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 clair obscur. ft. sally

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Max Fyres;

-- pandemonium --
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Max Fyres



jodie
bambi eyes (ava) ; siren charms (sign) ; vocivus (icons)
oksana ; blake
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t'aimes pas vraiment qualifier les choses. tu aimes les laisser en suspend, au bord des lèvres, à quelques centimètres du gouffre. tu joues, tu virevoltes au gré de tes intérêts, de tes envies.
l'arnaque. l'tissu de mensonges qui s'écrase sur tes lippes. pour en avoir toujours plus. avarice insatiable.
près de ceux au compte en banque pillé. ces hautes sphères que les doigts ne font qu'effleurer. les happy few qu'ils diraient.
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brandy - amour (2) - coban (2) - lali - tad - nejma

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Message Sujet: clair obscur. ft. sally   clair obscur. ft. sally Empty Jeu 9 Juil - 11:53

clair obscur - ft @Sally Wisteria

Colère furibonde gronde en même temps que le tonnerre foudroyant. Pluie de larmes s’abat sur le bitume crasseux. Lave les âmes à l’odeur pestilentielle. Comme si le poids du monde se déversait dans ces égouts sans fin. Ruissèle l’amertume des années passées. Coule la rage des égarés. Les iris fusent, fustigent les corps qui s’enchaînent sans jamais trouver la personne que tu cherches. La fausse innocente responsable de tous ces malheurs. Celle que tu ne connais pas mais qui revêt déjà l'étiquette d'ennemi à abattre. Parce que t’es enragée, Max. Par la sainte-nitouche qui s'en sort toujours en piétinant ton ami. Wes. Qu’elle a aimé. Wes. Qu’elle a lâchement jeté. Et toi. A toujours salir la petite cuillère dorée pour pouvoir le ramasser. T’en as marre de tout ça. De n’être que le réceptacle des déceptions accumulées. L’épaule sur laquelle il vient pleurer. L’éponge qui vient effacer tous ses malheurs. T’es persuadée qu’il serait bien mieux sans elle, Wes. Qu’il pourrait vivre sa vie autrement. Se fracasser contre des corps étrangers le temps d’une nuit folle qui s’effacera aux premières lumières du jour. L’adrénaline des coups d’un soir. L’excitation grisante de partager l’intimité d’une inconnue, de goûter à ses plaisirs libidineux sans penser aux conséquences. Seulement il s’accroche, Wes. A des espoirs qui finiront par tomber en désuétude. Lui faire entendre raison n’avait pas l’air de fonctionner. Aveugle amouraché d’une fille qui ne le voit pas non plus. Alors tu t’es dit que t’allais essayer de l’aider d’une autre manière. En te confrontant à la source même des problèmes. Sally. Que tu détestes bien avant de connaître. Que tu juges du haut de ton promontoire. Parti clairement pris pour Wes et t’as pas prévu de changer d’avis aussi tôt.
L’esquisse d’un sourire satisfait sur les lèvres lorsque tu aperçois la libraire derrière la vitrine. Adresse souvent vantée par l'amouraché. Elle a la tête plongée dans des livres poudreux aux effluves particulières. Tu pénètres dans la boutique, les prunelles brillant d’une fougue mal contenue. Les mains glissent sur les couvertures lisses. Pulpe des doigts qui détaille chaque surface des bouquins rangés. Comme si la simple caresse des phalanges permettaient de pénétrer dans les univers singuliers. Mais les silhouettes ne disent pas tout. Elles cachent bien plus qu’elles ne laissent paraître. Déguisement enfilé pour amadouer le lecteur. Taper dans l’oeil pour attirer l’attention. T’aurais bien ta place parmi les piles infinies qui s’empilent dans tous les coins de la boutique. Revêtue d’une couverture à sequin dorée pour illuminer les opales qui se poseraient sur toi. Tu arrives lentement à sa hauteur. Masque de l’hypocrisie se pare d’un sourire illusoire.
"Sally, c'est ça ?" Comme si tu ne le savais pas déjà. Pas un bonjour. Ou même un salut. Les formes se perdent pour aller droit au but. Les sourcils se haussent mollement pour accompagner les palabres d’un point d’interrogation invisible. Le regard virevolte tout comme le corps, d’étagères en étagères. Inconsciente lucide, tu te saisis d’un livre.
Le choc amoureux. Francesco Alberoni.
Souffle amusé qui s’échappe de ta bouche. Comme si un soi-disant destin t’envoyait des messages subliminaux. Puis tu te retournes sur le visage placide de Sally, les oreilles déjà assourdies par les cacophonies de sa voix. La main se tend dans sa direction.
"Moi c'est Max. J'crois qu'on a beaucoup entendu parler l'une de l'autre."
T’es une bombe à retardements, max. Poison venimeux que tu veux balancer dans sa direction. Parce que la fausse politesse ne tiendra pas bien longtemps. Juste le temps des vieilles formalités. Vestiges d'une éducation laborieuse qu'on a essayé de t'inculquer. Mais aussi pour maintenir les apparences auprès de Wes. Pour pas qu’il croit que t’as directement attaqué sa belle à la jugulaire. Patte blanche exhibée. Par l'irrévérencieuse sournoise. Attendant que la candide insouciante ne vienne lui manger dans le creux de la paume. Pour y planter ses griffes inlassablement.
 

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- - comme un souffle,
un garnement,
tout autour y'a la violence. 
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Message Sujet: Re: clair obscur. ft. sally   clair obscur. ft. sally Empty Dim 26 Juil - 13:51

CLAIR OBSCUR



La douleur est là, encore. Elle s'accroche aussi fort que la maladie elle-même, répand sur son sillage des éclats épineux dans sa mémoire et ses tripes pour entailler son âme. Plongé dans un silence qui ne lui ressemble pas, c'est dans sa librairie qu'elle a trouvé refuge. Au milieu des mots parfaitement alignés, tous les bouquins semblent fades, même les couleurs des couvertures sont délavées par les larmes invisibles. Le soleil est à genoux pour l'amour d'un homme qu'elle a rejeté, acceptant d'endosser le mauvais rôle auprès de ceux qui ne connaissent rien à la cruelle vérité. Aucune lumière ne surgit des abysses, surtout quand ses propres pensées ne sont dirigées que vers le bien-être de Wes. Elle veut le voir vivre avec l'espoir douloureux de trouver une personne meilleure qu'elle, que son sourire déchire la commissure de ses lèvres. Et Sally s'efforce de passer au second plan, forcée par cet altruisme qui la mènera à sa perte tôt ou tard. Il n'y a que lui qu'elle voit partout, les trois lettres de son prénom qu'elle espère voir s'afficher sur son téléphone dès qu'une notification la sort de sa torpeur. Mais ce n'est jamais le cas, parce que la page de leur livre a été déchirée par ses soins, brûlée par la crainte de voir les démons surgir en même temps que l'annonce de l'existence du crabe qui  sévit dans son corps. Ses pupilles éteintes s'accrochent un instant à la rue de l'autre côté de la vitrine de sa boutique, là où tout semble aller bien, où les sourires sont faciles bien qu'illusoires. Ils sont trop peu à porter de l'attention à la librairie, préférant les commandes sur les grands sites qui la font lentement sombrer. Plus d'optimisme dans les pensées brouillées, pas de sourire quand la mélodie signale l'arrivée d'une cliente. Sally ne sait pas encore que l'ombre rôde autour d'elle, que l'inconnue se satisfait déjà du désastre à venir, seulement animée par un désir de vengeance. Elle l'observe parcourir les piles de livres sans un mot, jusqu'à ce que la sournoise s'avance et Sally comprend. Elle n'est pas là pour satisfaire sa soif de culture ou pour oublier ses douleurs dans la lecture. C'est elle, la raison de sa venue dans ce lieu qui se veut trop paisible pour accueillir des flammes. Max, toujours trop proche de lui, Max dans le rôle de la grande sauveuse du coeur amoché de Wes, Max qu'elle n'apprécie pas avant même de la connaitre. Le sourire imposteur en façade, Sally plonge dans le piège tendu quand son myocarde s'emballe face aux simples souvenirs qui ressurgissent. Ses yeux se posent sur la main tendue, mais remontent vers le visage agaçant en ignorant la poignée de main. Elle inspire longuement, peu disposée à contrôler sa fébrile impatience. « Max. C'est la curiosité malsaine qui t'emmène ici ? » Surprise, je suis encore en vie qu'elle retient au bout de sa langue quand la confrontation n'est que visuelle. Sally trop douce, Sally au coeur trop pur pour ignorer la personne qui agit comme une ficelle entre elles. Guidée par les pulsations cardiaques, elle s'engouffre un peu plus dans son propre désastre. « Comment va Wes ? En tant que bonne oreille, je suppose que tu as des nouvelles.  » Timbre froid, lassitude sous-jacente quand elle n'attend rien de la présence de Max dans sa boutique, si ce n'est la réouverture de la brèche encore sanguinolente.



(c) élissan.



@Max Fyres
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Max Fyres;

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Message Sujet: Re: clair obscur. ft. sally   clair obscur. ft. sally Empty Mer 12 Aoû - 21:28

clair obscur - ft @Sally Wisteria

La peau, elle est d'une rare douceur. Et derrière le sourire qui s'esquisse sur les pulpeuses souvent embrassées se cache une lutte silencieuse. L'épée maintenue au-dessus du crâne, le fil si près d'être rompu mais qui, pourtant, ne plie pas. Il y a des images qui défilent dans le fond des opales fatiguées. Ces matins encore teintés des ivresses de la veille tentent de maintenir un semblant de vie saine. Pourtant elle la regarde s'éloigner, s'échapper sans être capable de la rattraper. Le chemin n'est pas choisi, forcée à une dérive maladive qui l'emmène loin de tout. Les trapèzes sont courbaturés par les poids qui s'accumulent sur les épaules de la blonde. Seulement toi tu ne les vois pas, Max, aveuglée par ceux qui sont apparus sur celles de Wes. Les chimères amusées jouent et abusent du coeur fiévreux avant de laisser le sanguinolent aux charognes assoiffées des effusions vermeilles. Vulnérable est la proie. A terre, elle rampe en direction de celle qui l'a piétinée. Pour la supplier de pardons, rembobiner la cassette qui ne fait que dérailler. A tes yeux, elle l'a lâchement ignoré après s'être contentée d'une présence qui la rassurait. Seulement une fois qu'elle n'en a plus eu besoin, elle avait décidé de faire marche arrière, de l'écarter sans aucune explication concrète. Tu peux pas accepter ça, Max. Parce que l'histoire du perpétuel abandon se répète. T'as l'habitude maintenant. Myocarde détaché de ces liens qui s'imbriquent sur lui. Ceux qui le serrent jusqu'à l'étouffer d'une avalanche de sentiments qui finiront désabusés. Ce n'est pas un avenir pour Wes, tu t'es chargée de cette mission Max. Alors il faut comprendre. Arracher puis creuser l'écorce, et s'abreuver de la plus âpre des sèves.
Les doigts se referment dans un vide bien amer. La libraire ne tombe pas dans les limbes mielleuses que tu prononces Max. Comme si elle savait déjà la raison de ta venue. Son territoire que tu envahis. Parce que l'ultime cocon doit se briser, d'une fracture profonde jusqu'à qu'il soit en miettes, en cendres, dans le même état que lui. T'as jamais fait dans la demi-mesure, Max. Excessives sont les flammes qui crépitent sous l'épiderme lorsque les sons sarcastiques s'échappent. C'est bien plus qu'une curiosité malsaine qui t'anime aujourd'hui, Max. Les passions sont furibondes, la rage bout dans les veines. La tragédie ne semble pas l'atteindre, elle qui parvient à se soustraire des maux de ce monde en plongeant dans des réalités fictives. Tu ne vois pas de souffrance derrière les prunelles de Sally. Il y a la lassitude d'une âme éreintée qui dépose les armes avant même qu'elle ne puisse s'en emparer. Rien d'autre. Elle n'est pas pendue aux vibrations de son téléphone. Ses iris ne sont pas embuées de larmes. Sa voix est froide, vide des émotions de leur autrefois. Comme s'il n'avait représenté qu'un fardeau que le coeur de la blonde s'était délesté avec soulagement. « Je me suis dit que j'allais passer pour quelques recommandations de lectures sur les histoires d'amour tragique. Ça me passionne en ce moment. »
Les lippes s'agrandissent en un sourire faux. Tes motivations ne se cachent plus, Max. Les mains traînent encore sur les couvertures des nouveaux ouvrages, amusée par les reliefs qui tu décèles. T'es soudaine prise d'un rire d'étonnement qui se transforme rapidement en un ricanement cassant. Incessant. « Comment va Wes ?! » C'est presque si la phrase n'étouffe pas la gorge irritée. La question paraît si anodine, comme si la réponse ne l'intéressait guère. Les habitudes de langage dont on oublie le sens. Devenue formule de politesse accompagnant des salutations qu'on juge trop impersonnelles. Alors on agrémente de fioritures qui feignent un quelconque intérêt particulier. Pourtant il n'est qu'insipide, comme tout le reste. « Tu veux que j'te dise quoi au juste Sally ? Oh Wes va super bien, il n'est pas du tout au fond du trou à broyer du noir dans sa boutique qui tourne avec trois clients par jour. D'ailleurs il est même soulagé de n'plus t'entendre geindre dans ses oreilles. » Le jugement est sévère, Max. Tu campes tes positions, les bras se refermant en dessous de la poitrine. « Tu t'attendais à quoi Sally ? A une visite de courtoisie pour te donner des "nouvelles" du p'tit chien abandonné ? Tu l'as jeté comme une merde, va falloir en assumer les conséquences. » La colère s'échappe et s'écrase contre les traits surpris. Mais tu te fiches bien de la riposte de la princesse en toc. Elle a perdu le peu d'estime que t'avais pu lui accorder. Et maintenant t'as plus qu'une seule envie Max : appuyer sur la miraculeuse détente qui viendra effacer tous ses méfaits.  
 

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