SAVE THE QUEENS
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 (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸ Leï

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Message Sujet: (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸ Leï    (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  Empty Lun 20 Juil - 0:53

save the queens ---- / LEÏ WANG

26 ans ---- / ace of diamons ---- / Lee Ji Eun - IU

identité complète - Leï Na Wang, un prénom composé de toute pièce, choisi par le dieu du feu, son tendre frère. Premier être l’ayant enlacé dans le creux de ses bras, insufflant sur sa peau la douceur et l’effervescence d’un amour qui l’a couverte d’une cape. Leï, signifiant tonnerre, Na, n’était qu’un clin d’oeil à ses ancêtres sud coréens. Wang, patronyme qu’elle porte avec fierté et adulation, sans aucune honte d’être une reine de l’ombre, l’oreille qui entend les murmures les plus disgracieux afin d’en faire des armes létales.  lieu de naissance et origines - Née sur la terre où tout est possible, enfant du rêve américain et plus spécifique de New York, ville aux milles lueurs, et pourtant peu encline à l’assimilation. Leï, n’est pas peu fière de ses origines sino - coréennes, elle y tient, elle affirme parfois l’une, parfois l’autre jouant sur le tableau de deux langues différentes qu’elle maîtrise comme s’il s’agissait d’un jeter de couteau. Attachée aux coutumes et traditions, elle se sert de ses différences pour en faire sa force.  études ou métier - Nul rêve de gamine ne préexiste au regard de la cadette des Wang. Ni princesse, ni sauveuse, elle a toujours eu conscience du poids de son nom et des responsabilités qui y sont associés. Alors quand d’autres se marginalisaient dans une crise d’adolescence existentielle, Leï Wang était une guerrière protectrice à l’armure de diamant et d’or blanc. Quand certaines se souciaient des universités prestigieuses, Leï Wang se désintéressait de tout cela, buvant les paroles des anciens pour mieux apprendre de leurs erreurs. Quand certaines rêvaient du prince charmant, Leï Wang n’avait d’yeux que pour son soldat de la lune. Aujourd’hui, après la douloureuse disparition de Liang, c’est sur son trône qu’elle est assise, gérant du main de fer dans un gant de velours le Red Dragon, maison close de courtisane, sous - sol recelant les plus grands secrets inavouables des alliés et ennemis. De son regard fourbe, elle observe les diables s’entretuer pour le royaume des enfers, quand elle tisse ses toiles dans l’ombre et frappe lorsque personne ne s’y attend.  orientation sexuelle - Hétérosexuelle, elle n’a toujours eu d’yeux que pour les hommes, et uniquement les hommes. statut civil - Célibataire, le cervelet bien trop préoccupé par les affaires, pourtant son annulaire est sans doute la pierre précieuse que certains princes des abysses désirent posséder. Main promise à un diamant, son coeur lui chante des chansons d’amours pour un autre. Le garçon des cuisines, le soldat de la lune, ce meilleur ami, ce tout, celui qui fait battre son coeur, celui qui le protège presque autant qu’il l’écharpe.  pi, scénario ou prélien - pi

save the queens ---- / TELL ME WHO YOU ARE

once upon a spirit ---- / a soul ---- / a shining star
traits de caractère / Il veut mieux des silences intelligents que des discours d’idiots. Ainsi, Leï Wang déteste les longs discours, l’extravagance, elle se veut pragmatique, observatrice, peu causante. Pourtant, Leï Wang n’est pas que cette eau calme et limpide, elle peut être la lave colérique, qui glisse jusqu’à la chair humaine pour la putréfier, la carboniser de haine et de colère. Combattive, loyale, intrépide, elle peut se montrer parfois incontrôlable et particulièrement obtus. Néanmoins, responsable, fière, et aimante, elle porte sur ses épaules l’amour des siens, un amour sans doute trop grand, un amour sans doute trop pur, et trop beau. Sa plus belle force et sa plus grande faiblesse sont une seule et même entité. Maternelle auprès des siens, exigeante et sévère pour l’oeil externe. Elle n’a rien à envier aux dictateurs, Leï, elle sait guider les siens, mener les femmes à redresser le menton, à être fière, à user de leur courbe comme d’une arme à feu. Vaillante et brave, elle n’hésite pas à sortir les armes, pour préserver les siens.
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Message Sujet: Re: (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸ Leï    (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  Empty Lun 20 Juil - 0:53

save the queens ---- / TELL ME MORE

once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share
Wang &  Park dynasty  Le sourire de Jae In Park s’illumine, tandis qu’elle tire sur les pans de son Hanbock traditionnel, son visage peint d’un blanc poudré, ses joues rosées, ses lèvres pourpres. Elle s’incline, courbe son dos avec élégance devant le ténébreux et solitaire Wang Wei. Il se tient droit, fier, cicatrice en forme de croix écorchant sa joue creusée. Il est légendaire, le grand Wei, il porte bien ce prénom puisqu’il n’y a pas que son nom qui est grand. Fils héritier de la dynastie Wang, élite de l’empire de la terre du milieu, on conte ses aventures dans des murmures dans les provinces de Chine. Certains le nomment démon, d’autres sauveurs. Qu’importe, c’est ce regard froid et sévère qui a séduit la jeune Jae In dès leur première rencontre. Elle s’est longtemps laissée porter par les histoires des uns et des autres, fabulant quant à l’apparence de son fiancé à venir, trépignant d’impatience à l’idée de faire sa rencontre, de lui offrir le thé. De lui montrer ses talents de musicienne. Elle fut éblouie par sa noirceur, au premier coup d’oeil, pouffant timidement dans la paume de sa main. Elle en est tombée amoureuse, de ce Wei aux mille aventures. En un claquement de doigt, elle s’est offerte à lui, vêtement de soie glissant le long de son épaule pâle et d’une finesse presque enivrante. Les Wang, cette famille d’émérite, longtemps gardiens de l’empereur de Chine, doucement devenu l’une des plus puissantes main rouge en terre du milieu. Ils sont le dragon qui crache les flammes les plus calcinante. Mais, Jae In, elle est confiante, le coeur gonflé d’un amour trop grand. Parce qu’elle n’est pas rien ni personne, cette coréenne aux traits dessinés dans la porcelaine. Non. Elle est la digne descendante du légendaire Park le démoniaque, sans doute est - ce pour cela que ses excès de colères sont souvent dévastateurs. Princesse du clan d’assassins sud coréens les plus cruels, elle fut élever avec rigueur et sévérité, mais possède la douceur candide d’une innocente. Lorsque le moine glisse les bracelets rouges autour de leur poignet, elle frémit sous un frisson d’euphorie, Jae In. Enfin, elle devient reine, sous les fleurs du cerisier. Enfin, on l’aime, en dépit de sa santé trop fragile. Enfin, elle existe dans le regard d’un homme qui la considère dans toute sa globalité. Wei, elle se promet de l’aimer, elle se promet de lui offrir la plus belle et plus forte descendance. Elle se promet d’être utile à la cause, elle se promet de souffler son prénom lors de son dernier soupire lorsqu’il presse tendrement ses lèvres sanguinaires contre les siennes. Elle brille de bonheur, Jae In. Elle devient une Wang, mais se jure de transmettre aux prochaines générations la richesse de sa culture et l’histoire de son clan.  Liang & Leï, ying & yang C’est la première fois que ses yeux d’enfants s’emplissent d’une terreur qu’elle ne parvient pas à cacher, elle qui pourtant se glisse avec malice parmi les plus grands seigneurs de Chine. Elle qui avait déjà assisté à l’exécution d’un traitre. Elle qui a vu le sang couler contre le bitume sans sourciller. Elle semble aspirée par la détresse physique de Liang. Allongé, le torse se soulevant de manière hystérique, il peine à respirer son précieux frère. Depuis le premier jour de sa vie, elle n’a jamais pu imaginer un monde sans lui. Sans la douceur de sa voix, sans la tendresse de ses bras, sans ce regard bienveillant et bourré d’amour qu’il pose sur elle lorsqu’elle lui sourit de toutes ses dents. Liang, il ne fait qu’un avec elle, depuis qu’elle sait marcher, elle n’a de cesse de le suivre, d’épier le moindre fait et geste de ce frère qu’elle aime sans doute plus qu’elle n’aime sa propre vie. Alors, la petite fille de cinq ans, assise auprès de ce corps en souffrance, elle panique, ses doigts glissant le gant frais contre le front fiévreux et de son aîné. Elle dégage quelques mèches brunes qui agressent la peau humide de son tendre frère. Elle l’observe, silencieuse, Leï. Plus qu’elle ne l’a jamais été. Plus qu’elle ne le serait jamais. C’est ça, la peur ? Celle qu’elle ne connaissait pas jusqu’à présent et qui la tiraille brusquement. Elle n’a jamais eu l’audace d’imaginer un monde sans lui. Une vie sans son Liang à ses côtés, ce garçon ténébreux aux silences d’ors et aux paroles si sages. Il est poète, Liang, d’une douceur presque trop bonne pour être véritable. Elle aimerait prendre sa place, inhaler sa souffrance, mais des deux, elle est la plus forte, physiquement. Elle est le tonnerre, Leï, quand Liang est un flocon de neige capable de fondre subrepticement face à un soleil trop fiévreux. Elle n’a jamais connu sa mère, Leï. Elle ne connaît de Jae In que des vieilles photographies que Liang lui pointe du doigt, elle vit à travers le regard de son aîné, l’âme de leur douce et tendre mère. Elle lui ressemble paraît - il, d’apparence seulement, car son corps est aussi solide que la roche. Elle est impuissante, devant la nostalgie qui colore les prunelles de son père quand elle mentionne le prénom de sa mère. Impuissante devant le corps trop fragile de son frère qui, face à une simple grippe, peut s’éteindre comme une flamme se dissipant sous le poids d’un souffle venté. Elle est si terrorisée, Leï, à l’idée de le perdre, de devoir graviter dans un monde où il ne serait plus. Alors, face à ce tourment d’anxiété, elle glisse son petit corps froid contre celui brulant de son frère. Elle veut aspirer ses douleurs, elle veut insuffler de l’oxygène en lui. Elle veut préserver sa vie, peu importe ce que cela lui couterait en contrepartie. Ses petites mains se glissent contre le cou humide de son aîné, ses doigts s’emmêlent aux filaments bruns qui constituent sa toison charbonneuse. Elle a le coeur noué soudainement, les larmes qui s’agitent derrière ses paupières d’enfant. « Wǒ zài zhèlǐ děng nǐ » *je suis là pour toi. Murmure - t - elle dans un souffle teinté d’un trop grand désespoir. Elle est là, Leï. Et, elle le serait toujours pour lui, pour l’éternité et plus encore.   Bushido way of the warrior Les guerriers ne combattaient pas seulement pour des avantages concrets. Leur existence découlait de leur reconnaissance sociale en tant que spécialiste du combat. Ils devaient donc maintenir leur prestige, faire valoir leurs mérites . 1. Droiture (義, Gi), 2. Courage (勇, Yū), 3. Bienveillance (仁, Jin), 4. Politesse (礼, Rei), 5. Sincérité (誠, Makoto), 6. Honneur (名誉,Meiyō), 7.Loyauté (忠義, Chūgi). Ses mains ne tremblent pas, sa respiration est contrôlée. Elle n’a que six ans, et le sabre bien que taillé pour une guerrière comme elle lui paraît soudainement plus lourd que le plomb lui - même. Ses yeux bandés, elle inspire profondément, la fleur de lune. Ses longs cheveux tirés en une queue de cheval crispée et douloureuse sur le sommet de son crâne. Son attention, elle tente de la centrer sur le bruit de pas de maître Danzo. Mais, elle n’entend rien, Leï. Rien d’autre qu’un silence qui ne présage rien de bon, elle pivote, frappe dans les airs avec une certaine maladresse. Elle frappe le vide, appuie toute sa force contre la garde de son sabre. L’air devient dangereux, elle le sent. Des perles de sueurs glissent le long de son front, collant quelques mèches brunes et rebelles à ce dernier. Elle s’agace. Elle frappe. Une fois, deux fois, avant de prendre conscience que le metal n’est plus lourd, que ses mains sont vides. Il lui faut deux secondes environ pour cracher un hurlement de douleur, quand entre ses côtes, elle sent une pression trop chaleureuse. Calcinante même, elle tombe sous le poids du poing du maître. Son crâne entre en contact avec le tatami. Leï, elle est forte, de tous les Wang, elle est la plus forte, de tous les Wang elle est la plus rapide. Et pourtant, elle ne parvient pas à comprendre son erreur, bandeau rouge qu’elle arrache de ses yeux furibonde. Elle fusille le maître de son regard trop colérique. « Outch ! » Hurle - t - elle en se redressant sous le regard soucieux et pourtant paisible de Liang. Elle a honte, Leï. D’autant plus face aux éclats de rires sournois de Tae Sung. « La ferme ! » Hurle - t - elle à l’encontre du petit garçon qui semble épris d’un rire hystérique, prête à se relever et en découdre avec lui. Et pourtant, c’est le poing de Danzo qui cogne, mollement, le haut de son crâne. Elle se fige, Leï. Courbe l’échine, une main pressée contre son ventre douloureux. Elle reprend sa position, agenouillée devant le maître, elle s’incline. Mains qu’elle pose à plat devant son front qui caresse le tatami. Ce n’est que lorsqu’elle relève son visage, timidement, qu’elle croise alors le regard sage du maître.  « C’est la faiblesse de l’arme, elle est un outil. Un outil pour tuer et détruire. Et il y aura des moments où, en tant qu’assassins, vous devrez tuer et détruire. Ensuite, vous choisirez et vous vous équiperaient des outils dont vous avez besoin. Mais rappelez-vous la faiblesse des armes. Elles ne sont qu’une simple extension, vous êtes le tueur et le destructeur. Vous êtes entiers, avec ou sans elles. » Enonce - t - il, d’une voix calme, presque aussi chantante qu’une rivière. Les pupilles de la jeune Leï brillent d’admirations. Elle comprend à présent son erreur. Sa trop grande confiance en ce sabre que le maître dépose à nouveau dans le creux de ses mains. Elle comprend le sens du mot « arme » à présent. Et comme chaque erreur qu’elle fait, elle ne s’en relève que plus forte, Leï la foudroyante. C’est ainsi que la surnomme son père, sourire tendre étirant ses lèvres lorsqu’elle s’agite comme la foudre et qu’elle frappe sans prévenir. Elle serait bien plus, Leï. Bien plus qu’une simple foudre, elle serait l’arme nucléaire de Liang qui glisse ses bras frêles autour de son corps et dépose un doux baiser sur ses tempes. Elle humecte l’odeur de jasmin dans la toison brune de son aîné, son coeur vibrant d’un amour trop grand pour ce dernier, ses yeux teintés d’une inquiétude souvent dévastatrice lorsqu’elle le voit s’affaiblir physiquement. Il n’aurait pas à se battre, Liang. Il n’aurait pas à mener des guerres. Il dirigerait et elle exécuterait n’importe quel ordre. Alors, elle se redresse, bandeau rouge enfermé dans une main, sabre dans l’autre. « On recommence! » Ordonne - t - elle d’une voix fluette. Et c’est le regard attendrit de Wang Wei qui se pose sur la silhouette de sa princesse, celle qui ne lui rappel que trop bien la fougue de sa défunte épouse.   child of chaos Les mauvais présages s’énoncent toujours de manière subtile. Un malheur ne vient jamais seul, ainsi, lorsqu’entre ses mains frêles sa tasse de thé se fissure, la fleur de lune comprend alors que quelque chose risque de se dérouler. Bientôt. Alors, ses sens sont en alertes, pré adolescente à l’esprit forgé dans le métal glacial de la lame de son sabre. C’est nerveuse qu’elle parfait ses mouvements, âme solitaire qui se plaît dans l’isolement du dojo familial. C’est anxieuse qu’elle porte son regard soucieux sur Liang, qui se plonge dans un débat passionnel avec Tae Sung. Fleur de lune qui ne peut vivre dans le regard lunaire de son aîné, elle le suit à la trace. Droite, sabre toujours a porté de main tandis que son père débat sur la politique du clan et de ses filiations secrètes rattachés à la maison close. Elle y prête une attention désinvolte, Leï. Elle ne dit rien, son rôle n’est pas d’émettre son avis, son rôle est de préserver la vie précieuse et fragile de son aîné. Elle est droite, à côté de son épaule, tandis qu’elle sourit tendrement lorsque Liang conte les aventures métaphoriques du grand Park le démoniaque. Leur ancêtre commun. À treize ans, elle est infiniment petite face aux hommes qui se lèvent, et courbent l’échine devant son regard sombre. Elle est l’ombre mouvante de Liang Wang, ni plus ni moins, elle s’est faite la promesse silencieuse de vivre à travers les faits et gestes de son aîné. Préserver sa vie, mener des batailles en son nom, il n’y a pas plus grand honneur pour la guerrière lunaire. Alors, elle le suit, à la trace, pas silencieux suivant ceux gracieux de son aîné. Pourtant, lorsque la nuit tombe, elle n’est pas sereine, Leï. Songeant à cette tasse de porcelaine qui s’est craquelée entre ses doigts. Elle a de l’instinct, celui que maître Danzo a aiguisé. Celui qu’elle travaille les yeux bandés. Alors lorsqu’elle écoute son coeur qui semble rugir à l’intérieur de sa cage thoracique. Elle l’entend cet avertissement silencieux, sabre entre ses doigts, elle tire la porte coulissante de la chambre de son frère. L’espace d’une seconde, elle est rassurée de le voir paisiblement endormis, Leï. Jusqu’à ce que l’ombre tapis prêt de la fenêtre alerte ses sens, bouffée d’adrénaline qui glisse dans ses veines. Elle rugit. Elle bondit, féline. Magnifique fleur de lune qui éclot, la lame de son sabre s’enfonce dans la gorge de l’ombre, lentement, cruellement, profondément. Et lorsque le crâne de l’inopportun s’échoue contre le sol. Leï, glisse la lame de son sabre contre le tissu recouvrant sa peau, le sang de l’impure ne peut émousser sa lame. Une étrange boule de haine, magnétique, pulse contre ses temps, tandis qu’elle reporte ses prunelles inquisitrices sur le corps éveillé de son précieux Liang. L’ennemi n’est plus, le mal fut exorcisé par ses soins. Et pour la première fois, elle a ôté la vie d’un autre être humain. L’adrénaline redescend doucement, mais elle ne se questionne pas Leï. Elle ne regrette pas, elle est même fière de pouvoir entourer ses mains contre les joues froides de son frère. Son front rencontre le sien, lueur lunaire illuminant leur visage similaire. « Leï, » commence - t - il alors, l’enlaçant de ses bras frêles, ce corps chétifs et pourtant meurtrier. Elle sourit, tendrement, déposant ses lèvres contre le front de son frère. « on reste ensemble, je ne te laisserai jamais affronter les monstres seul. » Murmure - t - elle, relâchant son sabre, elle glisse ses bras à son tour contre le corps de son frère. Il est le prince de la lune, elle serait sa pluie d’étoiles protectrices. À tout jamais. Parce que son coeur, il ne vibre que pour celui de son Liang. Do not be afraid of the monsters. Make them afraid of you. Elle a le coeur qui résonne contre ses temps, lueur délicate et quelque peu craintive qui se tisse lentement dans le fond de ses prunelles lunaires. Elle l’observe, Liang, plus grand, plus fin, les traits si doux, si fins, qu’il paraît irréel. La beauté de Liang est courtisée par les plus belles femmes de la dynastie. Et pourtant, c’est avec une certaine lassitude qui les repousse les unes après les autres. Le prince devint roi, et elle ne serait pas à ses côtés pour veiller à sa sécurité. Alors, son coeur tombe doucement dans un précipice qui n’a pas de fin. Elle n’aime pas ça. L’idée saugrenue selon laquelle elle se doit de terminer sa formation, celle qui lui assure le rôle de futur leader de la branche d’assassins du clan Wang. Et pourtant, elle sait qu’elle le droit, qu’elle doit à présent justifier sa place auprès de Liang. Elle pince ses lèvres, tandis que derrière elle, les hôtesses s’impatientent, l’embarquement pour Séoul commence. Elle perd le fil de ses pensées devant les yeux de son frère, si doux. Et c’est le bras lourd de Tae Sung qui se glisse autour de ses épaules, lui arrachant un soupire agacé. « Allez, LeïLeï fais pas cette tête… » Qu’il lui susurre à l’oreille, taquin et sournois. Elle sait qu’elle ne doit pas s’inquiéter, que jamais son père ne laisserait les ennemis du roi s’approcher de ce dernier, et pourtant…sa main se saisi des doigts de son ami d’enfance qu’elle tord. Genou droit claquant contre celui du jeune cino - coréen, elle l’étire. Le plaque contre le sol sous les regards curieux des passants. « Outch, si on peut plus rigoler, pas étonnant que tes prétendants ont peur de toi, femme violente. » râle son ami d’enfance tandis qu’elle le relâche. Elle le toise de ses yeux devenus bien sombres, tandis qu’il ri en tirant sur ses doigts. C’est le rire doux et chantant de Liang qui ravive son coeur, elle aime cette mélodie. Elle aime entendre la vie qui s’échappe doucement des lèvres de son tendre grand frère, alors, elle occulte l’endroit, elle occulte le monde qui l’entoure. Ses bras enlacent la silhouette de son frère, elle enfonce son visage contre sa poitrine si fragile. « Penses à bien te nourrir hein, et te couvrir aussi, et à dormir tôt et ah… » Elle s’arrête, main de Liang qui caresse le haut de son crâne. Les larmes pointent le bout de leur nez. Pour lui, elle est capable de déchainer des colères divines. Pour lui, elle s’arracherait le coeur à main nue. Elle n’a jamais su expliquer pourquoi elle l’aimait si fort, pourquoi depuis qu’elle sait prononcer son prénom elle ne fait que l’aimer un peu plus à chaque fois qu’elle l’interpelle et qu’il pose ses yeux sur elle. Elle n’a jamais su l’expliquer, sa seule certitude étant que Liang représente son humanité. Sa raison d’être sur cette planète. Sans lui, elle se fane. « Leï, » commence - il alors, nouant ses doigts d’une finesse artistique dans ses mèches brunes. Elle relève son visage, la fleur de lune, photographie ce regard qui lui est propre. « salanghae yeodongsaeng » *je t’aime petite soeur souffle - t - il de la pointe de ses lèvres. Ces dites lèvres qu’il déposent contre son front. Elle sait que son frère n’est pas un homme bon, qu’il n’est pas que lueur, que derrière ses pupilles d’une douceur savoureuse, il y a le démon du clan. Sévère, rigoureux, mais d’une profonde justesse. Mais, à ses yeux, il est la perfection incarnée, Liang. Alors, quand Tae Sung l’attrape, l’extirpe de la prison protectrice représentée par les bras de son frère. Elle sent le vide creuser des troues dans tout son être, elle est flagellée de douleur devant ce sourire doux et paisible qu’il lui lance avant qu’elle ne s’en détourne. Son bras dissimule ses paupières lourdes, tandis que sa main libre est prisonnière de celle de Tae Sung qui s’excuse platement auprès des hôtesses. Il lui faut de longues minutes pour rejoindre l’embarquement, de longue minute où elle ne voit plus. Qu’elle se cache derrière son avant bras, cette peau que Tae Sung frôle, pression ses doigts la poussant à baisser sa garde. Elle le toise, pupilles humides. Et devant ce regard trop sincère, trop inquiet pour elle, Leï. Elle prend conscience, avec violence, que sans Liang elle n’est rien. Elle est capable d’arracher mille vies, à main nues. Mais, elle est incapable de se défaire de ce lien si étrange qui la relie à son aîné. Et devant le regard clairvoyant de son ami d’enfance, elle ne peut plus se cacher. Leï. Alors, elle pleur, en silence d’abord, avant qu’une ses sanglots ne deviennent similaires à ceux d’un nourrisson qu’on vient d’arracher à sa mère. Ce n’est que la main large de son ami qui presse sa nuque et l’attire à lui, qui parvient à la calmer. « Tu peux pleurer ici. » énonce - t - il simplement, l’enserrant de ses bras larges. Son compagnon de toujours, le combattant qui parvient à être à son niveau. Sa cape de bienveillance, il la dépose sur les épaules de la princesse lunaire. Elle est aimé, Leï. Par les siens. Par son frère. Par Tae Sung. Alors, elle serait invincible, demain. Pas aujourd’hui, car aujourd’hui elle s’autorise ce fléchissement de l’âme, ici, dans le creux des bras de son plus fidèle allié. maybe you fall for nothing, maybe you die for nothing Ainsi, sur le dos, les bras refermés contre son torse qui ne se soulève plus. Ses traits si beaux, ceux si doux qu’elle a longtemps observé enfant, adolescente et femme, ils semblent gravé paisiblement pour l’éternité. Ainsi, il lui paraît idiot, son frère. Idiot de la laisser seule derrière lui, idiot autant qu’elle fut incapable de le préserver, absente quand il avait le plus besoin de son sabre, elle avait failli à sa mission la plus importante. Celle qui insufflait la vie en elle, qui faisait battre son myocarde. Elle peine à réaliser le caractère irréversible de cet adieu, qui est bercé par les chants des moines bénissant le défunt. Elle est devant lui, devant ce Liang qui n’est plus vraiment lui. Consciente qu’elle ne l’entendrait plus prononcer son prénom. Que la demeure est aujourd’hui privé de son rire cristallin. Elle sert les dents, Leï. Son regard sombre posé sur ce corps qu’elle ne veut pas laisser partir, celui qu’elle rêve de secouer, encore et encore jusqu’à ce qu’il se brise totalement entre ses mains. Elle se sent comme amputé d’une partie d’elle. D’une moitié d’elle. En observant ce corps couvert d’une soie culturelle si belle. Il est beau, Liang. Il l’a toujours été, le plus beau des deux, qu’il s’agisse de son âme ou de son corps, il est l’humanité. La sagesse incarnée. La fragilité percutante. Elle touche ses pieds froids, ses doigts se crispent devant la rigidité de sa peau. Alors, il n’est vraiment plus là. Alors, il ne la bercerait plus de ses bras si tendre. Doucement l’information remonte jusqu’à elle, au fil des heures qui s’écoulent pendant la cérémonie funéraire. Impuissant lorsqu’ils recouvrent d’une terre sale le cercueil de son précieux frère, quand elle aimerait s’y enterrer vivante, avec lui. Elle avait survécu à bien des choses, acceptant volontiers de s’arracher l’amour, le coeur, l’enfant qu’elle a porté en elle. Capable de trancher ce passé qui l’avait fait vivre d’une autre manière, mais pour lequel elle n’était pas prête à sacrifier Liang. Et à présent, il ne lui reste plus que de la désolation. Des larmes qui ne pointent pas le bout de leur nez. Un vide. Des fissures. Et cette photographie encadrée qu’elle tient faussement fière entre ses bras. Ce cadre qu’elle dépose dans le vaste salon familial, cet odeur d’encens qui chatouille ses narines. Ses mains plaquées l’une contre l’autre, elle ferme ses paupières, Leï. Elle sent le tonnerre qui risque de frapper d’un instant à l’autre, tout comme elle peut sentir la présence de Tae Sung à sa droite. Silence religieux, faussement paisible. C’est une douleur qu’ils partagent ensemble, les traits tirés. Pendant de longues minutes, elle demeure ainsi, priant des dieux et divinités qui n’existent plus à présent. Elle n’y croit plus. Toutes ses croyances sont à présent sous terre. Son palpitant bat lentement contre sa peau. Elle ne l’entend plus vraiment, ce coeur qui n’est plus. Lentement, elle ouvre ses paupières, son corps fait volte face. « Amènes les moi. » Ordonne - t - elle alors à son plus cher et tendre ami. Ses longs cheveux sombres, elle les noue, son sabre, elle l’aiguise. Tandis que dans la vaste salle qui l’aura vu grandir, murir. Celle où, Liang l’observait du coin de l’oeil avec bienveillance, elle accueille les incapables. Tae Sung l’observe, bras croisés contre son torse, silencieux. Il sait. Il sait que la foudre meurtrière va frapper. Il sait, qu’elle va punir les incapables. Ceux qui n’ont pas su protéger l’être le plus précieux et le plus pur de cette planète. Elle ne prévient pas Leï. Sa rage, elle la transmet à sa lame, ses gestes sont presque aussi fluides qu’ils sont lourds d’une colère et d’une haine trop grande. Elle les achève, les uns après les autres. Toisant les corps sans vie qui s’empilent devant ses pieds nues. Elle a le souffle court d’une rage trop grande, tandis que l’ombre de Tae Sung danse sur le tatami imbibé de sang. Il ne dit rien, elle non plus. Et pourtant, tandis que la sabre longe sa cuisse, que des perles rougeâtres glissent peut être au rythme de larmes qu’elle dissimule. Ce sont les bras chaleureux de son compagnon d’arme qui l’enlacent avec poigne. Son menton posé contre son épaule. « Tu peux pleurer ici. » Qu’il souffle alors, comme s’il avait le pouvoir de comprendre ce qu’elle vient de perdre, ce que la vie vient de lui arracher. Comme s’il avait conscience qu’après cet instant, ce dernier instant d’humanité, il la perdait. Cette Leï du passé. Sa main lâche le sabre qui s’écroule, comme s’il s’agissait d’une extension de son corps, elle s’échoue elle aussi. Ses genoux se fracassent lourdement contre le tatami, mais il ne la lâche pas, Tae Sung. Jamais. Son corps protecteur suit le mouvement, il l’enferme dans une bulle protectrice et hermétique. Sa main glisse devant les paupières de la princesse lunaire. Il la cache au regard du monde. Et ainsi, la fleur de lune accepte la réédition. Au milieu de ces corps décharnés de toute forme de vie. Elle laisse le chagrin la consumer. Elle laisse ses larmes longer ses joues, prisonnière des bras de son ami. Ses paupières honteusement cachés avec pudeur devant cette main, comme s’il cherchait à retarder ce moment pourtant inévitable, celui où quand elle ouvrirait ses yeux à nouveaux, ce ne serait que pour être frapper de l’absence de Liang. 
save the queens ---- / BEHIND THE MASK

Hannibal ---- / 28 ans ---- / rpgiste

ville - région parisienne toujours. études ou métier - psy' toujours avis général sur le forum - on s'y sent bien  (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  1967697819  le détail qui t'a fait craquer - l'activité, l'accueille, les liens. fréquence de connexion - 7.7 mais je rp selon mon irl  crédits des icons - tumblr le mot de la fin -  (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  1967697819

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[b]lee ji eun - iu[/b] / [i]leï wang[/i]
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Sahar Batista;

-- just pull the trigger --
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Sahar Batista



elizabeth.
olympia, ethereal.
3468
800
27
capricieuse gamine à l'appétit versatile.
rêves de danseuse inatteignables, errante barmaid au velvet, et cam-girl pour fuir les fins de mois difficiles.
queens traditionnel.
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☆ ☆ ☆
sonny - anyone ? - anyone ?

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Message Sujet: Re: (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸ Leï    (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  Empty Lun 20 Juil - 1:58

la voilà la fameuse  (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  2480631781
on m'a dit que @isis castellano lui ressemblait, peut-être dans le caractère ou que sais-je d'autre mais y'aura maybe moyen d'se trouver un truc  (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  1505825564
j'ai hâte de me pencher avec plus de concentration sur ta belle tellement elle promet le feu celle-là  (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  697000959 t'es à la maison chaton  (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  3227196488

_________________
i pray to god.
he's like one too many drinks and my intuition starts to sink.
it's like ba-da-da-da-da-da.
your shadows, they follow and they're haunting me.
where'd you go, this hollow soul is lonely.
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Message Sujet: Re: (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸ Leï    (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  Empty Lun 20 Juil - 6:54

Omg quel choix d avatar!
Bienvenue à la maison
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Message Sujet: Re: (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸ Leï    (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  Empty Lun 20 Juil - 9:21

@sahar batista mais qui donc t'a soufflé cette information ? (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  4113627247 cela dit je suis allée voir ta fichouille et effectivement elles ont des petites similitudes niveau caractère, ainsi que dans le milieu, so...on va se trouver un truc qui déboite à mort (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  3128434294
Merci beaucoup (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  3227196488
@owen swaguer elle est belle ma baby, je suis émotionnée de pouvoir la jouer (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  1948873765
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Message Sujet: Re: (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸ Leï    (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  Empty Lun 20 Juil - 9:27

la copineeeee (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  3227196488 (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  3227196488
rebienvenue ma belle, elle est tellement géniale lei, j'ai hâte de la voir en rp (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  2746119247
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Message Sujet: Re: (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸ Leï    (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  Empty Lun 20 Juil - 9:28

@meg arganza oui la copine (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  2037884118 (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  2037884118 (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  2037884118 (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  2037884118 on va pouvoir faire des folies (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  3227196488
Merci, merci (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  946831849
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Message Sujet: Re: (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸ Leï    (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  Empty Lun 20 Juil - 9:38

tétrobelle toujours (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  3227196488
(re)bienvenue mon petit chat (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  2781936883
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Message Sujet: Re: (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸ Leï    (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  Empty Lun 20 Juil - 9:38

@rebecca eames cestoilaplusbelle (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  1948873765
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Message Sujet: Re: (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸ Leï    (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  Empty Lun 20 Juil - 9:44

Oooh ** bah re-bienvenue avec ce compte alors : )
et merci encore pour la proposition de liens <3
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Message Sujet: Re: (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸ Leï    (( Are you a sheep? No. You're a dragon. Be a dragon.)) ▸  Leï  Empty

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