bad at love. (ashley)

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{ Always make the same mistakes 'cause
I'm bad at love }
crédit/ tumblr ♛  w/ @Ashley Kane  

Tu devrais partir,
c’est ce que tu lui dis,
ce que tu te répètes à l’infini,
dans ton encéphale maudit,

tu devrais partir,
mais tu ne bouges d’un cil,
tu te paralyses,
à l’instant où il glisse,

ses phalanges contre les tiennes,
il attrape ta main,

puis c’est ta chevelure,
ta joue,
ton âme, tout entière, qu’il touche,

et te chamboule,
un peu plus,
un peu trop.

C’est elle qui s’est avancée, mais c’est lui qui l’a attirée. C’est lui qui l’a tirée jusqu’à lui mais c’est elle qui n’arrive pas à partir. Les frissons incontrôlés, quand il effleure sa peau satinée. Les cheveux de jais détachés, son corps encore à proximité. Elle n’est même pas sûre d’entendre correctement ses paroles, pas quand il la touche de cette façon. Elle tente de retrouver pied dans ses iris mais l’océan la pousse encore davantage à se noyer. À s’égarer. À se laisser, enfin, glisser. Glisser jusqu’au corps du colosse. Elle approche et le frôle, elle pose contre sa joue la délicatesse de sa paume. Et c’est elle qui capture ses lèvres dans un baiser enivrant. Elle qui s’empare de lui de ses lèvres brûlantes. Paupières closes, elle s’abandonne. Elle s’abandonne à lui dans un instant fragile. Au bord de l’abîme, l’écorchée se sent prête à chuter de ce précipice, rejoindre ce vide qui l’attire depuis toujours. Alors elle se raccroche à lui.

À lui, parce qu’il est capable de te retenir,
À lui, parce qu’il sait te maintenir en vie,
à lui, parce qu’il te rappelle l’amour qui vous a unis.

Le baiser est lascif, sensuel. Mais se fait de plus en plus passionnel. Les mains légères de la beauté latine glissent contre le torse de son ex petit-ami. À la recherche de ce contact indescriptible. Inoublié, aussi. Elle a besoin de le sentir contre elle, besoin que leurs corps s’entremêlent. Que, peut-être, il ait la force de happer le sien alors qu’elle n’est plus capable de le faire. Besoin de ne faire qu’un.

J’ai besoin de toi,
je me raccroche à toi,
que tu viennes me sauver de ce néant abyssal,
ou que je t’y entraîne avec moi.