Sujet: you're in my head, always. (Warston) Lun 9 Mar - 21:18
♛ ♛ ♛ { T'es dans ma tête encore en boucle Et j'me répète, nos espoirs et nos doutes } crédit/ tumblr ♛ w/ @Nikolaï Warren
Deux jours… Deux jours qu’elle n’a aucune nouvelle. Pas un message, pas un appel. Rien, rien de la part de l’homme qu’elle aime. Elle est inquiète, Isabella, terriblement inquiète. Elle ne cesse d’envisager le pire. Elle a même été tentée plus d’une fois d’aller au poste de police. Mais il n’est pas censé informer sa bien-aimée de ses affaires… encore moins quand sa bien-aimée est devenue son ex. Elle ne voudrait surtout pas lui attirer d’ennuis, il en a déjà trop eus. Seulement il lui avait promis de la contacter chaque fois qu’il le pourrait. Elle se doute qu’il n’a pas eu le temps, ni l’opportunité. Il ne doit surtout pas être découvert au sein du réseau qu’il veut infiltrer. Mais, en attendant, c’est toi qui es morte d’inquiétude. Toi qui passes tout son temps à t’imaginer les pires scénarios possibles. C’est toi, aussi, qui multiplies les doses de calmants et autres anxiolytiques. C’est elle qui va finir par dérailler si elle n’a pas de nouvelle de sa part. Elle a besoin de savoir qu’il va bien, juste, qu’il va bien. Peu importe ce qu’il est en train de faire, elle n’est même pas certaine de vouloir savoir. L’idée qu’il puisse tremper dans des histoires aussi sordides, même pour mieux les arrêter, lui donne froid dans le dos. Et de nouveaux cachets qu’elle enchaîne…
Pour mieux dormir, pour mieux se lever, pour mieux continuer, pour mieux survivre,
sans lui.
Mais les médicaments n’ont pas suffi. Aucun médicament ne peut combler ce vide. Cruel, violent, empli de terreur, parce que depuis qu’il lui a annoncé cette enquête, elle est morte de peur. Il y aurait forcément un moment où elle craquerait, la tourmentée. C’est ce soir que cela a fini par arriver. Elle est sortie du travail plus tôt, la tête ailleurs, tout bonnement incapable de se concentrer. C’est naturellement qu’elle a fini sa course jusqu’à la demeure qu’autrefois ils partageaient. Munie de la clé qu’elle a gardée, la latina pénètre à l’intérieur sans se poser de questions. Elle fait rapidement un tour de la maison, avant de retourner au salon. Elle va l’attendre… elle va l’attendre jusqu’à ce qu’il revienne. Car il doit bien revenir, à un moment ou un autre, n’est-ce pas ? Elle ne peut pas concevoir que ce ne soit pas le cas. Pas concevoir de passer une nouvelle nuit à s’imaginer le pire. Une nuit de plus à redouter de le perdre, pas lui. Non, pas lui.
T’as besoin de savoir qu’il va bien, le voir de tes yeux, le toucher de tes mains, besoin de lui, vraiment besoin.
Peut-être qu’elle n’est pas dans son droit, peut-être qu’elle ne l’est plus depuis qu’elle a franchi le pas de cet endroit. Cette maison où n’est plus sa place, comme elle ne l’est plus auprès de Nikolaï. Il n’était même pas obligé de lui raconter, cette affaire délicate dans laquelle il s’est embarqué. Il ne lui doit rien, rien du tout. Plus depuis qu’elle a refusé son amour. Mais elle n’y pense pas, Isa, pas un seul instant. L’inquiétude et la peur rythment chacun de ses songes aux mille tourments. Peu importe ce qu’elle est censée faire, ce qu’elle n’est pas censée faire. Elle veut juste le voir, constater qu’il va bien, par ses propres prunelles. Mais les heures passent, il n’arrive pas. Le roman qu’elle tente de lire, lui non plus, n’en finit pas. Trop prise par ses préoccupations, l’âme en perdition. Elle se laisse un peu plus happée par l’angoisse qu’elle est incapable de refouler. Elle finit par récupérer dans son sac à main sa petite boîte miracle, pour en prendre un sans même se sentir coupable. Là, tout de suite, elle en a juste besoin. De nouveau sur le canapé, Isabella parvient lentement à s’apaiser. Jusqu’au point de finir par plonger dans les bras de Morphée. Elle est encore profondément endormie quand la porte vient à s’ouvrir. La belle endormie, sous l’effet de tous les médicaments ingérés, ne l’entend même pas arriver. Celui que, pourtant, elle attend depuis des heures, bien avant que le soleil ne soit couché.
Sujet: Re: you're in my head, always. (Warston) Mar 10 Mar - 19:11
You're in my head, always.
Isabella Kingston
Assis au bar, le nez plongé dans un verre de scotch, Nikolaï attendait. Ça fait deux semaines qu'il est en infiltration dans ce réseau de trafic de femmes. Deux semaine qu'il est en infiltration sous le nom de Miguel Jones, ex taulard sorti de prison il y a peu pour braquage. Le CV idéal pour entrer dans ce genre de milieu. Un couverture qu'il n'aime pas trop mais c'est un personnage qu'il joue à la perfection. Il c'était même laissé poussé la barbe histoire de faire plus crédible. Des jours qu'il essaie d'approcher progressivement le réseau, il fréquente le bar tous les soirs dans l'espoir d'approcher un peu plus. Il a finit par réussir, grâce à quelques taupes, des jeunes dealers. Il a réussi à rencontrer l'un des hommes pour un établir un premier contact et fait forte impression. Il a eu droit à tout un tas de question et également dû montrer de quoi il était capable. Un homme dur, froid, violent ... bien loin de lui ressembler mais quand il était dans la peau de cet homme, il devait oublier Nikolaï. Des jours qu'il vit dans l'ombre de cet homme, dans ce bar. Il avait pu approcher quelques filles. La plupart des filles étaient étrangères, des femmes esclaves. Il c'était rendu compte que c'était un trafique très bien organisé. Les filles étaient protégées par les gardes du corps qu'il avait également rencontré, des hommes qui ne fallait surtout pas provoquer. A côté de ça, il y avait la drogue qui tournait pas mal, une autre facette du trafique. Un engrenage bien huilé, deux semaine qu'il tente d'établir un certain contact. Ça fait seulement deux jour que Nick a réussi à s'intégrer en prouvant son potentiel pour jouer les gros bras. Deux jours ou il n'avait pas pu reprendre contact avec sa vie réel. Avec Isabella.
Il était encore loin d'être accepté et il ne savait pas grand chose non plus. Il avait juste eu un petit aperçus du fonctionnement mais rien de bien intéressant. Le problème c'est qu'il risquait d'être suivit, surveillé. Il n'avait pas encore réussi à gagner totalement leur confiance et malgré ce qu'il avait du faire pour prouver son allégeance, c'était sans doute loin de suffire. Loin du bar du gang, au coeur de Manhattan, Nick avait rendez vous avec son capitaine pour lui donner le peu d'info qu'il détenait. Ce n'était rien, l'enquête ne pourrait pas progresser avec ça mais c'était une façon de rester en contact avec le monde réel. Il c'était assuré que personne ne l'avait suivit, le visage caché sous une casquette de baseball, il boit une longue gorgée de son verre alors qu'un homme vient s'asseoir à côté de lui. Discrètement, ils échangent quelques mots, ils ne ce regardent pas. Les yeux rivé sur l'écran de télé au dessus du bar. Plus captivé par le combat de boxe. Buvant une longue gorgée de son verre, l'homme assis à côté de lui glisse une clef sur le comptoir, en lui expliquant qu'il était sans doute préférable qu'il déménage quelque temps, juste le temps de l'enquête. Un appartement souvent utilisé pour ce genre de mission, histoire d'éviter toutes suspicions et protéger sa vie privés par la même occasion. Et c'était compréhensible, le gang qu'il fréquente n'est pas forcément agréable et il ne voulait vraiment pas mettre ses proches en danger mais il devait les mettre au courant de son absence. Isabella ... il lui avait promit de la tenir au courant mais il n'avait pas eu l'occasion de le faire, pas sans attirer l'attention. Glissant un billet sur le bar, Nick quitte sa place avant l'homme, tout en prenant les clés. Il devait passer chez lui pour récupérer quelques affaires et essayer de prévenir ses proches, juste leur dire qu'il devait s'absenter. Il était loin d'imaginer qu'elle l'attendait chez lui surtout à une heure aussi tardive.
Garant sa voiture devant chez lui, il sort pour rejoindre l'entrée. Seulement, la porte était ouverte et il y avait de la lumière. Qui pouvait bien l'attendre à cette heure ? Arya ? Qui était de passage ? Cassey ? Peut être qu'elle avait besoin de son aide ? Ou qu'elle voulait le voir ? Ou alors ... Isabella ? Elles étaient les seules à avoir les clés de la maison. Sans prendre le temps de quitter sa veste, il avance doucement dans le salon pour la retrouver allongé sur le canapé, les yeux clos, plongée dans un profond sommeil. C'était elle, sa belle endormie qu'il n'ose pas réveiller. Il ce rapproche simplement pour la contempler sans faire de bruit. Que faisait elle ici ? Remarque ... il lui avait promit de lui donner des nouvelles mais il n'avait pu le faire. S'approchant doucement du canapé, il ce baisse à sa hauteur, un petit sourire aux lèvres. - Salut belle endormie. Murmure t'il doucement, pour la réveiller en douceur. - Qu'est ce que tu fais ici aussi tard ?
Sujet: Re: you're in my head, always. (Warston) Jeu 12 Mar - 20:56
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Capable de relativiser, Isabella, elle est la douceur incarnée. Elle sait faire preuve de patience comme elle sait réfléchir avec un esprit clair et raisonné. Mais c’est là quelque chose qu’elle ne sait plus faire quand il est question de la vie d’un être aimé. Quand il s’agit de l’être aimé. Depuis deux semaines, elle passe son temps à s’angoisser. À envisager le pire, à l’imaginer, lui, vivre le pire. Tenter de survivre dans ce monde hostile. Risquer sa vie, ou bien peut-être même celle d’autrui. Elle imagine tout et n’importe quoi, Isa. Il n’y a que les calmants pour apaiser, juste un peu, son esprit névrosé. Lui donner un semblant de tranquillité pour mieux supporter ses songes torturés. Mais les cachets ne suffisent plus à l’écorchée, plus depuis qu’elle n’a plus de nouvelles de lui. Deux jours entiers à se torturer, deux nuits plongées dans l’insomnie. Elle est épuisée, bien plus fatiguée qu’elle ne veut le montrer. C’est naturellement qu’elle s’effondre sur le canapé. Ce n’était pas prévu, ce n’était pas voulu. Mais la voilà plongée dans les bras de Morphée. Profond sommeil dont elle ne se serait sûrement pas détachée si, enfin, il n’avait pas décidé de rentrer. Elle ne se rend même pas compte que le verrou se libère, ni que quelqu’un pénètre à l’intérieur. Elle ne sent pas davantage la présence de Nikolaï une fois qu’il se rapproche d’elle. C’est sa voix qui la sort lentement de son sommeil. Elle arrive de loin, beaucoup trop loin alors qu’il est si près. Mais ce sont les médicaments qui font trop bien effet. Encore endormie à ses premiers mots, la latina ne s’éveille que lorsqu’il insiste un peu plus. La tourmentée bouge, à peine, avant d’ouvrir enfin les paupières.
Le brouillard dans la tête, embrumée dans tout ton être.
– Nikolaï… murmure-t-elle, encore à demi en train de somnoler. Elle se redresse par instinct du canapé mais une douleur à la nuque vient la rappeler à l’ordre. La belle écorchée ferme péniblement ses prunelles devant le mal qui l’envahit, de s’être endormie dans une position beaucoup trop laborieuse pour la délicate. Elle pose sa main contre sa nuque tout en s’efforçant de se réveiller. C’est difficile avec toutes les substances ingérées. Elle ne parvient même pas à poser son regard ébène bien longtemps sur le jeune homme, comme si elle avait du mal à se concentrer. Du mal à rester éveillée. Elle devrait être heureuse de le voir, en tout cas rassurée. Mais elle peine à se rendre compte, elle a encore du mal à réaliser. Cela aussi, c’est sûrement la faute aux cachets. Tu les laisses prendre le pas, tu les laisses te mettre au plus bas. Et tu le réalises même pas. Trop occupée à t’inquiéter pour Nikolaï. – Quelle heure est-il… ? demande-t-elle, la voix un peu cassée, tout en glissant ses mains contre son minois fatigué. Elle a vraiment du mal à se réveiller. Le corps somnole encore mais, peu à peu, son cerveau recommence à fonctionner. Et elle, à réaliser. À se rappeler… la raison de sa présence, ici, endormie sur ce canapé inapproprié. – Tu ne me donnais plus aucune nouvelle…. dit-elle, comme pour se justifier. Comme un aveu à peine dévoilé. Celui de s’être inquiétée. Celui d’avoir peur, pour lui, constamment, peur de ce qui pourrait lui arriver. Peur de perdre l’homme qu’elle aime alors qu’elle ne l’a même pas retrouvé.
Sujet: Re: you're in my head, always. (Warston) Jeu 12 Mar - 22:36
You're in my head, always.
Isabella Kingston
Il savait déjà que cette enquête risquait de lui prendre beaucoup de son temps. S'infiltrer dans une telle affaire ce n'était pas forcément très simple, au contraire. Ses proches étaient au courant, il risquait d'être difficile à joindre, parce qu'il ne devait pas laisser sa vie privé ce rapprocher de son travail au risque de mettre ses proches en danger. Cassey était au courant, Arya devait l'être aussi et Isabella ... elle savait aussi mais il n'avait pas pu lui donner de nouvelles depuis. Mais il était loin de penser que l'affaire allait prendre une telle ampleur. Il devait partir vivre ailleurs, dans un appartement de fonction pour éviter d'attirer les soupçons. Il travaillait depuis tellement de jours sur son intégration au sein du gang qu'il ne pouvait pas laisser tomber maintenant. Bien entendu il songeait déjà à la façon dont il allait l'expliquer à Isabella sans la faire paniquer. Ça devenait de plus en plus sérieux et peut être que ça devenait de plus en plus dangereux aussi. Il n'en n'était pas à sa première enquête bien entendu, il connaissait le terrain, il savait comment faire, comment agir en cas de pépin ... seulement il redoutait que ses proches soient mit en danger. Il devait s'y mettre maintenant. Son capitaine venait de lui donner les clés de l'appartement, il n'avait plus qu'à passer chez lui pour récupérer ses affaires et ce fondre dans la peau de Miguel Jones.
C'est assez tard qu'il arrive enfin chez lui, l'esprit quelques peu ailleurs. Troublé sans doute de devoir couper les ponts avec sa vie réel, mais il n'avait pas d'autre choix. Entrant dans la maison, son attention ce porte surtout sur la lumière dans le salon. Quelqu'un l'attendait ? Mais qui ça pouvait bien être à une heure aussi tardive ? Cassey ? Peut être ... ou alors Arya qui avait soudainement décidé de passer ? Ou alors ... Isabella. En avançant un peu plus dans la pièce, le regard du brun ce pose sur la femme endormie sur son canapé, paisiblement endormie. Un bref sourire ce dessine sur ses lèvres, il ignore ce qui l'avait poussé à l'attendre mais il était malgré tous content de la voir. Il n'ose pas faire un bruit tellement elle semble ... bien. Si seulement il savait, si seulement il pouvait ce rendre compte combien c'était loin d'être le cas. Doucement, l'inspecteur s'avance vers le canapé pour ce baisser à sa hauteur. Doucement une fois encore, il ouvre enfin la bouche pour la sortir de son sommeil. Une voix rassurante, douce, accompagné de son petit sourire tendre. Il la sort doucement son sommeil, elle émerge très doucement, difficilement même. Elle grimace alors qu'elle ce redresse doucement, la pauvre c'était endormie en l'attendant dans une très mauvaise position. Elle peine à garder le contact visuel avec lui, tellement qu'elle garde le regard dans le vague, peinant à ce réveiller. - Bientôt onze heure. Ça fait longtemps que tu es là ? Il ce redresse lui aussi pour s'assoir auprès d'elle, tellement navré de la voir dans un tel état. Peut être qu'il aurait dû la laisser dormir ? Qu'elle en avait besoin. Mais finalement elle lui explique les raisons de sa présence. Il ne lui avait pas donné de nouvelles depuis deux jours alors qu'il devait lui en donner régulièrement. - Je comptais t'en donner ... mais j'ai pas pu le faire dernièrement. C'était ... plutôt tendu et je t'assure que je comptais t'en donner. Dès qu'il le pouvait, c'est ce qu'il lui avait dit ! Et c'est ce qu'il comptait faire. - Je galère depuis des jours mais j'ai enfin réussi à m'intégrer dans le système. C'est pour ça que je pouvais pas trop te dire quoi que ce soit ... Explique t'il une fois de plus, désolé. - Je veux pas que tu sois inquiète Isa ! Ca va aller d'accord ? Excuse moi ... de t'avoir fait attendre autant de temps. Les yeux rivés sur elle, il hésite un cours instant à la toucher, un geste qui ce veut rassurant mais il ignore si il le peut. - Je vais bien tu vois ! Je suis là !
Sujet: Re: you're in my head, always. (Warston) Dim 15 Mar - 18:25
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Elle est, comme, enveloppée dans un brouillard vaporeux. Couvé par ce nuage flou et nébuleux, son esprit semble flotter, presque aérien, alors que son corps est là, auprès de celui de Nikolaï. Elle se rend compte de sa présence, sa proximité avec elle alors qu’il s’installe à son tour sur le canapé. Mais l’âme en perdition ne mesure plus l’ampleur de son angoisse, ne manifeste pas davantage le soulagement d’enfin le revoir. Encore déconnectée, elle peine à réaliser, elle peine même à rester éveillée. En temps normal, elle aurait déjà laissé exprimer toute la peur qu’elle ressent depuis des jours pour lui, mais elle est encore trop occupée à se maintenir à demi en vie. Ses paupières parviennent, tant bien que mal, à rester ouvertes mais ses prunelles restent plongées dans le vague. Le regard qui se perd dans la brume, là, mais pas vraiment là. Il est onze heures… à cet instant précis, quand il l’affirme, elle ne saurait dire s’il est onze heures du soir, ou onze heures du matin. La tête, toujours endolorie, se tourne instinctivement vers la fenêtre, pour comprendre que la nuit est tombée depuis un moment, mais elle n’a pas dormi si longtemps. Elle a pourtant l’impression de se réveiller d’un sommeil de plomb. Sa main délicate glisse furtivement dans ses cheveux alors qu’enfin, elle lui répond. – Je suis arrivée vers dix-neuf heures. Sa voix est un peu plus nonchalante que d’ordinaire, ce qui est surprenant das l’état d’angoisse où elle se trouve depuis des jours. Mais ce sont toujours les médicaments qui la retiennent, qui retiennent son âme torturée des dérives occasionnées.
Ou bien, ils les enferment pour mieux t’en imprégner, pour mieux te posséder.
Elle se sent encore plongée dans un semi-rêve. Il est là, doux, rassurant, un tendre sourire sur les lèvres. Il semble venir tout droit d’une autre réalité, une autre dimension. Les minutes s’écoulent lentement alors que, enfin, la belle endormie commence à se réveiller pleinement. À réaliser combien elle a attendu ce moment. Combien elle l’a redouté, tout en l’espérant si fort. Et il est là, auprès d’elle, tant qu’elle peut sentir la chaleur de son corps. Mais elle ne bouge pas, Isabella, elle lui rappelle seulement dans un murmure, l’absence de nouvelles. L’état dans lequel il la met, sans le vouloir, sans le savoir. Il lui explique, il s’explique. Il lui donne beaucoup trop d’informations pour son esprit embrouillé aux anxiolytiques. Elle ne dit pas un mot, ni quand il justifie son silence, ni quand il lui rappelle sa présence. Ses tentatives pour la rassurer l’impactent peu, car à cet instant, sa panique est maîtrisée par les cachets. Comme si elle n’avait pas besoin, d’être rassurée. Alors qu’elle en a eu besoin durant tout ce temps, elle ne le montre pas beaucoup à présent. Et, cette fois, involontairement. – J’ai eu si peur qu’il te soit arrivé quelque chose… confie-t-elle alors que ses opales assombries parviennent enfin à s’accrocher aux siennes. C’est elle qui initie le premier geste, quand elle glisse ses doigts jusqu’aux siens pour les entremêler. L’encre toujours noyée dans l’océan, la latina finit par ajouter. – Comment vas-tu ? C’est difficile… ? Elle a besoin de savoir, besoin de connaître chaque détail. Tout ce qu’il voudra bien lui raconter, Nikolaï. Mais elle ne peut pas rester dans le flou, elle ne peut pas envisager le pire constamment. Elle a besoin de savoir ce qu’il vit réellement.
Sujet: Re: you're in my head, always. (Warston) Dim 15 Mar - 19:53
You're in my head, always.
Isabella Kingston
Il ne s'attendait pas du tout à la trouver sur son canapé, endormie. Depuis combien de temps est ce qu'elle attendait ? Depuis combien de temps était elle là ? Très doucement, Nick ose la sortir de son sommeil de plomb. Si difficile qu'elle semble avoir du mal à émerger. Elle devait sans doute dormir depuis longtemps, puisqu'elle ce réveille sans réellement savoir ou elle ce trouve, comme si elle revenait de loin et il n'imaginait pas combien c'était le cas. Il lui laisse un peu le temps d'émerger alors qu'il s'installe auprès d'elle sur le canapé. Il était content de la voir, il était pourtant loin de s'y attendre mais ça faisait deux jours qu'il n'avait pas donné de nouvelle. Nick n'imaginait pas combien ces deux jours de silence l'a rendait dingue. Tellement dingue qu'elle avait finit par retrouver ses vieux démons. Son regard semble ce perdre, il ce penche même légèrement en avant comme pour essayer de capter son attention, il lui demande même depuis combien de temps elle attendait mais elle met un certain temps à répondre comme si elle n'avait pas entendu ce qu'il venait de lui dire. La pauvre, il ce sent même coupable de l'avoir réveillée mais pourtant il n'avait pas toute la nuit pour discuter avec elle. Il devait quitter la maison le plus rapidement possible et là aussi il devrait trouver un moyen de lui expliquer sans la faire paniquer. Alors que la belle émerge doucement, Nick la contemple sans dire quoi que ce soit. Il avait l'impression que ça faisait une éternité qu'il ne l'avait pas vue, encore moins ici. - Dix neuf heure ?Oh merde ... désolé, si j'avais su je serais rentré avant. Soupir t'il doucement, en même temps il aurait dû s'y attendre non ? - Est ce que ça va ? Tu semble avoir du mal à émerger ! Demande t'il quand même songeur alors que son regard ne peut ce détacher d'elle.
Machinalement, il ne peut s'empêcher de ce justifier. Il ne voulait pas non plus lui donner tous les détails mais il essayait tout de même de la rassurer. Il n'avait pas pu la contacter avant mais c'était aussi pour sa sécurité. Il ne voulait pas qu'elle ce sent obligé d'être là ou de ce mettre en danger parce qu'il la connait trop bien pour savoir que si elle sent que ça dérape, elle veuille s'en mêler. Il essaie de lui expliquer son silence mais ... il remarque surtout qu'elle ne l'écoute pas ou très peu. Avait elle bu ? Etait elle ivre ? Non parce que franchement il avait clairement l'impression qu'elle était ailleurs. Elle n'ose même pas le regarder, elle glisse juste sa main dans ses cheveux sans lui répondre quoi que ce soit. Elle ne bouge pas, elle ne répond pas. Mais elle finit tout de même pas réagir, lui expliquant brièvement son angoisse. Cette fois elle ose relever les yeux vers lui pour les plonger dans les siens, lisant cette inquiétude dans son regard. Elle va même un peu plus loin en glissant ses doigts entre les siens, entremêlant leurs doigts. - Non, il ne c'est rien passé de ... grave. J'ai juste dû faire mes preuves mais tous vas bien. Pour l'instant, il ne pouvait pas vraiment lui promettre que tous allaient bien ce passer pour la suite, parce que lui même ne le savait pas. - C'est pas facile non. Ils sont pas facile à convaincre mais j'ai réussi à m'intégrer dans le groupe. Ils me font pas totalement confiance mais disons que pour le moment ils n'ont pas d'autre choix et je pense que ça risque de prendre plus de temps que prévue. Explique t'il doucement en baissant le regard sur leurs doigts liés. - C'est beaucoup plus complexe que je ne pensais.
Sujet: Re: you're in my head, always. (Warston) Lun 16 Mar - 18:07
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Cet instant, elle l’attend depuis si longtemps. Des heures durant, elle l’a attendu, elle l’a voulu. Elle l’a espéré mais, à présent qu’il est là à ses côtés, la tourmentée ne semble pas réaliser. Elle se réveille lentement, comme si elle avait dormi bien plus longtemps. Comme tirée de loin, elle sort d’un sommeil sans rêve. C’est tant bien que mal qu’elle essaie de se focaliser sur le monde réel. Sur Nikolaï, juste à côté d’elle, dont la voix lui paraît encore trop lointaine. La main qu’elle passe contre son visage, dans ses cheveux, distraitement, elle essaie de se réveiller. Retrouver la réalité. C’est presque machinalement qu’elle répond à sa question, mais son regard ébène se plante dans son océan quand il s’agit de le rassurer. – Ce n’est rien… Non, ce n’est pas rien. Pas tout à fait. Cela fait des heures, des jours, qu’elle envisage tout et n’importe quoi à son sujet. Des jours qu’elle envisage le pire chaque fois qu’elle pense à lui. Elle a eu peur, Isabella, extrêmement peur. Mais, là tout de suite, elle évacue la culpabilité de son ancien compagnon comme si là n’était pas la question. Et c’est le cas en vérité. Tout ce qui compte, c’est qu’elle peut s’assurer, de ses propres prunelles, que tout va bien. Qu’il va bien. Mais, sans qu’elle s’y attende, c’est lui qui paraît soudain inquiet. Il lui demande si elle est sûre de bien aller. La latina le contemple, à peine surprise, elle commence tout doucement à se reconnecter. – Je crois que j’étais fatiguée. dit-elle comme pour se justifier. Et, quelque part, elle dit la vérité. Elle n’a pas dormi depuis deux nuits, deux nuits passées à attendre un message de lui. Deux nuits d’insomnie à avoir peur pour sa vie. Mais elle tait les médicaments, elle tait le retour à ses vieux démons… Ils n’ont rien à faire dans cette conversation.
Tout ton être focalisé sur lui, tout ton cœur accroché à lui.
Toute son attention n’est plus portée que sur Nikolaï. Elle a attendu cet instant depuis qu’il lui a annoncé prendre cette enquête délicate. Elle ne sait pas grand-chose, encore, mais l’écorchée vive se fait vite de mauvaises idées. Plus encore quand elle voit le visage de son ex, ce quelque chose dans le regard, comme s’il était inquiet. Sur le qui-vive, prêt à tout moment à voir la situation lui échapper, il la laisse pourtant glisser sa main dans la sienne. Pendant un bref instant, il y a comme un flottement, comme si rien n’avait changé. Comme s’ils étaient toujours ce qu’ils n’ont pas pu rester. – Comment… ? Qu’as-tu fait pour faire tes preuves ? elle demande, cette fois pleinement réveillée. Elle a besoin de savoir la vérité. Parce qu’à lui dire des choses pareilles, Isa, elle risque de tout imaginer. – Tu as l’air… inquiet. avoue-t-elle dans un murmure, loin d’être rassurée. S’il paraît lui-même anxieux, alors qu’il a trop tendance à tout minimiser, comment la torturée ne pourrait pas l’être ? – Parle-moi, Nikolaï, je t’en prie. J’ai besoin de savoir. Ce qu’il a fait, ce qu’ils peuvent faire chaque jour, ce qu’on lui demande, ce qu’il dit, ou même la manière dont il se nourrit. Pourquoi rentre-t-il si tard ? Pourquoi n’a-t-il pas eu le temps de lui envoyer ne serait-ce qu’un message durant ces deux jours ? Que font-ils ? Où est-il… quand il n’est pas là ? Toutes les questions, par milliers, s’enchaînent dans son esprit torturé, alors qu’elle a juste besoin d’être rassurée. Besoin de l’homme qu’elle aime à ses côtés.
Sujet: Re: you're in my head, always. (Warston) Lun 16 Mar - 21:58
You're in my head, always.
Isabella Kingston
Elle était inquiète pour lui et ça Nick s'en rendait bien compte. Il voyait bien qu'elle voulait en savoir plus sur cette enquête, savoir comment lui il pouvait gérer les choses ou non. Savoir ce qu'il ressentait, pourtant à cet instant l'inspecteur ce demande surtout si elle, elle va bien. Elle semble si loin de lui alors qu'elle peine à ce réveiller. Il était presque inquiet de la voir dans un état si ... troublé. Il en était même à ce demander si elle n'avait pas bu ou si elle n'avait pas prit quelque chose avant de venir. Bon, elle venait aussi de ce réveiller de façon un peu brutale alors peut être qu'elle avait juste besoin d'un peu plus de temps pour retrouver ses esprits. Inquiet, il ce penche doucement vers elle pour essayer de comprendre, d'être rassurer sans doute alors qu'entre les deux, c'était elle sans doute qui avait besoin d'être rassurée. Mais elle ce redresse tout de suite, plongeant son regard dans le sien pour lui assurer que tous allaient bien. - Tu es sur ? Il voit bien que non, non ce n'est pas rien et il ce doute de quelque chose. Mais peut être qu'elle était juste angoissée ? Peut être qu'elle était juste inquiète pour lui ? Ou alors le problème venait d'ailleurs ? Quoi qu'il en soit, elle ne semble pas prête à lui cracher le morceau mais Nick ne peut s'empêcher de penser que quelque chose cloche dans l'esprit si torturé de sa belle Latina. Il veut bien mettre ça sur le compte de la fatigue, mais il a un peu de mal à y croire. - Tu ne dort pas ? Tu as eu une journée chargée ? Prend tout de même le temps de te reposer Isa. Tu as vraiment une mine ... affreuse. Dit il en souriant à peine, juste pour la taquiner. Le pire c'est que c'était à cause de lui si elle était dans cet état, il ce sentait presque coupable de la voir dans cet état. - Je plaisante, tu es magnifique. Mais je suis sérieux quand je te dis de te reposer. Je me sent presque coupable de t'avoir réveillé maintenant. Il continue de la contempler, un faible sourire sur le coin des lèvres alors qu'elle porte elle aussi toute son attention sur lui.
Mais quelque chose le pousse aussi à comprendre qu'elle voulait parler de cet affaire. Elle voulait comprendre ce qui avait bien pu le retenir pendant deux jours, sans qu'il ne puisse lui dire quoi que ce soit. Glissant sa main dans la sienne, ses doigts entre les siens comme si ... ils étaient toujours aussi proche tous les deux, comme si rien n'avait changé, comme si ils formaient encore ce couple si fort, censé tous affronter ensemble. Un geste qu'il ne repousse pas, bien au contraire. Il en avait besoin. Il avait vraiment besoin de ce sentir proche d'elle, surtout en ce moment. Elle ne s'en doute pas, mais elle reste son point d'attache, sa raison de rester lié à la réalité. Besoin d'elle ... même si ce confier risque d'être compliqué. Face à sa question, Nick relève les yeux vers elle, sans vraiment savoir quoi lui répondre. Il n'était pas forcément fier de ce qu'il avait dû faire pour ça ! Vraiment pas fier du tout ! - Isa ... je suis pas sûr que d'en parler soit ... une bonne idée. Mais elle voulait savoir la vérité, elle voulait savoir ce qu'il vivait et lui voulait à tout prix la protéger de ça mais le pouvait il ? Prenant une légère inspiration, les yeux rivés sur leur main toujours liée il reprend avec cette voix lointaine comme si il ce remémorait les mauvais souvenirs. - J'ai ... fais des choses pas vraiment légale, ni très ... moral. Il n'était vraiment pas fier mais pourtant il n'avait pas le choix. Refuser de passer à l'acte serait trop suspicieux. - J'ai assisté à un interrogatoire assez musclé, ou plutôt j'ai du faire parler le mec et ... enfin je vais pas te faire de dessin. Un passage à tabac qu'il avait dû affliger lui même. Véritable bourreau, un mec qui avait trahi en quelque chose le gang et une occasion pour Nick de prouver sa valeur à leurs yeux. - mais tous un tas d'autre choses aussi ... conduire les filles, veiller à leur sécurité et jouer les gardes du corps. Il n'avait pas le droit à l'erreur. - Ils m'ont pas lâché pendant ces deux jours j'ai pas pu quitter le club une seule fois. Ils auraient trouvé ça suspect et j'ai pas le droit à l'erreur sur ce coup là. Malheureusement. Mais il savait ce que ça impliquait, il savait qu'il prenait des risques et il devait aller jusqu'au bout même si il était inquiet. Revenant à lui, son regard retrouve le sien, ainsi que cet air qui ce veut rassurant pour éviter qu'elle ne panique d'avantage. - Non ! Non je suis pas inquiet. Il ne devait pas l'être, il n'avait pas le droit de l'être, pas maintenant ! Et encore moins face à elle. - Mais je te parle Isa ! J'ai pas pu le faire mais je suis là maintenant. Je vais bien ! Ou peut être que ça ne va pas tant que ça. Quoi qu'il en soit il devait lui parler de son "déménagement". Serrant un peu plus sa main dans la sienne, il la porte jusqu'à ses lèvres pour déposer un baiser sur le dos de sa main avant de reprendre plus sérieusement. - J'avance doucement ... mais plus je me rapproche d'eux plus ça risque de devenir ... sensible. Alors pour le bien de l'enquête je dois ... déménager dans un appartement en ville pour que ce soit moins suspect. Il le fallait mais il ne voulait pas qu'elle soit inquiète, c'était justement pour préserver ses proches. - Ça prend effet dès ce soir ...
Sujet: Re: you're in my head, always. (Warston) Mar 17 Mar - 12:31
♛ ♛ ♛ { T'es dans ma tête encore en boucle Et j'me répète, nos espoirs et nos doutes } crédit/ tumblr ♛ w/ @Nikolaï Warren
Elle n’est pas seulement inquiète, Isabella, elle est morte de peur. Elle est submergée par la terreur. Tout son être envahi par le poison qui a piqué son cœur. Elle est terrorisée à l’idée qu’il lui arrive malheur… terrorisée à l’idée de le perdre. Car elle l’aime, Nikolaï, bon sang combien elle l’aime. Elle ne sait sans doute pas le montrer correctement, pas en le quittant, pas en le fuyant. Mais les actes et les sentiments sont deux choses bien distinctes dans son esprit aux mille tourments. Tout l’amour qu’elle éprouve pour lui est, comme, emmêlé à toutes les névroses torturées de son âme d’écorchée. Mais il transparaît de plus belle, il apparaît comme si elle ne l’avait jamais caché, quand elle le sait en danger. Elle a peur, oui, immensément peur. Depuis deux semaines, elle a la sensation que tout son monde est en suspens. Qu’elle ne vit plus qu’à travers les brèves nouvelles, les quelques messages qu’il lui envoie chaque jour. Elle vivait à ce rythme, dans l’attente de quelques mots, qui la rassuraient pour quelques heures à peine…
Avant que l’inquiétude ne reprenne, que la peur ne revienne.
Ce n’était plus seulement son cœur qui battait au rythme du sien. C’est toute sa vie qui se poursuivait au rythme des nouvelles de la sienne. Puis, il a cessé de lui donner des nouvelles. Plus aucune nouvelle, deux jours durant, quarante-huit heures qui lui ont paru durer une éternité. Mais, à peine arrivé, c’est lui qui semble s’inquiéter. Lui dont les questions viennent s’enchaîner. Jusqu’à l’entendre lui demander de se reposer, comme si elle pouvait. Lui dire qu’elle a une mine affreuse, comme si c’était elle qui le décidait. Il lui demande si elle a eu une journée chargée comme s’il ne réalisait pas, que c’était pour lui qu’elle se met dans un tel état. – J’étais trop occupée à m’inquiéter pour toi pour dormir ! lâche-t-elle, l’air un peu vexée. Blessée, en réalité, qu’il puisse plaisanter alors qu’elle était en train de devenir folle en imaginant ce qui avait pu lui arriver. Mais Nikolaï a le mérite de l’avoir pleinement réveillée. Bien vite, il lui assure qu’elle est magnifique, sans qu’elle ne réagisse pour autant, l’air toujours froissée. – Ne le sois pas, j’avais besoin de te voir. confie-t-elle, toujours un peu froidement, mais la distance ne dure guère bien longtemps.
Elle a besoin de toi, Nikolaï,
besoin de tes bras, besoin de sentir que t’es là, besoin de sentir que tout ira.
Ses prunelles dérivent, de lui, jusqu’aux doigts qui les lient. Comme si elle avait besoin de s’assurer qu’il est bien à ses côtés. Besoin de savoir, aussi, ce qu’il en est. Elle ne réfléchit pas à leur couple, ni même à l’avenir de leur amour. Elle ne réfléchit pas au sens de ses gestes, Isa, elle ne se rend même pas compte combien ils sont contradictoires entre eux. Il n’y a que son instinct qui prime, son instant qui la supplie de rester avec lui. Elle voudrait qu’il lui parle, qu’il se confie à elle. Qu’il puisse enfin effacer toute cette angoisse en elle. Mais lui ne semble pas partant, il essaie même de l’en dissuader. Aucun mot prononcé, le regard suppliant mais déterminé à la fois de la tourmentée suffit à le faire parler. – Oh bon sang… laisse-t-elle échapper dans un souffle, la bouche encore entrouverte, sa main libre se porte à ses lèvres. Elle aurait dû s’y attendre… elle s’y attendait, même. Mais l’entendre le dire, l’imaginer surtout infliger autant de mal à quelqu’un, lui retourne le cœur. Trop fragile, Isa, elle a peut-être les épaules trop frêles pour accueillir une telle nouvelle.
Mais c’est toi qui l’as demandé, c’est toi qui as insisté.
Elle baisse ses opales sombres vers ses doigts toujours entrelacés à ceux de l’homme qu’elle aime. Elle observe, surtout, cette main qui tient la sienne. Cette main qui a fait ce qu’il n’ose pas formuler à voix haute, cette main qui continue de serrer la sienne. Elle a du mal à croire qu’il a pu en être capable… Et elle sait, Isabella, qu’il n’avait pas le choix. Elle sait qu’il a sûrement sauvé sa propre vie en le faisant. Mais elle ne se sent pas moins chamboulée, bouleversée par ce qu’il vient de lui avouer. Les confessions suivantes lui donnent le temps de calmer son cœur aux battements irréguliers. Elle préfère le savoir en train de protéger ces femmes, qu’avec ces hommes, de loin. – Et tu ne peux pas les libérer ? Les sortir de cet enfer ? Et elle demande mais elle sait, l’écorchée. Elle sait que cela ne fonctionne pas de cette façon. Elle sait qu’il commence seulement. Elle déglutit difficilement alors qu’il lui confie ne pas avoir eu un instant à lui. Encore sonnée par tout ce qu’elle a appris, la jeune femme reste silencieuse, la tête déjà trop anxieuse.
Mais tu te dois de tenir le coup, tu es loin d’en avoir vu le bout.
Il n’est pas inquiet… il a de la chance, car elle, elle l’est. Elle est morte d’inquiétude mais elle ne peut rien faire d’autre qu’encaisser. Avaler peut-être de nouveaux cachets. Et espérer avoir de ses nouvelles, pour se dire qu’il est toujours en vie. Perspective loin de la réjouir, elle affiche une moue abattue. – Mais tu vas devoir y retourner… Et l’enfer reprendra de plus belle. Pour lui comme pour elle. La belle torturée se sent démunie, dépassée par la situation, dépossédée de sa propre vie. De leur vie… Celle qui n’était déjà plus, pourtant, quand il a commencé cette enquête. Sa main qu’il approche de ses lèvres, Nikolaï dépose un baiser contre elle, comme pour la rassurer. Mais les mots suivants finissent de l’achever. – Quoi ?! Elle se redresse subitement, comme si elle ne tenait plus. – Mais combien de temps cela va durer ? Comment je pourrais savoir si tu vas bien ? Quand est-ce que je te reverrais ? S’il ne voulait pas la faire paniquer, c’est un échec complet.
Sujet: Re: you're in my head, always. (Warston) Mar 17 Mar - 20:07
You're in my head, always.
Isabella Kingston
Elle avait peur, il le voit bien ! Il le remarque sans mal ! Elle était effrayé à l'idée qu'il puisse lui arriver malheur et il ne voulait pas l'avouer à voix haute mais ... elle avait raison ! Cette affaire était loin d'être facile et même si il y a de grandes chances de réussites, Nick n'était pas forcément serein quant au dénouement de l'enquête. Ça faisait des jours qu'il essayait de ce rapprocher et il avait réussi en l'espace de deux jours à avancer un tout petit peu mais pas suffisamment pour faire tomber les grosses tête. Il savait très bien qu'il était loin du but et il ignorait combien de temps ça allait lui prendre. En attendant, c'est elle qui en paye les conséquences. En la voyant dans cet état, il ce demande surtout si il avait bien fait de lui parler de cette histoire. Elle le savait en danger alors normal qu'elle soit inquiète, alors que si il n'avait rien dit, peut être qu'elle ne serait pas en train de ce faire des films avec une fin toujours tragique. Deux semaines qu'elle vie et respire au même rythme que lui, deux semaines qu'elle attend ses messages avec angoisse. Mais il est si loin d'imaginer que c'est si violent ce qu'elle ressent. Jusqu'ici, il avait toujours fait en sorte de la contacter pour la rassurer. Jusqu'à il y a deux jours.
Il peut lire cette angoisse dans son regard, son attitude ... bien qu'elle semble surtout à bout de force la pauvre. Il n'aimait pas la voir dans cet état. Si inquiète, songeuse, paniquée alors qu'il était là ! Pour le moment. Lui aussi il était inquiet de la voir comme ça ! Il tente de détendre l'atmosphère en blaguant un peu, en la taquinant comme il sait si bien le faire. Mais il échoue lamentablement. Elle n'a pas le coeur à rire et pire encore, il pense même l'avoir vexée. Décidément ce n'était vraiment pas le bon moment pour lui changer les idées. Trop focalisée sur lui, trop focalisée sur cette enquête et les risques qu'il prend chaque jours pour s'approcher un peu plus de ces hommes. Elle était même bien plus inquiète que lui. Il cesse de sourire, baissant légèrement le regard, désolé de plaisanter dans un moment pareil. - Excuse moi ... c'est pas le moment. Elle n'en dormait plus, tellement inquiète pour lui qu'elle avait perdu le sommeil. Toujours dans l'attente de recevoir un message qui peut la rassurer ou non. Elle vivait avec ce poids au dessus de la tête, tout comme lui en réalité. Elle n'était pas là bas sur le terrain, avec lui mais pourtant elle le vivait aussi mal. La plaisanterie de mauvis gout semble surtout l'amour mise en colère, vexée, elle marque même une certaine distance, une certaine froideur. - D'accord. Excuse moi c'était mal placé, je voulais juste te faire sourire pas te faire plus de mal encore. Il ferme la parenthèse en relevant son regard océan vers le sien, comme pour lui confirmer qu'il était vraiment désolé.
Leurs mains liées, c'était comme si rien n'avait changé entre eux. Comme si ils formaient toujours ce couple fort, solide, cet amour si puissant que rien ne peut les briser. Et pourtant, ils étaient loin d'être ce couple solide. L'amour était là oui, mais il n'y avait plus de couple. Ils avaient réussi à retrouver le contact c'est vrais, ils ce rapprochaient de nouveau doucement mais cette enquête avait en quelques sorte brisé ce moment, brisé cette complicité. Pourtant c'est elle qui initie ce simple geste de lier leur mains l'une à l'autre, leur doigts entremêlés. Un simple geste qui réchauffe pourtant les coeurs. Tout comme elle, il contemple leurs mains liées avec un air tendre sur le visage. Ça faisait malgré tout de bien de la toucher, de sentir sa présence, revenir dans le monde réel avec avoir vécu un aperçu de l'enfer. Il avait besoin d'elle autant qu'elle avait besoin de lui. Elle avait besoin qu'il l'aide à oublier son angoisse avec sa présence alors parler de ce qu'il avait du faire n'était sans doute pas une très bonne idée. Il n'en n'était pas fier et en parler risquait surtout de lui faire plus peur qu'autre chose. Mais elle insiste, elle veut savoir ... elle n'a pas besoin d'ouvrir la bouche pour le dire, il comprend. Il préfère ne pas trop entrer dans les détails sordides mais même en lui expliquant les grandes lignes ses actes restent assez cruel et difficile à entendre. Il n'était pas quelqu'un de violent dans la vie de tous les jours, il n'avait rien de méchant ou cruel. Mais c'était bien ça le problème, dans cette histoire il ne devait pas être lui ! Il devait oublier d'ou il venait, ce qu'il faisait, il devait oublier Nikolaï Warren. Il ferme douloureusement les yeux, rien que d'y penser ça le rend malade, mais il s'efforce de ne pas y penser. Tabasser ce mec lui avait ouvert les portes du gang, malheureusement ... mais ce n'était pas pour autant qu'il cautionnait. Il ne sait même pas quoi lui dire de plus, parce qu'elle semble choquée par un tel aveu. Son coeur ce serre alors il lève la tête vers elle. - Ils m'ont pas laissé le choix ... et je pourrais jamais oublier ce moment mais c'est aussi pour ça que j'ai réussi à entrer dans leur gang. Il les a trahi et j'ai pu prendre sa place ... Mais quelque chose le pousse à croire que ce n'était pas le pire acte qu'il pourrait commettre mais il ce garde bien de le préciser à la femme qu'il aime. Elle est déjà suffisamment anxieuse pour ça.
Il n'était pas comme ça, il avait détesté faire ça et il aurait évité ce moment si il l'avait pu. Mais refuser devant tous membre du gang, il ce serait fait grillé tout de suite et il aurai certainement subi à son tour le passage à tabac. Mais il n'empêche qu'il regrette. Pour l'instant il évite d'y penser mais après ça il devrait certainement consulter en psy, ou pas. - Je suis pas comme ça ... tu le sais. Mais j'ai pas pu faire autrement. Et ... il est quand même en vie. Elle le sait ! C'était inutile de la rassurer sur ce point. Isabella est sans doute la femme qu'il le connait le mieux en plus de sa petite soeur et sa nièce. Elle sait qu'il n'est pas quelqu'un de mauvais. - Pas dans l'immédiat non ! Il secoue doucement la tête. - Ce que je veux c'est arrêter tous ça ! Admettons que j'arrive à aider ces femmes, ils en feront venir d'autre et elles connaîtrons le même cauchemars. Mais il ce bat pour ça, c'est justement pour cette raison qu'il est là bas. Pour sauver ces filles. - C'est ce que je fais ! EN travaillant pour eux je veille à ce que personne ne leur fasse du mal ... mais je compte bien les aider ! Je vais faire tomber ces ordures ! Et il ne comptait pas lâcher l'affaire avant d'avoir atteint son but. Déposant ce doux baiser sur le dos de sa main, Nick tente une fois de plus de l'apaiser. Malheureusement, elle panique déjà à l'idée de le revoir partir de nouveau. Toutes ses tentatives pour la rassurer ne servent à rien, au contraire à chaque fois qu'il ouvre la bouche c'est juste pour la faire paniquer un peu plus. - Oui, mais je te donnerais des nouvelles Isa, peut être pas aussi souvent mais chaque fois que j'en aurai l'occasion. Ne soit pas inquiète, je suis prudent ! Mais il ce doute déjà que c'est inutile de lui préciser. Prudent ou non, la latina reste morte d'inquiétude pour lui et ça il ne peut rien y faire. Pourtant ça le touche ! Bien plus qu'elle ne peut le penser ! Mais il est vraiment touché de la voir si mal ... à cause de lui en plus. Il culpabilise en vrais, il ce dit surtout qu'il aurait dû ne rien lui dire. La pauvre est loin de tous savoir mais il l'informe quand même du plus important, ainsi que son déménagement soudain. Elle panique un peu plus, ce redressant même soudainement comme pour essayer d'encaisser ce qu'il vient de lui dire. Lâchant sa main, il ce rapproche d'elle, glissant son bras autour de son corps si frêle pour la rapprocher de lui, tentant de lui offrir une étreinte réconfortante et protectrice. - Calme toi ... j'ignore combien de temps ça peut durer mais c'est uniquement pour ma protection et celle de mes proches. La tienne, celle de Cassey et Arya. Il la serre doucement contre lui en espérant que ce simple geste soit plus utile que de simple parole. - J'aimerais te répondre, te donner une réponse précise mais ... je l'ignore Isa. Je pourrais t'appeler dès que je le pourrais mais je doute que l'ont puisse ce voir. Je veux pas que tu sois mise en danger !