Sujet: abandon all reason (isabella) Mer 5 Juin - 15:09
Il est revenu et c'est le drame. T'as bien essayé de l'éviter, de changer de numéro, de tout faire. Sublime ghostage, jouant les fantômes parce que ce petit con là avait t'avais trop rempli. Rempli ta vie, tes nuits, ton lit, ton coeur, ton corps. Il avait pris trop de place, c'était insinué sous tes côtes et toi, t'avais eut peur. T'étais retombé direct dans le train de vie que t'avais avant la cure, comme si elle n'était jamais arrivée, parce qu'elle n'était jamais arrivée en fait. Grâce à lui, t'avais pas vraiment été clean. Heureusement, t'en serais surement mort. Ton vrai sevrage, tu l'avais fait après la désintox, à te lamenter dans ton lit, à te défoncer la gueule et te prendre n'importe quel corps pour ne plus penser à lui. Tu pensais vraiment t'en sortir, t'en tirer, hein ?
Il était revenu et toi, tu n'avais pas su. Impossible de lui dire non, de le repousser, de le jeter hors de chez-toi. Pas avec ses mains qui glissaient trop facilement sur toi, ses yeux brillants, ses sourires, ses ''j'ai besoin de toi''. Ton ventre se tord encore, c'est insupportable, tu ne sais pas ce que tu vas devenir, t'as encore envie de te défoncer, parce qu'il n'est pas là, qu'il a enfin quitté ton lit pour aller jouer le sugarboy et ça te fait mal. Tu pourrais, devrais peut-être, faire la même chose. Sauf que non. T'as trop peur. Peur que Christ remarque quelque chose, comme ton coeur qui se débat dans ta poitrine. Tu files sous la douche, pour te laver de tes pêchers, mais tout te fait penser à lui. Surtout la douche, cette première douche que vous aviez prise ensemble, Vivan et toi. Comment s'avait été facile, que ton corps se fracasse au sien et que ta vie tourne autour de lui et de lui seulement. Tu te rinçais rapidement, pour que son fantôme n'apparaisse pas dans les vapeurs d'eau, attrapant ton t-shirt et un jeans, des baskets et puis ton sac, sautant dans un taxi pour aller la voir. Pas la choix, maintenant qu'elle avait quitté les quartiers huppés du Queens. Quelques coups de klaxon et de rage au volant plus loin, t'étais sur la pas de la porte, rageant un peu de ne pas avoir les clés, ne pas tout simplement pouvoir entrer chez ta soeur comme si c'était chez toi. Tu cognes, comme un simple paysan. Pas de réponse, tu cognes plus fort, farfouille sur ton portable, peut-être que t'aurais dû lui envoyer un petit message, pour lui dire que tu passais t'échouer dans ses bras. Y'a un petit message du blond qui blip sur ton portable alors que t'es à quelques souffle du mental breakdown. La porte s'ouvre enfin, ta belle amie à la peau bronzée qui se dessine dans l'embrassure.
« Bordel, Isa, c'est pas trop tôt. » Que tu te plains en avançant vers elle. Tes mains qui glissent dans son dos, se referment autour d'elle, tes lèvres qui viennent embrasser sa mâchoire dans un sourire, t'as évité ses lèvres des tiennes, parce que c'est compliqué, que tu sais plus si t'as le droit. Doublement. Tu la serres, fort, dans tes bras, parce qu'elle t'a manqué, parce que t'as besoin d'elle, de ses conseils, de ses mains dans tes cheveux. Tes mains remontent contre son échine, ton nez contre sa gorge où tu poses ensuite tes lèvres. Ton nez se relevant finalement vers le sien, viens s'y frotter doucement. « T'as du temps ? J'ai un bout de ma vie à pleurer contre tes cuisses... » Que tu lui avoues, l'une de tes mains retrouvant sa nuque pour la caresser. C'était soit ça, soit tu te défonçais seul, t'avais quand même fait un bon choix, tu t'étais forcé. Elle était pas fière de toi ? Huh ?
Sujet: Re: abandon all reason (isabella) Sam 15 Juin - 17:38
♛ The part of me that's you will never die.
That Arizona sky Burnin' in your eyes You look at me and babe I wanna catch on fire It’s buried in my soul Like California gold You found the light in me that I couldn’t find So when I'm all choked up and I can't find the words every time we say goodbye baby it hurts When the sun goes down and the band won't play I'll always remember us this way Lovers in the night Poets tryin' to write We don't know how to rhyme but damn we try But all I really know You're where I wanna go The part of me that's you will never die So when I'm all choked up and I can't find the words very time we say goodbye baby it hurts When the sun goes down And the band won't play I'll always remember us this way…
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Elle ne sait pas à quel moment sa vie est devenue aussi compliquée. Non. En vérité, sa vie a toujours été aussi compliquée. Mais elle ne sait pas à quel moment sa vie sentimentale a pu devenir si compliquée. Non. Elle n’a jamais été simple. Rien n’est jamais simple. Seulement elle savait un peu plus où elle en était avant Lui. Lui, Nikolaï, l’homme qui la rend littéralement folle, de toutes les manières dont il est possible de rendre dingue quelqu’un. Et c’était agréable, au début, c’était agréable jusqu’à présent. Mais, de plus en plus, elle a la sensation que tout lui échappe. Que ses propres sentiments lui échappent. Elle n’a plus le contrôle de rien. Elle se rend compte, surtout, à quel point elle peut être vulnérable avec lui. Après ce baiser qu’elle a échangé avec un autre, elle s’en est tellement voulu, Isa. Elle s’est sentie, comme, un monstre. Mais ils étaient censés passer au-dessus de cette épreuve. Il était censé passer au-dessus. Et c’est tout l’opposé qui se produit. Ils se sont encore disputés tous les deux, mais à cause de la famille du jeune homme. Si le sujet de la querelle n’est pas tant primordial, il révèle les carences de leur couple. Toutes ces choses dont elle ne se rendait pas compte. Toutes ces choses qui la dérangent. Le fait même que, depuis des jours, ils ne se parlent plus à cause de cette histoire tellement stupide. Elle a l’impression d’avoir un couple par intermittences avec lui. Une relation en pointillés pour un amour qui n’cesse pourtant à aucun instant. C’est de plus en plus dur mais elle refuse de retourner le voir. Elle refuse d’être encore celle qui fait tout pour le retenir alors que c’est encore lui qui est parti. Elle refuse de faire quelque chose, et peut-être qu’elle a tort, peut-être qu’elle va le regretter, mais elle ne peut pas faire autrement. Elle ne peut pas aller au-delà de ses propres sentiments. Alors elle fait ce qu’elle fait toujours, Isabella. Son esprit maintient un semblant de contrôle quand son cœur ne répond plus. Comme en automatique, elle travaille sur son ordinateur portable mais ses pensées vont ailleurs. Elle se perd dans ses songes, jusqu’à oublier ce qu’elle est en train de faire, jusqu’à omettre les coups à la porte. Ce n’est qu’au bout de plusieurs secondes qu’ils arrivent à la faire retrouver la réalité. Elle ferme son ordinateur et le pose sur la table avant de se lever pour rejoindre l’entrée de l’appartement pour ouvrir la porte au mystérieux visiteur. C’est là qu’elle le voit, son amour à elle, Love. Elle n’a pas même le temps de le saluer qu’il se plaint de son arrivée tardive. Il vient se blottir contre elle qui lui ouvre les bras instinctivement pour l’accueillir en son sein. – Hé, Cariño… Elle les reconnaît, ses étreintes. Elle sait distinguer son cœur blessé de, celui, content de la retrouver. Elle ferme les yeux, un bref instant, en savourant seulement l’odeur familière et enivrante de celui qui lui a beaucoup trop manqué, avant qu’il ne vienne l’embrasser, si proche de ses lèvres sans les toucher. Un petit frisson qui l’envahit lorsqu’il approche de son cou trop sensible, elle repose ses prunelles sur lui pour ne pas manquer une parcelle de sa présence. De lui. Sa relation avec lui, elle est particulière. Elle est unique. Peut-être bien qu’elle n’est pas tout à fait normale en vérité. Mais il est le petit bout d’amour qu’il lui faut, Love. Il est peut-être bien la personne précise dont elle avait besoin en cet instant sans oser se l’avouer. Elle glisse l’une de ses mains de son dos jusqu’à sa nuque pour le garder précieusement blotti contre elle. Puis c’est son front qu’elle pose contre le sien pour garder ce regard qui ferait chavirer n’importe qui. – J’ai toujours du temps pour toi. lui confie-t-elle sans la moindre once d’hésitation. Sans que ce soit nécessaire non plus certainement, car il sait. Il sait qu’elle ferait n’importe quoi pour lui. Mais ses mots l’inquiètent déjà, éveillant son côté le plus protecteur, si facilement pour son ami. Le corps enveloppé de cette douce chaleur, depuis qu’il est là, elle se saisit délicatement de sa main pour l’attirer à l’intérieur de l’appartement. Elle l’entraîne jusqu’au salon et s’y assoit, toujours sans le lâcher, pour qu’il vienne s’installer contre elle. – Tu m’as manqué, tu le sais… Elle glisse sa main dans ses cheveux avec délicatesse. Elle ne dit pas un mot. Elle n’en a pas besoin avec Love. Il n’en a pas besoin avec elle. Il sait qu’elle peut tout entendre. Il sait que peu importe ce qui arrive, elle sera toujours là, incapable de se passer de lui.
Sujet: Re: abandon all reason (isabella) Jeu 15 Aoû - 23:35
Elle est là ta reine, avec ses airs d'éternelle déesse, avec cette classe que tu n'as jamais réussi à avoir, peu important le chiffre de ton compte en banque. Difficile quand tu traite ta propre peau comme une feuille brouillon, un IK à côté du texas en son honneur à elle. Parce que ta théorie fucked up d'artiste c'est que les gens laissent des marques sur les autres humains, des marques invisibles, des marques qu'on porte comme des fardeaux, qui nous font grandir ou qui nous brisent, dans ton cas, qui, souvent te poussent à consommer d'avantage pour oublier que ça fait mal quand on s'arrache à ta vie en éclats. Lui, tu vas le marquer sur ta peau ou est-ce que ce qu'il t'a fait est encore là, trop visible pour que t'arrives à le cacher à celle qui sera toujours la femme de ta vie, même si elle ne le sera jamais vraiment et que c'est mieux comme ça. Pas envie de la blesser, comme t'as tendance à blesser tout le monde autour de toi.
Tu te perds, oublis la question avec tes doigts dans ses cheveux, avec son accent qui roucoule contre tes oreilles. Retrouvant le réconfort de ses mains à elle, celles qui savent toucher sans te casser. Celle qui sait, comment te caresser, te redonner envie de vivre. Un sourire à tes lèvres quand elle te promet qu'elle à toujours du temps pour toi, même si parfois, t'as l'impression d'être de trop dans sa vie, de ne pas avoir ta place justifiée entre les autres golden-boy et c'est surement pas qu'une impression. Tu sais déjà même pas si elle veut, mais t'as envie de dormir ici, d'abuser de son hospitalité, d'oublier le reste de ton bordel le temps d'une nuit avec elle. Fuck vos vies, fuck tout. Elle t'entraine à l'intérieur, vous retrouvez le canapé et elle t'attire de nouveau contre elle. Tu pourrais ronronner avec sa main dans tes cheveux, la dernière fois que t'as eu ce genre de tendresse c'était... Rien que d'y penser t'as mal. Retrouves un semblant de sourire, elle t'a manqué aussi, tu la serres parce que toi aussi, elle te manque souvent. Trop souvent. Tu t'éloignes un peu, juste un peu, assez pour la voir, la regarder, ta main qui prend celle qui est libre.
« J'ai quelque chose à t'avouer... » T'as envie de pleurer, mais tu retiens tout. Tu sais que t'es pas obligé avec elle, qu'elle ne te jugeras pas, mais tu veux garder le contrôle, ne pas juste être un amas de larmes de d'émotions. Tu trembles un peu et c'est pas pour rien. « Jures moi que tu vas m'aimer encore, que tu diras rien à Chris, ni à personne... » Que tu lui fais promettre, remontant ton petit doigt sous son nez, pour qu'elle y accroche le sien, qu'elle risque de la perdre si jamais elle te trahis. Parce que c'était terrible et que tu ne crois pas encore être assez fort mentalement pour y retourner, pas maintenant.
Sujet: Re: abandon all reason (isabella) Sam 17 Aoû - 15:29
♛ The part of me that's you will never die.
That Arizona sky Burnin' in your eyes You look at me and babe I wanna catch on fire It’s buried in my soul Like California gold You found the light in me that I couldn’t find So when I'm all choked up and I can't find the words every time we say goodbye baby it hurts When the sun goes down and the band won't play I'll always remember us this way Lovers in the night Poets tryin' to write We don't know how to rhyme but damn we try But all I really know You're where I wanna go The part of me that's you will never die So when I'm all choked up and I can't find the words very time we say goodbye baby it hurts When the sun goes down And the band won't play I'll always remember us this way…
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La chaleur du corps de son amour de toujours contre le sien. L’odeur de sa peau qu’elle connaît un peu trop bien. Elle caresse ses cheveux avec tendresse. Comme une sœur, comme une amie, comme une petite-amie. Pas vraiment de mot pour décrire votre relation, tu sais juste qu’il est ton exception. Parce qu’elle n’est pas comme ça, Isa. Elle n’est pas aussi tactile avec le reste de ses amis. Elle est douce sans pour autant initier de gestes tendres, attentionnée sans pour autant être envahissante. Mais il y a quelque chose de différent avec Love. Il est différent, Love. Il éveille en elle le besoin d’être là, d’être là autant qu’elle le peut, sans aucune limite. Elle a besoin de toucher sa peau pour la reconnaître, besoin d’être au plus près de lui, lui qui est toujours trop loin. Les caresses délivrées, sans savoir si c’est lui qu’elle cherche à apaiser, ou elle qui a besoin de le retrouver. Elle ne dit pas un mot, se contente d’attendre. Elle sait qu’il y a quelque chose, elle n’a pas l’ombre d’un doute sur le fait qu’il y a quelque chose. Elle le connaît trop bien, son amour d’enfance. Son amour par intermittence. Son amour de toujours. Il a besoin de venir à son rythme, rythme qu’elle respecte. Les caresses qui ne cessent pas, inlassablement, elle attend.
Tu pourrais l’attendre toute la nuit. Tu pourrais l’attendre toute ta vie. Parce qu’elle ne serait rien sans lui.
Quand, enfin, il commence à parler, elle sent la douleur dans sa voix. Elle sent cette boule dans sa gorge comme si c’était elle qui souffrait, comme si c’était elle qui le vivait. Toujours trop connectée à lui, comme une éponge, elle a tendance à absorber tout ce qu’il ressent, Love. Les prunelles qui s’accrochent aux siennes, elle le sent trembler contre elle, la poussant à se rapprocher davantage de lui. – Je te le jure. Je t’aimerais encore. Jusqu’à la mort.Et même au-delà. C’est si évident. Comme il est évident qu’elle ne dira rien, à personne. Tout ce qui se passe entre eux, cela n’a toujours regardé qu’eux. Une bulle impénétrable que la seule idée d’éclater demeure inconcevable. Elle agrippe son doigt au sien, comme des enfants, comme les enfants qu’ils étaient autrefois, comme les enfants qu’ils seront toujours ensemble. Elle se raccroche à ce petit bout de paradis qu’elle n’a qu’avec lui. Un baiser déposé sur la main de son petit prince, elle le contemple avec une douceur qui contraste avec la nervosité qu’elle ressent à l’intérieur. La peur de le savoir au plus bas, la peur de savoir ce qu’il a. – Prend ton temps. Tu sais que je suis là. Je suis là toute la nuit s’il le faut. Elle ne veut pas le brusquer, elle ne veut pas le blesser. Pas plus qu’il ne l’est déjà. Elle sait qu’elle n’est pas toujours là, peut-être pas autant qu’il en aurait besoin, pas autant qu’elle n’en a besoin. Les vies différentes, qui installent trop souvent le manque. Pourtant, elle est toujours là. Elle sera toujours là. Elle pourrait tout donner à cet instant, pour retrouver l’éclat de ses yeux d’enfant.
Sujet: Re: abandon all reason (isabella) Jeu 26 Sep - 23:13
Contre Isabella, t'es enfin à la maison. La douceur de ses doigts, la tendresse de sa peau contre laquelle tu te fonds. Isabella, ton évidence à qui tu ne fais sans doutes pas assez attention dans le brouhaha qu'est ta putain de vie. Tu sais que t'es un mauvais ami, de ceux qui reviennent la queue entre les jambes quand ça va pas bien, mais qui on du mal à être le support quand les autres en ont besoin. De vous deux, c'est elle le phare. Toi t'es juste l'encre qui la tire vers le bas, qui réclame toute son attention au moment le moins opportun, sans prévenir.
Parasite profitant de sa chaleur, de cet amour que tu ne mérites pas. Ronronnant doucement contre ses doigts comme contre ceux d'une mère qui a jamais su te donner de tendresse. Et pourtant c'est difficile de lui avouer tes gaffes. Peur qu'elle te juge, ou que tu la perde, même si après aussi longtemps, c'est scientifiquement impossible qu'ils disent. T'as peur. Parce que ta connerie est un gros mensonge qu'on cache derrière des sourires, des faux semblants, des vices de fond de salle de bain, de comptoir en marbre.
Elle promet de t'aimer jusqu'à ta mort, peut-être imminente avec le rythme auquel tu survis. Tu trembles et elle te serre, et tes mains faibles cherchent à la serrer aussi, la garder. C'est pas facile à dire. Parce que t'as pas envie de voir ni la peur ni l'inquiétude se dessiner dans le fond de ses yeux. Parce qu'elle a pas conscience encore du pacte de votre doigt, celui qui l'empêchera de te sauver, et ou de te perdre, tu sais plus trop. Son doigt baiser contre tes doigts, ta bouche qui s'étire en un sourire, remonte jusqu'au coin de ses lèvres pour lui rendre la pareille, ta main qui glisse dans ses cheveux, caresse sa nuque. Si douce, trop douce pour toi. Tes doigts se perdent à jouer contre sa crinière, contre sa peau bronzée dans un petit moment volé hors de ce monde. Cherchant le courage d'être toi, d'avouer ta maladie.
« Tu sais ma désintox... » Que tu commences sans savoir à quoi te raccrocher dans toute ta douleur, ce que tu regrettes le plus, ce qui a le plus brisé ton coeur entre lui et l'addiction, ton addiction à lui. Lui qui avait fout le camp, ailleurs, jouer au Hockey. Comme si t'avais jamais existé, comme s'il t'avais jamais bousillé. « Elle a pas vraiment fonctionnée. J'ai rencontré un gars là-bas, qui avait des petites pilules et on étaient surtout défoncés vingt-quatre sur vingt-quatre. L’oxycodone. J'en prends plus autant, mais c'est difficile. » Que t'avoues tout aussi difficilement, pas de la meth, pas de la coke au moins, mais pas vraiment quelque chose de mieux. Parce que t'as pas réussi, à vivre sobre. Que t'as faillit y passer, en sevrage dans ta chambre avant que l'ange ne vienne te sauver, ne vienne te baiser et te tire vers son enfer. T'en sort pas, t'en sort à peine et tu vas surement pas t'en sortir maintenant que t'as un petit héroïnomane dans le coeur. Lui et ses aiguilles que tu lui plantes dans les bras. Elle est pas glamour, ta vie à toi.
Sujet: Re: abandon all reason (isabella) Mar 1 Oct - 17:55
♛ The part of me that's you will never die.
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Il y a comme une bulle qui se crée. Le monde qui disparaît, qui devient tout petit, comme s'ils montaient haut, très haut, tout près des étoiles. Elle est là, son étoile, dans ses bras. Elle fait briller celles qu'elle a dans les yeux. D'amour ou de peur, d'exaltation ou d'émotion, il n'imagine pas l'impact qu'il peut avoir sur ses sentiments. C'est l'inquiétude, cette fois, qui perle dans les yeux d'une Isabella un peu trop calme, silencieuse, qui se tait pour mieux le laisser se confier. Qui se contente, sans un mot, de lui offrir ses caresses tout en délicatesse. Toute cette tendresse qu'elle éprouve pour lui, qui la percute de plein fouet chaque fois qu'il revient. Chaque fois qu'il lui revient.
Il te manque, Love. Il te manque chaque fois qu'il s'en va.
Elle ne lui en a jamais voulu, ne lui en voudra jamais. Pas le genre de considérations qui peut exister entre eux. Elle a beaucoup trop d'amour à lui donner, trop besoin aussi du sien, pour les priver. Elle sait qu'elle compte pour lui, peut-être bien autant qu'il compte pour elle. C'est toujours auprès d'elle qu'il revient. Comme un phare qu'il retrouve quand il se laisse sombrer dans les ténèbres. Sans réaliser qu'elle aussi, trop souvent, elle est enlisée par sa propre noirceur. Car, auprès de lui, il n'y a que la douceur. L'instinct protecteur de celle qui veillera toujours sur lui, il prime sur tous ses sentiments. Quand il est là, plus rien d'autre n'est important. Toute son attention focalisée sur lui, elle ferme brièvement les yeux quand il la serre à son tour contre lui. Une inspiration qu'elle prend, presque solennelle, avant que le sourire ne revienne sur ses lèvres à son baiser.
À tournoyer entre l'amour et l'amitié, Trop souvent, la limite disparaît.
Elle se raccroche à l'odeur de sa peau. À la chaleur de son corps contre le sien. À ses caresses qui enflamment son cœur, un peu trop vite, un peu trop fort. Elle le laisse venir à son rythme, lentement. Encore trop rapidement pour elle. Trop brutalement.
Sa désintox.
Les souvenirs terribles qui reviennent la percuter. Love, au pire moment de sa vie, qui souffrait. Elle, impuissante, tous les autres impuissants. Elle redoute plus que tout ce qu'il va bien lui annoncer. Mais, à ses mots, elle comprend que c'est ce qu'elle redoutait. T'as la gorge qui se serre, le ventre qui se noue. Le corps entier ébranlé, comme le retour brutal à la fatalité. Une ombre, pas de rancœur, mais de souffrance apparaît dans ses prunelles alors qu'elle prend quelques secondes pour réaliser. Quelques secondes pour encaisser. - Je prenais des cachets il y a quelques mois. Des antidépresseurs. Jamais, elle n'aurait pensé lui avouer. Surtout pas à lui. L'équilibre encore plus fragile que le sien, elle sait qu'il a besoin d'elle. Besoin qu'elle soit forte, besoin qu'elle soit son roc. Une inspiration qu'elle prend difficilement, elle pose son regard sur lui, encore plus douloureusement. - Je sais combien c'est difficile de s'en passer complètement. Et même si je l'ignorais, je ne te jugerai jamais, Love. Tu as réussi le pire, c'est… Tu es bien plus courageux que tu le crois. Mais il ne peut pas. Il ne peut pas guérir à moitié, il le sait. La tête qu'elle pose contre la sienne, elle laisse sa main retrouver la sienne, ses doigts délicats qui parcourent la peau de son ami avec tendresse. - Tu… Tu ressens le manque au bout de combien de temps ? elle lui demande, comme pour tenter de déceler à quel point il serait dépendant. Et comment, elle, elle peut l'aider.
Tu sais pas trop pourquoi dans les bras d'Isabelle, le monde arrête. Le temps n'existe plus quand tu t'enroules dans son odeur, que tu voudrais que ce moment dure toujours. Plus d'autres emmerdes, rien qu'elle et toi, jusqu'à la fin de temps. Même ça, t'es convaincu que tu saurais le gâcher. Que tu finirais par échapper son coeur si elle te le mettait vraiment entre les mains. Trop perdu, trop malade, trop étouffé, prisonnier de tes propres pièges dorés. Petit oiseau blessé qui se déchire l'âme sous ses caresses trop douces. Chaque effleurement, un coup de couteau, parce que tu ne mérites rien, rien de tout ça, rien d'elle. Que t'es indigne et que tu finiras pas lui faire du mal. Beaucoup de mal. À force de faire des vas et viens en elle, entrant dans son coeur pour y foutre le bordel avant de repartir comme un voleur. Votre amour inconditionnel laisse au fond de la gorge un goût de cancer. T'es comme sa cigarette. Un jour elle te fumera et ce sera sa fin, t'en est convaincu. Parce que t'amènes jamais rien de bon, que des problèmes, de la noirceur, des larmes. T'en vaut pas la peine, Thomas avait raison. Parce que tu n'es pas digne de voler un baiser du coin de ses lèvres et pourtant elle te laisse faire.
Les aveux coulent difficilement. Crachant honte après honte, tout ton dégoût de toi-même. L'impression d'être pire maintenant, qu'avant. D'être encore moins que rien. Tes aveux appellent les siens. Et t'es comme fâché contre le monde. Parce que s'il y en a une qui mérites le bonheur, c'est bien elle. Ça te fait de la peine, les yeux qui rougissenet quand tu reserres tes bras autours d'elle, ta prise sur son corps.
« J'ai pas réussi, justement, j'ai jamais vraiment arrêté. » Que tu lui répètes, qu'elle arrête d'être fier de toi, de l'horrible humain que t'es. T'as des envie de te défenestrer, beaucoup de matin où tu te demandes à quoi ça sert de continuer, si un jour ça vas passer ou si t'es condamné. Les doigts de ton amie sur toi sont la seule chose qui te donne l'impression d'être beau, depuis... longtemps. Depuis que l'autre blond à disparu, depuis que ta vie n'est qu'une suite de cauchemars, que tu vas de doses en dose. Tu caresses doucement la pulpe de tes doigts, avec les siens. Sa question te fait mal au ventre et pourtant elle est la seule personne à qui tu peux confier à quel point t'es malade. « À chaque down. À chaque fois que la dose arrête de faire effet et qu'on recommence à sentir tout ce qu'on veut pas sentir. » Comme ses larmes là, qui piquent tes yeux et pourtant que tu ravales. Parce qu'elle ne mérite pas ça, Isa. Elle n'a pas le devoir de ramasser tes petites miettes, le pire de toi à chaque fois. Tu ne pourras jamais lui donner tout ce qu'elle mérite et ça te fait rager. Surtout quand t'as tes envies de l'embrasser pour t'excuser, parce que tu confonds trop souvent la nature de tes sentiments pour elle. Parce que t'as vraiment rien d'autre à offrir que ton corps perdu, cette feuille brouillon pour les tatoueurs à qui ça dérange pas, de te marquer quand t'es défoncé
Sujet: Re: abandon all reason (isabella) Mer 11 Déc - 20:55
♛ The part of me that's you will never die.
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Parce qu’il y a ces personnes qui la touchent en plein cœur. Celles qui l’atteignent, celles qui l’effleurent du bout des doigts, celles qui parviennent à entrer à l’intérieur.
Et puis, il y a Love.
Love qui ne se contente pas de frôler son palpitant. Love qui en mesure le moindre battement. Comme un métronome, il impose le rythme de l’organe vital qui, chaque fois qu’il est là, ne bat plus que pour lui. Love, il ne s’est pas contenté d’entrer dans son cœur. Il en a dérobé une partie, alors qu’ils étaient encore tout petits, sans jamais la lui rendre. Prise en otage, Isabella, elle est victime consentante de la situation. À son entière disposition, en totale dévotion. Il est comme son addiction. Elle lui décrocherait la Lune, si elle le pouvait, parce qu’il lui fait déjà atteindre les étoiles. Elle ne saurait expliquer cet amour qu’elle lui voue, l’amour fort, incendiaire, qui lie deux âmes qui auraient pu ne jamais se connaître. Elle ne voit pas son existence sans lui, Isa. Car il devient tout son monde chaque fois qu’il est là. Il est le seul homme qui pourrait empiéter sur sa vie, il pourrait même facilement semer le chaos autour d’elle, le même chaos que celui qu’il fout dans son cœur. À chaque fois.
Relation que tu ne t’expliques pas, Sentiments que tu ne comprends pas.
Peut-être qu’il aurait pu devenir bien plus qu’un simple ami. Bien plus que le meilleur de ses amis. Elle n’y a jamais songé, la Latina, trop désireuse d’être son alliée. Celle qui peut tout lui donner, sans rien lui demander. Elle n’aurait peut-être pas pu dans d’autres circonstances. Car, comme lui, elle a ses propres tourments, tous les deux trop submergés par ces souffrances. Parce que Love, s’il le voulait, il pourrait la briser. Même sans le vouloir, il pourrait la briser. Là où tout ce qu’elle voudrait, c’est le réparer.
Et il lui fait mal.
Il lui fait mal quand il lui avoue être toujours dépendant. Il lui fait mal quand elle le voit plongé dans ses tourments. Hanté par ses démons. Mais, plus que tout, il lui fait mal quand elle voit combien il se déteste dans ses prunelles. Elle voudrait, juste, effacer tout ce mal. Qu’il se voit à travers ses opales. Qu’il se voit sous le regard de celle qui le connaît par cœur. Celle qui sait tout de lui, mais l’aime encore. L’aime toujours plus fort. La gorge nouée, elle glisse ses doigts délicats dans la chevelure de son ange déchu. Son regard ébène toujours ancré dans ces deux grands yeux perdus. Le silence qu’elle laisse glisser, comme ses phalanges qui viennent caresser les siennes. Le calme qui les berce, mais qui ne suffit certainement pas à l’apaiser. – Tu peux venir chez moi. Ou moi, chez toi. Elle ne réfléchit pas. Elle ne pense pas. Même pas à Nikolaï. Toute son attention est focalisée sur le petit oiseau blessé qui se trouve dans ses bras. Le monde s’arrête quand ils sont réunis, plus forts que l’univers quand leurs corps sont aussi attachés, leurs âmes aussi liées. Sa main vient se poser contre la joue de Love instantanément lorsqu’elle voit ses yeux scintiller des larmes qu’elle ne peut empêcher, l’effleurant de tout son amour pour lui signifier qu’il n’est pas seul. Puisqu’elle, elle est là. – Dis-moi. Dis-moi ce que je peux faire, Love. Je ferais n’importe quoi pour toi. Elle murmure, les pupilles qui brillent un peu trop, de toute ces émotions qu’elle n’arrive pas à contrôler. Pas avec lui.