fallen from quite this high. (nienna)

you really know how to make me cry, when you give me those ocean eyes, i'm scared, i've never fallen from quite this high, falling into your ocean eyes. -- @nienna abernathy

La politique, ce n'est pas vraiment son domaine et à vrai dire, elle ne s'est jamais réellement intéressée à tout ce que cela pouvait bien appliquer. Elle n'a d'yeux que pour la médecine, depuis toujours. Son cœur ne bat que pour la médecine. Le besoin, profond, en elle, d'aider, de sauver, les âmes en peine, les âmes en souffrance. C'est ce qui t'attires, Arya, cette souffrance. Toujours. Celle qui se dégage des autres et t'aide à oublier la tienne. À oublier celle qui inonde ton être. Son cœur n’est pas voué à la politique, il n’est pas voué à tout ce que cela implique. Mais son cœur, il bat pour Nienna. Son cœur, il bat pour elle, pour cette femme, forte, assurée, qui ne doute pas d’elle, qui ne craint pas le monde ni même toutes les tâches sombres posées sur son passage. Nienna, elle te donne l’impression d’être invisible, Arya. Nienna, elle te donne le sentiment d’être tout ce que tu as toujours voulu devenir. Une femme qui ne faiblit pas, qui ne se brise pas à la moindre déception, à la moindre peur d’abandon. Elle n’est assurément pas comme Nienna, Arya, mais elle admire ce qu’elle est. S’évertuant à se montrer froide avec ses semblables, elle ne peut cacher l’admiration qu’elle éprouve à son égard. Raison unique pour laquelle elle s’est engagée à ses côtés. Raison unique pour laquelle elle a accepter de l’aider, de donner un peu du temps qu’il lui reste pour finaliser cette campagne. Et parce que tu penses à autre chose. Parce que tu penses à autre chose qu’à tout ce qui ne va pas dans ta vie, Arya. Parce que tu penses à autre chose qu’à… Quinn. La femme avec qui tu partageais tes nuits, celle qui s’est révélée être une usurpatrice, alliance au doigt.
Un moyen de tout oublier. Tout effacer. Juste pour ce soir. Juste pour ce début de soirée en compagnie de la belle Nienna. Profitant d’une journée sans stage à l’hôpital, simplement à l’université, pour lui rendre visite et apporter son soutien si nécessaire. Et c’est dans son bureau qu’elle se trouve, discutant avec elle. - Ta journée s’est bien passée ? Joli sourire sur les lèvres, armée de politesse et de toute l’affection qu’elle ressent pour elle. T’es attachée, Arya, plus que tu ne le voulais, une fois encore.

(c) calaveras.

Les dossiers s'empilent sur ton bureau ; t'as l'habitude de travailler d'arrache-pied, la promesse d'offrir une vie meilleure à tes électeurs bat encore dans ton myocarde. Tu ne dois faire aucun pas de travers. La ville de new-york est si proche de toi, tu zyeutes sur le fauteuil si confortable du maire dès que ta présence est requise dans son bureau. Les manigances qui se multiplient dans ton cerveau pour parvenir à tes fins, les sourires distribués dans la rue. Tu sais que l'on t'apprécie.
(Parce que t'es dévouée à ta ville).
Mais tu l'es encore plus à une autre cause, peut-être. Regard en biais vers la griffure de chat qui te barre encore le bras, que t'essaies de camoufler sous ton chemisier noir. Des animaux en peine qui se débattent pour échapper à leur sauveur, la peur de tomber sur un nouveau monstre fait éclater leur instinct de survie. C'est aussi pour eux. Ta campagne pour devenir maire. Parce que ça sera plus simple pour toi de faire peur aux gens comme ça, plus légal que porter un masque pour frapper.
(Le rêve à portée de main)
Et tu t'entoures des bonnes personnes. Tu tournes la tête vers la jeune femme dans ton bureau, sourire aux lèvres. Tu l'aimes bien, arya. Elle t'apporte une vision plus fraîche, plus jeune dans ton programme. (C'est excellent de faire campagne avec des jeunes, c'est obtenir leur voix). " Très bien. Enfin ... tu sais ce que c'est. Des dossiers, des dossiers et encore des dossiers. Je soupçonne notre cher maire de me surcharger de travail pour m'empêcher tout bain de foule. " sourire au coin des lèvres mais tu n'en penses pas moins. " Et toi ? Pas de malade à soigner aujourd'hui ? " tu admires son courage et sa dévotion. C'est aussi pour cette raison que tu la voulais elle auprès de toi.
Et la voix du maire qui vibre dans les couloirs. Tu lèves les yeux au ciel. " Je reviens tout de suite. Tu peux me sortir le dossier rouge qui est dans mon premier tiroir ? " parce qu'à force de courir partout t'as oublié. T'as oublié que t'as précipitamment rangé ton masque dans ledit tiroir. Masque que l'on voit souvent dans les journaux télévisés comme annonçant le présence d'un nouveau gang dans la ville.

@arya warren

you really know how to make me cry, when you give me those ocean eyes, i'm scared, i've never fallen from quite this high, falling into your ocean eyes. -- @nienna abernathy

Comme un éternel retour en arrière, elle s’investit, toujours, sans la moindre limite. Comme un éternel retour en arrière, ce plus gros défaut, cette façon de donner toute son âme, tout son cœur, lorsqu’elle aime. Doux paradoxe avec la froideur qu’elle arbore. Ce talon d’Achille qu’elle ne parvient pas à cacher, parce que les âmes entrent dans son cœur bien trop facilement. Parce qu’elles errent à tout jamais, dans les méandres de son esprit, dans les déboires de ses sentiments. Tu termines fatalement sur le carreau, Arya, parce que tu ne gardes jamais l’attention bien longtemps. Parce qu’ils s’intéressent à toi, certainement pour ce que tu dégages, certainement pour l’image que tu donnes, mais lorsqu’ils apprennent à te connaitre, ils disparaissent. Elle en vient même à se penser repoussante. A penser qu’elle n’a rien pour garder qui que ce soit dans sa vie. Rien. Alors, lorsque Nienna lui donne cette importance, lorsqu’elle lui montre combien elle a besoin d’elle, c’est certainement stupide, mais elle se sent bien. Elle se sent mieux. Comme si les planètes s’alignaient, comme si la terre tournait à nouveau, comme si son monde tournait à nouveau. Elle se perd dans ses iris, se noie dans le son de sa voix et laisse un rire parsemer ses lèvres lorsqu’elle répond. - Tu lui fais peur, c’est bon signe. Tu crois en elle, tu crois en son pouvoir, Arya. Tu ne serais certainement pas là, dans le cas contraire. Tu ne serais certainement pas là, avec ton peu de temps, si tu ne pensais pas Nienna suffisamment compétente pour prendre le poste. - Non, je suis en break aujourd’hui. Venir te voir était une évidence. Clin d’œil malicieux en sa direction, le besoin d’oublier qui se fait beaucoup trop présent, beaucoup trop pressant. Elle la laisse tout de même partir, lorsque le devoir l’appelle et accepte de s’occuper de son dossier. Un œil jeté dans le tiroir, mais ce n’est pas un tas de paperasses, qu’elle y trouve, mais un masque. Un masque qu’elle croit reconnaître. Un masque d’activiste. Machinalement, sa main délicate l’empoigne et le sort de sa cachette. Les yeux emplis d’incompréhension. Et ce n’est qu’à l’arrivée de Nienna, qu’elle lâche finalement. - C’est quoi ça ? La vérité, elle ne l’imagine pas. Elle ne peut pas l’envisager. Parce qu’elle connaît Nienna. Elle est persuadée de la connaître. Persuadée. Et tu ne veux pas te tromper avec elle, comme t’as pu le faire avec Quinn, Arya.

(c) calaveras.

» Charlie ☽ a fallen kingdom for a fallen princess
» ABS / perle, hijo, nienna, cillian (20/06).
» SUPPR / perle, hijo, nienna, cillian (départ).
» fallen from the sky. (ft/athenais)
» fallen - novais