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| ((serres les cuisses)) ft bowie. | |
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| Sujet: ((serres les cuisses)) ft bowie. Sam 26 Oct - 17:58 |
| FB /le 4 octobre. Des douleurs que tu reconnaisses, de ce qu’elles t’ont décrit les anges qui ont toujours un regard bienveillant sur toi. Les infirmières qui te connaissent, qui pour certaines t’ont vu grandir comme un rat de laboratoire, sans de grand espoir sur une survie quand on te suçait jusqu’à la peau. L’usure de ton être, le moral souvent au plus bas, puis un sourire qui devenait magique, redonnant de l’importance à ta si petite vie. Toi qui sauvais la vie, qui survivait pour faire vivre, tu portais la vie. Deux vies. Seule. Pas vraiment. Orion, Teagan et d’autres. Des douleurs qui t’électrisaient, des souffrances qui en valait la peine aux dires de beaucoup. L’entre cuisse mouillée, la poche des eaux qui était tombé durant cette sieste qui aurait dû être bénéfique, pas d’Orion, personne, seule. La solitude est tienne princesse, depuis tellement de temps. T’aimerais appeler ta sœur, mais tu as aussi appris qu’elle allait de mal en mal, puis la douleur n’est plus physique, elle est mentale. Tu t’en veux ou pas. Tu ne sais pas sur quel pied danser, tu pensais pouvoir mener cette grossesse et la sauver, l’aider après. Mais les illusions ont l’air clairement fausses, impossible que tu puisses y faire quoi que ce soit, son état étant trop mal. Tu le sais que le regard de tes géniteurs sera toujours mauvais pour toi petit pantin ayant brisé ses chaines. T’aimerais avoir un mot doux, venant caresser ton âme, mais c’est que trop demander, c’est bien trop demander. Tu marches, tu essayes de garder ton calme, mais tu paniques, tu commences déjà à te dire que c’est une belle connerie, que t’aurais dû te foutre dans la facilité, dans le bonheur d’un peu d’amour qu’ils t’auraient donné si t’aurais dit adieu à ses deux grains de maïs qui était à présent deux nourrissons poussant sur ta vessie, rendant tes nuits inconfortables. T’aurais dû rentrer, t’aurais du aller te poser chez toi, plutôt que faire ta maudite sieste ici, au studio, tu va dans le couloir, le téléphone accroché à ta main, la peur qui te bouffe l’esprit, les idées qui ont du mal à venir se glisser dans ton esprit pour t’aider. T’es comme prise d’angoisse, les mains tremblantes, les jambes qui en font de même, toi qui te dis ne pas être prête. « Mattie putain, quelle conne, je ne peux pas faire ça. » que tu murmures , tu n’essayes pas de te rassurer, car t’as jamais su faire ça toi, te descendre et t’enterrer plus bas que terre c’est clairement la seule chose que tu sais faire, voilà tout. t’es comme tes parents, sauf que toi tu ne sais pas comment te guider, te faudrait une voix qui te dise quoi faire. Mais t’es là, inerte devant la porte de l’ascenseur, le couloir vide, ça c’est ce que tu croyais, car une main, un doigt avait finalement appuyé sur le bouton pour l’appeler l’appareil fait de métal, ce même instrument qui t’amènera dans la rue pour te laisser un peu plus dans un monde de fou. Faut affronter princesse, mais tu ne sais pas faire, tu ne sais que suivre un scripte et dans aucun des textes que tu as lu, tu n’as pu lire quelque chose sur un accouchement, où sont les scénaristes ? La question est tendue dans ton esprit et la réponse est imprévisible, car indisponible. Les portes qui s’ouvrent tu t’engouffres, alors que tu commences un peu plus à paniquer, mais surtout à sentir les contractions qui se font douloureuse. @bowie diamond |
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| Sujet: Re: ((serres les cuisses)) ft bowie. Dim 27 Oct - 11:38 |
| @Mattie BowensTu sors de la salle de répète et glisse directement une clope dans ton bec. Réflexe plus que besoin réel de nicotine, pour le coup. Tu l’allumes et tu te mets à marcher sans vraiment penser, sans vraiment réfléchir. Ça tourne boucle dans ta tête - toi, Mercury, votre discussion dans le bar lors du piège tendu par Cobain. Le fait que ce soit si facile pour lui de te blâmer, de ne plus t’adresser la parole alors que vos conneries se font à deux, alors que t’es clairement pas le seul coupable dans l’histoire. Ça commence à te bouffer, tout ça. T’avais beau te dire que personne n’en saurait rien au début, que tout irait bien, tu finis par te dire que si vous continuez de craquer, ça finira mal. T’es pas assez con pour ne pas le remarquer, même si t’aimerais bien faire l’autruche, même si t’aimerais bien foutre ta tronche dans le sable si profondément que t’en devinerais pas le futur. Tu souffles la fumée et écrase la clope devant le studio quand tu reviens de ta balade, après avoir tenté de vider ton esprit. En vain. T’es toujours préoccupé, toujours obnubilé par ce truc dans ta vie qui commence à prendre bien trop de place. Habituellement, t’oublies les gens. Il t’est tellement facile de passer à autre chose, de faire comme si une chose n’était pas arrivée pour mieux continuer ta vie sans t’en soucier. Mais pas ça. Ça te touche trop, ça te nique trop. Parce que les conséquences commencent à pointer le bout de leurs nez, et toi, t’avais pensé que si tu les ignorais, elles ne viendraient jamais. Bullshit. Tu t’engouffres dans l’ascenseur sans vraiment faire gaffe, entrant quand la porte s’ouvre, glissant une main sur ton visage. T’en manques d’étaler ton maquillage déjà pas mal estompé autour de tes yeux, mais justement tellement étalé déjà que tu ne risques rien avec ce simple geste. Et puis c’est là que tu la remarques, là que tu arques un sourcil en posant ton regard sur elle. Elle est toute blanche, semble ne tenir debout que par une putain de magie et tu ne peux t’empêcher de poser les yeux sur elle. « ça va ? » que tu tentes en la regardant. Tu ne t’approches pas, au cas où il s’agisse d’une crise de panique ou autre état demandant de l’espace pour respirer - mais tu ne t’éloignes pas non plus, prêt à bondir. T’as l’impression qu’elle va tomber. T’as l’impression que ses jambes ne vont pas tenir longtemps. Et puis tu remarques son ventre et t’écarquilles les yeux. Non. Non. Non ? Pas possible. Pitié non. « T’as besoin qu’on t’emmène à l’hôpital ? » que tu lâches d’un coup, trop rapidement sans doute. Tu commences à paniquer. Bordel mais pourquoi tu paniques ? |
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| Sujet: Re: ((serres les cuisses)) ft bowie. Sam 2 Nov - 16:21 |
| FB /le 4 octobre. La peur qui maîtrise ton être. Le sang qui ne fait que bouillir en toi. Les angoisses qui turlupinent ton âme. Te voilà devant le moment si dur pour énormément de femme. Les anges l’ont dit, elles t’ont dit faut être de roc. Mais toi, tu n’es que du papier, froissable et maniable à souhait. C’est effrayant, de donner la vie. Tant de chose qui se bouscule dans ta tête, que tu ne parviens pas à respirer, laissant juste des gémissements de douleur s’extirper du seuil de tes lèvres. Puis tu redoutes poupée, l’atrocité que tu pourrais leur faire vivre à ces deux êtres, toi qui es perdu dans le noir, incapable de lutter contre cette peur d’être une mauvaise mère. Tu n’as aucune donnée sur les bonnes mères, toi tu n’as que la vision de ta mère ne te sortant pas de l’enfer d’être un médicament, sans doute que ton hémoglobine était la seule chose intéressante, ce sésame qu’elle désirait, ta vie n’était pas faite pour être vécut, tu n’étais qu’une créature. Seule dans l’appareil, tu ne parviens pas à maitriser la douleur faisant jaillir des cris provenant du plus profond de ton être. Une peur bleue de cette douleur qui ne cesse d’augmenter, t’es crispée, les jambes qui tremble, ton être entier qui se tort sous la douleur. L’horreur est à ta porte. Le teint blafard, annonce clairement à l’homme venant de pénétrer dans l’ascenseur à son tour, que rien ne va. Tes gémissements qui ne cessent de rendre ta panique effrayante. Tu manques d’air, tu manques de courage, tu manques de tout poupée. Personne pour souffler les mots, les réactions, seule avec ces créatures qui arrivent, t’imagines la situation devenir très vite gore, avec du sang et des hurlements. Les tiens, réveillant même les morts se cachant sous l’asphalte ou dans le ciel. Ça va ? Tu devrais savoir y répondre. Sans doute que non, tu flippes, le cœur qui ne cesse de claquer contre ta paroi, tu ne sais plus comment faire pour reprendre le contrôle face à la panique, tu espères pouvoir t’en sortir. Les opales qui implorent de l’aide, il est le seule, le jeune homme à pouvoir t’aider, tu essayes de te concentrer sur un point sur la paroi de l’appareil, oubliant que ça pousse, que dans peur de temps tu aurais un pied en enfer, avant d’avoir une joie immense. Seras-tu capable de t’en sortir. « Ouiiii. » que tu dis voulant lui faire croire que ça allait, mais ta douleur raisonnait dans ta voix. Tu ne vas pas bien, tu peines à respirer, tu essayes pourtant d’être bien ,de tenir la distance. Mais tu perds confiance. « Oui … » >Tu grimaces en essayant de respirer de faire valser cette panique loin de toi, mais c’est comme impossible. « ça fait mal … » La tête qui se penche en arrière et tu continues de froncer tes sourcils. La douleur démoniaque ne cesse de te torturer. Ton corps retombe contre les chiffres numériques des étages, appuyant sur ces derniers, tous ou presque. Le noir intervient. « Il se passe quoi ? » Pas maintenant, t’as pas conscience que tu venais d’appuyer sur tous les boutons de l’appareil , rendant ce dernier sans doute un peu perdu ? @bowie diamond |
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| Sujet: Re: ((serres les cuisses)) ft bowie. Dim 10 Nov - 10:57 |
| @Mattie Bowens« Ouiiii. » que la jeune inconnue réplique, la douleur au bord des lèvres. Il est évident qu’elle tente de garder la tête haute, qu’elle tente de te pousser à ne pas t'inquiéter pour elle. « Oui … » qu’elle répète une nouvelle fois alors que tu arques un sourcil, bien loin d’être convaincu. De toute manière, c’est trop tard. Tu paniques pour elle, avec elle, maintenant que tu te doutes de ce qui est en train de se dérouler sous tes yeux. Entre son ventre, son corps et la douleur sur son visage, t’es pas assez idiot pour ne pas comprendre. T’as juste aucune idée de ce que tu dois faire, « ça fait mal … » cette fois tu t’approches sans même y réfléchir à deux fois. Tu cherches à la rattraper, à la soutenir, à l’aider à marcher hors de cette cage pour l’emmener là où elle a besoin d’être, là où tu trouveras le premier hôpital sur votre chemin. T’es pas assez rapide, pourtant. T’arrives qu’après qu’elle se soit écroulée contre les touches, après qu’elle ait appuyé sur chacune d’entre elles et tu blémis. Tu viens tout de même glisser une main derrière elle et son bras autour de toi pour la soutenir, te plaçant à côté d’elle pour mieux y parvenir. « Il se passe quoi ? » bien sûr qu’elle est désorientée, bien sûre qu’elle est paumé. T’as beau n’avoir jamais subi un accouchement, t’as du mal à imaginer que ce soit une partie de plaisir où tout est clair. « Hum… » tu commences, la panique au bout des doigts. Tu déglutis, le regard en coin sur les boutons illuminés. « T’as… appuyé sur tous les étages. » que tu finis par lâcher sans trop y réfléchir. Ok. Il faut que tu respires. C’est pas elle qui va penser rationnellement. C’est à toi, Bowie. À toi. Tu sors ton portable de ta poche de ta main libre, histoire de pouvoir appeler de l’aide. Loupé. Bordel. Pourquoi on ne capte jamais rien dans les putains d’ascenseurs de merde ? C’est vraiment trop putain d’injuste. C’est pourtant méga dangereux ces machins, non ? On pourrait y rester coincer ! Ou encore UNE MEUF POURRAIT ACCOUCHER DEDANS ET ÊTRE COINCÉE. « Ok. Ok. » Tu souffles doucement, tente de te calmer au passage. « On va se débrouiller, d’accord ? On va attendre sagement que l’ascenseur se remette. Ça va le faire, ça va aller. » Tu tournes ton regard vers la jeune femme. « Est-ce que tu serais plus confortable assise ? » que tu demandes, déjà prêt à l’aider à se mettre au sol si sa réponse est positive. « T’es une warrior, ok ? T’es une warrior, tu vas le faire… euh… comment tu t’appelles ? » |
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| Sujet: Re: ((serres les cuisses)) ft bowie. Lun 11 Nov - 12:13 |
| FB /le 4 octobre. la mélodie n’est plus la même, la panique enveloppant ton myocarde. Ton squelette tout entier supporter la douleur, une douleur pour le moment plutôt simple à supporter comparé à tous les tests que tu avais subit plus jeune, qui était parfois assassin. Ton compagnon de route dans cet ascenseur, essaye déjà de te rassurer, créant malgré lui, encore plus un vent de panique chez toi. la frayeur gagne tout ton être. Des gémissements de douleur, les créatures essayent de sortir de toi, comme l’impression que tu allais y laisser la vie. Tu es à la limite de demander qu’on te hache le ventre pour récupérer les bébés, oubliant la partie de devoir pousser de toutes ses forces, forces que tu n’as déjà plus depuis bien longtemps. L’angoisse qui te prend à la gorge, tu ne parviens pas à garder les cris de souffrance. Incapable de tenir sous la pression, tu t’effondres, contre les touches de l’ascenseur, appuyant sur toutes ces dernières, la terreur du noir s’offrant à toi. Ton âme qui se brise à l’idée que tu pourrais tout perdre, que la mort pourrait frapper à ta porte à cet instant même. Tu n’aurais jamais dû laisser cette pensé pénétrer dans ton esprit, laissant ton myocarde s’abîmer. Tu ne sais quoi faire et tu ne sais pas si la personne t’accompagnant le sait plus que toi. Il te faudrait Orion, quiconque qui puisse apaiser tes doutes et tes peurs ? « Quoi, non je n’ai rien fait ? » Pour toi, t’as même pas capté que ton fessier avait déclenché tous les étages. « Il ne va pas rester coincé, hein, je ne veux pas faire ça ici. » Te vider ici ce n’était pas possible, sauf si tu voulais faire vivre une situation nauséabonde à ton partenaire de route, une route qui devrait être déjà terminé de partager. Manquerait plus que tu es la phobie des endroits fermés, tu n’es jamais resté très longtemps dans ce genre d’endroit confiné. Puis toi tu as tout à apprendre de la vie, y comprit ce qui te fait peur, tu sais que les araignées tu les trouves presque mignonnes. Tu ne cris pas quand tu en vois une, tu la sauve souvent d’une mort inévitable. Sa voix te donne l’impression qu’il est calme, mais les traits de son visage poupée te donne l’effet qu’il a vu un spectre au-dessus de ta tête. Tu déglutis avec beaucoup de mal, serrant les dents, essayant de calme les spasmes que tu avais à cause de la douleur. « Je ne veux pas être confortable, je ne veux pas faire ça. » tu ne veux pas laisser sortir les jumeaux, Célizée et Célian. Tu secoues la tête de gauche à droite, négativement, tu sens les larmes glisser sur ton visage, tu veux une bouée pour qu’on te sauve, tu ne veux pas affronter cela. Et pourtant tu sais que tu n’as pas le choix. « REMETS L’ASCENSEUR !! » Les opales qui supplient, la voix qui agresse et les larmes qui prouvent ton affolement. Tu finis par te poser sur sol comme il te l’avait proposé, arrêtant de geindre et de refuser quoi que ce soit. Tu prends un peu sur toi. Glissant tes opales dans les siennes, suppliant qu’il te donne de sa force. Une warrior, une superhéroïne, clairement pas les mots qui te décrive. T’es une petite chose fragile qui prend peur, trop rapidement. Il se trompe de poupée, t’es pas le style de poupée forte. « Mattie ... » Tu respires petit à petit, essayant de faire le petit chien, mais même ça tu n’es pas sûre d’y parvenir. « Et toi ? » Tu parles, tu oses, car tu veux oublier la douleur qui déchire tes entrailles.
@bowie diamond |
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| Sujet: Re: ((serres les cuisses)) ft bowie. Sam 4 Jan - 13:55 |
| @Mattie BowensLa situation s’empire à la seconde et t’es clairement pas équipé pour y faire face. T’y connais rien, toi, à ces trucs là. T’es fils unique. T’as même jamais vu ta mère enceinte. T’essaies de ne pas paniquer, pourtant - même si t’es pas doué, même si la drama queen qui est en toi menace de se mettre à hurler et courir partout dans l’ascenseur. Ça n’aiderait pas les choses. Du tout, même. Pis tu restes un mec assez empathique et t’as bien plus envie d’aider et rassurer la blonde plutôt que d’empirer la situation encore un peu plus en pétant une durite. « Quoi, non je n’ai rien fait ? » Si. Si, elle l’a fait. Tu ne vas chercher à le lui prouver pour autant. Vu son état, t’imagines qu’elle s’en ait pas rendu compte et savoir qu’elle est responsable de son propre piège ne va certainement pas l’aider. Pour ce coup là, tu fermes ta gueule. Faites péter le champagne. « Il ne va pas rester coincé, hein, je ne veux pas faire ça ici. » Tu comprends totalement qu’elle ne veuille pas y croire, qu’elle pousse ce narratif là dans son esprit jusqu’à le dire à voix haute - comme si cela allait changer les choses, comme si l’univers allait l’entendre et répondre à sa demande. Mais tu crois en rien, Bowie. T’es conscient qu’aucun miracle n’arrivera, que vous êtes bels et bien coincés dans votre merde. « Je ne veux pas être confortable, je ne veux pas faire ça. » Elle panique, elle panique, et tu ne sais pas comment la rassurer. Tu gardes la face même si ton esprit part dans tous les sens à la recherche d’une quelconque solution qui ne vient pas. Bien sûr qu’elle ne veut pas faire ça dans un putain d’ascenseur. T’imagines pas la gueule de la meuf qui aurait ce putain de souhait de malade. « REMETS L’ASCENSEUR !! » Elle supplie, crie et tu ne peux que faire un geste d’impuissance. T’aimerais bien être un superhéros, pour le coup, et la sauver, mais t’es rien qu’un coton tige avec à peine de muscles pour paraître musclé sur les photos où tu virerais ton haut. Et le fait que tu sois maigre aide totalement. Elle finit par se poser sur le sol, enfin, et tu t’accroupis à ses côtés pour ne pas l’y laisser seule. Peu importe ce qui arrivera, peu importe si le gosse attendra que leur mère puisse sortir, t’as pas l’intention de la lâcher une seule seconde. T’es impliqué - et tu te sens impliqué. Tu te dis même que si les portes s’ouvrent et qu’elle file à l’hôpital, t’irait avec elle juste pour vérifier que tout irait bien, et jusqu’au putain de bout. « Mattie ... » Elle se présente, visiblement prête à faire tous les efforts du monde pour rester calme. T’as un putain de respect pour la nana, pour ça. « Et toi ? » Tu viens poser une main sur son épaule, signe de soutien, avançant doucement ta main pour ne pas l’effrayer non plus. « Bowie. Enchanté, Mattie. » Tu lui offres un sourire sincère. « Et peu importe ce qu’il se passe, peu importe si l’ascenseur s’ouvre ou non, j’suis là, d’accord ? J’te laisse pas toute seule. »Elle paraît tellement plus calme maintenant, même si t’imagines que ça a quelque chose à faire avec la douleur qu’elle doit ressentir. T’es loin de pouvoir l’imaginer, mais t’as vu assez de films pour piger que l’accouchement, c’est une putain de torture. « Faut que tu respires, d’accord ? » Alors tu lui montres, inspiration exagérée suivie d’une longue expiration, juste pour lui montrer, juste pour l’entraîner avec toi aussi. Adviendra ce qui adviendra. T’as bien envie de croire que tout ira bien. |
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