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 The part of me that's you will never die (Warston)

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Message Sujet: The part of me that's you will never die (Warston)   The part of me that's you will never die (Warston) Empty Lun 4 Jan - 19:02

The part of me that's you will never die
Isabella Kingston


Journée éprouvante mais une belle soirée en perspective du moins c'est ce qu'il souhaite Nikolaï. Toute la journée, il avait simplement agit comme un robot. Machinalement il avait rempli des dossiers, écouté la déposition de gens dans le besoin et il avait bu un nombre incalculable de café et classé des boîtes d'archives dans un placard poussiéreux. Voilà le planning chargé de ses journées dernièrement. Toujours privé d'aller sur le terrain, l'inspecteur et mit au placard le temps que monsieur ce décide à ce soigner de sa tortue mental. Malgré tous, il y avait du mieux dans sa vie, il n'avait plus vraiment envie de ce coller une balle dans le crâne dès son réveil, il déprimait un peu moins et il essayait surtout de chasser les idées noires de son esprit en tentant de retrouver la lumière. En faite, il essayait surtout de bloquer son esprit, afin de bloquer surtout toutes pensées négatives. Il ne voulait pas de traitement, il voulait simplement oublier et essayer d'avancer comme il le pouvait. Alors il ce contentait de faire son putain de boulot et rentrer chez lui pour reprendre une vie normale.

Il songeait à aller voir un spécialiste, il y pensait réellement seulement les psy et lui ça fait deux. Son dernier accident l'avait déjà conduit sur le divan d'un spécialiste et ça ne c'était pas très bien passé alors autant éviter un nouveau drame. Pourtant, l'inspecteur savait très bien qu'il ne pouvait pas rester dans cet état, renfermé sur lui même, refusant toute aide. Il ce faisait du mal mais il en faisait également à ses proches. Il pense surtout à Cassey. Leur relation n'était pas très joyeuse en ce moment, quant à Arya ... il était devenu un fantôme dans sa vie. Il ne lui restait plus que sa latina et heureusement, elle était là. Ce soir justement, elle venait le voir pour passer la soirée et qui sait ... peut être même la nuit avec lui. Leur relation était toujours aussi étrange, simple mais au moins ça semblait fonctionner entre eux. Il n'y avait plus de tensions entre eux, elle était surtout la plus apte à comprendre sa souffrance. Bizarrement ils sont beaucoup plus proches grâce à la douleur. La sienne, celle de Nick, comme si c'était ce petit truc qui leur manquaient avant pour qu'il puisse ce comprendre. Nikolaï comptait réellement sur elle, plus encore, il avait besoin d'elle ! Et il lui faisait comprendre, chaque fois qu'il avait un doute, une crainte, il ce tournait vers elle. Auparavant il avait cette peur, cette crainte de la blesser, de lui faire du mal avec ses propres démons. Aujourd'hui c'était toujours un peu le cas mais il voulait croire qu'ensemble ils pourraient s'en sortir.

Enfin arrivé chez lui, Nick prend tout de même une seconde pour souffler. Prendre une bière, regarder son courrier puis monter à l'étage prendre une douche et ce préparer avant l'arrivée d'Isabella. Une fois habillé décontracté, il rejoint la cuisine, histoire de préparer au moins un petit truc. Ce soir, ce n'était pas un dîner mais c'était devenu leur petit rituel désormais. Ils n'étaient pas officiellement en couple ou peut être que si ... enfin soit il allait chez elle soit c'est elle qui venait et ils dînaient toujours ensemble. Une sorte de rendez vous quotidien qu'il attendait toujours avec impatience. Ce dirigeant vers la remise pour y trouver une bouteille de vin digne de ce nom pour la soirée, il ce rend surtout compte du bordel entassé dans la petite pièce. Des cartons qu'il n'avait jamais prit le temps de déballer. Des photos souvenir, des vieux album, des souvenirs qu'il avait préféré oublier afin de tracer sa nouvelle vie. Attrapant la bouteille, son regard s'arrête sur l'étui de sa vieille guitare. Un instant troublé, il pousse les quelques cartons afin de pouvoir l'atteindre de la sortir. Ça faisait un bail qu'il n'avait pas rejoué de la guitare. Elles étaient loins les années folles ou il faisait le malin. Comme quoi, son père lui avait transmit l'essence artistique. Sa bouteille de vin dans une main, la guitare dans l'autre il rejoint le salon pour s'essayer à la gratte. Poussiéreuse malgré les années, il prend le temps de l'accorder avant de jouer une brève mélodie qu'il jouait toujours. Il avait quelques peu perdu la main et le son ne sonne pas toujours agréablement mais un bref sourire ce dessine malgré tous ses lèvres. Mais c'est sans compter sur la présence juste derrière lui qui le fait sursauter lorsqu'il ce rend compte qu'il n'est plus seul. - Oh bon sang tu m'as fais une de ces peur ! Posant l'instrument sur la table basse, il ce lève pour rejoindre Isabella et la saluer comme il ce doit. D'un tendre baiser contre ses lèvres. - Je t'ai pas entendu arriver. Ça va ?

(c) DΛNDELION
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Message Sujet: Re: The part of me that's you will never die (Warston)   The part of me that's you will never die (Warston) Empty Mer 6 Jan - 20:39


♛ ♛ ♛
{ the part of me that's
you will never die}
crédit/ tumblr ♛  w/ @Nikolaï Warren

Les envies impatientes,
les désirs incandescents,
le besoin irréfrénable,
de te retrouver, toi, Nikolaï.


Prisonnière du trafic urbain harassant de cette fin de journée, Isabella tente de prendre son mal en patience en se concentrant sur la musique qui défile à la radio pour oublier toutes ces voitures agglutinées. Elle se perd lentement dans ses pensées, ses envies irrémédiables de le retrouver. Nikolaï, depuis qu’ils ont cessé de se défiler, est devenu cette bouffée d’air frais. Chaque fois qu’elle part le rejoindre, elle a le cœur un peu plus léger. Pour autant, l’écorchée n’a pas l’esprit moins préoccupé. Si elle a été capable d’encaisser les horreurs vécus durant ces quelques jours passés en enfer, elle sait qu’il n’en est pas tout à fait de même pour l’homme qu’elle aime. Il souffre, il souffre de ce mal terrible qui le ronge comme un acide. Et elle, autant qu’elle le peut, tente de devenir cet antidote dont il a tant besoin face aux ténèbres.
Elle n’a jamais été cette personne, Isabella, celle qui apporte la lumière.
Elle peut offrir sa présence, son soutien, son aide. Elle peut donner tout ce qu’elle a, il n’empêche que son aura reste aussi obscure que son âme abîmée par les réminiscences, accrochées à son myocarde par ces filaments noirs, noirs de souffrance.
Mais il a confiance en elle. Il croit en cette promesse. Celle d’être là pour lui comme il peut, lui aussi, être présent pour elle. Indéniablement, la poupée tourmentée ne partage avec l’être aimé que ce qu’elle veut bien lui faire savoir. Si elle est prête à éponger sa détresse des heures durant, il lui est bien moins facile de livrer ses états d’âme. C’est ainsi qu’elle lui a épargné sa rechute brève mais non moins intense pour les anxiolytiques qu’elle avait assurés ne plus prendre. Un détail moindre à côté de tout ce qu’il a traversé, toute l’agonie qu’il n’a pas cessé d’éprouver. Et puis, elle a arrêté, Isabella. Elle a arrêté, même si elle pourrait à tout moment encore craquer. Même si elle est incapable de sortir sans emporter avec elle une boite de ces maudits cachets. Juste pour se sentir rassurée. Juste pour se sentir capable d’affronter les démons qui ne cessent de la hanter.
Mais elle tient, Isabella, elle tient par elle-même.
Par la présence, aussi, de ceux qu’elle aime.

Par Nikolaï,
indéniablement,
même s’il n’a pas conscience de tout cela,
certainement.

Perdue dans ses songes, la beauté ténébreuse arrive enfin devant la demeure dans laquelle elle a habité plusieurs mois plus tôt. Son véhicule garé, elle se saisit de son sac à main pour rejoindre la porte d’entrée, impatiente de le retrouver. Pourtant, quand elle appuie sur la sonnette, elle n’entend personne venir la rejoindre. Elle le fait une première fois, puis une deuxième. À la troisième, elle décide d’entrer par elle-même. C’est là qu’elle entend les quelques notes de musique qui embaument l’atmosphère. Le sourire étonné, elle approche à pas feutrés, pour découvrir Nikolaï lui-même en train de jouer. Si intriguée de le surprendre avec une guitare entre les mains, la torturée oublie de se manifester. Elle reste debout, immobile, à l’entrée du salon, inquiète à l’idée de l’interrompre. C’est le musicien improvisé, soudain, qui remarque sa présence. « Oh je suis navrée, je ne voulais pas te faire peur. » elle lui présente aussitôt ses excuses tout en osant enfin avancer jusqu’à lui. La guitare déposée sur la table, il se lève à son tour pour lui faire face. Tendrement, ils prolongent ce baiser quelques instants, avant qu’elle ne reprenne la parole finalement. « J’ai sonné à la porte mais tu n’as pas entendu… je comprends pourquoi maintenant. » elle affirme avec un petit sourire en coin sur les lippes. Ses iris glissent jusqu’à l’instrument de musique, puis à nouveau vers l’homme qui partage sa vie. « Tu retrouves une vieille amie ? » elle savait, il y a longtemps, elle avait appris qu’il jouait. Mais c’est la première fois qu’elle le retrouve dans cette situation. La latine recule quelques secondes le temps de se délivrer de son sac ainsi que de son manteau. « Tu te débrouillais bien… tu veux continuer ? » elle propose alors que ses doigts fins partent se lier aux siens. Prête à l’écouter, prête à découvrir un fragment de lui encore étranger.

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Message Sujet: Re: The part of me that's you will never die (Warston)   The part of me that's you will never die (Warston) Empty Jeu 7 Jan - 19:55

The part of me that's you will never die
Isabella Kingston


 Son antidote, son remède à tous ses maux. C'était elle, qui pourtant était loin de penser qu'elle était la meilleure personne pour ça. Isabella était son pilier, sa force, tous le paradoxe de ce qu'elle représente pour lui. La belle latine était sa plus grande force, celle capable de le relever, de le motiver à relever la tête et avancer. Celle capable de trouver les mots pour le forcer à continuer à ce battre. Mais à côté de tous ça, Isabella était également sa plus grande faiblesse. La femme capable de le briser par de simple mots, simples gestes. La beauté latine détenait l'intégralité de son coeur, de son âme ... il lui avait donné cet accès que jamais il ne pourra lui reprendre. Mais il n'empêche qu'en ce moment c'était difficile de s'accrocher à la réalité. Il allait bien, il l'affirmait même haut et fort ! Seulement à l'intérieur, Nikolaï était juste ravagé par un mal qui ne cesse de ce propager en lui. Hanté par des images d'horreur, des flash back de lui agissant comme un monstre. Le sang sur ses mains mais cette force, cette détermination à continuer quitte à y perdre son âme. Sombre désir ... au final, après une période dans le noir, Nick tente tout de même de remonter la pente sachant pertinemment qu'il ne pouvait pas y arriver seul. C'est pour cette raison qu'il comptait autant sur Isabella. Sa présence lui faisait du bien, elle lui était bénéfique et il en avait besoin. La belle latine le savait et c'est pour cette raison qu'elle est plus que jamais présente. Ce soir ... il lui tarde qu'elle arrive.

En attendant son âme soeur, Nick renoue avec une vieille amie. Malgré qu'elle ait passé du temps dans un placard poussiéreux, elle n'avait en rien perdu de sa beauté. Sa vieille guitare, ça faisait tellement longtemps qu'il ne l'avait pas touchée que c'était presque comme faire un bon dans le passé. Le manque de temps l'avait privé de ce petit côté artistique qui ne l'avait jamais réellement quitté. Ses doigts glissant sur le manche en bois, sur les cordes abîmées, il fait sonner quelques notes avec que sans ce rendre compte un sourire timide déforme ses lèvres. Il ferme même les yeux de brèves secondes comme apaisé par le son de l'instrument entre ses doigts. Machinalement, il retrouve ce doigté si particulier que demande l'instrument. La douce mélodie berce la pièce dans cette atmosphère douce et apaisante. Si absorbé par la musique, il ne fait même pas attention aux secondes, aux minutes qui passent, ni même la porte d'entrée qui s'ouvre. Posant sa main contre le bois de la caisse de la guitare c'est seulement à cet instant qu'il ce rend compte qu'Isabella était juste derrière lui. Sursautant légèrement, prit par surprise il sourie presque gêné d'être prit en flag. - C'est rien ... j'étais parti loin là ! Souffle t'il alors qu'il quitte sa place pour venir la rejoindre et l'embrasser tendrement sans la moindre hésitation. Comme si il avait attendu ce moment toute la journée. Celui de pouvoir poser ses lèvres contre les siennes. Reculant légèrement avec ce tendre baiser, il sourie de nouveau gêné. - Ouais ... désolé, j'avais oublié que c'était si prenant. Mais je suis content que tu sois là. posant à son tour son regard sur la guitare posé sur la table. Une vieille amie oui et tous les souvenirs qui l'accompagne. - On peut dire ça oui. Une très vieille et bonne amie. Revenant à la réalité alors que ses doigts ce lies aux siens, elle attire de nouveau son attention. - J'ai légèrement perdu la main mais ... je peux te jouer un truc si tu veux. Le genre de chanson qui fait craquer les filles. Blague t'il alors qu'il l'attire avec lui vers le canapé. - On dit que l'effet musicien à un effet ravageur sur les femmes. Alors qu'il la dévore des yeux, il reprendre la guitare entre ses doigts puis s'assoie auprès d'elle, il la détaille pendant de longues secondes comme si il cherchait son inspiration. Puis il commence à jouer doucement un air connus.Just the way you are. Tout le long du morceau malgré quelques lacunes, il ne cesse de la dévorer des yeux, sourire, alors qu'il ce laisse balancer légèrement par le rythme. Il ce faisait surtout plaisir en jouant pour celle qui sait si bien faire battre son coeur.

(c) DΛNDELION
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Message Sujet: Re: The part of me that's you will never die (Warston)   The part of me that's you will never die (Warston) Empty Mar 12 Jan - 19:24


♛ ♛ ♛
{ the part of me that's
you will never die}
crédit/ tumblr ♛  w/ @Nikolaï Warren

Pousse tes limites,
et retrouve la vie.

Car au bord du précipice,
je te retiendrai,
au fond de l’abîme,
je te retrouverai,
au-dessus du vide,
je te garderai.


Sans un bruit, la rose abîmée arrive enfin chez lui. Elle arrive, approche, sans rien dire. Seulement attentive aux notes qui résonnent avec douceur et mélancolie. Elles absorbent l’intégralité de la pièce, et elle avec. Isabella aurait pu rester encore longtemps, ainsi, à écouter le musicien poursuivre son chant envoûtant. Il a le don, Nikolaï, le don pour l’apaiser, juste en étant aussi près. Sans même se douter en vérité qu’elle est là, à ses côtés. Mais il finit par remarquer bien assez vite sa présence. Elle esquisse un doux sourire à ses mots, sourire qui s’agrandit instinctivement quand il vient l’embrasser. Le baiser se prolonge avec tendresse avant qu’elle n’évoque enfin l’existence de cet instrument de musique auquel elle ne s’attendait pas. « Tu n’as pas à t’excuser. » elle lui affirme avant de reculer de quelques pas pour déposer ses affaires. Elle ne perd pas beaucoup de temps pour revenir auprès de l’homme qu’elle aime. Intéressée par cette soudaine irruption musicale, elle l’interroge alors qu’il confirme simplement sans plus d’explications. Leurs phalanges entrelacées, l’âme torturée accepte de suivre son cher et tendre sur le canapé. Elle le fixe avec ce petit air amusé dans ses prunelles noires d’obscurité, cette lueur de clarté qui renaît. Comme souvent, à ses côtés. Isabella n’est pas femme facile à impressionner. Elle n’a jamais été une midinette accro aux musiciens célèbres. Même quand elle n’était qu’une adolescente, elle n’y accordait guère d’importance. Sûrement car elle avait déjà à cette époque des préoccupations d’autant plus inquiétantes. Mais le musicien continue sur sa lancée en rappelant l’effet ravageur des musiciens sur ces femmes. Plus qu’un simple métier, c’est lui qui en a, sur Isabella. « Hum, et penses-tu que je sois ce genre de femmes ? » elle le questionne, la voix espiègle, le sourire joueur. Se reculant légèrement pour le laisser jouer avec aisance, l’écorchée vive se plonge enfin dans le silence. Son ébène noyé dans les deux lacs qui lui font face, elle se perd déjà dans les iris de Nikolaï. Il semble chercher l’inspiration, quelques secondes, au fond de ses pupilles sombres. Et puis, enfin, il choisit de se lancer. Elle ne reconnaît pas tout de suite la mélodie mais la chanson lui apparaît bien rapidement alors qu’elle laisse un sourire venir éclairer ses traits. Il joue bien, surtout pour quelqu’un qui affirme avoir perdu la main. Mais, plus que tout, elle apprécie de le voir retrouver cette douceur. Cette sérénité. Cette quiétude qui lui manquait. Il a l’air si apaisé, Nikolaï, alors qu’il continue de jouer. Il y a trop longtemps qu’elle ne l’a pas vu ainsi. Elle n’ose pas prononcer une parole, c’est quand il s’arrête enfin qu’elle ose retrouver ses mots. « C’était très beau. » elle confie avec sincérité. Ses orbes qui le scrutent toujours avec attention, elle le dévore, elle se perd dans son océan. « Tu as l’air… apaisé quand tu joues. Tu devrais peut-être retrouver cette habitude. » elle déclare avec tendresse, sans évoquer les tourments qui l’obsèdent. Mais sans totalement les taire. Il est plongé dans une souffrance dont il n’arrive pas à s’extirper, Nikolaï, peut-être a-t-il trouvé le moyen d’y remédier. Ou, au moins, d’oublier, quelques instants, l’obscurité qui tente de le consumer. « Peut-être que tu arriveras à me faire craquer comme cela. » elle ajoute enfin, le timbre mutin. Elle le taquine surtout avec ses derniers propos qui sonnent bien faux. Car Nikolaï, il sait déjà comment la faire craquer. Il y arrive même avec beaucoup trop de facilité.

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Message Sujet: Re: The part of me that's you will never die (Warston)   The part of me that's you will never die (Warston) Empty Jeu 14 Jan - 21:01

The part of me that's you will never die
Isabella Kingston


L'instrument entre les doigts, Nikolaï est doucement en train de renouer avec une vieille passion. La musique, c'était quelque chose qu'il avait apprit, ça avait même bercé son enfance et cette fibre artistique et sans doute la seule chose qu'il a en commun avec son père. Il avait apprit très vite à manier l'instrument, parce que ça lui plaisait, il aimait la sensation des cordes sous ses doigts, la douce mélodie qu'il était capable de jouer. Bizarrement, il ignore pourquoi il avait arrêté alors que ça le rendait si paisible. Doucement, il parvient à retrouver les accords, ses doigts reprenant les positions sur les cases de la guitare. Il ce laisse porter par la musique jusqu'à ce qu'il sente cette présence tout proche de lui, au point de le faire sursauter lors qu'il ce rend compte qu'Isabella était là, en train de l'écouter. Abandonnant sa guitare sur la table basse, il la rejoint pour la saluer comme il ce doit s'excusant au passage de ne pas l'avoir entendue à la porte. Bien plus que la musique, Isabella lui faisait du bien, sa présence, il s'y raccrochait bien plus ces derniers temps. La seule capable de le maintenir à la surface alors qu'il sombre d'avantage dans l'obscurité. Il lutte à nouveau pour rester dans le droit chemin, pour continuer d'avancer ... mais avec elle c'est bien plus facile.

Rejoignant le canapé, la latine comptait bien l'entendre jouer encore un peu. Il n'était pas contre l'idée mais il avait quelque peu perdu le fil. Il lui faudrait bien quelques longues semaines de travail pour qu'il puisse retrouver le niveau qu'il avait avant. Mais il accepte tout de même de jouer quelque chose. - Non, toi tu es plus ... complexe que tu n'en a l'air. Un sourire amusé sur les lèvres, Nikolaï la contemple toujours. - Mais tu craque pour moi, c'est évident ! La taquine t'il avant de reprendre sa guitare sur ses genoux cherchant l'inspiration en la dévorant des yeux. Et c'est naturellement que les premières notes lui viennent. Malgré quelques fausses notes il parvient à jouer la mélodie jusqu'au bout en chantant quelques paroles. La chanson terminée, il relève les yeux vers la jeune femme touché par son compliment. - Merci, content que ça t'ai plu. Reposant la guitare sur la table basse, il sent toujours son regard sur lui comme si elle tenait à s'assurer que tout allait bien pour lui et que ce n'était pas juste une passade. - Tu trouve ? Ça faisait un bail que j'avais pas touché cette guitare. Pourtant j'aimais bien en jouer mais j'ai plus trop eu le temps de continuer. Et pourtant, ça faisait du bien. Ça lui changeait les idées et c'est vrais qu'une partie de lui retrouvait ce calme, cette sérénité. - Muh ... donc si je continue à jouer tu risque de succomber à mon charme ... et rien que pour ça tu vois ça me donne envie de continuer oui. Ce même ton taquin, il sourie d'avantage avant de venir lui voler un nouveau baiser. - Moi qui croyais que tu étais déjà sous mon charme. Murmure t'il tout contre ses lèvres avant de reculer pour attraper de nouveau sa guitare pour la ranger dans sa boite. - Peut être que je vais m'y remettre ... pourquoi pas mais pas ce soir. Refermant la boite poussiéreuse, il ce tourne vers la jeune femme. - Tu veux un verre ? Il reste encore une bouteille de vin que tu avais achetée. Lorsqu'elle vivait encore ici avec lui. Attrapant la mallette de son instrument pour la ranger dans le placard, il emporte avec lui le sac de la jeune femme, pas inattention et surtout maladresse. - Merde ! Son contenue ce renverse presque entièrement sur le sol. Papier et autre affaires qu'elle transportait dans son sac, notamment une boite qui attire tout de suite son regard malgré qu'il ce précipite pour tout ramasser. - Mais quel boulet, je suis désolé. La petite boite des cachets, c'est la dernière chose qu'i ramasse. - Des anxiolytiques ? Qu'est ce que tu fais avec ça ? Ce n'est pas le genre de médicament que l'on prend par plaisir ou petite angoisse, c'est carrément le gros moyens de ne pas céder à la panique. Reposant le sac sur la table, il garde malgré tous la boite de cachets entres ses doigts alors que son regard ce repose sur elle.

(c) DΛNDELION
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Message Sujet: Re: The part of me that's you will never die (Warston)   The part of me that's you will never die (Warston) Empty Mar 19 Jan - 16:52


♛ ♛ ♛
{ the part of me that's
you will never die}
crédit/ tumblr ♛  w/ @Nikolaï Warren

Il pourrait tout dire, tout faire, tout (se) briser,
qu’elle serait toujours présente à ses côtés,
toujours prête à l’épauler,
toujours prête à le réparer.

Car c’est ce qu’il a fait, lui, depuis le jour où elle l’a rencontré. Il a entrepris de la soigner, embaumer les plaies tortueuses du passé, pour mieux l’aider à exister. Il a effleuré des souffrances qu’il ne soupçonnait même pas, d’autres dont il a pris connaissance tôt ou tard. Il a, toujours, été là. C’est pour cette raison qu’elle se doit de lui offrir toute sa présence en retour. Pour cette raison et puis, aussi, pour tout son amour. Cet amour qu’elle lui porte, si fragile, mais à la fois si fort. Cet amour qui ne tend qu’à un équilibre précaire chez la rose abîmée. Cet amour, apaisé, quand elle l’écoute fredonner quelques mots tout en savourant les notes échappées. Devant ses mots, toutefois, c’est l’esquisse d’un sourire amusé qui apparaît. « Je ne suis pas certaine que ce soit un compliment. » Complexe. Plus complexe qu’elle n’en a l’air. Elle ignore si elle devrait s’insurger du fait qu’il insinue qu’elle ait l’air superficielle ou si, au contraire, elle devrait s’inquiéter d’être une femme complexe. Complexe, rime avec problèmes. Mais c’est ce qu’elle est, Isabella, une femme à problèmes. C’est qu’elle essaie de l’oublier, quand elle se perd dans ses opales bleutées. Quand il lui fait se remémorer, comme il peut la faire craquer. « Chut. » elle souffle avec douceur, tandis que son doigt délicat vient se poser contre ses lèvres, juste pour le faire taire. Il la charme, Nikolaï, souvent. Tout le temps. Il use de son pouvoir sur elle trop facilement. Ce n’est pas tant dérangeant, tout à l’opposé même, mais la beauté latine a envie de l’entendre. L’entendre encore jouer.

Et la musique auréole la pièce,
comme tu enveloppes mon cœur,
elle prend possession de tout,
comme tu le fais de mon amour.


Quand la mélodie se termine, elle lui fait part très vite de son ressenti. Du fait qu’il devrait poursuivre, continuer ce qui semble le plonger dans une bien trop rare quiétude. « Mais bien sûr que tu as le temps. Tu peux le faire quand tu es de repos et puis… avec moi aussi, c’est loin de me déranger. » qu’elle affirme tendrement. Un rire cristallin s’échappe toutefois de ses lippes quand il lui donne la source de sa motivation éventuelle. Elle se mordille la lèvre inférieure sans le quitter de ses prunelles. « Peut-être juste un peu. » elle avoue dans un murmure lascif juste avant qu’il ne s’éloigne. La guitare à nouveau refermée, il se lève, prêt à lui servir un verre. D’un petit signe, elle acquiesce de la tête, mais n’a pas le temps de réagir davantage que son petit-ami fait tomber son sac à main. Et avec, tout ce qu’il y a à l’intérieur. Alors qu’il lui présente aussitôt ses excuses, l’âme tourmentée se relève pour l’aider à tout ramasser. « Ce n’est rien. » qu’elle affirme en avançant jusqu’à lui. Mais elle voit, tout de suite, cette boîte qu’il n’a pas encore remarqué, la boîte de ses anxiolytiques. Sentant un certain embarras la submerger, elle n’a pas vraiment le temps de s’en saisir car il est le premier à l’attraper. Sans surprise, il ne tarde pas à la questionner. Isabella, elle, si gênée approche de la table pour ranger ses affaires, mais surtout éviter de croiser ses prunelles. « C’est une boîte que j’ai dû oublier. » elle déclare simplement, son attention toujours portée sur son sac. Après une petite inspiration, la belle écorchée ose enfin relever ses opales. « Je t’assure que ce n’est rien. » et elle dit vrai. Elle a arrêté. Elle a tout stoppé. Mais s’il est au courant de la dépendance qu’elle a connue, Nikolaï ignore pour sa rechute. Et elle préfère qu’il en soit ainsi, plutôt que l’inquiéter alors que c’est inutile.

Tu n’as pas de raison de t’inquiéter,
je suis capable de me contrôler,
capable de m’en empêcher,
capable de ne pas m’effondrer,

car, après tout, c’est ce que j’ai toujours fait.


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Message Sujet: Re: The part of me that's you will never die (Warston)   The part of me that's you will never die (Warston) Empty Mar 19 Jan - 18:01

The part of me that's you will never die
Isabella Kingston


Il avait oublié combien ça faisait du bien de jouer. La musique ... une éternité qu'il n'avait pas éprouvé cette si douce sensation. Mais jouer en sa présence c'est encore mieux, parce qu'il est en présence des deux choses qui parviennent à la canaliser. La douce mélodie et elle. Bien qu'il ce sente un poil nerveux de devoir jouer pour elle, ça faisait très longtemps qu'il n'avait pas joué et encore moins devant un publique. Et bien qu'Isabella soit une femme complexe, elle sait parfaitement apprécier sa musique à sa juste valeur. Qu'elle soit complexe n'était pas une insulte, bien au contraire. Femme à problèmes ? Peut être un peu mais elle j'imaginait pas combien il aimait les problèmes qu'elle pouvait apporter avec elle. Il c'était donné ce défi de la préserver, d'être là afin qu'elle ne soit plus réellement cette "femme à problèmes". Jouant pour elle quelques notes avec les paroles maladroites qui vont avec, il ce perd pendant un bref instant dans le regard de sa brune, entre ce jeu de séduction et son jeu sur la guitare. Elle le voyait sous une autre image qu'il n'avait encore jamais renvoyée.

Plaquant sa main sur le bois pour arrêter tous son de cordes, il relève les yeux vers elle. Pensif, il ce voyait plutôt bien reprendre le jeu, d'autant plus qu'il en avait envie mais pas certain d'en avoir le temps alors que pour l'instant il n'avait que ça ... du temps à tuer. - Mais quand je suis avec toi j'ai envie de profiter de toi, pas d'autre chose. Le sourire charmeur, il est pourtant sincère. Avec elle, plus rien n'a d'importance. Il avait presque l'impression de cet attachement envers elle était malsain. - Je trouverais du temps libre ... Ajoute t'il alors qu'il range soigneusement l'instrument dans sa boite, changeant de sujet afin qu'ils puissent profiter de leur soirée en tête à tête. C'est indéniable, l'effet musicien ... ça fonctionne sur les femmes du moins les plus sensibles. Il la taquine une fois encore, s'approchant pour venir frôler ses lèvres avant de reculer lentement. - Je te ferais craquer à force, tu verras. Un sourire amusé, il finit de fermer les loquets de la boites avant la soulever de la table pour la ranger mais il emporte tous avec lui, notamment la sac à main de la jeune femme. Il ce confond en excuses une fois encore alors qu'il ce précipite pour ramasser les affaires échappées sur sac. Rien n'attire particulièrement son attention sauf peut être cette boite de comprimés. En lisant plus attentivement l'étiquette il comprend tout de suite. Mais pourquoi ? Pourquoi avait elle ce genre cachets avec elle ? "Ce n'est rien". Le regard fuyant, cette attitude soudainement sur la défensive, presque mal à l'aise. Muh Isabella ... ne sait tu pas qu'il parvient à lire en toi comme dans un livre ouvert ? Ou presque. - Ce n'est pas le genre de cachet que tu traine avec toi par hasard ! Il faut en avoir besoin ... tente t'il sans détourner les yeux de la Latina. Elle lui ment, elle lui cache quelque chose et le pire c'est qu'il s'en rend parfaitement compte. Il avait ce don pour analyser les gens, leur simple apparence, simple gestuelle, simple regard. Elle parvient surtout à éveiller ce soupçon en lui, cette légèrement inquiétude alors qu'il lui tend la boite sans pour autant la lâcher. - Tu es certaine ? Demande t'il quand même, espérant avoir une autre réponse que "oui". - Parce que si ce n'est pas le cas on peu en parler ou tu peux aussi me dire pourquoi tu en a besoin ? Lui, évidement que c'est à cause de lui ? Mais pas que ? Peut être qu'autre chose la tracasse. - Ce n'est pas rien ...

(c) DΛNDELION
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Message Sujet: Re: The part of me that's you will never die (Warston)   The part of me that's you will never die (Warston) Empty Dim 24 Jan - 13:53


♛ ♛ ♛
{ the part of me that's
you will never die}
crédit/ tumblr ♛  w/ @Nikolaï Warren


Tu la sens arriver,
la chute tant redoutée,
la peur irréfrénée,
de perdre tout ce que t’as réussi à garder,
tout cet équilibre qui oscillait,
tu le sens, Isabella, tu vas tomber.


Elle ne voulait pas qu’il sache. Elle ne voulait pas qu’il s’inquiète pour elle, Nikolaï, moins encore dans cet état. C’est lui qui a besoin d’elle, en ce moment, lui qui a besoin de soutien. Elle encaisse les coups infligés par un destin aussi corrompu que perverti. Les démons barbares qui assiègent son âme sont sous contrôle, autant que la dépendance accrue envers ces calmants. Mais il sait, c’est trop tard pour nier. Pourtant elle essaie, l’âme tourmentée, elle tente encore de le préserver. Elle agit, sans le vouloir, sans même en avoir pleinement conscience, comme une camée. Une toxicomane aussi accro à ses faussetés qu’elle ne l’est à sa dope adulée. C’est pour le protéger, lui, qu’elle n’a rien dit. Retenir une source d’effroi supplémentaire pour celui qui se sent déjà poussé au bord de l’abîme. Elle voulait lui éviter cette chute, celle qu’elle ressent à cet instant même, en se retrouvant plongée dans la nébulosité d’un gouffre sans fin.

Et elle tombe,
elle tombe dans la fosse,
elle s’enfonce dans les ténèbres,
toujours plus loin,

ils sont sempiternels,

sans fin.

Vacuité de l’encéphale, affolement du myocarde. Elle ne réfléchit plus, l’abîmée, elle se contente de ressentir. Ressentir les affres serpentines embraser la chair pour s’immiscer dans ses entrailles, s’approprier le sternum pour mieux atteindre l’organe vital. Plus d’air qui ne passe, juste ce trou noir. Ce trou glacial qui l’engloutit, tout entière, sans état d’âme. Incapable de raisonner comme elle le ferait, si elle n’était pas si paralysée, elle use du mensonge pour mieux se sauver. Pour mieux respirer. L’opale détourné, quand elle entend l’insinuation mal assumée, elle se sent froissée. Blessée, de devoir se justifier. « Et j’en ai eu besoin par le passé, tu le sais. » elle souffle, la voix toujours douce, mais plus irascible. Elle est à fleur de peau, l’écorchée vive. Plus encore quand il s’agit des faiblesses niées, honnies pour mieux les oublier. Les onyx finissent par retrouver l’azur interrogateur qui ne la lâche pas tandis que la tourmentée s’approche pour se saisir de la petite boîte. Mais là aussi, il refuse de lâcher prise. « À quoi tu joues ? » elle demande en retirant ses phalanges. S’il tente de savoir si elle se battrait pour les récupérer, elle n’est pas là, Isabella. Il insiste encore davantage, chaque fois qu’elle lui dit que ce n’est rien, il ne la croit pas. « Mais je n’en ai pas besoin. J’ai arrêté d’en prendre, tu le sais. » elle a la désagréable sensation de lui mentir. Elle éclipse seulement brève rechute qui n’est plus qu’un souvenir. Ce qu’elle prétend, ce qu’elle dit. Mais Nikolaï, lui, la fixe, il la scrute comme s’il pouvait deviner ce qu’elle refuse de confesser de ses seuls iris. « Tu ne me crois pas. » constat amer qui s’échappe de ses lèvres.

Comment pourrait-elle, avouer qu’elle n’est pas guérie de ses ténèbres,
comment pourrait-elle confier qu’ils ne sont jamais loin ?




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Message Sujet: Re: The part of me that's you will never die (Warston)   The part of me that's you will never die (Warston) Empty Dim 24 Jan - 17:25

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Isabella Kingston


Sa maladresse révèle une addictions bien plus sombre. Il aurait pu s'attendre à tous trouver dans le sac à main de la latine mais c'est sur cette boite de cachet que son regard s'attarde alors qu'il commence déjà à ce poser tout un tas de question à son sujet. Pourquoi ? Pourquoi ce baladait elle avec ça ? Ce n'est pas le genre de comprimés qu'on promène dans son sac pour le plaisir ou juste au cas ou. Ce genre de cachet révèle plutôt une angoisse incontrôlée, une addiction, un besoin d'avoir un filet de sécurité juste au cas ou. Ce n'était pas la première fois qu'elle en prenait et elle lui avait assurée qu'elle n'en prenait plus ou juste lorsqu'elle en ressentait vraiment le besoin. Calmer une angoisse si forte ... quand lui il prenait des risques. Mais visiblement ce n'est pas le cas. Il analyse la boite et son contenu de brèves secondes avant de finalement relever les yeux vers la brune. Attend t'il une explication ? Pas vraiment, de toute façon il remarque très vite qu'elle ce sent terriblement mal à l'aise, il venait de tomber sur quelque chose qu'il ne devait pas voir et ça semble la mettre dans un certain embarras. Il ce doute déjà qu'elle ne va pas lui avouer toute la vérité ... mais une partie seulement ou enjoliver.

Le policier ne brusque pas les choses, il tiens toujours la boite entres ses doigts avant de lui la tendre comme prêt à lui rendre. - Par le passé oui ... mais j'ignorais que tu en avais encore besoin. Et qu'en fin de compte tu n'a jamais réellement arrêté. Sinon pourquoi en avoir encore aujourd'hui ? La première fois, il n'avait pas réellement insisté, il avait comprit son besoin d'en avoir mais qu'en est il aujourd'hui ? Ce n'était pas un test, il souhaitais simplement comprendre. Mais lorsque ses doigts refusent de lâcher la boite dans sa main, Isabella semble soudainement ce braquer. Lui demandant même à quoi jouait il ? Il n'avait pourtant pas l'impression de jouer, il était juste inquiet. - Je ne joue pas Isa. Répond t'il simplement sans la lâcher des yeux. Il secoue brièvement la tête. - Tu as arrêté mais tu en garde quand même au cas ou ... c'est que quelque part tu as peur d'en ressentir le besoin. Devait il la croire ? Evidement ! Il lui fait confiance seulement il la connait. Parce qu'il ferait exactement la même chose, il fait la même chose. Lorsqu'il prétend que tous va bien. Rien ne vas mais c'est tellement plus facile de prétendre le contraire. Haussant légèrement, il pose la boite de comprimés sur la table. - Et tu ne me fais pas confiance. Souffle t'il en ce redressant légèrement, reposant son regard inquiet sur elle. - Je pensais qu'on avait vraiment dépassé ce stade. Il conclu simplement sans lui demander quoi que ce soit de plus. A quoi bon ? Elle était déjà sur la défensive, il allait surtout réussir à la braquer et la faire fuir. La boite posée sur la table basse, il s'éloigner en direction de la cuisine pour aller chercher le verre de vin qu'il devait aller chercher avant que n'éclate cette bombe entre eux.

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Message Sujet: Re: The part of me that's you will never die (Warston)   The part of me that's you will never die (Warston) Empty Dim 31 Jan - 12:15


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crédit/ tumblr ♛  w/ @Nikolaï Warren

L’égratignée,
la rose fanée,
la fleur aux pétales abîmés,

elle a lutté contre les rafales,
elle s’est dressée face aux bourrasques,
elle a résisté à tant d’orages,

elle a survécu,
Isabella,
elle a survécu comme elle l’a pu.

L’automédication est une habitude prise depuis son enfance. Le moyen de survie qu’elle a trouvé pour pallier toutes ses souffrances. Douce nymphe convoitée, admirée, elle ne laisse en rien entrevoir au premier abord comme elle est bousillée. Comme elle est saccagée. La débauche et les excès, ils sont invisibles à première vue. Invisibles à l’œil nu. Mais quand l’âme est au bord de l’implosion, c’est depuis longtemps son corps qui finit en perdition. Les instants charnels, éphémères, pour oublier les douleurs éternelles. Et, finalement, les calmants. Les anxiolytiques censés apaiser les tourments qui l’envahissent.

Elle ne voulait pas, Isa,
elle ne voulait pas qu’il sache.

Je ne voulais pas t’inquiéter,
je ne voulais pas t’effrayer,
te préoccuper et tout empirer,
empirer ton état,
t’empirer, toi,


je voulais que tu penses à toi,


moi, après tout,
je m’en sors toujours.


Mais il a fallu cette chute. Pour que, subitement, tout bascule. Nikolaï a connaissance des quelques semaines d’égarement, la première fois qu’elle a commencé à prendre ces médicaments. Ils n’étaient encore que deux amants. Privée de lui, par la possessivité morbide d’un mari qui refusait de la voir partir, elle était au bord de ce précipice. Prête à tomber sans ses anxiolytiques. Mais elle a poursuivi, bien après, alors qu’elle s’est retrouvée libre. Il sait, Nikolaï, il sait tout cela. Il y a assisté, comme témoin privilégié, témoin inquiet. C’est précisément pour cette raison que, lors de sa petite rechute, l’âme torturée a refusé de provoquer une nouvelle fois son inquiétude. Elle voulait l’épargner, mais elle a échoué. Le voilà, déjà, en train d’envisager le pire. En train d’insinuer qu’elle lui a menti. Les lippes de la beauté latine s’entrouvrent de surprise. Blessée, aussi. « Ce n’est absolument pas le cas. » elle rétorque, piquée au vif. Déjà sur la défensive. Elle ne comprend pas comment il peut affirmer une chose pareille avec tant de certitude sans même lui demander. Sans non plus l’écouter. Si elle dit que ce n’est rien, c’est bien le signe qu’elle n’en a plus besoin. Alors, comment, comment peut-il croire qu’elle n’a jamais arrêté ? Qu’elle lui a menti, ces deux dernières années ?

Et le terrible constat,
il ne la croit pas.

Il n’a pas confiance, Nikolaï. Après tout ce temps, toutes ces épreuves, il n’a pas confiance. C’est peut-être sa faute à elle. Si mystérieuse, si cachottière. Elle garde pour elle ses plus sombres secrets. C’est le seul moyen possible de l’épargner. L’empêcher de se laisser consumer par son obscurité. Silencieuse devant cette vérité qui fait mal, l’écorchée le suit de ses iris sans bouger alors qu’il s’éloigne. Elle n’a toujours pas bougé quand il revient, avec cette coupe de vin. « De quel stade tu parles ? » demande-t-elle sans faire un quelconque geste en direction de son verre. Dans un instinct fébrile, la ténébreuse croise les bras en le fixant dans ses rétines. « Je te fais confiance… c’est toi qui n’as pas confiance, tu ne crois pas ? » Car elle ressent l’obligation de se justifier. Lui expliquer qu’elle a bien tout stoppé. Qu’elle a craqué, c’est vrai, mais que cela n’a pas duré. « J’ai recommencé, c’est vrai. Mais c’était il y a des semaines, avant qu’on se remette ensemble. Et j’ai arrêté avant que l’on recommence tous les deux. »

J’ai craqué,
j’ai rechuté,
j’ai coulé,


parce que je ne t’avais plus à mes côtés,
parce que j’étais terrorisée,
à l’idée de ne plus jamais te retrouver,



mais comment pourrais-je te l’avouer ?
comment pourrais-je te laisser penser,
que tu es responsable de ma rechute,
quand tu es celui qui sauve mon âme déchue ?


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