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 La fin justifie les moyens - ft. Jeremiah

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Max Fyres



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t'aimes pas vraiment qualifier les choses. tu aimes les laisser en suspend, au bord des lèvres, à quelques centimètres du gouffre. tu joues, tu virevoltes au gré de tes intérêts, de tes envies.
l'arnaque. l'tissu de mensonges qui s'écrase sur tes lippes. pour en avoir toujours plus. avarice insatiable.
près de ceux au compte en banque pillé. ces hautes sphères que les doigts ne font qu'effleurer. les happy few qu'ils diraient.
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Message Sujet: La fin justifie les moyens - ft. Jeremiah    La fin justifie les moyens - ft. Jeremiah  Empty Dim 10 Mai - 16:47

La fin justifie les moyens - ft @Jeremiah Simons

Le sourire qui s’étend le long de tes lèvres. Les étincelles qui illuminent ton regard. Visage innocent. Celui d’une gamine à qui on a offert le plus beau des jouets. Celui que tu convoitais depuis années. Celui que tes parents n’auraient jamais voulu que tu aies. Parce que c’est trop gros, c’est encombrant. Et surtout, tu ne méritais pas telle attention. T’avais tout fait pour leur montrer que tu valais quelque chose, qu’ils n’avaient pas parié sur le mauvais cheval. Mais rien n’y faisait. Ils inspiraient l’indifférence et expiraient l’ingratitude. Un voile se posait sur leurs yeux dès que tu entrais dans une pièce. Tu n’étais qu’un fantôme, une inconnue seulement visible lorsqu’il fallait passer à table.
“Vous aidez une très grande cause, Monsieur Denys, je vous en suis extrêmement reconnaissante.” Susurrements languissants pendant qu’il signe sans discuter. Ton myocarde s’emballe à toute vitesse. L’excitation qui monte petit à petit. La pêche fût bonne. C’était presque trop facile en ce moment. Un tout petit coup de stylo et il était à toi. Tes yeux s’accrochent à la pointe de la plume, virevoltant sur les documents. Tes mains se placent gracieusement en bas de page. Tu l’accompagnes vers le fond. Fausse amabilité qui s’empare de ton visage. Il paraphe sans rien lire. T’es presque étonnée de voir comment c’est si facile de vendre son âme au diable. Faut dire que quand le démon s’empare de ces traits fins et délicats, de cette silhouette élancée, difficile pour certains de ne pas plonger dans les profondeurs. De foutre tout en l’air pour te retrouver au fin fonds des enfers. C’est un peu ce que t’as fait, max. t’as plongé, tête la première jusqu’à ce que les abysses te consument. T’as laissé les flammes s’emparer de toi. Et tu répètes le rituel dès que t’en as l’occasion.
Tu ramasses rapidement les papiers une fois la signature apposée. “Vous savez, maintenant que ma femme est partie, je suis heureux de pouvoir aider des causes aussi importantes que la vôtre” s’exprime-t-il avec peine. La tristesse humidifie son visage. Tu le regardes sans expression particulière, impassible face aux problèmes du vieil homme. “Oh je n’en doute pas monsieur. pas une seule seconde” lances-tu en souriant faussement. Et tu pars aussi vite que t’es arrivée, avec quatre chiffres sur le p’tit chèque que tu viens de dégotter.

Pensant aux beaux billets verts qui allaient sortir de ce chèque une fois encaissé, tu souris. Une certaine frivolité s’empare de toi sur le chemin qui mène à ton appartement. Les rues se vident à mesure que la lumière artificielle des lampadaires s’allume. Quand tu rentres dans le hall de ton immeuble, t’as comme un mauvais pressentiment. Quelque chose qui cloche mais t’arrives pas vraiment à savoir ce que ça peut être. C’est comme si tout autour de toi fonctionnait au ralenti. Sur le pas de ta porte, tu retrouves ton sérieux. Visage fermé, t’ouvres la porte en restant sur le qui-vive, la verrouilles à deux reprises avant de te diriger dans le salon. Les talons claquent sur le parquet grinçant. Impossible d’être discrète dans un appartement pareil. Tu sais qu’il y a quelqu’un. Tu le sens. L’odeur est familière, rappelant des souvenirs que t’aurais préféré oublier.
Tu le sais. T’aimes pas ce que tu vas découvrir. T’avances dans le salon, l'air de rien.
Puis, tu le vois.
Allongé sur ton canapé.
Jeremiah…
Putain.

Il a clairement pris ses aises. T’affiches rien sur ton visage, même si c’est bien plus que de la surprise qui s’empare de ton esprit. T’es confuse, tu comprends pas. Comment il t’a retrouvée ? Ça, t’allais pas tarder à le savoir. En un coup d’oeil, tu te rends compte que t’es cernée. Trois de ses sbires sont postés un peu partout dans ton appartement. Ils se sont appropriés les lieux. Tu sais pas ce qui t’écoeures le plus à ce moment-là. L’air suffisant et satisfait de Jeremiah ou ses chaussures dégueulasses qu’il a osé foutre sur ta table basse. T’es dégoutée. Ici c’est chez toi.
“Vas-y, fais comme chez toi, j’te dirai rien” tu siffles d’agacement. Tu te plantes devant lui, bien droite. T’essaies de garder à l’oeil ses sous-fifres qui l’accompagnent. T'as aucun moyen de t'échapper à part si t'as une soudaine envie de te défenestrer. Le chien. Il t'as eu. La traque a dû être bien longue pour qu'il soit là, devant toi, à savourer son moment. Mais t'as pas envie d'lui donner ce qu'il est venu chercher. Tu joues la carte de l'indifférence. Masque nonchalant. "J'imagine que si c'est là c'est parce que je t'ai terriblement manqué." T'esquisses un sourire narquois. Mais tu sais qu’au fond de toi, t’as pas d’échappatoires. S’il le voulait il pourrait t’bouffer toute crue, Jeremiah.

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Message Sujet: Re: La fin justifie les moyens - ft. Jeremiah    La fin justifie les moyens - ft. Jeremiah  Empty Dim 10 Mai - 17:26


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Jeremiah se tient derrière un de ces gorilles, qui ouvre la porte d'un appartement. Le monde appartient au petit peuple et c'est comme ça que vous n'avez pas besoin d'un talent de crochetage, juste connaître les bonnes personnes qui sont trop souvent ignorées comme les concierges. Et voilà. Le tour était joué. Le gorille pénètre dans l'appartement, suivi de son patron. Il jette un coup d’œil dans les lieux. Pour lui, c'est jouissif. Pénétrer dans l'intimité des Autres. Y mettre ses gros pieds dégueulasses, ses grosses mains sales, il prend toujours son pied à l'idée de découvrir des choses qui doivent sensées être secrètes ou simplement ne pas être vues. Il viole l'intimité des autres avec un sourire de connard trônant sur ses lèvres. Le gorille surveille les lieux juste au cas où, lui fait un signe de tête pour lui faire comprendre que tout était clean. Jeremiah, lui, se transforme en inspecteur. Il se rend dans sa chambre à coucher, se laisse tomber sur le ventre dans ce lit, esquisse un sourire amusé en se disant que la demoiselle y a passé la nuit précédente sans se douter une seule seconde qu'il l'avait retrouvé. Il ouvre son armoire, découvre ses fringues, y plonge le nez. Le parfum de la jeune femme l'enivre et lui rappelle quelques souvenirs. Douloureux souvenirs puisque cette pétasse est parvenue à se jouer de lui et à lui voler quelques billets verts. Et un bout de son égo, soit dit en passant. Il découvre ses sous-vêtements avec cet éternel sourire pervers aux lèvres avant de refermer la porte pour se rendre dans la cuisine. Donc, c'est là qu'elle vit se dit-il. Il avait imaginé le rat vivre dans un autre endroit. Un autre univers. Elle méritait mieux. Elle était douée. Elle aurait dû vivre dans un Palace, comme le sien.

Désinvolte, il se laisse tomber sur le canapé de la jeune femme, s'allume une clope dont il laisse tomber les cendres sur le sol. Elle lavera, la pétasse. « Elle arrive, boss. » lui dit le russe, éteignant la lumière pour le côté théâtral pendant que le second gorille est certainement en train de s'astiquer le manche devant l'armoire de la jeune femme … tous des malades mentaux. Jeremiah, lui, il jubile. Les talons se font entendre, tout comme la clef dans la serrure. Son sourire s'élargit, se fait un peu plus grand. « Surprise ! » lance-t-il avec ce sourire aux lèvres, ouvrant grand les bras alors que la jeune femme semble légèrement confuse de se retrouver face à ce cinglé. Elle est douée. Elle parvient à dissimuler ses sentiments, désormais, il le sait … et ça l'amuse de savoir qu'elle est certainement en train de penser à une sortie de secours, jouant la carte de l'assurance. Sergei se tenait près de la fenêtre alors que le second gorille remontait sa braguette en débarquant dans le salon où se tenait désormais le petit comité.

Le sourire de Jeremiah ne perd pas de son importance. Elle l'excite avec son petit air arrogant, désinvolte. Elle lui plaît la pétasse. Elle lui plaît plus parce qu'elle est douée et possède une paire de couilles gigantesques … que parce qu'elle a un joli minois. Il enlève les pieds de sa table basse pour se redresser sans pour autant se lever de son fauteuil. « Exact. Tu me l'as pas fait facile à te planquer comme un rat, partir sans laisser un mot derrière toi … T'es plutôt douée même, tellement douée que je voulais te féliciter personnellement. » La fin de sa phrase sonne comme une menace. Il le sait. C'est sans doute aussi parce que c'est une menace. Il s'est longtemps imaginé lui fracasser le crâne contre le mur. Il se leva d'un bond et tel un prédateur, il se déplaça élégamment vers la jeune femme. « Mais avant, je dois dire que tu es une très mauvaise hôte... Tu nous offre pas quelque chose à boire ? » dit-il en reculant d'un pas ouvrant les bras pour lui montrer la direction de la cuisine.

(c) calaveras.
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Message Sujet: Re: La fin justifie les moyens - ft. Jeremiah    La fin justifie les moyens - ft. Jeremiah  Empty Mer 13 Mai - 0:00

La fin justifie les moyens - ft @Jeremiah Simons

Le dégoût empreigne les traits de ton visage. Tu l’imagines s’approprier les lieux pendant des heures chez toi. Prendre ses aises dans ta chambre, ton lit, tes vêtements. Ça te donne la gerbe. Tu méritais pas ça. Il se pavane devant toi. Le coq et sa basse-cours. Il souille les moindres petits recoins de ton appartement. Il prend son pied, Jeremiah. Ses sbires en font autant, si ce n’est pas pire. Tu regardes sa gueule déformée par la fierté. Intimité violée. Sans aucun scrupules. Il te rend la monnaie d’ta pièce. Il a réussi son coup. Et ça fait mal quand le couperet s’abat sur toi, max. Tu t’étais encore une fois confrontée à plus gros que toi. Bras croisés, tu campes tes positions. Le moindre faux pas et tu finirais probablement en pâturage pour ses chiens. Tu restes concentrée. Y’a rien qui t’atteint. Désinvolture manifeste. Mais tu peux pas t’empêcher de penser aux tâches de sperme que tu devras nettoyer.
Plutôt crever. Envie soudaine de déménager.

Les compliments te font sourire. Tu les prends même s’ils viennent de lui. Tu sais très bien que s’il le voulait, il t’aurait tuée bien avant tout ça. Il veut un truc Jeremiah. Tu sens un moyen de te glisser entre les mailles du filet. T’as toujours su qu’il t’aimait bien. Probablement un peu trop même. T’en avais joué à l’époque. Vision horripilante que t’avais décidé de plus regarder. “Tu sais bien qu’j’suis pas du genre à envoyer des cartes postales.” Tu lui tiens tête, parce que tu sais que ça l’excite. Pervers narcissique. Dégueulasse. Envie folle d’lui cracher à la figure, d’être capable d’appuyer sur la détente si l’occasion se présentait. L’adrénaline t’aiderait peut-être à passer à l’acte. Tu devrais t’acheter un flingue.
Sans bouger d’un centimètre, tu ne le quittes pas des yeux lorsqu’il s’approche de toi. Son odeur te donne la nausée. C’est tout son être qui est à gerber. Qu’il aille pourrir en taule. Le sang sur ses mains que tu sens à des kilomètres. Les tiennes sont encore innocentes et t’aimerais que ça reste de cette manière. Mais tu peux pas anticiper ce qu’il veut de toi, Jeremiah. Les pensées s’entremêlent, elles s’entrechoquent avec ces souvenirs obscurs passés au sein de sa bande. T’en as vu des choses. Vaut mieux s’y accrocher plutôt que de les chasser. On sait jamais, ça pourrait t’aider à faire pencher la balance en ta faveur.

Les poings liés, t’as pas d’autres choix que d’obtempérer aux désirs du requin. Ça te rend furieuse. T’es en colère contre toi-même. Tu t’foutrais des claques si tu le pouvais. T’as été trop conne Max. Trop prétentieuse de penser qu’il ne te retrouverait jamais. “C’était peut-être pas la peine de déplacer le grand comité rien que pour moi, tu sais.” Lancé par dessus l’épaule alors que t’ouvres ton placard pour saisir deux grands verres à vin. Ça te permet de gagner du temps, de réfléchir à ce que t’as vraiment envie de faire face à lui et ses molosses. D’un haussement de sourcils, t’indiques à l’un d’ses sbires qu’il gène ton passage. Il s’exécute immédiatement. “Faudra qu’tu me donnes l’adresse de ton éleveur, j’suis intéressée par tes petites chiennes là.” Tu ricanes. Parce que tu te trouves extrêmement drôle à ce moment-là. Tu le provoques jusqu’au bout, pour voir jusqu’où tu peux aller, jusqu’où ton pouvoir s’arrête sur lui. Alors tu pousses sans t’arrêter.
Les bouteilles de vin s’empilent dans la petite réserve que tu t’es faite. Tu prends un Beaujolais Nouveau. Français qui fait toujours de l’effet. En débouchant la bouteille, tu prends soin de garder l’ouvre-bouteille près de toi. Tu sais pas encore dans quel contexte tu comptes t’en servir mais ça te rassure d’une certaine manière. “Trêves de plaisanteries, Jeremiah.” Poussant le verre à moitié plein dans sa direction. “On sait, toi et moi, qu’tu retrouveras pas ton argent et que t’es pas là pour m’tuer. alors, tu veux quoi ?” Cartes sur table. T'as pas envie qu'il s'éternise chez toi. T'as pas envie qu'il jouisse de sa position devant toi, sous ton toit. Les dés sont lancés. T'as plus qu'à parier d'avoir un peu de chance de ton côté.

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Message Sujet: Re: La fin justifie les moyens - ft. Jeremiah    La fin justifie les moyens - ft. Jeremiah  Empty Mer 13 Mai - 18:28


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Son sourire ne périssait pas. Il demeurait présent sur ce visage marqué par la fatigue et l'expérience de la rue. Son sourire demeurait au milieu de ce visage, trônant devant une ribambelle de pensées sordides et négatives. Néfastes. Elle jouait avec le feu. Elle prenait tous les risques. Elle dansait sur une corde raide. Elle le savait. Elle savait qu'il n'aurait aucun scrupule à la considérer comme une poupée de chiffon avant de la plomber. Jeremiah réglait ses soucis de la sorte depuis des années. Cela fonctionnait bien même. Elle savait qu'il suffisait d'un geste, d'une mimique pour que les molosses bougent. Pourtant, elle souhaitait garder bonne figure. Et pour cela, il la respectait. Il avait connu un tas de types qui s'étaient pissées dessus, rapetissés ou tout simplement vendus dès que Jeremiah avait fait une entrée fracassante dans leurs vies. Elle, elle avait des couilles. Alors, il décida de jouer avec sa paire de couilles factices. Par plaisir. Il haussa une épaule avant de sourire en direction des molosses. « Le grand comité ? Tu veux parler de mes chauffeurs ? » dit-il sur le ton de la plaisanterie. L'un des molosses esquissa même un sourire. Les molosses étaient plus que ça : des tombes, des protecteurs, des chauffeurs, des nettoyeurs, des calmants, l'huile sur le feu, tout. Il reposa son attention sur la gamine face à lui. « Trois fois rien. » Elle devait se douter qu'une petite armée de sbires se tenait derrière le Boss. Certains n'étaient pas totalement débiles et étaient même utiles. Mais la plupart n'étaient bons qu'à tabasser, violer, violenter et puis un peu dealer. Une bande de dégénérés qu'on ferait mieux d'éliminer pour le bien de la société.

Jeremiah la suit des yeux et son regard dégueulasse se posa sur la cambrure de la jeune femme alors qu'elle ouvrait son placard pour en sortir deux verres à vin. Elle jouait avec le feu. Je vous l'avais dis. « A ta place, je ne l'ouvrirais pas trop … On part du principe pas vu, pas pris. Et je pense pas que tu sois intéressée pour un gang bang version Rotten Saints … à moins que ... » dit-il en ne terminant pas sa phrase, prenant un faux air pensif. Sa voix était toujours aussi calme et posée. Il déposait les faits. Rien de plus. Il laissait planer le doute. Pas des menaces, juste de possibles éventualités. Les femmes. Toutes les mêmes. A jouer les grandes gueules et elles finissent tôt ou tard par mordre l'oreiller et à courber l'échine. Il s'empara du verre qu'elle avait poussé dans sa direction. Plongeant ses prunelles dans les siennes, il leva un sourcil. « Te voilà bien sûre de ton coup … » Il haussa les épaules avant de poser son regard sur le contenu de son verre. « Mais t'as pas tout à fait tort. » Il avala alors cul sec le verre de vin qu'elle venait de lui servir. Pour la classe et l'élégance, on devrait repasser. Pas le temps. Pas l'envie. « Je ne suis pas intéressé par l'argent perdu mais par celui qu'on pourrait se faire. Toi. Et moi. » Il posa le verre de nouveau à son point de départ. « Tu joues dans la toute petite catégorie. Je pense que tu pourrais parvenir à changer de catégorie si tu acceptais de te salir un tout petit peu plus … T'as suffisamment foutu ton nez dans nos affaires pour t'être salie, Max. J'ai un deal à te proposer, une idée farfelue qui pourrait rapporter gros … J'ai juste besoin de la gueule de l'emploi pour le poste et toi, avec ta gueule d'ange, tu peux faire l'affaire. »

Il sortit une nouvelle clope qu'il alluma pour en tirer une bouffée. « Je pose la question poliment mais t'as bien compris que soit t'es avec nous, soit je laisse mes chiennes choisir l'option de ton game over. » Il haussa les épaules une nouvelle fois sachant pertinemment que ces deux molosses affichaient des sourires vicieux et curieux. « Ce serait con de commencer nos affaires sur des menaces … Et t'es suffisamment maline pour savoir qu'y'a moyen de te remplir les poches. »

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Message Sujet: Re: La fin justifie les moyens - ft. Jeremiah    La fin justifie les moyens - ft. Jeremiah  Empty Sam 16 Mai - 15:51

La fin justifie les moyens - ft @Jeremiah Simons

L’étau qui se resserre. Tu peux sentir ses mains se presser contre ta gorge. L’air se fait de plus en plus rare. Prise au piège. L’oiseau sauvage enfin mis entre les barreaux. Sensation nauséabonde qui s’empare de ton être. Il te prend tout à ce moment-là. Cette liberté si chère à tes yeux. C’est ça qui te fait vibrer. C’est elle qui anime tes longues journées. Les péchés que tu commets sans craindre aucune représailles. Tu voles les plaisirs et tu en fais les tiens. Et il s’empare de tout ça, comme ton père avait pu l’faire quand t’étais plus jeune. Autrefois c’était Maxine. Aujourd’hui c’est Max. Réduite au rang de marionnette, il te dépouille, il te possède. Comme si ton personnage s’effondrait laissant ce vide se propager sans cesse.
Il rentre dans ton jeu pour essayer de te détruire. T’essaies de ne pas flancher, de ne pas satisfaire ses envies de domination. T’es meilleure que lui, Max. Tu le battras à son propre jeu. Le moindre mot qui sort de sa bouche te dégoûte. Mais t’es plus choquée par sa vulgarité. Parce que tu la connais. Tu l’as côtoyée assez longtemps pour t’en faire une idée. Rares fois où tu l’as même encensée. Tu sens les regards indiscrets détailler chacune de tes courbes. Les chiens prêts à te dévorer si seulement leur maître leur autorisait. Il suffisait d’un doigt, d’un battement de cil pour que la situation devienne incontrôlable et que l’abus soit total. Le verre de vin rempli à ras bords, tu t’y agrippes sans lâcher des yeux Jeremiah. Les lèvres trempant dans le liquide rouge. L’odeur alcoolisée caresse tes narines, enveloppe tes sens. Ça t’enivre l’espace d’un court instant. La bulle explose quand il claque son verre sur le marbre. Insulte impardonnable que de faire cul sec avec un vin pareil. Ricanement moqueur qui s’empare de toi. Décidément la vermine ne pourra jamais échapper à ses instincts primaires. Il peut faire croire ce qu’il veut, Jeremiah ne règne que sur un bon tas de merde.

Il essaie de t’amadouer avec l’argent que tu pourrais te faire à ses côtés. Tu le sais très bien que tu ne manquerais de rien si t’acceptais sa proposition. Tu serais même comblée, pourrait déménager, vivre dans le luxe toute ta vie sans te poser trop de questions. Mais accepter sa proposition, c’est renoncer à tout. Tout lui donner et consentir à devenir tout ce que tu détestes. Accepter les méthodes, les principes des Rotten Saints. Salir tes mains. Salir ton âme. Renouer avec tes anciens démons, ceux que tu préfères oublier. Et la peur de te perdre. De prendre goût aux mauvaises choses. Enfermée dans le cercle vicieux et pernicieux. Fausse proposition qu’il te laisse entre les mains. Comme si t’avais le choix, comme si il ne t’imposait rien. Après quelques gorgées, tu poses ton verre sur le côté. Tu t’approches de lui dans une démarche féline. "Qu'est-ce qui te fait croire que c'que j'fais ne me convient pas amplement ? " Silence qui fait planer le doute. T'aimes bien la vie qu'tu mènes. Les arnaques qui se multiplient, qui maintiennent ton niveau de vie. Tu pourrais t'en contenter. Mais il avait raison Jeremiah. L'idée d'en avoir plus titille tes ambitions. Les yeux grands ouverts, les pupilles brillant de malice, tu saisis la cigarette calée entre ses lippes. Son verre vide l’accueille avec plaisir. "Et j’aurais le droit à mes chiens moi aussi ? T'sais bien que j'veux que d'la première classe." Tu le regardes avec un air de défi. Un brin de légèreté dans ta voix. Mais il sait très bien que t’en veux pas d’cette merde. Plus ils se tiendront loin de toi, mieux tu te porteras, Max. Poser des conditions pour ne pas subir la situation.
"J’me contenterai pas des miettes, Jeremiah." Parce que t’es pas n’importe qui. Tu sais ce que tu vaux, et lui également. Il n’aurait pas perdu son temps à venir te démarcher sinon. Alors tu veux ce qui te reviens de droit. Parce que c’est d’abord pour ça que tu fais ça, Max. Depuis le début. Amasser. Crouler sous les billets verts. La seule chose qui apaise ta conscience. Même si tu le gagnes plus salement que d’habitude. Tu tournes les talons, t’affalant sur le sofa, nonchalante. "C’est quoi alors ton fameux job qui requiert mon savoir-faire exceptionnel ? Et sois plus innovant que d'me proposer d'faire la pute du quartier, j'vaux mieux qu'ça."  Les yeux plongés dans les siens quand il arrive à ta hauteur. Le contrat est prêt à être signé. Ton âme est certes vendue au diable mais tout est temporaire. Parce que tu te jures que tu le laisseras pas gagner. Dans ce combat qui promet d'être au sommet.

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