Les mois qui s’écoulent sous tes opales, leur sourire devenant l’aimant faisant de toi le métal. Tu n’arrives pas à te lasser d’eux, à te passer de ces enfants. Tes enfants. Ton sourire qui sonne parfois faux, ton myocarde baignant dans le bonheur, mais cette ombre te tétanise. Tes parents, ta soeur. Elle se mourant dans le temps, les grains de sable s’écoulant dans le sablier. Ne plus être son soleil, ne plus apprécier son côté solaire. Elle te manque Sol, mais elle est bien gardée, interdit de lui parler, de la voir, car tu avais voulu vivre ta vie, pour une fois. Convoler avec tes enfants, qui t’avaient donné une bouffée d’air, te donnant un infime espoir en la vie. Une vie moins terrifiante que celle que tu avais eu jusqu’à présent. Tu essayes de pas y penser, ne plus songer à cette noirceur qui transperce ton myocarde. Tu devrais juste te réjouir, laisser ton sourire l’emporter sur le manque de ta soeur, car Orion revenait au bout de trois mois loin de vous. Vos appels téléphone, vos facetimes ou encore les sms échangés... allaient laisser place à vos retrouvailles. Ton coeur avait été lourd durant sa longue absence, habitué à l’avoir à tes côtés, tu ne pensais pas y arriver. Mais tout le monde allait bien. Tes opales se noyant sur les deux petits crapahutant , s’émerveillant du moindre cache-cache derrière ta paire de main, tes bras qui leur manque à chaque instant. Cette connexion est incroyable et surprenante à la fois, cet amour qui cogne dans ta poitrine quand ils quémandent tes bras, la peur de ton absence que t’avais dit le pédiatre. Toi aussi tu as peur de leur absence, ton monde serait bien trop noir à ton gout. Tu n’as pas encore repris le travail, aller sur le tournage pour tourner, tu as si peur de les laisser. De couper ce lien qui vous unis, cet amour bien trop fort qui dévore ton myocarde. Tu ne peux pas te passer d’eux. Tu ne pensais pas survivre sans Orion, sans lui pour guider tes gestes, pour te rassurer, sa présence physique était réconfortante, son absence t’avait abîmé, même si avec le temps tu avais su te débrouiller seul, avec l’aide de teagan. La dernière fois, orion espérait qu’elle serait partie, ce qui n’était pas le cas, elle était juste en tournage à son tour, pendant quelques jours, donc loin de votre foyer. Un message d’orion attire ton attention et te fait sourire, avant que tu ne captures la plus belle moustache de chocolat de Célian venant de manger sa mousse au chocolat. Une photo envoyée sur le fantôme jaune. Il n’était pas loin, quelques rues, et ça réchauffait déjà ton coeur. Une nouvelle notification que tu aurais dû laisser s’évanouir dans le temps, mais tu pensais que c’était lui encore. sms _ jamais je n’aurais dû songer à t’avoir, tu es en train de tuer ta soeur ... mais t’es qu’une égoïste. Je ne leurs souhaite rien de bon. ta peau de porcelaine prenant un teint encore plus blanchâtre, tu glisses contre le bord du canapé, les mains tremblantes. Ton âme venant de se briser sous les mots que tes opales venaient de lire. Tu n’étais pas prête, à ressentir ce chagrin, cette idée que tu avais fait quelques choses de mal. Princesse doute, princesse n’entendant même pas la porte de l’appartement s’ouvrir. Tu étais juste à terre, incapable de rien, anéantit par cette sensation d’erreur qui te faisait mal, car tu le savais, qu’ils n’étaient pas une erreur, que tu les aimais plus que personne et ceux jusqu’à ton dernier souffle.
Tu étais partis trois mois en tournage, trois mois où tu auras failli aller à l’hôpital quelques fois. Tu es doué dans ce que tu fais mais il y a toujours des risques et tu n’es pas invincible Orion. Mais tu aimes ce que tu fais et tu te donnes à fond. Quand tu joues, il n’y a plus rien autour qui puisse te perturber. Tu étais dans ton monde, tu en oubliais tout ce qu’il y avait autour de toi. Mais trois mois, c’est long, et Mattie t’a beaucoup manqué. Il n’y avait pas une seule journée où tu ne pensais pas à elle. Douce Mattie qui devait gérer les jumeaux toute seule. Elle était courageuse Mattie, tu l’avais toujours dis, la pression qu’elle subissait de la part de sa famille te semblait injustifié. Il est vrai que tu n’as jamais connu tout ça toi, tu n’as pas eu de famille, la seule « vraie » famille était ta dernière famille d’accueil, là où tu considérait avoir des frères et sœurs. Et maintenant tu avais Mattie. Elle ne le savait pas, mais elle était un pilier dans ta vie, elle était plus importante qu’elle ne le pensait. Mais tu sais que tout ça ne durera pas, tu sais que ta petite vie tranquille ne l’est pas tant que ça. Mattie n’est pas à toi, elle peut te filer entre les mains et ça te fait peur. Tu l’avais déjà perdu une fois, mais à ce moment là, tu le savais pas vraiment ce que tu éprouvais pour elle, mais tu sais que tu ne pourrais pas être sans elle. Après trois mois de tournage non stop, tu avais bien hâte de rentrer, Mattie t’avait manqué et les jumeaux également. En trois mois, ils avaient du tellement changer. Tu as hâte de revoir leur petites bouilles, tu avais eu des photos de la part de Mattie ainsi que des vidéos, de quoi bien t’occuper quand tu avais une pause. - [ ] Tu appréhendais un peu. Tu étais parti en tournage avec que Teagan venait d’arriver chez vous, tu ne savais pas trop quoi pensée de sa présence, évidement ça ne t’enchantais pas, mais d’un autre côté, tu savais qu’elle prendrait soin de Mattie durant ton absence. Mais désormais c’est à toi de prendre le relai et tu comptes bien montrer ta présence. Le tournage étant fini, tu étais tranquille et tu comptes voir avec ton agent pour te laisser un peu de temps. Ton dernier cachet te suffisais à vivre bien au delà de ce que tu avais imaginer alors tu pouvais te permettre de prendre un peu de repos, pour Mattie et les jumeaux. La route était longue, ça te semblait interminable, tu tenais informé la jolie blonde de ton arrivée, espérant qu’elle t’attendait avec impatience. Quelques minutes avant d’arriver, tu lui envoies une photo de toi, fatigué par la route, arrête à un feu. Tu détestais les longues routes et c’est bien pour ça que tu n’ai pas rentré depuis le début du tournage, parce que tu as eu des jours de repos, mais tu te voyais mal faire un aller retour, même si tu en mourrais d’envie. Tu te gares enfin et quand tu sors de la voiture, tu sens le soulagement. Tu soupires, il était temps, il n’aurait pas fallu ajouter une heure de route. Tu attrapes ta valise dans le coffre et tu te diriges vers la porte. Ton coeur bas à vive allure, tu es tellement pressé de les retrouver. « je suis de retour! » tu sais que les jumeaux ne dorment pas puisque Mattie avait envoyé des photos d’eux quelques minutes avant. En arrivant, un long silence t’accueil et il te faut quelque seconde pour voir Mattie à terre, totalement désemparée. « MATTIE !! » tu te précipites vers elle, accroupit tu la rattrapes et tu comprends rapidement, du moins tu penses, que ça vient de son téléphone, une mauvaise nouvelle, très certainement et tu devines qu’une réaction de ce genre était dû à sa famille. D’elle même, elle te tends son téléphone et tu ne lis que la première ligne avant de balancer le téléphone à l’autre bout de la pièce. « Tu sais que c’est faux Mattie. » tes mots ne sont qu’un murmure, tu restes assis par terre et tu la blottit contre toi. Tu sais qu’elle a besoin de toi pour être rassurée, parce que Mattie n’avait pas confiance en elle. Tu prends son visage entre tes mains et tu relèves sa tête. « Tu n’as rien fais de mal. Elle veut te faire culpabiliser pour ton bonheur, tu t’rends compte Mattie ? Relève-toi princesse, tu mérites mieux ».
Tu te rappelles tout poupée, cette douleur qu’avait causé ce choix. Une vie pour deux. Tu n’aurais jamais songé à ne pas les écouter, ceux qui guidaient chacun de tes pas, de tes gestes, de tes mots. T’avais jamais eu la sensation d’exister, jusqu’à ces quelques mois, en leur compagnie, en la compagnie d’Orion. Les lippes qui s’étiraient jusqu’à toucher tes oreilles, t’aurais pas imaginé te retrouver à terre, à songer à tes erreurs, à cette vie qui n’était plus tienne. Plongés dans tes souvenirs à attendre un geste tendre, de l’amour, de la compassion qui n’étaient jamais venu de tes parents. Tu n’étais qu’un objet, l’objet de leur convoitise, cette chose pouvant sauver, ce médicament faisant de la vie de leur fille qu’elle était possible. Tu n’étais qu’un moyen de sauver la vie de Solyne, tu l’aimais, à en perdre ta propre vie, qui n’avait jamais eu un réel sens pour quiconque sauf quelques personnes comme sera, sol ou même Orion. Ton enfance, les moments de douceur n’avaient été qu’offert par ce petit inconnu qui était aussi vite devenu celui qui était devenu ton repère, ce pilier que tu n’imaginais pas rester dans ta vie. T’avais eu raison, il s’était éclipsé sans pouvoir faire autrement, il n’était pas maitre de son destin, comme toi. La tête appuyée contre le divan, tu n'entends plus rien, complétement obnubilé par ces mots que tu venais de lire, tes iris te donnaient l’impression que tu les lisais en continue, sans te laisser une chance de reprendre de l’air. Plongé dans cette sensation de ne plus pouvoir respirer, tu essayais de ton mieux de ne pas capituler, mais il était déjà trop tard. Ta mère, celle pour qui tu avais tout essayé pour être à la hauteur, pour être une fille qu’elle pourrait aimer, avait eu les mots pour t’enterrer vivante, sans te laisser la moindre chance de survie. Tu ne parviens pas à récupérer tes esprits, comme coincée dans la pénombre de ton myocarde, les battements qui résonnent dans ta tête. Tu n’entends même pas la porte d’entrée s’ouvrir, tu n’ entends rien, aucun bruit de fond pouvant te ramener à la réalité. Le téléphone encore glissé dans ta frêle main tremblante. Le corps d’orion contre le tien, tu t’agrippes au sien, avant d’être engloutit par le sol qui te donne une envie de disparaître. Ton téléphone que tu donnes à celui venant te réchauffer de son être, tu essayes de ne pas succomber à ces mots qui n’en finissent plus de tourner dans ta tête, tes songes décidant de devenir que noirceur. Tes souvenirs d’eux, te dévorant, tes espoirs s’anéantissant à tout jamais, la douleur blottit dans tes veines, tu es incapable de comprendre tout ce qui se joue devant toi, jusqu’à ce gros bruit sourd, de ton téléphone s’écrasant contre le mur en brique, ce bruit avait fait comme un écho à ton cœur qui se brisait à la même seconde. Elles ne coulaient pas, comme ailleurs, mais les larmes finissaient par couler quand il te disait que c’était faux, tu peinais à y croire, tu peinais à te laisser convaincre par sa voix qui se faisait si douce contre ton ouïe. Tes opales confrontés à ceux d’orion, tu ne parviens plus à retenir, à tout mettre en boite, pour ne pas craquer. Comme ci l’océan d’émotion d’antan venait à s’écouler dans l’instant. Par ce simple câlin qu’il te donnait, réconfortant, tout ce que tu avais dans le fond espérer de ta si triste vie. « Je ne sais pas ... » que tu parviens à dire dans cette vague de larme, y croire, ne pas y croire. « Je ne peux pas les regretter, je les aime, comme s’ils étaient mon cœur, le morceau d’amour qu’il m’avait toujours manqué … » tu peines à garder ton calme, à ne pas t’emballer dans tes mots, comme le faisait ton myocarde à cet instant. « mais sol, elle ne mérite pas ça non plus … » tu le sais qu’elle avait refusé que tu la choisisses elle, mais tu comprenais aussi la douleur que devaient ressentir ceux qui était tes parents. « je me détesterais aussi , tu sais … » que tu lâches, essayant d’estomper tes larmes, ta tête venant se coller contre l’épaule de ton sauveur. « je suis horrible, hein ? » que tu oses demander, alors que tes pleurs deviennent les moins important quand Célizée et Célian se mettent à pleurer, comme rythmer par tes propres peines. Cœur abîmé, tu ne sauras jamais relever la tête sans une ficelle pour te guider, toi joli pantin, qui n’avait connu que les mains des mauvais marionnettistes. Qu’un objet utile jusqu’à sa mort, tu ne serais plus rien, à sa mort.
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Sujet: (innocence brisée.) ft orion. 
Sam 25 Juil - 17:28
Tu étais partis trois mois en tournage, trois mois où tu auras failli aller à l’hôpital quelques fois. Tu es doué dans ce que tu fais mais il y a toujours des risques et tu n’es pas invincible Orion. Mais tu aimes ce que tu fais et tu te donnes à fond. Quand tu joues, il n’y a plus rien autour qui puisse te perturber. Tu étais dans ton monde, tu en oubliais tout ce qu’il y avait autour de toi. Mais trois mois, c’est long, et Mattie t’a beaucoup manqué. Il n’y avait pas une seule journée où tu ne pensais pas à elle. Douce Mattie qui devait gérer les jumeaux toute seule. Elle était courageuse Mattie, tu l’avais toujours dis, la pression qu’elle subissait de la part de sa famille te semblait injustifié. Il est vrai que tu n’as jamais connu tout ça toi, tu n’as pas eu de famille, la seule « vraie » famille était ta dernière famille d’accueil, là où tu considérait avoir des frères et sœurs. Et maintenant tu avais Mattie. Elle ne le savait pas, mais elle était un pilier dans ta vie, elle était plus importante qu’elle ne le pensait. Mais tu sais que tout ça ne durera pas, tu sais que ta petite vie tranquille ne l’est pas tant que ça. Mattie n’est pas à toi, elle peut te filer entre les mains et ça te fait peur. Tu l’avais déjà perdu une fois, mais à ce moment là, tu le savais pas vraiment ce que tu éprouvais pour elle, mais tu sais que tu ne pourrais pas être sans elle. Après trois mois de tournage non stop, tu avais bien hâte de rentrer, Mattie t’avait manqué et les jumeaux également. En trois mois, ils avaient du tellement changer. Tu as hâte de revoir leur petites bouilles, tu avais eu des photos de la part de Mattie ainsi que des vidéos, de quoi bien t’occuper quand tu avais une pause. - [ ] Tu appréhendais un peu. Tu étais parti en tournage avec que Teagan venait d’arriver chez vous, tu ne savais pas trop quoi pensée de sa présence, évidement ça ne t’enchantais pas, mais d’un autre côté, tu savais qu’elle prendrait soin de Mattie durant ton absence. Mais désormais c’est à toi de prendre le relai et tu comptes bien montrer ta présence. Le tournage étant fini, tu étais tranquille et tu comptes voir avec ton agent pour te laisser un peu de temps. Ton dernier cachet te suffisais à vivre bien au delà de ce que tu avais imaginer alors tu pouvais te permettre de prendre un peu de repos, pour Mattie et les jumeaux. La route était longue, ça te semblait interminable, tu tenais informé la jolie blonde de ton arrivée, espérant qu’elle t’attendait avec impatience. Quelques minutes avant d’arriver, tu lui envoies une photo de toi, fatigué par la route, arrête à un feu. Tu détestais les longues routes et c’est bien pour ça que tu n’ai pas rentré depuis le début du tournage, parce que tu as eu des jours de repos, mais tu te voyais mal faire un aller retour, même si tu en mourrais d’envie. Tu te gares enfin et quand tu sors de la voiture, tu sens le soulagement. Tu soupires, il était temps, il n’aurait pas fallu ajouter une heure de route. Tu attrapes ta valise dans le coffre et tu te diriges vers la porte. Ton coeur bas à vive allure, tu es tellement pressé de les retrouver. « je suis de retour! » tu sais que les jumeaux ne dorment pas puisque Mattie avait envoyé des photos d’eux quelques minutes avant. En arrivant, un long silence t’accueil et il te faut quelque seconde pour voir Mattie à terre, totalement désemparée. « MATTIE !! » tu te précipites vers elle, accroupit tu la rattrapes et tu comprends rapidement, du moins tu penses, que ça vient de son téléphone, une mauvaise nouvelle, très certainement et tu devines qu’une réaction de ce genre était dû à sa famille. D’elle même, elle te tends son téléphone et tu ne lis que la première ligne avant de balancer le téléphone à l’autre bout de la pièce. « Tu sais que c’est faux Mattie. » tes mots ne sont qu’un murmure, tu restes assis par terre et tu la blottit contre toi. Tu sais qu’elle a besoin de toi pour être rassurée, parce que Mattie n’avait pas confiance en elle. Tu prends son visage entre tes mains et tu relèves sa tête. « Tu n’as rien fais de mal. Elle veut te faire culpabiliser pour ton bonheur, tu t’rends compte Mattie ? Relève-toi princesse, tu mérites mieux ».