la force, et ne l’aurait jamais, destinée à subir, à cacher une vérité comme on pouvait cacher un secret derrière un oreiller, ou un trésor dans un coffre fort. Si seulement c’était un trésor.
Mais le seul trésor qu’elle gâchait, le seul trésor qui existait, en cet instant, mis à part la belle arya de son cœur, et la jolie kristina de son sourire, était cette amie plus précieuse que tout, isabella. Isabella, qui ne pouvait pas la laisser se flageller pour ses esquives passées, isabella, qui avait toujours les bons mots, le cœur sur la main, le regard d’une femme aimante, d’une femme aimée. La passerelle vers un autre monde, douceurs et chaleur contre le froid glacial des blessures qui venaient couler contre son haut. bon, disons que c’est de notre faute à toutes les deux, alors. maigre sourire, toujours plus tâché par la sombre réalité de son existence, avant de passer aux échanges de goûts, le café contre la tarte, la tasse contre la cuillère, et un couteau pour découper la pâtisserie, tandis qu’elle écoutait la belle latine lui parler de son choix. celle qui me correspondait le mieux ? c’est amusant, je n’aurais jamais pensé à offrir un gâteau ou une tarte en me basant sur ce critère. Bon, on va voir si tu as bien fait. dit-elle avec un clin d’œil, et une bouchée portée à ses lèvres, pour laisser la dégustation commencer. La douceur meringuée, le sucre du citron, l’amertume du mélange. Papilles qui s’affolaient, et un réel sentiment de bonheur croqué contre son palais, avant de décréter ok, tu es bien trop forte. Comment tu fais pour toujours tout savoir ? savoir que j’allais aimer ? elle sourit, mais c’était vrai. Isabella semblait la connaître mieux que quiconque, sans pour autant savoir le secret qui la rongeait toujours un peu plus. néanmoins, à sa décharge, personne ne savait, ni arya, ni kristina, ni elle. seul son mari. Seul son bourreau. Seul son monstre, qui la gardait enchaînée à cette alliance qu’elle ne rêvait que d’enlever, cette alliance, anneau de fer qui semblait lui brûler le doigt, marque qui n’était pourtant jamais apparue aux yeux d’arya. Sans doute sa peau était-elle trop claire pour laisser une vraie marque ? mais son cœur, lui était bien assez faible pour se voir affublé d’un symbole douloureux, le passage d’un homme trop sadique, dans la vie d’une femme trop brisée.
et pourtant, t’étais en face de la latine, la première amie, la seule pendant bien longtemps, que tu avais réussi à te faire. Sans comprendre, sans savoir pourquoi, elle t’avait trouvée. Ignorant que tu étais brisée, elle avait commencé à te réparer. Comment pouvais-tu, seulement, imaginer que tu avais le droit d’être à ses côtés ?
Un soupir qui revenait bien trop souvent, une pensée qui se voulait bien trop sévère, dans un esprit qui n’était que trop brisé. Elle ne la méritait pas. Ni elle, ni sa gentillesse, ni ses douces attentions comme celle de lui envoyer kristina, l’ange roux. si jamais tu la croises, dis lui que je la remercie, du fond du cœur. un sourire, la taquinerie qui continuait un moment, avant de passer à ce sujet principal, la belle aux cheveux de feu que son amie lui avait envoyée.
Comme si elle avait voulu garantir que sa meilleure amie soit capable de l’aider, elle, quand isabella ne le pouvait pas. Etait-ce, d’ailleurs, pour cette raison ? dis donc, tu ne serais pas en train de me flatter, là ? elle laissa un gloussement, elle laissa un petit rire, faux, prendre possession d’elle, avant de lui dire je ne sais pas si je suis la mieux placée pour l’aider, mais je ferais mon possible. Je ne suis pas une grosse maison d’édition, et d’autres seraient plus à même de lui convenir, de l’aider à s’élever… néanmoins, vu qu’elle a bien voulu m’accompagner, je tâcherais de la préparer à ce monde. Et puis, si elle veut ensuite voler de ses propres ailes, je l’y encouragerais, et je l’aiderais. c’était une vérité, c’était une promesse sincère. une jeune femme aussi pétillante que la rouquine, et ayant gagné le cœur de la belle brune, ne méritait que de s’élever, de briller de mille feux. merci isa… doucement parlé, elle avait besoin que son amie le comprenne. Ce n’était pas rien, cette confiance. Ce n’était pas rien, ces attentions. Et parce que cela allait dans les deux sens, elle lâcha le morceau. oui, spéciale. Comment dire… mais se pencha, mais gémit. Laissée dans le souci qu’elle ne voulait pourtant pas abriter, elle sentit le regard de son amie devenir plaintif, et désolé. Elle ne voulait pas changer, à ses yeux. Ne voulait pas se retrouver victime, pour elle. elle n’avait pas envie de parler, d’en parler. ce n’est rien… je… je me suis cognée, et j’ai dû faire un faux mouvement. pourtant, elle n’avait pas tant bougé. Et son haut était tâché, elle le sentait. Bien trop tâché, elle s’en mordait les doigts. Le regard de la latine ne tarderait pas à tout découvrir. ne t’en fais pas… elle laissait les gémissements, oubliait instinctivement, son corps parlant pour elle, qu’elle ne voulait pas se comporter ainsi face à isabella, et souffla longuement, attrapant l’une de ses mains par réflexe. il n’y a rien… c’est juste… tu sais, je suis distraite… sans doute parce que… elle serrait les dents, un moment. Et doucement, sa main se resserrait sur celle de sa belle amie. je voulais te parler d’elle… elle glissa son autre main contre sa blessure, celle qu’elle voulait encore invisible, mais qu’elle ne pouvait pourtant pas garder bien longtemps camouflée derrière les tissus de ses vêtements. quand je dis spéciale… c’est… elle tentait de ne pas trop penser à la douleur, elle tentait de garder son calme, tout en parlant de la personne qui la maintenait en vie, sa belle étudiante. je ne sais pas comment le dire… elle… elle me rend heureuse… quand je suis avec elle. et elle espérait que son amie ne lui en veuille pas. De se sentir heureuse, loin de son mari, et avec la blonde de ses rêves. Elle ne voulait pas qu’isabella la voit comme une garce, ce genre de femmes qui laissaient le mariage les renflouer, et filaient fondre dans les bras d’autrui. c’est comme si… je pouvais à nouveau rêver. et elle ne s’en rendit pas compte. Pas dans l’immédiat. Mais elle venait de laisser un indice, l’un des plus importants, à son amie qui avait sûrement voulu savoir ce qu’il se passait pour qu’elle gémisse, et non ce qu’il se passait avec arya. L’indice d’une vie malheureuse.


Citation :
HRP : désolée, j'ai été trop trop longue xS tu auras les autres rps très vite, tout à l'heure, promis l'âme en peine - isabella 1967697819
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Message Sujet: Re: l'âme en peine - isabella   l'âme en peine - isabella Empty Jeu 14 Nov - 16:47


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Les aléas de la vie, les tourments ressentis, les complications incontrôlées, mais aussi tous ces moments volés. Tant de choses qui n’expliquent que trop bien que, parfois, le temps ne laisse pas le choix. Elle la verrait chaque semaine, Quinn, si elle pouvait en avoir l’occasion. Mais c’est impossible, certainement autant pour l’une que pour l’autre. Elle ne veut pas la voir se jeter la pierre, elle le fait déjà trop souvent. Une facette de sa personnalité que l’aînée des Cooper a pu remarquer à plusieurs reprises, sans que ce soit pour autant justifié. D’un petit signe de tête approbatif, elle confirme ainsi les paroles de son amie. C’est leur faute à elles deux, et un peu celle de la vie, mais pas uniquement celle de Quinn. Certainement pas celle de Quinn. Leur responsabilité écartée, elles vont pouvoir savourer un moment qui n’appartient qu’à elles. Moment de bonheur, accompagné par la douceur apportée par la Latina. Un petit sourire en coin se dessine sur son visage face à la remarque de son interlocutrice. Elle garde le silence, Isabella, la laissant découvrir la tarte qu’elle n’a encore jamais eu l’occasion de goûter. Les papilles éveillées, elle semble apprécier. Un rire cristallin finit par s’échapper des lèvres de la communicante devant les questions de Quinn. Elle sait se faire observatrice, Isabella. Elle sait déceler chez les autres des petites parcelles de leur âme.

Le besoin de rendre tes proches heureux,
Le faire autant que tu le peux.


Elle ne saurait dire si c’est à cause de tout ce qu’elle a vécu. Tous les drames qu’elle a connus. Peut-être particulièrement ce que lui a fait subir son père. Il y a quelque chose, en elle, qui est marqué au plus profond de son être. Une noirceur qu’elle sent, comme l’empreinte de ténèbres qu’elle ne pourra jamais effacer. Elle vit avec une souffrance si sombre en elle, Isabella, si sombre, si dure, si violente, derrière la douceur de ses sourires. C’est peut-être pour cette raison, inconsciemment, qu’elle est aussi prévenante envers les autres. Autant à leur écoute. Pour oublier, finalement, ses propres démons intérieurs, ceux qui menacent de la submerger chaque fois qu’elle leur laisse la possibilité de s’approcher. En prenant soin des autres, c’est aussi elle qu’elle tente inconsciemment de sauver. – Je ne sais pas, je me contente de t’observer. lui répond-elle tendrement. Naïvement, peut-être bien aussi. Si elle décèle une souffrance palpable chez son amie, elle est tellement loin d’imaginer celle dont il s’agit. Tellement loin d’imaginer tout ce qui se passe dans sa vie. À son tour, la belle brune goûte le dessert qu’elle a emmené, tout en gardant son attention focalisée sur leur conversation. C’est au sujet de sa meilleure amie qu’elle dérive. Un tendre sourire apparaît sur le visage d’Isa, rien qu’à son évocation, sourire qui s’agrandit lorsque Quinn la remercie implicitement. Elle n’a pas à le faire, car elle n’a rien fait de particulier, Isabella. Elle a seulement mis en relation deux personnes qui peuvent s’apporter l’une l’autre beaucoup de choses. Elle est heureuse de voir l’éditrice aussi enthousiaste de travailler avec Kristina. Mais c’est elle, surtout, qui va pouvoir lui apprendre tout ce qu’elle connaît sur le monde des livres. – Je ne te flatte pas, tu sais. Je pense sincèrement que tu peux lui apporter une expérience qu’elle n’aurait peut-être pas dans une grande enseigne. Avec toi, elle pourra tout voir, puis elle sera en permanence guidée par une professionnelle. Ses paroles sont sincères, incontestablement. Si les maisons d’éditions les plus connues ont un prestige indéniable, elles laisseraient certainement moins d’implication, moins d’opportunités à une jeune étudiante sans expérience. Avec Quinn, la jolie rousse pourra avoir toutes les cartes en main pour développer ses capacités et s’enrichir. Elle n’a pas l’ombre d’un doute là-dessus, Isa. Sa meilleure amie est entre de bonnes mains et… La réciproque est vrai. Car elle est bien placée que l’ange à la chevelure flamboyante sait mettre du baume aux cœurs les plus abîmés, comme elle sait faire retrouver le sourire sur les visages les plus fatigués.

Peut-être que tu sens qu’elle en a besoin,
Besoin d’un petit ange pour lui tenir la main.


C’est peut-être pour cette raison que la quadragénaire la remercie. Ou peut-être seulement de lui avoir fait rencontrer une âme aussi pétillante que sa meilleure amie. Mais elle n’a vraiment pas besoin de la remercier. – Je t’en prie, Quinn. C’est plutôt à moi de te remercier. Car accepter cet entretien avec une inconnue était une faveur qu’elle lui accordait. Même si, incontestablement, Kristi a dû depuis faire ses preuves par elle-même. Elle saurait faire tomber n’importe qui sous son charme. Mais il semblerait qu’elle ne soit pas la seule étudiante à s’être attirée les faveurs de Quinn. Une confidence plus qu’étonnante pour son amie qui ignore comment elle aurait pu être emmenée à en côtoyer. Une interrogation qui attendra, parce que ce qui la préoccupe, tout de suite, c’est le visage plié de douleur de son interlocutrice. Sans perdre de temps, la jeune femme s’approche d’elle pour s’assurer qu’elle va bien. Elle lui assure que oui mais, Isa, elle n’en est pas aussi certaine. – Quinn... Mais la brune balaie ses inquiétudes pour ramener le sujet sur cette mystérieuse étudiante. Toujours aussi préoccupée pourtant, Isa l’écoute comme elle peut malgré les pensées qui envahissent son esprit. Sa main toujours liée à la sienne, silencieusement, elle essaie d’être l’oreille attentive qu’elle a toujours été. Elle ne se rend pas tout de suite compte que ses confidences sont peut-être plus liées à ce qui l’inquiète. Que ses paroles lui donnent bien raison de s’inquiéter. – Et vous êtes… amies ? elle lui demande, presque candidement, distraitement surtout en réalité, alors que les mots de Quinn résonnent dans son esprit. Comme un écho, elle les entend, encore et encore. Comme si elle pouvait à nouveau rêver.  Il y a quelque chose qui se crée, subitement, comme si elle comprenait.

Parce que tu l’as connu avant elle,
Cette personne qui te fait pousser des ailes,
Celle qui te rappelle,
Ce que la vie peut être belle.


Elle entrouvre les lèvres, de surprise, plus que de stupeur. Elle ne peut pas être choquée, Isabella. Elle a eu un amant, des mois durant. Un amant qui est devenu l’homme qui partage sa vie. Elle ne peut que faire le rapprochement avec ce que sa belle amie est en train de lui confier. – Tu n’arrivais pas à rêver, avant elle…? Elle marque un petit silence. Avant d’oser une autre question, plus directe sans doute. – Cela ne se passe pas bien avec ton mari ? Le ton de sa voix reste tout aussi doux. Peu à peu, les pièces du puzzle viennent à s’assembler. Pourtant, elle est encore si loin de tout réaliser.

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Message Sujet: Re: l'âme en peine - isabella   l'âme en peine - isabella Empty Mar 17 Mar - 19:13


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isabella... cette femme était réellement un diamant à l'état pur. son coeur, toujours au service des autres, toujours à son service, quand elle en avait besoin? son coeur, toujours présent, son oreille, toujours attentive, son sourire, toujours rassurant. comme si elle savait. comme si elle savait quels drames existaient, comme si elle savait ce que vivait la quadragénaire. et peut-être que, d'une certaine façon, elle savait. peut-être que c'était visible, pour une personne aussi proche d'elle. peut-être que les yeux de la latine savaient déceler la souffrance de la suisse, sans pour autant mettre un mot dessus. peut-être était-elle capable d'un tel miracle. cela ne l'étonnerait pas. parce qu'isabella semblait toujours capable de tels exploits. comme le simple fait d'avoir pu déceler, en t'observant, un goût que tu apprécierais. comme le simple fait de se sentir proche de toi, de déceler chacune de tes expressions, de t'avoir envoyée un petit ange pour venir te sauver, dans les pires moments de ta vie, pour venir te faire sourire, dans les plus joyeux. et c'était ainsi rapidement que la conversation dérivait, l'ange roux qu'elle lui avait envoyée. l'ange roux, à qui elle avait fait appel, pour la sauver. pour les sauver, peut-être. peut-être que la meilleure amie d'isabella avait besoin d'une présence plus forte que celle d'une maison d'édition. besoin de se sentir au coeur de l'action, quand bien même cette dernière n'était pas dingue, pour comprendre les rouages du métier, pour se rapprocher des livres, pour se livrer, elle-même, corps et âme, à cette passion qui pouvait en dévorer plus d'un, celle des mondes imaginaires et des voyages transcendants, qui n'arrivaient qu'en lisant paragraphes sur paragraphes...
c'est vrai que... je ne vais pas la lâcher. je ne peux pas lui apporter le prestige d'une grande maison, mais je peux faire en sorte qu'elle se développe au mieux. elle souriait. elle souriait, parce qu'encore une fois, la jolie latina avait réussi à trouver les bons mots. avait réussi à la faire sourire. quelque chose de si difficile, en temps normal, quelque chose de si facile, à ses côtés. comme si les cauchemars n'existaient plus, face à isabella. doux mensonge, quand elle sentait sa blessure lui faire mal. mais elle ne voulait pas y penser, voulait profiter de cette bonne humeur qu'apportait la kingston, voulait profiter de cette parenthèse, qu'elle lui donnait. parce qu'avec elle, elle ne devait pas penser au quotidien. parce qu'avec elle, elle avait le droit de sourire. elle avait le droit d'avoir une vie normale, d'oublier son bourreau, d'oublier ses malheurs...
de se laisser aller. de laisser le bonheur l'approcher. et alors qu'elle remerciait son amie de lui avoir envoyée cette petite muse aux cheveux de feu, elle fut surprise de se voir retourner le mot. enfin, isa... ce n'est pas la peine de me remercier. tu sais bien que j'accepterais toujours de te rendre un service comme celui-ci. surtout si à chaque fois tu me fais rencontrer des personnes aussi... pétillantes. elle eut un petit rire. il était vrai qu'elle pouvait la voir comme ceci. pétillante...
si seulement elle avait ce caractère, elle aussi. si seulement elle pouvait sourire, aussi facilement. parce qu'alors que désormais, la douleur prenait possession de toi, tu avais la peur au ventre, et la blessure ouverte... la peur de te faire avoir, qu'elle découvre tout, que tout disparaisse. que cette parenthèse, celle dans laquelle tu aimais tant te perdre avec isabella, s'évapore. et qu'elle te voit telle que tu étais vraiment, une victime. une victime, abusée par un homme, abusée par un monstre, détruite jusqu'au moindre souffle. détruite, en profondeur, saccagée, totalement. elle tenta néanmoins de balayer les inquiétudes de la latine, tout en l'empêchant de venir toucher la blessure, sa main dans la sienne, pour éviter que le sang ne puisse alerter davantage isabella. et sa seule échappatoire fut arya. arya, et une excuse. une excuse pour ne pas vendre son mari, pour ne pas se retrouver avec la colère de ce dernier. arya, parce que penser à elle lui faisait toujours du bien, comme un baume sur son coeur brisé. et dans un sourire sinistre, elle répondit à la question bien plus difficile qu'il n'y paraissait, de son amie. pas... exactement... c'est... plus... comment dire... elle avait du mal. du mal à admettre qu'elle aimait une fille bien plus jeune, et qu'elle n'aimait pas son mari. parce que dans son esprit, isabella allait la voir comme un monstre, au moment où elle le dirait. ou peut-être n'était-ce que toi, qui te voyait ainsi. toi, qui te voyait comme un monstre. je... non... je... c'est... compliqué... pas tant que cela. elle rêvait, avec arya. et elle mourait, cauchemars sur cauchemars, quand elle n'était pas avec elle, quand elle était confinée avec l'horreur, les coups, et les viols toujours plus constants d'un homme qui n'en avait que le titre.
sauf qu'elle en avait trop dit.
et tu le voyais, elle avait compris. et tu l'entendais, elle avait deviné. et tu avais peur, tu ne savais pas quoi dire. un mensonge te sauverait la vie, auprès de l'inhumain. la vérité t'apporterait réconfort, auprès de ton amie. et elle ne voulait pas. ne voulait pas avoir si peur. avoir autant de frayeur, dans son corps, dans son coeur. elle voulait pouvoir se libérer, dire la vérité, se confier à la seule personne qui ne la repousserait pas.
mais comment ? ce... ce n'est pas... elle ne put pas. tout simplement pas. elle ne put pas tenir, le choc de son coeur trop violent, elle explosa. larme coulant le long de sa joue. rejointe par ses semblables. rivières abondantes coulant de ses yeux, elle ne parvenait plus à parler, elle ne parvenait plus à tenir, les sanglots toujours plus forts, et l'impression de ne plus rien mériter. parce que dans ton esprit, tout était clair. tu allais mourir, le soir venu. il allait te détruire, pour avoir manqué à ton devoir, celui de ne rien dire, de te taire, et de le laisser être celui qu'il était. alors dans un dernier espoir, elle tenta, serra d'un coup son amie dans ses bras, sans jamais parvenir à freiner les torrents qui se déversaient encore et encore, les sanglots qui annonçaient la vérité tant cachée. le mal qu'elle avait, le mal qu'elle subissait, l'horreur de ses journées, l'horreur de ses nuits. et le mouvement vint tâcher son haut, plus encore. elle était blessée, elle était victime. elle était une victime.
et ne savait plus le cacher.

Citation :
HRP : ok... je suis vraiment nulle... je veux que tu saches que je suis désolée, et que je ne sais pas pourquoi je n'arrivais pas à te répondre. mais ce n'était pas contre toi. sache aussi que je comprendrais que tu ne veuilles plus rp avec moi, ou que tu sois en colère. dans tous les cas, je me mets à jour, et... et je te laisse le choix. encore désolée
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Message Sujet: Re: l'âme en peine - isabella   l'âme en peine - isabella Empty Jeu 9 Avr - 21:02


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Les secrets… les secrets, toutes ces choses que l’on ne dit pas. Toutes ces choses que l’on garde pour soi. Elle les connaît bien, Isabella, les secrets. Elle en possède depuis tellement d’années, elle a cessé de les compter. Les secrets bien gardés pour protéger les siens, se protéger elle-même. Il y a aussi eu ceux qu’elle a plus égoïstement conservé pour elle. Quand elle a commencé cette liaison avec Nikolaï, elle n’était qu’une aventure. Qu’un moyen pour pallier toutes les lacunes entre elle et Luke. Qu’un moyen, peu habituel certes, de sauver son couple. C’était ce qu’elle pensait en tout cas, la belle tourmentée. C’était ce qu’elle croyait alors qu’en réalité, c’est elle qu’elle sauvait. C’est elle qui reprenait vie chaque fois qu’il l’embrassait, chaque fois qu’il la touchait. Poupée désarticulée, il lui a redonné vie, Nikolaï. Il a fait renaître dans ses prunelles si sombres cette lueur disparue. Il a fait revivre celle qu’elle n’était plus. Et cet éclat dans tes yeux, cet éclat de vie qui est réapparu dans ton reflet, c’est celui que tu vois en ce moment dans l’ébène de ton amie. La même lueur de vie. Le même éclat d’amour qui brille dans ses iris. C’est ainsi qu’elle comprend, la latina, elle comprend que cette fille dont lui parle Quinn… elle n’est pas une amie. Elle représente plus, beaucoup plus qu’une amie. Elle est celle qui fait revenir en elle la vie. Une vie oubliée, comme un acte manqué, que toi, Isabella, tu n’avais même pas remarqué. Elle ne s’en serait jamais doutée…. Elle ne s’en était jamais doutée. Jusqu’à cet instant, jusqu’à ce moment. Beaucoup de questions submergent l’âme torturée, les pensées bien tumultueuses de la découverte qui vient d’éclater. Mais elle ne veut pas l’envahir de ses demandes, surtout pas lui faire peur en lui offrant un interrogatoire. C’est dans un doux silence, sa main toujours délicatement posée sur la sienne, qu’elle attend patiemment les confidences de l’éditrice. Mais elles ne viennent pas, comme si les mots étaient nouées, comme si elle se retenait de craquer. Elle le voit, Isa, elle le ressent surtout. L’émotion paraît la submerger, pas seulement parce qu’elle parle de cette femme qui compte tant pour elle… non, malheureusement, il y a autre chose qui provoque cette brillance dans ses prunelles. Cette vive émotion qui s’accentue davantage encore quand la communicante évoque à nouveau son mari…

ce mari…
celui que tu connais, toi aussi.


Celui qu’elle a brièvement rencontré, presque par hasard, rencontre aussitôt écourtée par une Quinn bouleversée. Ce mari, qu’elle croyait aimant envers son amie, ce mari qui la fait… souffrir ? Les opales préoccupées de la latine deviennent plus inquiètes, angoissées même à l’idée de ce qu’elle commence enfin à comprendre devant les perles salées si violemment versées. Douloureuses, tortueuses, imprégnées de cette souffrance insoupçonnée, pourtant si longtemps conservée. Comme un cruel secret, un secret empreint d’une culpabilité qui n’a pas de raison d’exister. Le cœur de l’écorchée se déchire un peu plus quand elle voit son amie dans cet état. Quand elle la voit, elle, si douce et si tendre, dans cet état. Ses bras se relèvent instinctivement pour entourer le corps frêle de son amie, la serrer contre elle dans une étreinte qui paraît infinie. Tu la gardes longtemps, des minutes entières, tout contre toi, sans bouger. Sans un mot, sans une parole, tu te contentes de tendrement la caresser. Tes mains tentent d’apaiser les sanglots sans toutefois les faire taire. Comme si tu sentais, Isabella, combien ils sont nécessaires. Ce n’est que lorsqu’elle a la sensation que l’âme en peine a pu, un peu, se calmer, qu’elle recule lentement pour plonger ses iris emplies d’inquiétude dans les siennes. Et, à cet instant, c’est l’effroi qui la submerge, violemment. La vérité la percute de plein fouet sans état d’âme quand elle voit, soudain, tout ce sang. Tout ce sang et ses larmes. – Quinn… laisse-t-elle échapper dans un souffle, le cœur encore plus lourd. Car, cette fois, elle n’a plus aucun doute. Et, bon sang, combien elle a mal… combien elle a mal de voir toute cette douleur. Ce secret terrible dont tu n’as jamais rien su… ce secret terrible que tu n’as même pas soupçonné. Elle se demande, Isabella, comment elle a pu être aussi aveugle. Aussi mauvaise comme amie pour celle qui est comme une sœur. – Je… je suis tellement… désolée… murmure-t-elle, la gorge nouée, empreinte de culpabilité. Désolée de n’avoir rien vu, désolée de n’avoir rien su. Désolée, surtout, qu’elle se soit retrouvée mariée à un bourreau, portant tout ce poids sur son dos, sur sa peau, sur chaque parcelle de ce corps qu’il a osé violenter. – Quinn, pourquoi ne m’as-tu rien dit… ? Je… je t’aurais aidé, je… j’aurais été là pour toi. Et elle l’est, là. Elle sera toujours là. Peut-être un peu tard, mais pas encore trop tard. Elle est encore ici, Quinn. Elle est encore en vie.

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Message Sujet: Re: l'âme en peine - isabella   l'âme en peine - isabella Empty Sam 25 Avr - 18:14


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Secrets et confidences… jamais elle n’aurait cru en avoir autant, en avoir autant à dire, et avoir quelqu’un à qui les dire. Jamais elle n’aurait cru pouvoir enfin parler, alors que son esprit, torturé, était aux mains de ce bourreau qui faisait de sa vie un enfer. Jamais elle n’aurait cru pouvoir prononcer quelques mots à son sujet, et jamais elle n’aurait cru faire d’arya son secret. Mais face à son amie, tout devenait secrets, car elle se rendait compte qu’elle ne voulait pas être mal jugée par la seule personne de sa vie qui semblait l’aimer assez pour la réconforter, pour chercher à l’aimer. elle était ta seule amie, et sans doute était-ce pour cela que tu ne pouvais pas te résoudre à lui parler. Parce que tu avais peur qu’elle disparaisse, qu’elle te voit comme une honte, comme une femme vicieuse, trompant quelqu’un, et avec une fille si jeune. pourtant, elle voulait le lui dire. Même si c’était difficile, elle tentait de le lui dire. Même si c’était difficile, elle voulait le crier, lui dire qu’elle avait mal, avec son mari. Qu’elle était bien, avec sa petite arya. Elle voulait tout lui avouer, mais les mots étaient liés, il y avait un nœud qui l’empêchait de pouvoir s’en sortir, il y avait un nœud qui gardait sa langue coincée entre ses dents, incapable de parler, tandis que les larmes venaient doucement. Tandis que le mal venait doucement. La douleur longtemps tenue à l’écart, tout comme le besoin de voir sa petite fée, tout comme le besoin de sentir l’étreinte que son amie lui donnait. Ses yeux brillaient, et elle n’arrivait plus à tout contenir. Le bocal aux secrets éclataient, alors qu’enfin, elle laissait paraître sa souffrance, ses larmes.
Des larmes qui faisaient mal.
Mais qui semblaient tout autant trouer le cœur de son amie.
et tu ne le voulais pas, quinn. Tu n’avais pas envie de la voir mal, de la savoir triste, de lui causer cette souffrance, celle de se sentir, potentiellement coupable. Ce n’était pas elle qui était aveugle, c’était toi qui camouflais trop bien tes secrets. Toi, qui ne pouvait de toutes façons pas les avouer, de peur que cela fasse comme la dernière fois. Quand tu avais à peine la vingtaine, et que tu avais tenté de parler au sujet de cet inhumain qui occupait ta couche, qui occupait ton lit. Tout s’était mal passé, on ne t’écoutait pas, on ne te croyait pas, et l’homme monstrueux te possédait, te punissait, à un point où ton esprit craquela, où ton esprit se brisa, totalement, pour finir en miettes. Incapable de parler, depuis. Incapable de parler, de peur que la souffrance retombe comme une punition pire que la mort. Pire que la mort que tu aurais tant voulu t’infliger, si ta belle arya n’était pas venue à ta rescousse. et les paroles d’isabella parvinrent à son oreille. Elle s’excusait. S’excusait, alors qu’elle ne le devait pas, que rien n’était de sa faute. S’excusait, et lui demandait pourquoi elle n’en avait pas parlé. mais… mais… parce que… je… je ne peux pas… je ne… si je parle… il me punira… encore… elle avait les larmes… elle avait le mal dans la peau, et l’esprit torturé. tu ne comprends pas… j’ai déjà essayé… il y a des années… j’ai essayé… il m’a punie… on ne m’a pas écoutée… il m’a… je ne peux pas… je ne peux pas parler… je… je ne peux pas… et elle réexplosa en sanglots, tout en serrant isabella contre elle. isabella à qui elle n’avait pourtant rien dit, et qui connaissait désormais le terrible secret. et… et cette fille… cette étudiante… elle… je… je pense que… j’en tombe amoureuse… je suis un monstre… je suis un monstre, parce qu’elle ne sait rien… elle ne sait pas… je trompe presque un homme qui me punira… je suis un monstre… elle parlait enfin. Sentiments mélangés à une souffrance éternelle, son corps qui criait, son âme qui criait, et elle qui pleurait. Pleurait dans les bras de son amie, de sa seule amie, seule âme capable de lui faire du bien, seule âme, hormis celle d’arya, qui était si différente. s’il te plait… promets moi… que tu n’en parleras pas… je… je ne peux pas… risquer qu’il apprenne quelque chose… quoique ce soit. parce que tu savais qu’à la seconde où le secret n’en était plus un, ta vie était menacée. Il te garderait, le cœur encore battant, mais effacerait toute trace de vie de chacun de tes membres, de chaque partie de ton corps, pour t’effacer, te briser plus encore… tu ne serais plus qu’une marionnette dans ses bras. elle l’était déjà. Presque. Sans des personnes comme isabella, sans sa belle arya, elle serait sans doute déjà morte, pour ne plus avoir à être pantin de bois, simple objet de complaisance pour un mari inhumain.


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Message Sujet: Re: l'âme en peine - isabella   l'âme en peine - isabella Empty Ven 1 Mai - 20:32


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Il y a l’effroi, il y a la douleur, il y a la peine incommensurable. Il y a aussi cette culpabilité grandissante. Celle de n’avoir rien vu, celle de n’avoir jamais rien su. Celle d’avoir été aussi naïve alors que l’évidence était là, dans chaque instant partagé avec son amie. Dans chacun de ses rires, dans chacun de ses sourires. Isabella n’a jamais rien vu. Combien elle pouvait souffrir, combien elle pouvait être perdue. Combien elle avait mal et, surtout, combien elle avait peur. Ce sont ses prunelles encore emplies de terreur, cette crainte incontrôlée dans sa noirceur, c’est toute cette douleur… qu’elle n’a pas su voir. Qu’elle a été incapable de voir. Au cœur empreint de culpabilité, s’ajoute l’incompréhension de ses silences, ses trop lourds secrets, que la tourmentée a éloignés de leur amitié. La crainte tortueuse de ne pas avoir su obtenir suffisamment la confiance de Quinn pour que, au-delà d’une amie, elle perçoive en elle une alliée. Une personne qui saura l’aider. Une personne qui saura lui rappeler ce que c’est, aimer. Ce n’est pas l’âme en peine qu’elle est en train de juger, Isabella, seulement elle-même. Mais si l’écorchée vive a failli jusqu’à présent, elle compte bien désormais en faire autrement. De ses bras d’abord, si frêles et pourtant incroyablement protecteurs envers elle. De chacun de ses gestes, chacune de ses caresses, de chacune de ses tentatives, pour apaiser ses torrents de sa tendresse. Alors qu’elle craque une nouvelle fois sous le poids qui s’écroule, la latine la serre un peu plus fort mais toujours avec délicatesse. Et, enfin, de ses mots aussi. Des mots qu’elle n’a jamais dû entendre, des mots qu’elle aurait dû recevoir il y a déjà trop longtemps.   – Oh Quinn… elle laisse échapper dans un souffle alors qu’elle continue de l’envelopper de tout son amour. Ses doigts glissent toujours le long de sa chevelure ébène pour tenter d’estomper toute cette douleur. Alors qu’elle la perçoit paradoxalement, plus que jamais, quand elle devine dans ses paroles, dans sa voix, toute cette peur.

Cette peur qui la terrorise,
cette peur qui la paralyse,

et qui te paralyse, toi aussi.


Rien n’est normal dans ce que Quinn subit. Rien n’est normal dans une telle vie. Cet homme a fait d’elle une victime. Il n’a pas seulement brisé son corps, il l’a aussi dépouillée de son âme. Et cela, Isabella, elle  sait ce que c’est mieux que personne. Être dépossédé de soi-même, au point de ne plus savoir qui l’on est, au point de perdre tous ses repères. Mais elle, ne la laissera pas. Quinn n’est plus seule à présent, elle ne sera plus jamais seule dorénavant. Reculant lentement son visage pour mieux plonger ses prunelles inquiètes dans les iris encore brillantes de son amie, elle ne met pas longtemps à renier ses dires. – Hé, arrête… tu n’as rien d’un monstre. C’est lui, le monstre. C’est lui, le monstre, Quinn. Pas toi. Toi, tu n’es qu’un oiseau blessé. Un oiseau à qui il a coupé les ailes sans pitié. Un oiseau qui réapprendra à voler. L’ébène glisse ses doigts délicats contre les joues imprégnées des perles versées. Ses opales, sur elle, sont toujours ancrées. Ne la lâchent pas une seconde, pas un instant, jamais. – Tu ne le trompes pas. On ne trompe pas un monstre, on essaie seulement d’y survivre. C’est ce que tu fais, c’est le moyen que tu as trouvé pour survivre, tu m’entends ? Alors, peut-être que l’infidélité n’est pas morale. Peut-être même que c’est mal. Mais Isabella, elle ne raisonne pas du tout de cette manière. Elle a trompé son propre mari pour tenter de pallier tous ses travers. Ce n’était pas une meilleure raison que celle de Quinn, elle était même bien pire. Pour autant, elle comprend tout ce qu’elle peut ressentir. Tous ses tourments qui l’habitent. – Ce que tu vis avec cette femme n’a rien à voir avec ce que tu subis avec lui. L’amour n’a rien à voir avec la peur, Quinn. elle conclue, en terminant d’essuyer les derniers sanglots sur son visage apeuré. La douceur dans ses iris, elle la contemple avec inquiétude, plus encore quand elle entend ce que son interlocutrice peut lui demander. – Tu dois le quitter, Quinn… laisse-t-elle échapper de sa voix tendre, et pourtant assurée. Elle refuse de la laisser continuer une vie dans une violence qui finira par la tuer. Elle ne peut pas, Isabella, elle ne le supporterait pas. - Je sais que cela te semble insupportable pour le moment, je sais que tu as peur, vraiment. Mais tu n’es pas seule. Je suis là, tu peux venir chez moi, je ne le laisserais pas s’approcher à nouveau de toi, je te le promets mais… il faut que tu le quittes. Il faut qu’elle le quitte. Avant qu’il ne choisisse définitivement de la détruire. Avant qu’il ne lui prenne la vie.
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