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 Nuit d'ivresse •• Alejandro

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Message Sujet: Nuit d'ivresse •• Alejandro   Nuit d'ivresse •• Alejandro Empty Mer 12 Fév - 23:58


Alejandro & Lonàn

Nuit d'ivresse


Nuit d’insomnie
Ou parce que tu l’as choisi
Lonàn, c’est la nuit
Que tu vis ta vie

Oiseau de nuit, à cette heure tous les chats sont gris. Et lui, c’est quand le soleil se couche qu’il vit. La vie en décalage. Le commun des mortels se lève tôt le matin pour aller travailler. Lonàn lui, c’est à cette heure qu’il va se coucher. L’avantage de travailler « pour son compte ». Oublié, le réveil aux aurores. Annulés, les horaires de bureau. Annihilé, le patron oppressant. Si l’on met de côté son frère, bien évidemment. Pas de repas partagés avec des collègues hypocrites dans une cantine délabrée. Pas de vie bien rangée. Pas de villa bien décorée. Pas de femme bien aimée. Pas de chien bien éduqué. Pas de voiture neuve récemment achetée. Rien de tout ça. Personne ne l’attend chez lui. Personne ne lui prépare de bons petits plats. Une vie bien triste en somme ? Tout dépend du point de vue. Lonàn s’en contente. Il mène sa vie comme bon lui semble. Sort jusqu’à pas d’heure. Profite de chaque minute pour la vivre à fond. Des excès, toujours plus d’excès. Ne serait-ce pas pour cacher ce mal-être qui le ronge, là, au fond de ses entrailles ? Ce petit parasite qui dévore son corps et son cœur et qui profite de la moindre faille. Instable, Lonàn. Brisé par cette vie qui ne lui a rien épargné. Paumé dans cette immensité sans savoir où se diriger. Il avance à tâtons et accumule les mauvaises décisions.

Avance, Lonàn, élance-toi
Un pas après l’autre, doucement
Tu n’as pas le choix
Vas-y, tranquillement


Assis au comptoir d’un bar, plus ou moins accompagné, les verres s’enchainent. Il a perdu le compte depuis bien longtemps. Les minutes défilent. Les heures s’égrènent. L’alcool coule à flot et bientôt c’est le naufrage. Noyé sous les effluves des boissons qu’il a avalées. Déconnecté de la réalité. Incapable de rester concentré. Tout tourne autour de lui, rien n’est figé. Il serait peut-être temps de rentrer. Ce serait dommage de se faire jeter. Mieux vaut prendre les devants et éviter de se faire repérer. Même si c’est peine perdue. Un sourire rendu, une courbette maladroite, un rire entendu et il se lève de son tabouret pour rejoindre la sortie. Une soirée rondement menée et bien arrosée. La fatigue se fait sentir. Impossible de savoir l’heure qu’il est exactement. Il n’a pas vu le temps passer. Manque de chuter en passant les portes du bâtiment et se rattrape en beauté sur le battant de la porte. Lonàn sait soigner ses entrées, mais pas ses sorties. A présent, le plus gros défi ? Réussir à rentrer chez lui. Sans heurts de préférence. Heureusement, il a prévu le coup et il est venu à pied. Ce serait dommage de prendre la route et de s’encastrer dans un mur. Aligner un pied devant l’autre est compliqué. Peut-être qu’il pourrait appeler l’un de ses frères pour qu’il vienne le chercher ? Pas sûr que Cahal soit enchanté. Pas sûr que Morgan accepte de se déplacer. Baissant la tête, il fouille maladroitement dans les poches de sa veste pour récupérer son téléphone. Déverrouille l’écran tant bien que mal. Affiche son répertoire et pose ses prunelles sur le premier nom de sa liste. Aodh. Pourquoi pas après tout ?

Il veut l’appeler. Il compte l’appeler. Mais c’est sans compter sur une collision impromptue. Voilà ce qu’il se passe quand on ne regarde pas devant soi. Surpris et en équilibre plus que précaire, il en perd son téléphone qui lui échappe des mains pour tomber sur le sol avec fracas. Une chance qu’il ne soit pas tombé du côté de l’écran, ça limite les dégâts. Sous le choc, un « Putain ! » sonore et retentissant glisse entre ses lèvres. Sourcils froncés, il relève la tête, prêt à en découdre. Inutile de préciser que dans son état, le combat ne durerait qu’une fraction de seconde. Pourtant, lorsque ses iris croisent ceux de son obstacle, les traits de son visage se radoucissent subitement. Un sourire vient même étirer ses lèvres. « Alejandro mon poto ! » Qu’il lance avec un accent espagnol à couper au couteau. Le R roule excessivement sur sa langue. L’art d’en faire des caisses. Al – pour les intimes – n’est pas son ami. Les deux hommes travaillent ensemble et se connaissent depuis de nombreuses années. Pour autant, et de part son ancienneté auprès du père McGrath lui-même, Lonàn se permet beaucoup de familiarités avec son collègue. Un peu trop, sans doute. Sentiment exacerbé avec un taux aussi élevé d’alcool dans le sang. Il tente même de taper dans sa main pour le saluer. « J’suis content d’tomber sur toi tiens ! » Au sens propre, quasiment. « Tu tombes à pic ! Comme on dit ! » L’équilibre vacillant, il doit poser sa main sur le bras de son vis-à-vis pour s’y accrocher. Ah, les ravages de l’alcool. « Dis, t’peux ramasser mon téléphone s’teuplait ? Non parce que ça tourne, tu vois ? » Mieux vaut qu’il évite de se pencher s’il ne veut pas chuter. Une chose est sûre en tout cas, si Alejandro accepte de l’aider, la nuit risque de durer une éternité.

AVENGEDINCHAINS @Alejandro Aguirez
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Message Sujet: Re: Nuit d'ivresse •• Alejandro   Nuit d'ivresse •• Alejandro Empty Mar 18 Fév - 23:12

Insomniaque depuis quelque temps, l’insomnie du manque de l’être aimé, du manque de présence dans ses draps. Dormir longtemps, une habitude qui n’avait jamais été celle de la famille, des lèves-tôt pour pouvoir aller bosser, s’occuper des gosses et finalement trimer comme des bêtes pour un salaire de misère.

La loterie de la vie, les pauvres n’avaient pas le luxe de traîner au lit s’ils voulaient s’en sortir. Certains se complaisaient dans le méandre de la pauvreté, traînant dans les rues comme des rats, déchets de la société vivant souvent aux crochets de cette dernière. Une philosophie de vie qui ne correspondait pas à la famille, habitué à dépendre de rien, ni de personne.

La poudre avait été sa colline des merveilles, son eldorado. Avec une seule règle, ne jamais mettre le nez ou autres dedans. Un magicien du chimique qui faisait rêver, planer ceux qui consommaient ses produits ainsi que ses médicaments. Un eldorado dans le crime, dans la noirceur des êtres humains, dans ce que le monde à de plus cruel et de plus dure.

Un monde où l’agneau devenait loup, où l’être humain se brûlait les ailes. Le cœur qui se remplissait de noirceur telle une nappe de goudron qui empêchait les oiseaux de voler et de survivre. Un monde de la nuit qui l’avait effrayé au départ et qui était devenu son univers par la force des choses.

Un endroit où il faisait son business, rencontrait les plus vils des créatures pour gagner toujours plus d’argent. Les cafards de flics jamais bien loin de son cul, sans tomber dans une paranoïa aiguë, mais sans croire l’impossible non plus. Un nom et un prénom connu dans le milieu de la drogue, pour son plus grand malheur et son plus grand bonheur en même temps.

Un bonheur pour les affaires, beaucoup moins pour sa tranquillité d’esprit et de vies. Les chiens aux bottes des dirigeants de ce monde prenaient plaisir à fouiller sa vie, à le suivre comme des clébards en manque de viande fraiche. Cette nuit n’avait pas fait exception, une meute de chiens à ses trousses sans aucune discrétion.

Un déambulage dans des quartiers qu’il ne connaissait pas, qu’il ne fréquentait pas. Trop de monde, trop d’être humain pour l’asocial qu’il était. C’était la sortie des boîtes de nuit et des bars, des gens qui montraient leurs vrais visages, les déchets de la société qui préférait boire pour oublier. L’alcool dans les veines, l’hydromel dans la tête.

Un enfer sur terre, l’enfer qu’il était en train de traverser et qu’il n’avait pas fini de vivre. Le visage d’une connaissance devant les yeux, sans parler de vieux amis, plutôt un partenaire fiable qu’il respectait et qui possédait une part de sa confiance. Pas vraiment une admiration, un mode de vie bien trop différent et des attitudes qu’Alejandro jugeait méprisables.


La preuve ce soir avec un homme passablement bourré pour ne pas dire complètement bourrés. Bonsoir ! Tu as bu quoi ce soir ? Une main qui se posa sur son bras et un regard agacé vis-à-vis de son interlocuteur. Tu me vomis dessus, je t’étouffe avec. Il se baissa pour récupérer le téléphone du jeune homme avant de lui remettre dans la poche. Il est foutu, comme toi. Il poussa un soupir avant de regarder son interlocuteur. Tu fais quoi ici ? La noirceur de la nuit t’aurait-elle tenté ?

Essayant de stabiliser le jeune homme, il s’écarta légèrement de lui. Les contacts physiques n’étaient pas sa passion, pas sa tasse de thé. Détestant le contact humain, détestant être pris pour un ours en peluche. Son fiancé étant bien le seul à pouvoir amadouer la bête, la faire ronronner sous ses caresses.

La seule exception dans sa vie, son roc dans la tempête. Mais la soirée ne se prêtait pas à ce genre de penser, lui n’avait pas sa place dans cet univers. Son secret bien garder que son interlocuteur du soir ne connaissait pas et que seuls les plus proches connaissaient.

D’ailleurs ça lui faisait penser à quelque chose. Et tu n’as personne pour t’accompagner et s’occuper de ta carcasse ? Histoire de le refiler à quelqu’un d’autres et pouvoir enfin avoir la paix. Le délire d’avoir le cœur sur la main ou de servir de Sam en fin de soirée n’était pas sa passion.

@LONÀN MCGRATH
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Message Sujet: Re: Nuit d'ivresse •• Alejandro   Nuit d'ivresse •• Alejandro Empty Sam 7 Mar - 22:50


Alejandro & Lonàn

Nuit d'ivresse


C’est souvent dans l’obscurité
Que tu trouves une épaule sur laquelle t’appuyer
Sur tes amis, tu peux compter
Mais qu’en est-il de ceux non habitués
A tes frasques de dégénéré


Tomber sur un visage connu, ça fait plaisir, il ne peut pas le nier. Alejandro n’est pas tout à fait un étranger. Mais plutôt un collègue sur lequel il peut compter dans son métier. Ce soir, le contexte est différent. Lonàn, il a de l’alcool – et pas que – dans le sang. Bourré au point d’avoir des difficultés à se déplacer. Déglingué au point de laisser son téléphone lui échapper. Belle soirée où l’alcool a coulé sans discontinuer. Et comme d’habitude, l’irlandais, il s’en est mis plein la gueule parce qu’il ne fait jamais les choses à moitié. Toujours dans les excès. Peu importe les conséquences qu’ils peuvent engendrer. Insouciant quand il s’agit de s’amuser, Lonàn ne connait pas les limites à ne pas dépasser. La vie vaut la peine d’être vécue, à quoi bon se priver de tous les petits plaisir qu’elle a à offrir ? Il vaut mieux vivre avec des remords qu’avec des regrets.

Il doit avoir raté sa vocation de comique, Alejandro, parce que McGrath le trouve visiblement drôle à en juger les rires incessants qui s’échappent de sa gorge. « J’ai bu pleiiiiin de choses ! Des p’tits verres. Des grands verres. Des verres plus p’tits et des plus grands. » Certes, on a compris l’idée. « J’vais pas te gerber dessus mon poto, panique pas. Je gère grave ! » Ou pas mais n’importe qui peut le remarquer. Dans tous les cas, Alejandro utilise des mots un peu trop compliqués pour le pauvre cerveau alcoolisé de son collègue. Il pousse un profond soupir et tente – vainement – de réfléchir à la question. « Keske j’fais ? Euuuuuh... » C’est une très bonne question, ça. « Ben j’te parle, voyons. » Il ne vaut mieux pas chercher trop loin. Toujours aller au plus simple. A quoi ça sert de se prendre la tête ? Dans tous les cas, le latino ne semble pas vraiment décidé à garder un contact physique trop longtemps et recule légèrement. Rendant le jeune McGrath vacillant. Mais il tient bon et ne perd pas l’équilibre pour autant. « Oh si si, j’ai trouvé. Toi, parce que t’es mon amigo. » Pourquoi se sent-il obligé de caser des mots en espagnol à chaque fois qu’il croise la route d’un hispanique ? C’est tellement ridicule. Mais c’est bien connu, quand on est bourré, on n’a plus honte de rien. Même si avec lui, c’est quotidien. Le ridicule ne tue pas, n’est-ce pas ? « Tu sais, j’ai appris l’espagnol à l’école maiiiiis disons que les études c’était pas trop pour moi. » Sans déconner ? « Mais je sais quand même dire des trucs ! Ecoute ça ! Mi perro es loco. Voy a mangear spaghetti ! » La catastrophe est en marche. Il aurait mieux fait d’écouter en cours au lieu de sortir des absurdités plus grosses que lui. Qu’importe, il ne se démonte pas. « J’suis sûr, tu peux m’apprendre des trucs. » Convaincu de sa connerie, il retourne auprès de son ami pour passer son bras autour de ses épaules. « Alejandro, deviens mon prof d’espagnol ! Toi tu dois gérer à mort. » Il en est intimement persuadé. C’est évident non, toutes les personnes d’origine hispanique parlent espagnol, c’est bien connu. Toutes, sans exception. Les stéréotypes ont la vie dure. « Vamos chico. Tu casa es mi casa. Nan c’est l’inverse attend. Mi casa… es mi casa. » Il cherche, c’est beau la réflexion d’un homme. « Mi casa es… tu casa ! C’est ça ! Bref, t’as pigé hein. J’te paye un coup et on va parler ! » Lonàn est accroché comme une moule à son rocher. Pas sûr qu’Alejandro puisse s’échapper. A présent, il ne peut plus s’en dépêtrer.

AVENGEDINCHAINS @Alejandro Aguirez


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Message Sujet: Re: Nuit d'ivresse •• Alejandro   Nuit d'ivresse •• Alejandro Empty Mer 18 Mar - 22:53

Parfois la poisse frappait des individus qui n’avaient rien demandé, elle restait chevillée à leurs corps et ils ne pouvaient s’en défaire. Souvent suite à un choix et les personnes finissaient par avoir des regrets et espéraient trouver un moyen de remonter dans le temps pour ne pas prendre cette ruelle, pour ne pas boire ce verre supplémentaire, pour ne pas prendre sa voiture. Plein de choses qui façonnait le destin, mais quand la poisse te poursuivait comme ton ombre et bien ta vie devenait une succession d’emmerde.

Parce que la vie était une garce et que souvent elle frappait souvent les mêmes personnes. Elle n’avait de pitié pour personne, la vie était cruelle et c’était encore pire pour les plus pauvres. A partir de ce constat, on ne pouvait que vivre avec en priant pour que ce soit bientôt terminé. C’était ce qu’il ressentait en ce moment précis, se demandant pourquoi il avait pris cette rue et pourquoi on lui avait mis ce boulet entre les pattes.

Un boulet bien bourré qui lui affirma avoir bu plein de trucs. Non jure ? Tu es complètement saoul, une vraie loque humaine. Une vérité balancée en pleine dent sans se soucier des dommages causés, de toute manière son interlocuteur allait oublier rapidement cette rencontre.

Ramassant le portable de son interlocuteur, il lui donna avant d’essayer de se tenir à distance. Déjà qu’il détestait le contact humain, là c’était encore pire et il voulait juste s’enfuir à toutes jambes. Génial, tu ne veux pas aller parler à quelqu’un d’autres, genre celui-là là-bas ? Pointant un lampadaire du doigt, il espérait que son interlocuteur allait lui foutre la paix.

Mais ça n’avait pas l’air bien parti vu que ce dernier lui parlait maintenant en espagnol. Malheureusement. Nous ne sommes pas amis. Vas voir ailleurs si j’y suis. La patience n’était pas son fort puis il avait autre chose à faire que de s’occuper d’un gars bourré. Puis aucun.e des ami.es du jeune homme ne s’était inquiété pour lui ? Dans son cas, cela ne l’aurait pas surpris, solitaire, il n’avait quasiment pas d’ami.es.

Mais le clown en face de lui en avait normalement, mais bizarrement aucun d’entre eux dans les parages pour son plus grand malheur. Et voilà qu’il lui parlait de l’école affirmant ne pas être doué. Sans blague ? Tu as inventé une nouvelle forme de torture auditive je crois. Parce que l’espagnol de Lonan était horrible, la situation dans son ensemble et ce n’était pas prêt de s’arranger.

En effet, voilà qu’il commençait à lui parler espagnol tout en lui demandant d’être son professeur. Je préfère me suicider qu’être ton prof. Ton espagnol est abject, mais je veux bien t’apprendre un truc. Écoute attentivement et surtout regarde. Et sur ces belles paroles, il lui montra comment jouer au roi du silence, un jeu à la con qui allait lui donner un semblant de paix.

Et sur ceux, je pense que tu as assez bu donc on va te mettre dans le coin là-bas et tu vas faire dodo. S’il fallait l’assommer pour ça, Alejandro n’allait pas hésiter une seule seconde. Surtout que l’autre homme était accroché à lui comme une moule à un rocher, le brun avait beau essayer de se libérer, l’autre l’entourait comme des tentacules.

Franchement il se demandait si lui donner un bon coup n’était pas la solution. Puis le laisser sur un bout de trottoir, qu’il vive ou qu’il meurt. La mort de cet abruti n’allait pas le faire pleurer et ce n’était pas un saint donc il se moquait d’abandonner quelqu’un d’ivre en pleine rue. Sauf si ça risquait de l’envoyer en taule. Lâche-moi ! Et arrête de me baver dessus, comporte comme un homme mierda.

@LONÀN MCGRATH
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