une bête féroce ou bien un saint. (terrence)

t'as quitté ta prison aux barreaux façonnés par le paternel depuis peu. là où il t'avait enfermé pour te passer l'envie de lui faire du tort. parce que tu sais trop bien lui mettre la tête à l'envers, et qu'il a préféré t'isoler plutôt que de se la faire couper. son aura est prestigieuse, quand toi tu détériores tout. t'abîmes tout ce que tu touches, tu transformes l'or en cendres. t'avais la vie que tout un chacun rêvait d'embrasser et t'as tout foutu en l'air. t'es pas de ces types qui s'écrasent et qui rentrent dans le rang. toi, t'as ta propre existence sur terre, et t'entends bien la brûler par les deux bouts. ta libération toute proche et déjà de toutes nouvelles bavures plein les poches. tu ne changeras pas maintenant, il est trop tard pour toi. tant pis pour ceux qui y croient encore, tu te chargeras de leur faire ravaler leurs vains espoirs. tes projets à long terme sont flous, presque autant que tes projets à court terme. tu passes ton temps à brasser de l'air comme te le répétait souvent ton père. t'étais bien loin du fils idéal qu'il s'était souvent imaginé à ses côtés. bien loin du fils prodige qu'il rêvait de voir parader en tête d'affiche à son bras. toi, t'as tes propres ambitions. et la dernière en date était la télé-réalité. t'es un gosse de ta génération. qui sait aussi bien que les autres que le petit écran est le moyen le plus accessible de briller à ton époque. t'es pas compliqué, tu prends ce qu'il y a à prendre. pour le temps que ça durera. et quand ton heure sera passée, tu te lanceras ailleurs. t'as pas peur de ce qui t'attends. en réalité, ça a même plutôt tendance à t'exciter. l'inconnu, l'avenir. un roman est composé de chapitre. toi, c'est ta vie que t'as décidé de décomposer.
comme tous ces jeunes en mal de reconnaissance qui peuplent les lieux, t'as passé un casting. parce que sans le piston de papa, t'as pas d'autre choix que de tenter de forcer l'entrée par la petite porte. tu sais que cette réussite-là, tu ne la lui devras pas. et ça suffit à te contenter. c'est par tes propres moyens que t'as su captiver ton auditoire. encore par tes propres moyens que t'as su te faire rappeler. c'était presque aussi jouissif que si ça avait été une fille, presque. et parmi la foule, il y en a à la pelle des filles. il n'en faut pas plus pour que ton regard vogue ici et là, incapable de se poser. t'es comme un coq au milieu d'une basse-cour et peut-être bien que ça te plaît cet aspect-là. tu te fonds dans la masse avec l'aisance qui te caractérise. il avait eu tort de ne pas croire en toi papa, tu savais hypnotiser et te faire admirer quand tu l'avais décidé. salut… on se connait, non ? sauf que t'es tellement occupé à faire le beau que tu remarques à peine l'arrivée impromptue. et elle te cloue sur place la nouvelle venue. blonde poupée, douce et ingénue. étrangement, tes iris te désobéissent et sur elle, ils s'accrochent. silene, comme une vieille relique de ton passé. si tu savais combien je t'ai toujours connu, et combien toi tu ne m'as jamais vu. t'es presque surpris que ton visage ne lui soit pas totalement inconnu. mais en dedans, t'es heureux comme un paon. et tu décides de ne pas tombé le masque immédiatement. j'serais trop con d'oser oublier une fille comme toi. tu te demandes ce qu'elle fait ici, si elle aussi a brillamment réussi le casting. tu te demandes si ta chance a enfin tourné. si cette fois, c'est bien toi qui aura la chance d'en profiter. t'es là pour la télé ? t'as envie qu'elle te dise oui. parce qu'imaginer une aventure à ses côtés rend encore plus délicieux ton nouveau projet.

(@silene valenti   )

tu ne la connaissais pas la ravissante jeune fille de l'époque. la jolie poupée au visage angélique qui ne t'avait jamais laissé l'approcher. pourtant, toi, tu ne voyais qu'elle. au milieu d'un océan d'autres visages, il n'y avait qu'elle. et les autres autour. t'avais sûrement pas les atouts d'aujourd'hui pour espérer briller face à son regard sélectif. t'étais sans doute qu'un pauvre gamin perdu dans la masse. incapable de te mettre en avant, de te dresser face à celle qui te captivait. t'étais le minot isolé, quand elle était la reine des abeilles. celle pour qui un troupeau d'ados, aux hormones décuplées, auraient aisément vrillés. t'y as pas échappé toi non plus, tu savais juste pas les attirer. sauf que le jeu que t'as en main maintenant, a totalement changé. c'est comme si la vie t'offrait une nouvelle opportunité, une chance de gagner. et de l'imbriquer dans ta réalité. un appel du pied, à la hauteur de tout ce en quoi t'aurais jamais osé espérer.
t'oublies soudainement celles qui te semblent devenues si fades dans son ombre. ton attention toute happée par les relents de ton enfance, en elle, personnifiés. silene, portant les marques d'un passé que vous aviez partagé. du moins, toi de loin, tu l'avais fait. elle t'apparaît tel un ange que personne ne pourrait jamais souiller. et comme un con, tu souris à sa suite. t'attends juste qu'elle te réponde à l'affirmative, qu'elle mette fin aux interrogations que tu cultives. pas vraiment. en deux mots simples, elle venait de faire s'effondrer ce en quoi tu croyais déjà. encore un coup que t'encaisses sans broncher. parce que tu t'emballes trop vite terrence, t'avais envie de croire que vos chemins étaient enfin prêts à se percuter. je suis chargée de production. tes sourcils se froncent, signe que tu ne comprends pas le sens de tout ce qu'elle t'apprend. la télé-réalité, c'est pas ton monde normalement. et sans doute qu'elle capte rapidement ton trouble. t'es sûrement bien trop lisible. face à celle qui met à mal ton mécanisme de défense. du coup… je crois qu’on peut dire que je vais m'occuper de toi… peut-être bien que tu pourrais devenir mon poulain… tu sais toujours pas franchement en quoi ça consiste, mais t'es prêt à tout accepter. presque tout. et on signe où ? que tu lâches, les lippes étirées et les yeux emplis de malice. tu lui diras pas que le gosse que t'étais avait trop longtemps attendu qu'elle daigne poser les iris sur lui. j'ai encore un casting à passer, quelques blaireaux à éclipser ou j'ai déjà gagné ma place à tes côtés ? me décapite pas une seconde fois, j'y survivrais pas. dis-moi simplement que dans l'assemblée, tu ne vois que moi. tu voudrais qu'elle regonfle ton égo. qu'elle contente le coeur de celui que t'étais. qu'elle amorce les prémices d'un futur entre vous.

(@silene valenti   )

la salle a pris une autre dimension. l'échantillonnage des visages s'est perdu dans l'horizon. et ce que tu croyais n'être qu'un énième faux pas se transforme en un tout nouveau jeu, te tenant déjà en haleine. t'y trouves un intérêt inédit, la sensation de te lancer dans une partie de poker où tout pouvait t'arriver. si tu faisais tapis, tu pourrais peut-être toucher le gros lot. et tu sais déjà à quoi il ressemble l'objet de ta convoitise. ou plutôt les traits de quelle sirène il emprunte. autrefois, son chant t'avait ensorcelé. aujourd'hui, t'espérais bien, à ton tour, la faire tomber. qu'elle succombe à l'autre toi qui existait dans le présent. et pour ça, tu sais que t'as les meilleurs atouts en main. même si t'étais sur son terrain. elle mènerait une danse que t'avais si souvent imaginé partager avec elle. plus tu la regardes et plus tu le remarques. silene n'a rien perdu de son charme, même après toutes ces années. si t'étais totalement piqué, tu pourrais même dire qu'il s'était développé, magnifié. la poupée te fait miroiter la suite des festivités, à toi l'outsider des beaux quartiers. religieusement, t'écoutes ce que ton avenir te réservait. ce que les milles idées, qui semblaient traverser son esprit, t'avaient concocté. ce qui t'entourait n'était qu'un univers inconnu dans lequel tu plongeais tête la première, sans même savoir si t'avais pied. si tu saurais nager jusqu'à la ligne d'arrivée et t'imposer. tu as déjà été sélectionné alors maintenant tu devras juste te battre pour rester. et elle appuie sur ce fait avéré silene, après avoir laissé son rire cristallin posséder les murs entiers. mais je pense pouvoir t'y aider… tu sens qu'elle a envie de faire pour toi, ce que t'aurais aimé faire pour elle à l'époque. tu sens qu'elle a envie de te voir briller. et qu'à ce moment-là, tu deviendrais sa fierté. mais tu peux pas t'empêcher de jouer terrence, jamais. quoi, tu crois pas en mon pouvoir de séduction ? l'air faussement outré te sied à la perfection. j'ai comme l'impression que mon charme fait déjà effet pourtant... ta phrase que tu laisses délibérément en suspend. et tes iris qui balayent l'assemblée, de ces jeunes femmes qui semblaient déjà toutes t'adorer. finalement, t'es pas surpris de la voir parader dans les coulisses de la télé-réalité. elle avait toujours eu cet éclat-là, l'art d'exister. alors qui mieux qu'elle, pour en gratifier ceux qui en avaient été délestés. il faut juste que j'arrive à te récupérer avec moi, ce serait trop dommage, sinon… et t'as le sourire satisfait de celui qui se sent désiré. les traits presque carnassiers de l'animal bientôt rassasié. sauf qu'elle n'a rien de la biche égarée silene et t'imagines même pas combien votre association saurait s'apparenter à un duel au sommet. tu es content d'être ici ? tu te décales, face à la foule que tu dévisages, le décor bien loin de ressembler à ce qui t'attendait. tes épaules se haussent et la moue en forme de grimace se peint sur tes lippes. j'crois pas que ce soit mon délire, mais à défaut d'autre chose. pourvu que ça fasse chier papa, que tu te retiens de poursuivre. j'imagine qu'on peut trouver un intérêt partout. et tes mots glissent alors que tes iris reviennent percuter la silhouette de l'ange du passé. le sous-entendu à peine voilé, alors que tes lèvres viennent goûter au liquide doré sans ne jamais la quitter. qu'est-ce que t'attends de moi ? qu'est-ce que tu vas faire de moi ou qu'est-ce que tu veux de moi ? ton quotidien sur lequel tu veux reprendre la main. t'as besoin de savoir à quelle sauce tu vas être mangé, et même si c'est par elle que tu seras goûté.

(@silene valenti   )

t'es bien loin de là où tu devrais être terrence. bien loin des bancs de l'université en quête d'un doctorat ou de tout autre diplôme qui t'assurerait un prestige à en faire pâlir les étudiants les plus sérieux, un avenir uniquement promis aux plus audacieux. t'étais bien loin d'introduire une destinée qui mettrait, une nouvelle fois en lumière, le nom des figueroa. faisant briller sur les traits de tes géniteurs, une éblouissante fierté. courir après ça, t'avais décidé de le laisser à papa. lui qui était plus apte que toi à figurer en tête d'affiche. cependant, t'as pas abandonné l'idée d'exister. t'entendais simplement le faire par toi-même. exister pour celui que tu es, celui que tu avais toujours attendu de pouvoir exhiber. et t'as la sensation que ton moment est enfin arrivé. là, sous les iris brillants de silene. dans l'ombre de la reine de la soirée. parce que tu sens déjà son aura t'envelopper. ses milliers de projets t'éclabousser. elle est comme une machine qui se serait animée à l'instant où ton regard, sur elle s'était déposé. parce qu'à cet instant précis, elle avait compris que tu serais sa marionnette rêvée. le pantin prêt à se laisser façonner, par ses mains expertes et son doigtée. et toi, t'es habitué à ceux qui tentent de te modeler. sauf que t'as la délicieuse impression qu'avec elle, tu seras plus docile. plus disposé à te plier à ses quatre volontés. pour une raison qui t'échappe encore sans doute. peut-être uniquement dans le but de rester à ses côtés, aussi longtemps qu'on voudra bien te l'accorder. pourtant, tu ne peux t'empêcher de mettre en avant l'atout certain, si ce n'est le seul, que tu possédais. ton charme, ta prestance. ta facilité à attirer, sur toi, tous les regards. persuadé que pour parader à la télé, il était impossible de miser sur une autre qualité. les gens allaient te regarder, pas s'escrimer à déceler chez toi le plus faramineux des qi. et peut-être que t'avais l'art de savoir te mettre en avant toi aussi. ton charme légendaire ? elle insiste dessus silene, presque dans le but que tu confirmes à nouveau tes pensées. et t'étais à deux doigts de devenir l'homme le plus titré. il s'en était fallut de peu. tout juste de cette simple phrase qu'elle avait livré. bien sûr qu’il fonctionne, regarde, elles ont déjà toutes la langue au sol… uppercut bien placé et sûrement même insoupçonné. parce qu'elle évoque tes nombreuses admiratrices, mais à aucun moment, ne s'inclut dedans. t'y aurais presque cru, ou t'avais trop envie d'y croire. et pourtant, il suffirait d'une seule. peu importait qu'elles soient nombreuses sur le pont, il n'y en aurait qu'une pour obtenir tes faveurs. même si t'aurais pas forcément misé sur celles-là, si on t'avait demandé. bourreau des coeurs, c'est pas un personnage ça ? un rôle taillé sur mesure, un rôle de composition qui te siérait à la perfection. je crois savoir que les histoires d'amour, ça marche bien en général. pour ce que t'en savais, toi et tes connaissances de la télé-réalité limitées. en vérité, t'as juste besoin de savoir si elle est prête à te lancer sur ce terrain-là, ou si c'est un tout autre projet qu'elle nourrit pour toi. c'est vrai que tu as l'air… différent des autres… mais ce sera une belle expérience, ne t'en fais pas. si longtemps comprimé, elle parvient enfin à esquisser l'étirement de tes lippes. parce qu'elle semble disposée à te positionner un peu plus haut que les autres, et ça suffit à rassurer ton égo. un temps. disons que tu m'en as offert un aperçu assez séduisant. t'es pourtant pas loin d'ajouter que tu préférerais sans doute les coulisses à la réalité. tu te retiens, misant davantage sur les sous-entendu. certain que tout n'était pas bon à dévoiler. que se contenter d'imaginer était parfois bien plus excitant. et toi, tu veux quoi silene ? que tu brilles. tu vas te démarquer des autres. et sur quoi je dois miser pour ça ? je veux dire... t'es sûre d'être la mieux placée pour me promettre de gagner ? tu veux la titiller, lui faire croire qu'elle pourrait ne pas correspondre à ce que tu voulais faire de ta destinée. tu veux la provoquer pour la pousser à flancher.

(@silene valenti   )

tu bats tes cartes soigneusement terrence. y jettes un oeil intéressé et prépares mentalement toutes les options se présentant à toi. un large panel de décisions s'agitent dans ton esprit. et seulement à ce moment-là, tu te décides sur la marche à suivre. t'oublies pas pour autant d'observer ton environnement, de te faire une idée sur ceux qui te serviront de compagnons de route. et tu balances tes atouts, comme un type à qui tout aurait toujours réussi. à tel point que tu ne paniquais pas une seule seconde face à ce qui pourrait advenir de tes prochaines aventures. de toute ta prestance et avec l'élégante discrétion qui te caractérisait, tu tentes de te faire une place. de creuser ton trou dans un milieu qui a encore tout d'étranger. un milieu qui, en sa faveur, pourrait te permettre de briller pour la première fois. autrement que par le prestige du nom de papa. et tu te laisses guider, non sans un plaisir certain, par la sirène au regard captivant. silene, qui avait longtemps habité tes rêves de gamin. tu te sens chanceux de pouvoir parader à ses côtés, maintenant que tu existes. maintenant que tu n'es plus le môme insignifiant d'autrefois. maintenant que tu peux te laisser regarder, sans avoir à en rougir. et pour parfaire ce nouveau portrait, t'as les palabres qui vont avec la silhouette. les formules attrape-coeur qui t'avaient tant de fois permis d'en détenir entre tes mains. tes palmes pas si précautionneuses, dans lesquelles on avait quand même placé le trésor le plus précieux. c'est pas de ta faute terrence, t'es pas un homme de sentiments. chez toi, ils vont et viennent, s'arrêtent rarement. sans doute parce que t'as jamais mis le doigt sur celle qui remettrait tout en question. qui te reverserait avec l'aisance d'un ouragan. c'est pas de ta faute terrence, si t'es qu'un mec qui veut profiter de sa jeunesse et brûler sa vie par les deux bouts. t'auras bien le temps plus tard de regretter tout ce que tu n'as pas su préserver. et parce que tu veux conserver un certain mystère planant autour de toi, tu choisis minutieusement toutes tes tournures, tous les mots qui filtrent d'entre tes lèvres. ils s'échappent avec parcimonie, distillant des indices et des compliments, ici et là. t'oses espérer que, comme ça, tu resteras l'une de ces énigmes qui sauront la garder éveillée la nuit. parce que tu la questionneras, parce que tu l'ébranleras, parce que tu l'obséderas. représentation divine, quasi-mystique, d'un quelque chose qu'elle ne parvient pas encore à toucher du doigt. et tu sais que c'est ça qui continuera de la ramener vers toi. charmeur. touché, à croire que ta qualité d'apparence avait finalement un mince ascendant sur elle. et savoir qu'elle n'était pas totalement hermétique te ravissait au plus haut point. alors dans la foulée, tu t'habilles de ton nouveau rôle tout désigné. toi qui étais visiblement l'attraction de la soirée pourrait t'en faire un costume quotidien pour la télé. t'aurais pas à simuler, uniquement à te laisser aller. tu t'interroges simplement sur ta partenaire de jeu. pour ce que t'en vois, t'es pas conquis, tu ne les sens pas à la hauteur. et c'est presque ça qui te frustre le plus. ok pour le bourreau des cœurs. mais c'est à moi de la choisir. tes lippes se pincent en un rire. et alors que les iris de la poupée voguent de tout côté, se posant et repartant à intervalles irréguliers, toi tu l'observes du coin de l'oeil. t'observes la lueur qui brille dans ses prunelles lors de sa quête. l'oeil précis et habitué qui décortique et analyse. tu la regardes exhiber ce qu'elle sait faire de mieux. piocher, trier puis envoyer valser. t'as une vague idée de ce que je veux ou de ce que tu veux, pour moi ? cette petite mascarade t'amuse. tu te languis de savoir ce qu'elle imagine de tes goûts, ce qu'elle envisage pour te satisfaire. celle que tu n'as fait que complimenter sans t'en lasser depuis le début de la soirée. à ta manière, tout en subtilité. je suis séduisante ? surtout la meilleure. tu hausses les épaules, toujours par scrupules de te dévoiler. ne me mens pas en me disant qu'on ne te l'a jamais dit, j'y croirais pas. parce que t'es belle à en crever silene, et que y'a que le plus aveugle des hommes qui ne pourrait pas le réaliser. l'étirement des pulpeuses se noie dans le liquide doré que t'avales. tu me fais confiance ? est-ce que j'ai réellement le choix ? la lueur de défi qui strie tes yeux est là, bien présente. t'as envie de la bousculer, de la désarçonner. pour qu'au cas où elle tombe, tu sois là pour la relever.

(@silene valenti   )