((ensemble, une force)) ft louison.

direction washington, le 15 janvier 2020 pour la marche des femmes du 18.

Saccagée, par l’homme, par les choix des un et des autres. Tu t’accroches à ton âme, au bien être de ton myocarde, mais celui-ci toujours épris de l’être infame qu’est Mylan. T’aurais du supplier pour le voir disparaître, mais ne plus supplier devrait être l’hymne des femmes. Tu ne veux plus devoir plier l’échine, regarder les femmes qui se sont battus pour la liberté, des femmes. Laisse parler ton cœur, tes pulsions, toujours ce que tu te dis, mais ton maudit cœur il a décider de te tuer à petit feu, cognant si fort pour l’homme imparfait. T’es tombée dans le filet de cet homme depuis que tu es gamine, tu ne l’oublieras pas comme ça, tu n’oublieras pas tout ce qu’il a fait, te laissant là, à bégayer. Mais toi l’amour t’as toujours effrayé, puis t’as décidé de vivre, plutôt qu’attendre comme une plante, lui voulant la perfection, toi n’étant pas ce qu’il attendait et s’il savait à quel point il avait tout détruit, pourtant la mélodie pour lui était encore là.
T’attends en bas de chez Louison, un léger road trip avant d’arriver à la date fatidique de la marche pour la femme, une marche. Encore et encore pour crier les injustices, pour devenir plus forte, se soutenir, mais toi tu l’as compris, ce n’est pas que les hommes qu’il fallait éduquer, mais bel et bien les femmes, prête à se rabaisser pour l’amour d’un homme . tout fusionnait dans ta tête, attendant la belle blonde. Quand cette dernière arriva et monta dans ta voiture, tu venais l’embrasser sur la joue. « Prête ? » Vous n’êtes que deux, car les autres ne pouvaient pas venir. Le cœur scellé, t’oublieras pour ces quelques jours, le chaos régnant dans ta vie, qui n’est plus celle avec laquelle tu savais composée avec doigté douceur. Maintenant, chaque pas est un triste trouble, qui ne cesse de détruire tout sur son passage. Tu n’arrives plus à sourire, à vivre avec ces choix fait par ton père, laissant l’autre de côté, une passade, t’as temps espéré que ton père ne revienne à la raison reprenant ton père, mais les deux étaient blottis contre cette idée, ensemble. Se haïssant, laissant l’amour de toujours qui t’avait bercé princesse s’évaporer. T’étais leur princesse, puis tout ça avait fini par laissant les ténèbres tout détruire de votre famille. « T’es prête pour la marche ? » le choix de prendre la voiture pour y aller, avoir plusieurs heures de route, le choix de s’arrêter dans des endroits, de vivre et profiter de cet instant à deux, avec Louison. Pour enfin marcher main dans la main avec les autres, prouver que la force c’est de s’unir et non de se détruire les unes et les autres. Direction Washington. « Tu as vu le premier arrêt, tu vas enfin me dire où on s’arrête ? » Quatre jour pour trois heures de route de base.
@louison maillard ((ensemble, une force)) ft louison. 1967697819

((ensemble, une force)) ft louison. 1967697819

Pour les hommes, Louison a le désir brûlant, antinomique à la haine qu’elle leur voue.
Il paraît qu’ils vivent sereins dans des temps troublés, qu’ils se font les Seigneurs d’un troupeau de vagins, les Empereurs des décérébrées du village qui ont soldé leur belle âme au moment de l’onction.
Elle, a le coeur neuf, le coeur pur qui n’a jamais aimé et croit qu’il n’aimera jamais pour s’être donné entier à lui-même. Parce qu’il n’y a rien à aimer nulle part, et particulièrement chez les hommes. Nulle part chez les hommes.
Parmi les siennes, ses amazones, certaines finissent par s’aventurer sous les strates qui recouvrent les coeurs imperceptibles des guerriers. Fort loin du séisme, la môme observe cette dévotion risible, qui ne laisse rien intact, qui déprive les amours lointains, les amours futurs du bosquet de paix qu’il aurait pourtant mérité. Parce que les hommes ne savent pas aimer sans sacrifier quelques épouses, littéralement.
Alors pour Honor, son amazone à elle qui mène une guerre contre ses propres sentiments, Louison se montre capable de brandir une pancarte, pleurer les mortes et les abusées.
À l’heure du rendez-vous, poupée sort du décor qu’elle a imaginé pour façade, s’insère dans l’habitacle, foyer de quelques heures. Elle se penche pour recevoir son baiser: “Comme jamais!”.
Elle ne fait pas de remarque sur les absentes qui se sont retirées sans détour, toujours plus à l’aise avec la poupée brune depuis qu’elles partagent un bout de cosmos. Sans être tout à fait les mêmes, Honor et Louison savourent ensemble le goût des rêveries sans jamais, par ailleurs, que la première ne retienne l’effronterie de la seconde. Et c’est cette réserve que la blonde préfère chez son amie.
“Il faut bien dire aux fils d’Adam d’aller se faire foutre, non?”, palabres nappés d’un sourire confectionné par Zébulon.
La blonde fixe la route éprouvée par le vif enthousiasme d’un road trip. En quatre heures, les deux séraphins feront étape pour s’octroyer quelques célébrations, des petites haltes concoctés par Louison.
“On fait une première escale à Philadelphie, et une dernière à Baltimore”, puis elle se tait pour regarder défiler la route immobile ou à vitesse réduite.
Finalement lassée par cette monotonie qui n’en finit plus, la nymphe se confronte à la taciturne bercé de songes, ces grandes soucoupes rivées sur la route comme sur une échappatoire.
“Est-ce que ça va?”, quand il n’est pas là, quand il n’y a plus personne. Est-ce que ça va, Honor, alors même que tu es si seule? Et que tes yeux même n’osent plus pleurer ta déception. Est-ce que ça va, alors même qu’il a empli ton monde, et qu’alors pour le fuir, il ne te reste plus qu’à vivre en lui?

» On baise ensemble, on trinque ensemble, mais on va pas tomber pas amoureux quand même !
» perdus ensemble. (mad)
» force de la nature. (tony)
» My force is a platform that you can climb on. (Peyton)
» Être seul, c'est à la fois une force et une faiblesse