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 malade (riley)

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Message Sujet: Re: malade (riley)   malade (riley) - Page 2 Empty Jeu 2 Jan - 1:42


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( cette histoire me rend malade )
ft. riley

Il se déchaîne, Solal. Palabres assassins qui échappent à ses lippes, dans l’espoir que cette déferlante déformée par la colère suffise à alléger son cœur. Qu’à chaque mot formulé, l’organe vital meurtri s’apaise au moins un peu. Mais ce n’est pas le cas, les vagues colériques ne le libèrent en rien, les larmes courant loin des yeux rougis de la diablesse mise à terre le font au contraire se sentir encore plus mal. Il parvient pas à se gargariser de le faire souffrir, Solal. C’est pas dans sa nature, si ces paroles il les prononce sans savoir les retenir c’est pour mieux les regretter sitôt crachées. Et bien sûr qu’à s’acharner tombent les conséquences. Sa trop grande gueule qu’il est à peine parvenu à refermer que Riley prend le relais, la voix pathétiquement déformée par les sanglots lorsqu’elle dresse de lui un portrait aussi peu glorieux qu’il le faisait un instant plus tôt. Juste retour de bâton. Et il encaisse, Solal. Les yeux qu’il ferme un instant, comme pour mieux prendre sur lui, écoute ses arguments pour mieux pouvoir les réfuter. Car elle a tort, Riley. Oh, bien évidemment qu’elle a tort, comme toujours ; et il n’attend pas bien longtemps après qu’elle se soit tue pour lui répondre :

- Je n’ai jamais cherché à te « prendre pour une conne », Riley. Tu veux que l’on remonte des mois en arrière ? Parfait, on va même remonter encore un peu plus loin, tiens, tant qu'à faire.

Et enfin il se décide à de nouveau lui faire face. Se détourner de ce plan de travail, de ce mur si rassurant car, contrairement au visage de Riley, il n’est pas susceptible d’anéantir son cœur à tout instant.

- Combien de fois vais-je devoir te le répéter ? Lorsque j’ai rencontré Aeryn, je te pensais déjà passée à autre chose ! Avec l’autre, là, tu sais parfaitement de qui je veux parler. Comment étais-je supposé savoir que vous n’étiez pas ensemble lorsque toi et moi n’avions pas échangé un mot depuis des lustres, que vous ne cessiez de poster des photos ensemble, toujours plus proches ? Il y avait de quoi prêter à confusion, et tu le sais aussi bien que moi, je suppose que cela aussi c’était voulu, n’est-ce pas ? Pour me rendre jaloux, parce que haha, c’est hilarant de rendre Solal jaloux ! C’est d’une puérilité, mais bref. Je me suis dit que moi aussi il fallait bien que je t’oublie, que si toi tu y était parvenue ce n’était pas normal que moi non. Ce n’est qu’une fois avec elle que j’ai su que eh bien non, contrairement aux apparences tu étais encore célibataire. Mais jamais, jamais je n’ai fait cela dans le but de te heurter, Riley. Je ne m’abaisse pas à ce genre de choses, moi. Si je ne te l’ai pas dit immédiatement c’était uniquement pour retarder le moment où j’allais devoir te blesser, je ne dis pas que c’était la meilleure chose à faire, sans doute que non, mais j’ai fait au mieux sur le moment. De toute manière j’avais l’intention de t’en parler au moment où Aeryn est arrivée, mais cela tu ne m’as jamais laissé l’occasion de te l’expliquer, lorsque je suis sorti te chercher tu avais déjà fui.

Haussement de sourcils, d’épaules. L’air de la mettre face à ses actes passés, Solal qui ne se rend même pas compte qu’avec son petit discours il ne fait qu’adopter un peu plus encore son rôle d’homme vierge de tous péchés, qu’à se comporter ainsi il va probablement seulement obtenir de l’énerver un peu plus encore. Et ses gestes qui se font toujours un brin plus nerveux qu’à l’accoutumée, car tout s’affole à l’intérieur, le cœur s’agite, le cerveau va trop vite. Une violence rare qui démange, qu’il contient pourtant car il est pas comme ça, Solal. Que c’est pas un homme violent, un vulgaire animal incapable de parler, réduit à user ses mains, ses pieds comme toute réponse à la douleur. Il vaut mieux que ça, s’il devait se défouler il attendrait qu’elle soit partie, lui fera pas le plaisir d’exploser pour ses beaux yeux, et en attendant c’est sa langue qui évacue le surplus d’émotions. Une manière comme une autre de solutionner le problème.

Et le rire chargé d’amertume lorsqu’il la félicite d’avoir parfaitement atteint son but, de s’être même surpassée. Il empeste le sarcasme, Solal, l’écœurement et la peine. Le sentiment d’avoir été pris pour un imbécile, un simple pantin aux mains de Riley. Et heureusement qu’il s’est servi un verre d’eau, le porte, tremblant, à ses lèvres en voyant ce sourire éclatant se dessiner sur les lippes de la jeune femme, l’entend se targuer d’être fort agréablement surprise ; heureusement, car sans le liquide glacé en train de se propager dans son corps, il sait pas comment il aurait fait pour rester calme.

- Car tu crois que je l’aime ? Qu’est-ce que tu n’as pas compris dans ce que je viens de te dire ? Si je me suis mis avec elle c’est pour t’oublier, pas parce que j’en avais envie.

Et il a la voix qui flanche sur ces mots, sous le coup de colère, sous le coup de la peine, des émotions contenues à le faire vriller à tout instant. Car ça l’emmerde, Solal, de lui avouer maintenant qu’en plus du fait qu’elle ai seulement cherché à le heurter depuis des semaines, y soit parfaitement parvenue et ai en plus réussi à aller encore plus loin, lui n’est même pas bien avec sa petite amie. Et comme pour se rattraper il s’adresse à elle comme à la plus parfaite des imbéciles, comme au début, comme chaque fois que le ton monte un peu trop entre eux ; réaction de défense pour ne pas perdre la face devant elle. Mais Riley, elle le battra toujours à ce jeu-là. Riley, c’est pas la personne à attaquer, et cela il l’oublie un peu trop souvent, le comprend lorsqu’il la voit s’avancer vers lui, sourire perfide aux lèvres. En un battement de cils, fini la demoiselle éplorée, et ce revirement est loin de la faire remonter dans son estime dont elle avait déjà suffisamment dégringolé. Encore moins lorsqu’elle abandonne paresseusement sa main contre son bras, son corps tout entier qui se tend à son simple toucher. Encore moins lorsqu’elle se permet de le renommer « jaloux ». Sérieusement. Après ça ? Alors bien évidemment qu’il décline son invitation renouvelée. Un sang-froid surprenant qui le gagne tout à coup, seulement provoqué, comme sa colère passée, par Riley. Colère si bien montée qu’elle a fini par retomber toute seule, des suites du point de non-retour ; poupée froissée, silence fier tandis qu’elle s’éloigne de lui, le corps du Norvégien qui se détend sensiblement, se hâte l’instant suivant d’aller intercepter sa route. Car il ne la laissera pas prendre possession des lieux comme si elle en avait encore le droit. Qu’il veut plus d’elle ici, en réalité. Pas de cette Riley.

Satan en talons hauts qui déambule dans le salon, réclame son dû. T’es trop audacieuse, Riley, avec un autre que moi cela t’aurait perdu, qu’il se retient de lui dire, se contente plutôt de l’arrêter dans son mouvement. Avoue trop honnêtement qu’y a jamais eu de carton, qu’il a juste inventé cette caisse à la con pour revoir son minois de vipère. Et il sait pas ce qu’il a dit pour susciter cela, mais à ces mots les opalescences s’écarquillent, le regard change. Putain. Quoi encore ? Et la dégringolade. Solal qui tombe des nues, hausse un peu plus les sourcils à chaque nouvelle phrase. Elle est réellement en train de lui faire une scène parce qu’il l’a fait venir pour rien lorsqu’elle vient elle-même d’avouer avoir tout fait pour lui briser le cœur – une fois de plus –, et ce depuis des semaines ? C’est l’hôpital qui se fout de la charité, et les yeux qu’il cligne carrément lorsqu’elle ose le traiter de salaud. Il demeure un instant interdit, Solal, la fixe sans comprendre, la colère qui monte, silencieuse, dans sa gorge, jusqu’à ce qu’il finisse par rétorquer :

- Un salaud ? Tout ça parce que je t’ai fait venir pour rien ? Ah ben ça il t’en faut peu Riley, qu’est-ce que ce serait si j’étais venu placarder sur ta porte des photos d’Aeryn et moi en train de nous embrasser dans le seul but de te faire souffrir ! J'avais juste envie de te voir, quel mal y a-t-il à cela ? Non mais... tu te rends compte de ce que tu dis ? Que j’aime te voir à mes pieds… ? Tu ne tournes pas rond ma pauvre, à ce que je sache tu es toi aussi en couple et cela ne t’a pas empêché de venir ce matin. Comme si tu n’avais pas toi-même inventé ce stupide carton…

Nouvel éclat de rire cynique, tranchant au fond de sa gorge. Et le regard qu’il détourne d’elle pour se calmer, lorsqu’il se décide à de nouveau braquer ses prunelles sur elle, la glace a remplacé la flamme fugace. Maintenant sors de chez moi. Car il en a assez attendu. Qu’il refuse de continuer à se déchirer avec elle de manière aussi grotesque, de continuer à recevoir et formuler de nouvelles paroles assassines. Et ça semble la calmer, Riley. C’est toujours ça de pris. Silence de mort qui règne soudain dans l’appartement, opalescences rivées dans celles de l’autre. Elle lui demande s’il souhaite qu’elle parte, et son regard qu’il doit lutter pour ne pas laisser flancher, la gorge soudain nouée, il répond rien. Car il sait pas lui-même. Il veut vraiment qu’elle parte, Solal ? Cette Riley, oui. Qu’elle laisse revenir la femme qu’il aime. La femme qui se comporte pas comme un monstre, passe pas des larmes au sourire sardonique en un claquement de doigts.

Y a plusieurs secondes qui passent, et Solal qui n’a toujours pas trouvé de réponse convaincante. N’a toujours pas formulé de réponse lorsqu’elle accepte sa demande. Non, bien sûr que ce n’est pas ce que je souhaite, qu’il aimerait lui hurler, mais y a rien qui sort et le regard demeure inflexible. Il vacille même un peu lorsqu’elle le bouscule pour passer, doit reculer d’un pas pour recouvrer son équilibre ; demeure figé, statue de sel, en bruit de fond les pas de Riley, quelque chose qui se renverse mais rien qui se brise – seulement leur cœur, sans doute, inlassablement. Et les pas qui se rapprochent de nouveau lorsqu’elle sort de la cuisine pour gagner la porte d’entrée, le visage qui se crispe un instant, il aimerait s’insulter lorsqu’il se décide à faire volte-face, se diriger lui aussi vers cette même porte à pas précipités. Mais il le fait. Sa main qui se referme sur la sienne alors que les doigts de la jeune femme allaient se poser sur la poignée, et la glace à fondu dans le regard qu’il pose sur elle. Le souffle court, alors qu’il n’a même pas couru.

- Non… Non, ne pars pas.


Et un soupir qu’il laisse échapper, car il sait pas quoi dire pour la faire rester. Car il faut qu’elle reste. Car si elle part maintenant il a bien peur de la perdre pour de bon, et qu’il sait pas comment il serait supposé se relever de ça. Alors il joue la carte de l’honnêteté, une fois de plus. Sans savoir lui-même ce qu’il fait, si c’est ce qu’il faut ou si cela va seulement précipiter un peu plus encore sa chute.

- Riley… A quoi est-ce que tu joues ? Je ne te reconnais plus.

C’est vraiment toi, ça ?, qu’il aimerait lui demander, mais il n’ose pas par crainte de la réponse. Il a juste l’air perdu, Solal, et il l’est. Totalement. Perdu quant à ce qu’il veut. Perdu quant à ce qu’il ressent, colère, peine, choc, tout est mélangé et c’est pas beau à voir. Il la pardonne pas, ça c’est sûr, mais il peut pas se permettre de la perdre pour autant, c’est sûr également. Et ce trouble est si clairement lisible dans son regard, ce regard rivé sur elle et rien d’autre, les mots prononcés comme dans un souffle.

- Je hais la fille qui vient de se dévoiler ces dernières minutes. Et pourtant je t’aime tellement que… Je ne comprends pas.

Et bien évidemment que c’est le présent qu’il a employé. Car si c'était pas déjà assez clair comme ça, il est loin, si loin d’avoir tiré un trait sur elle.
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Message Sujet: Re: malade (riley)   malade (riley) - Page 2 Empty Ven 3 Jan - 0:43


malade (riley) - Page 2 04f8593b7dd3a873f2360b86c6186fcadba9ae37 malade (riley) - Page 2 Oxm9 malade (riley) - Page 2 A2c3

( cette histoire me rend malade )
ft. solal

Les mots qui se bousculent, heurtent les cœurs et crame les encéphales lorsqu’ils sortent d’entre les lèvres. Le constat d’un amour brisé, détruit par les non-dits et la fierté mal placée. Un brin de communication et vous n’en seriez pas là toi et Solal. Si seulement vous aviez réussi à garder contact après la rupture rien ne serait aussi compliqué actuellement. Sauf que t’as jamais été du genre à rester ami avec tes ex, l’amour avec toi c’est passionnel. Et voir ton ex évoluer sans toi, vivre une belle vie là ou vous avez échoué ça serait trop t’en demander. Y’a pas eu de rupture violente avec Solal, ça s’est fait dans le calme contrairement à tes anciennes relations mais t’as pas pu changer ta nature pour autant. T’as pas eu les couilles de revenir vers lui, t’as pas eu le cœur à lui dire qu’il te manquait alors qu’il était à l’autre bout du monde. Alors t’as effectivement cherché du réconfort dans le cercle de tes amis, Adrian compris. T’as effectivement passé beaucoup de temps avec lui, comme avec des dizaines d’amies. Mais Solal, il a fait une fixette sur le blondinet. Solal bouffé par la jalousie a sur interprété ce qu’il a pu voir sur les réseaux sociaux durant l’été.

Et bien évidemment il croit que t’as fait exprès, il croit que t’as agis de la sorte pour le faire réagir. Il te prend vraiment pour une petite garce Solal, un constat qui fait mal. Ça fait mal, un mal de chien de l’entendre s’imaginer que t’ai pu faire tout ça intentionnellement pour le faire chier. T’aimerais crier que c’est pas vrai, lui hurler dessus que t’as jamais voulu qu’il s’imagine des choses pareil au sujet d’Adrian et toi car au contraire, t’aurais voulu à l’époque qu’il revienne Solal, t’aurais voulu que tout s’arrange et que vous vous remettiez ensemble. A ce moment là – et jusqu’à il y a encore très peu de temps – t’étais hermétique aux petites tentatives d’Adrian, mais tout ça il le sait pas Solal car lui non plus n’a jamais cherché à revenir vers toi, n’a jamais repris contact. Il a juste foncé, il a juste voulu t’oublier apparemment. Et le reste de l’histoire tout le monde la connait, t’as voulu le reconquérir et t’es tombé de haut en le voyant avec cette fille, t’as été déçu qu’il ne t’ait rien dit et t’as foncé sur le premier mec qui voulait bien de toi pour le faire souffrir.

- Ça change quoi de toute façon tout ce qu’on dit là ? On répète, on répète et la fin de l’histoire c’est la même.


Attitude de garce qui te gagne, les palabres mauvaises et le regard vicelard pour répondre que de toute manière si il fait tout ce scandale alors qu’il est avec elle, il devrait se poser des questions. T’aimerais qu’il s’en pose, t’aimerais qu’il te dise qu’il t’aime et qu’il va la quitter. Mais même lorsqu’il te répond qu’à la base il n’était pas avec elle par amour mais simplement pour t’oublier ça ne te convient pas. Car il est avec elle depuis des mois, finalement. Et même en t’ayant revu, en ayant su que t’étais pas avec Adrian il n’a pas quitté sa nana pour autant. Il est bien avec elle Solal, bien évidemment qu’il est heureux et ça te fout la rage. Ça te met dans une colère si noire que t’en deviens mauvaise. Toute façon t’as le mauvais rôle de l’histoire alors autant aller jusqu’au bout, tu mets un point d’honneur à le rendre fou le norvégien.

- Oui bien évidemment c’est de ma faute. T’es avec elle par force, tu restes avec elle depuis des mois en te forçant, un vrai supplice hein !

Rire amer, sanglots stoppé par la colère l’envie de lui en coller une dans la gueule qu’il n’oublierait pas d’aussitôt. Tu redoubles ainsi d’effort pour le faire vriller, tout un putain de bordel qui te pousse à quitter la pièce au final car de vous deux, la personne qui finit le plus blessé dans tout ce dialogue de sourd, c’est toi. Tu quittes la cuisine pour en revenir à l’essentiel qu’est de récupérer tes affaires. Sauf que y’a pas de carton, Solal il t’avoue que c’était juste un plan à la con pour te revoir. Et là, t’explose. Pas car il a menti pour te revoir, non. Ça serait hypocrite de ta part mais car faut bien que tu lui trouves des torts, après tout ce qu’il a pu te balancer à la figure ces dernières minutes. Tu le laisse pas en placer une au norvégien, tu lui dis ce que t’as sur le cœur et en vient à l’insulter. T’as déconné, t’aurais pas du. Y’a pas de ça entre toi et Solal, y’a pas de mot vilain comme ça. Mais il fait sortir le pire en toi aujourd’hui, ta colère est si grande que t’en deviens incontrôlable, t’as l’impression de revenir la Riley d’avant, celle qui ne réfléchit pas et qui a zéro filtre. Les mots qui sortent brut de décoffrage, le point de retour atteint. Et maintenant t’attends, t’attends le retour de flamme, quelques secondes qui filent dans le silence, le regard déçu de l’homme que t’aime qui se demande si t’as vraiment déconné à ce point-là avant qu’il ne te remette à ta place. Il a pas tort sur tout Solal, qu’est-ce que t’aurais fait toi à sa place hein ? Qu’est-ce que t’aurais fait si tous les jours que dieu fait t’aurais à supporter des affiches de lui et sa meuf placardé sur tous les murs ? T’aurais craqué, te serait surement exilé à l’autre bout du monde pour ne pas avoir à supporter ça. Mais d’un côté c’est ton métier d’être affiché de partout, que ça soit avec lui ou un inconnu ça serait le même résultat et ça tu ne peux rien y faire. C’était le risque qu’il encourrait en sortant avec une mannequin. Tu soupires, croise les bras sous ta poitrine en l’écoutant te dire que t’es vraiment pas nette, qu’il te manque un grain. Tout le tralala qui ne n’aide pas, fait monter la sauce un peu plus encore. Regard mauvais, doigt pointé vers lui, ton accusateur tandis que tu dis :

- Tu sais quoi Solal ? Elle t’emmerde celle qui tourne pas rond. J’suis tordue mais en attendant t’es toujours là. Tu crois que t’es mieux que tout le monde mais t’es juste un gros con. Arrête de croire que tout le monde est manipulateur et calculateur comme toi. J’étais contente de te voir, bien évidemment. Mais j’ai rien inventé, je pensais vraiment récupérer mes portfolios aujourd’hui donc t’insulte s’tu veux ta pétasse actuelle de cinglée, ou de menteuse mais moi tu le fais pas ok ?

Les limites bien plus que franchies, t’es en dehors des clous et il n’en faut pas plus pour que tu réduises à néant la patience de Solal. Il te demande de dégager et c’est à ce moment-là que tu te rends compte de tout ce que tu viens de dire, le nombre fou de mot interdit que t’as lâché. Tu regrettes, ça serait mentir que de dire que t’as aucun regret aujourd’hui mais t’es trop fier pour t’excuser. Alors tu lui demande si il souhaite vraiment que tu t’en aille et comme il ne dit rien, t’imagine qu’il consent ses propres mots. Alors t’obtempère. Tristement, à la limite de pleurer de nouveau mais tu le fais. Tu vas chercher ton sac à main dans la cuisine et traverse le salon prête à t’en aller. Pas de regard suppliant, pas d’excuse. Les doigts serrant la poignée de porte et une promesse de ne plus jamais le revoir après cette journée prononcé dans ta tête, tu vas pour l’ouvrir cette foutue porte, prête à la claquer derrière ton passage et fondre en larme sur le chemin du retour jusqu’à chez toi mais Solal il te laisse pas faire. Le brun qui se jette sur toi, t’arrête dans ton mouvement et te demande de ne pas partir.

S’en est trop pour toi, pour ton cœur. T’agonise de l’intérieur et tu finis par exploser en larmes, le visage que tu viens cacher de tes mains, à bout de nerf alors qu’il te demande à quoi tu joues, pourquoi t’es comme ça. Et tu sais pas quoi dire, tu sais pas quoi répondre. Il te rend juste folle Solal depuis qu’il est revenu à New York, tu sais plus sur quel pied danser avec lui. Un coup c’est l’amour fou, un coup la haine. Il te manque et la minute d’après tu souhaiterais qu’il ne soit jamais revenu tant il te fait du mal. T’as jamais été autant tiraillé de ta vie par ton propre palpitant Riley, tu sais plus quoi faire, comment agir. Tout devient de plus en plus illogique et compliqué à suivre. Et tes mains qui glissent de ton visage et viennent s’accrocher au t-shirt de Solal, l’envie de le secouer mais la force qui te manque. T’as juste l’air pathétique avec ton maquillage qui commence à couler.

- Tu me rends dingue Solal tu le comprends ça ?! Tu me rends FOLLE. Je vais finir en psychiatrie tellement tu me tues.

T’es pitoyable dans cet état, les yeux imbibés de larmes, la voix saccadée mais c’est sincère ce qui sort d’entre tes lippes. Tu vas mal finir si ça continue comme ça, tu vas pas tenir en faisant les montagnes russes ainsi. Il dit haïr la fille que t’es actuellement, et toi aussi tu la hais. De toute ton ame. Qui aimerait l’hystérique que t’es, qui supporterait ça ? Mais quand il dit qu’il t’aime tu pleures d’autant plus. Comment il peut te dire ça alors qu’il est avec elle ?

- Pourquoi tu dis ça ? Pourquoi tu me retiens hein ?  Tu me hais ou tu m’aimes ? Tu veux que je parte ou non ? Décide toi Solal mais décide toi bien, c’est peut-être la dernière fois qu’on se voit, réfléchis s’il-te-plait !

Le supplice dans la voix, tes mains qui glissent jusqu’à son visage, tes doigts qui se pose contre ses joues rugueuses, peut-être le dernier contact. La dernière fois que tu touches à sa peau, vos yeux qui s’ancrent à ceux de l’autre. Surement la dernière fois que tu le vois de si près, que tu vois la tristesse dans ses yeux. Et t’arrive pas à déceler le fond de sa pensée, t’arrive pas à savoir ce qu’il va décider.

Aller Solal, décide de notre sort, fait pas durer plus longtemps le suspens. On s’fait la guerre ou on s’aime ?


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Message Sujet: Re: malade (riley)   malade (riley) - Page 2 Empty Sam 4 Jan - 1:33


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( cette histoire me rend malade )
ft. riley

Palabres cinglants entre les murs de l’appartement, des mots qui dépassent les pensées, dépassent les sentiments ; des mots motivés par la peine, par la colère, la lassitude de ces mois passés à se désirer sans même plus se parler, à souffrir en silence de voir l’autre heureux dans un nouveau présent. Forcément, y a des paroles malheureuses qui sont formulées. Des insultes libérées, des répliques pour blesser. Forcément, y a leurs cœurs qui s’écorchent au passage, accrochent les épines de leurs palabres, la lame aiguisée de leur rancœur. Forcément. De la bouche de Riley sortent des mots souillés ; de la sienne des raisonnements glaçants de froideur. Deux salles deux ambiances, pourtant le résultat est le même : leurs brasiers s’alimentent mutuellement, et aucun ne semble capable de capituler afin de cesser le massacre. A la place ils continuent seulement de s’écharper, comme s’ils ne s’étaient jamais aimé lorsqu’en réalité c’est là la cause à tout cela : ils s’aiment, s’aiment encore, trop. Bien trop fort. C’est pour cela que Solal ne peut rester de marbre lorsqu’elle le traite sans vergogne de salaud. Lui rétorque qu’il faut vraiment qu’elle ne tourne pas rond pour qu’elle réagisse ainsi à la chose si minime qu’est le fait qu’il l’ai fait venir sans réel motif. Et c’est sans doute pour cela qu’elle croise les bras sur sa poitrine pour les décroiser l’instant d’après, pointe un doigt accusateur dans sa direction ; laisse déferler sa haine.

Et c’est pas beau à voir. Vipères et palabres vénéneuses qui s’écoulent par torrents, les insultes fusent, encore et encore, lui, Aeryn, ils en prennent tous pour leur grade. Apparemment c’est un gros con. Un homme manipulateur, calculateur. Et tout cela pourquoi ? Parce qu’il s’est imaginé – bêtement – que par désir de le revoir, elle a inventé cette histoire de carton ? Le truc c’est qu’il est sincère, Solal, il dit pas ça – contrairement à elle – pour l’accuser de manipulation, mais vraiment car ce soir-là, lorsqu’elle l’a contacté, entre autre, pour lui réclamer ce carton, il ne voyait absolument de quoi elle pouvait bien parler. Lui, il a récupéré ses affaires chez elle, et pas une boîte de plus ; aujourd’hui tout est bien rangé à sa place et il n’est tombé sur rien que Riley soit susceptible de lui réclamer. Alors forcément qu’il s’est dit que ce n’était là qu’un prétexte. Que connaissant Riley, elle était trop fière pour lui dire explicitement qu'elle voulait le revoir après le fiasco de la soirée de lancement. Et lui, il est entré dans un jeu qu’elle n’avait même pas lancé. Et il a eu la bêtise de le reconnaître devant elle sans même s’être assuré qu’ils soient bel et bien sur la même longueur d’ondes, tout simplement car il lui fait un peu trop confiance, ne se serait jamais imaginé qu’elle sortirait ainsi de ses gonds. Naïf Solal, cela le perdra.

Et il ne répond rien. Finalement, il est celui qui décide de mettre un terme à cette scène de guerre, las de tout ceci, fatigué des tirs à balles réelles de ces dernières minutes. Et ce n’est pas si surprenant, lorsqu’on les connaît ; lorsque l’on connaît le calme du garçon, et le caractère de feu de Riley. Faut croire que ces insultes à son égard, puis à l’encontre de cette pauvre Aeryn qu’il apprécie tout de même et qui n’a rien demandé, cela aura été la goutte d’eau venue faire déborder le vase. Alors pour toute réponse, cinq mots. Maintenant sors de chez moi. Mettons un terme à tout cela. Je n’ai pas envie de te blesser plus que je l’ai déjà fait, pas plus que je n’ai envie que tu continues de me mettre à terre, un peu plus à chaque instant. Et puis je ne veux plus te voir. Pas quand tu es comme cela. Et pourtant tout est fade quand tu n’es pas là, alors je fais quoi, moi ? Palabres silencieuses qui ne parviennent à braver la barrière de glace de son regard, Solal qui ne sait pas ce qu’il fait, regrette instantanément sa requête car il sait déjà que son seul désir, une fois la demoiselle passée le seuil de sa porte, ce sera de la revoir. Malgré tout le mal qu’ils se sont dit. Malgré son plus vilain visage qu’elle vient de lui montrer. Elle lui manquera, comme toutes les minutes depuis des mois. Mais il suppose que ce qu’il vient de faire, c’est pour le mieux. Il l’espère. Demeure cependant incapable de répondre quoi que ce soit lorsqu’elle lui demande s’il est sûr de lui lorsqu’il lui demande de partir.

Alors elle tourne les talons. Le bouscule au passage, le bruit de ses pas et de quelque chose qui se renverse dans la cuisine pour troubler le silence de mort de l’appartement. Il se sent mal, Solal, submergé par la violence de ces dernières minutes, toutes ses certitudes bafouées et les vérités peu glorieuses dévoilées. Et la cadence de ses talons contre le sol qui lui fait l’effet d’une bombe à retardement. Tic, tac, elle sort de la cuisine, et bientôt la porte claquera – non, se refermera avec une douceur glaçante. Et lui il peut juste pas laisser faire cela. Alors sans plus réfléchir il s’élance à sa poursuite, referme sa main sur la sienne avant qu’elle n’ai eu le temps de tourner la poignée. La sent se figer. Ouf. Sauvé. Mais maintenant il est supposé dire quoi pour la faire rester ? Alors il improvise. Sincérité désespérée, il lui demande de ne pas partir ; véritable girouette, il exècre cela mais ça correspond bien à ce qui se passe dans son cœur, finalement. Et à ces mots, elle fond en larmes. De nouveau. Visage réfugié au creux de ses mains, et Solal désemparé. Pas surpris, car il n’est pas suffisamment bête, et la connaît trop bien pour ne pas avoir saisi qu’elle souffre tout autant que lui, en cet instant. Mais désemparé, oui. Car il se sent responsable, la sait responsable elle aussi. Partagé entre la rancœur des palabres prononcés et la culpabilité de la mettre dans un tel état, certainement aussi mal que lui. Et les émotions déjà parvenues à briser la glace dans son regard lorsqu’il lui demande à quoi elle joue, avoue ne plus la reconnaître. Car c’est pas elle, la femme qu’il a aimé. C’est pas cette hystérique prête à se jeter dans un combat à qui fera le plus de mal à l’autre. Et ses mains qu’il sent agripper son T-shirt, il ne se dégage pas. Le cœur qui se brise toujours un peu plus lorsqu’elle l’accuse d’être à deux doigts de l’envoyer en psychiatrie.

- Riley…

Et la vérité c’est qu’il sait pas quoi lui dire, car qu’est-ce qu’on est supposé répondre à cela, même ? Y a pas de manuel en relations humaines, c’est pas ses rencontres pourtant si nombreuses et encore moins les bancs de l’école qui lui auront appris cela. Alors, à défaut d’avoir quoi que ce soit de futé à répondre il lâche dans un souffle :

- Je suis désolé.

Désolé d’être parti. Désolé de ne pas m’être battu pour rester avec toi malgré la distance, désolé d’avoir rompu le contact, de pas être revenu vers toi quand je suis rentré à New York. Désolé de ne pas avoir cherché à savoir, désolé d’avoir tiré des conclusions hâtives. Désolé d’être sorti avec Aeryn et de pas te l’avoir dit. Désolé. Car Solal il est pas assez fier pour ne pas s’excuser sous prétexte qu’elle vient de se comporter comme une vraie peau de vache. Qu’il est conscient d’avoir lui aussi sa part de torts dans cette sombre histoire, et pas qu’un seul. Que ça fait des mois qu’il fait de la merde, a l’impression de faire tous les mauvais choix. Il touche enfin son rêve du bout des doigts et pourtant il s’est jamais senti aussi malheureux. Mais s’il est désolé, il peut pas non plus retenir ce qu’il a sur le cœur. Le fait qu’il hait la fille qui se présente à lui ces dernières minutes. Mais qu’il est perdu, aussi, car il l’impression de tellement l’aimer qu’y a plus de place pour la haine. Et les larmes qui coulent de plus belle, ses doigts qu’il sent toujours agrippés à son T-shirt, une main précautionneuse qu’il pose sur l’une des siennes, si crispées sur le coton. Le cœur qui s’arrête un instant lorsque s’enchaînent les questions. Des questions auxquelles il n’est même pas sûr d’avoir la réponse, pourquoi il la retient ? Est-ce qu’il l’aime ou est-ce qu’il la hait ? Il veut la voir rester, oui ou non ? Et la menace planante qu’il connaît déjà, bien sûr qu’il sait que c’est peut-être là leur dernière entrevue. Il sait. Et ses mains qui se dérobent à la sienne, viennent plutôt se glisser sur son visage ne l’aident pas à réfléchir. Pas plus que son regard rougi plongé dans le sien, si confus, à défaut de l’aider à réfléchir ils aident peut-être les mots à sortir :

- Je te retiens parce que je t’aime, Riley, ce n’est pas assez évident comme cela ? Pourquoi crois-tu que je fais tout ça si ce n’est pas pour ça ? Que je te fais venir pour un carton inexistant, que tu parviens encore à… à me faire sortir de mes gonds, me faire tourner en quelqu’un qui ne me ressemble pas si ce n’est pas pour ça ? Merde, j’ai écrit un livre sur toi…


Et ses mots se perdent dans un souffle, car lui-même ne parvient toujours pas à croire qu’il ai fait cela, qui plus est sans même s’en rendre compte. Qu’il est sur un terrain glissant et qu’il le sait, à essayer de sauver leur couple lorsque cela fait pourtant des mois qu’il est détruit, qu’ils en ont construit de nouveaux avec d’autres, depuis. Mais cela ne l’empêche pas de glisser à son tour ses mains sur son visage. Essuyer du bout du pouce les larmes qu’il a fait couler, les gestes qui se font délicats, si délicats. Son regard rivé dans le sien, le souffle qui se coupe face à l’impensable. Et cela ne l’empêche pas davantage de plonger sur elle, ses lèvres à la rencontre des siennes, ses lèvres qui redécouvrent les siennes. Oubliés Aeryn et Adrian, y a plus qu’eux, eux et le cœur qui va exploser, eux et ses mains qui glissent pour agripper son corps, se raccrocher à son corps, eux et la sensation d’enfin goûter à une bouffée d’air frais après des mois passés en apnée. C’est bon, bien trop bon après ces mois passés loin l’un de l’autre, à se voir sans jamais pouvoir se permettre cela ; c’est bon, il a l’impression de revivre, mais lorsqu’ils doivent se séparer pour reprendre leur souffle il la fixe, le souffle court, et lorsque le brouillard de ses pensées commence à se dissiper il se souvient seulement d’Aeryn. Merde, c’est vrai qu’elle est là, elle. Pas physiquement, mais dans sa vie. Et Solal, c’est pas le genre à tromper. Et pourtant c’est ce qu’il vient de faire, le temps d’un baiser, et Dieu sait que s’il suivait seulement son cœur il irait beaucoup plus loin. Mais y a sa raison qui se manifeste, et avec elle ses principes, qui font de lui un homme fidèle – la plupart du temps, manifestement. Et lui il est pris au piège, car une potentielle tournée des dédicaces doit débuter sous peu, qu’ils sont en pleine promo et que c’est littéralement le pire moment pour rompre avec son éditrice. Alors il recule d’un pas, de peur de ce qu’il pourrait faire à rester trop près de la sirène tentatrice. Secoue doucement la tête, lâche dans un souffle, comme pour lui-même :

- Non, je ne peux pas faire ça…

Le regard perdu à leurs pieds, il finit par relever la tête vers elle, braque son regard dans le sien. Son regard si désolé, son regard brisé à l’image de sa voix lorsqu’il lui dit doucement, des mots si semblables et qui pourtant n'ont rien à voir avec ce qu'il lui a dit plus tôt :

- Tu ferais mieux de partir, Riley…

Car j’ai trop peur de ce que je pourrais faire, avec toi. Que tout est demeuré intact, alors le seul moyen pour ne pas que je dévie c’est que tu restes loin.
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Message Sujet: Re: malade (riley)   malade (riley) - Page 2 Empty Lun 6 Jan - 22:11


malade (riley) - Page 2 04f8593b7dd3a873f2360b86c6186fcadba9ae37 malade (riley) - Page 2 Oxm9 malade (riley) - Page 2 A2c3

( cette histoire me rend malade )
ft. solal

Il est désolé Solal, désolé de quoi au juste ? De ne pas pouvoir te combler comme il le faisait avant ? D’être avec cette fille qu’il aime bien ? Te rendre dingue comme il le fait depuis qu’il est revenu à New York ? T’en a aucune idée, et en soi, tu pourrais encore piquer, chercher la dispute en lui demandant de quoi il s’excuse, car de toute façon à la base c’est pas des excuses que t’attendais. Mais t’en peux plus de la guerre, t’en peux plus de chercher à le piquer ça commence à devenir lourd, ingérable. A vouloir lui faire de la peine, c’est à toi que tu fais le plus de mal. T’attendais rien du tout mais de l’entendre prononcer ces mots et de savoir qu’il les pense d’une manière ou d’une autre ça te fait un certain bien. Le cœur qui s’apaise, t’es pas la seule fautive dans cette histoire. Il le reconnait. Il a fait des erreurs autant que toi t’en a faite.

Toi aussi tu devrais t’excuser, toi aussi tu devrais lui dire que tu t’excuses pour tout le mal que t’as pu lui faire. Tu devrais te comporter comme une adulte et lui souhaiter tout le bonheur du monde mais tu resteras à tout jamais une gamine un brin égoïste, une gamine qui souhaite récupérer celui qu’elle aime. Car pourquoi il fait tout ça Solal si il ne t’aime pas ? Pourquoi il n’arrive pas à te laisser partir si il est si bien avec Aeryn ? Tu veux savoir, tu le forces à réfléchir Solal. Tu sais pas si tu partirais réellement si il ne répondait pas mais c’est ce que tu sous entends, et on dirait que ça marche. Et t’as de l’espoir Riley, au travers de tes larmes y’a une petite étincelle qui brille dans tes yeux, dans le fond de ton cœur t’espère l’entendre dire qu’il te veut, qu’il fera tout pour t’avoir.  Et lorsque Solal se met à parler, t’arrête de respirer, tu retiens ton souffle comme si il allait t’annoncer la pire des nouvelles. Il te retient car … Il t’aime, enfin c'est dit. Le cœur qui bondit, les yeux qui s’écarquillent. Il te demande en quoi ça n’est pas évident ? Pourquoi il agirait de la sorte avec toi si il ne t’aimait pas ? Et tu sais pas, tu sais plus. Car tout est devenu flou, un peu trop flou pour toi. T’étais plus certaine de ce que Solal pouvait bien ressentir pour toi, après tout, des mois sont passés depuis votre rupture. Puis y’a ce livre, ce roman qu’il a écrit, ce roman dans lequel t’as reconnu votre relation après quelques chapitres seulement.

- T’assumais même pas jusqu’à il y a que très peu de temps que ce livre était basé sur notre relation …

Des mots mêlés à des sanglots, car Solal il a un peu la mémoire courte apparemment. Quand tu lui as exposé le fait que cette histoire était semblable à la vôtre il a renié en bloc l’auteur. Pourtant ça te semblait évident à toi, mais il disait que non, il s’en était pas rendu compte. Jusqu’à que tu lui donnes quelques exemples et là, il a un peu ouvert les yeux. Mais apparemment ce n’était pas intentionnel, il a juste eu de l’inspiration pour une histoire comme celle-là, les auteurs s’inspirent toujours de leur vécu d’une manière ou une autre et t’as pas cherché plus loin. Tu pensais avoir été qu’une passade inspirante pour lui, la petite histoire stupide qui l’a amené à faire le premier bouquin de sa vie. Et pourtant aujourd’hui, il te le vend comme une preuve d’amour. C’est pourtant évident non ? Si t’étais pas importante pour lui il n’aurait juste pas écrit quelque chose ayant un rapport avec toi. C’est pas si dur à comprendre Riley, tu le rends fou à Solal. Comme lui te rend dingue depuis qu’il est en couple, vous vivez la même chose lui et toi. Vous vous faites du mal inutilement, vous êtes embourbés dans des situations qui auraient pu très vite être évité si vous aviez eu chacun de votre côté un peu plus de jugeote. Et tu pleures encore, peut-être moins désespérément, avec moins d’intensité mais les larmes continue de couler. Tu sais même plus toi-même pourquoi tu pleures Riley, si c’est de tristesse ou simplement de désespoir. Mais Solal du derme de ses doigts vient essuyer les perles salines sous tes yeux, Solal qui se montre si tendre, si doux avec toi qui a été si horrible aujourd’hui. Tu le regardes droit dans les yeux le brun, le regard qui s’voudrait parlant, le regard qui lui montre ô combien tu regrettes d’avoir été si terrible avec lui. Et peut-être que tes yeux sont vraiment là pour te sous-titrer, peut-être qu’il voit que t’es sincèrement désolé à la façon que t’as de tenir son propre visage entre tes mains. Solal qui ne dit plus un mot, Solal qui se rapproche dangereusement de toi et que tu laisses faire sans trop comprendre. Ses lippes qui viennent se poser alors contre les tiennes, tu restes interdite quelques secondes. Le cerveau sur le mode off le temps de comprendre ce qu’il se passe, de profiter de ce moment car bordel, ça fait des mois et des mois, des jours et des nuits que tu rêves de revivre ça. Et c’est aujourd’hui, trois mois après le retour de Solal à New York que vous vous retrouvez de cette manière-là. C’est à corps perdu que tu te donnes dans ce baiser, tes lèvres venant picorer encore et encore les siennes, tes mains glissant de ses joues jusqu’à ses épaules, sa nuque que tu viens encercler de tes fins bras tandis que ses grandes mains glissent sur ton corps, s’arrêtent au creux de tes reins pour te rapprocher de lui. Tu te consumes Riley, tu deviens toute flagada entre ses bras. Des relents de l’époque où vous vous détestiez qui te reviennent à la gueule, lorsque l’attraction physique avait pris le pas sur la haine que vous vous portiez. Tu penses à beaucoup de chose, le cerveau en ébullition face à ce retournement de situation mais aucune pensée pour Adrian, le garçon avec qui tu sors depuis quelques semaines maintenant, le garçon qui partage à tes cotés les affiches de time square et le reste du monde. Lui, il passe à la trappe le pauvre garçon. Tu vis pour le moment présent, vis pour sentir ses lèvres contres tes joues, dans ton cou.

C’est trop beau, trop parfait. Tu te sens trop bien pour que ça dure éternellement, tu sais que la chute va faire mal lorsque vous vous rendrez compte de ce que vous venez de faire mais tu ne pensais pas qu’il arrêterait si rapidement le norvégien. Lorsqu’il se recule à bout de souffle, toi aussi tu recules d’un pas, te retrouve coller à la porte de son appartement. Regard troublés des deux côtés, t’es déçu un peu Riley. T’en viens à douter de son amour, peut-être entaché par la présence d’Aeryn. Il l’aime alors un peu ? C’est ce que tu te dis lorsqu’il avoue à voix haute qu’il ne peut pas faire ça.

- Tu ne peux pas quoi Solal ? Tu ne peux pas la quitter elle c’est ça ?

Sourcils qui se froncent, l’incompréhension. Tout est en bordel dans ta tête, pourquoi t’es pas désolé toi ? Pourquoi t’as pas autant de peine pour Adrian qu’il en a pour Aeryn ? Pourquoi lui, il a des énormes remord contrairement à toi ? T’es une si vilaine personne Riley ? T’as autant peu de cœur ? Tu sais pas, tu t’en fiche dans l’immédiat. Malheureusement. Toi tu le veux lui mais lui, il te demande de partir et tu paniques :

- Tu m’as dis à l’instant que tu m’aimais Solal, tu viens de m’embrasser et tu regrettes là !? Non j’peux pas y croire.

Tu te rapproches de lui vient attraper ses mains, le forçant à te regarder de nouveau pour le persuader de changer d’avis :

- C’est quoi le problème ? C’est elle ? Tu l’aimes ? Si tu l’aimes ok je m’en irais et j’arrêterais de te faire chier mais si y’a une infime chance, je t’attends Solal. Je te forcerais pas à la tromper mais j’serais là, je ferais ma vie jusqu’à que tu te décides.


De toute façon … Toi aussi tu ne peux pas quitter Adrian, pas comme ça. Pas du jour au lendemain, pas alors que vous avez encore quelques projets en commun et des contrats incassable. C’est horrible, t’es tenu en chaine par des contrats en béton maintenant que t’y penses et de toute façon, peut-être qu’il t’aime juste tout simplement plus comme il pensait t’aimer Solal, peut-être que c’était le dernier de ses baisers auxquels tu vas gouter pour le restant de tes jours. Et même si c’est la fin de votre relation, tu ne veux pas couper les ponts. Vous n’y arrivez pas de toute façon, c’est impossible. Et à chaque fois que vous essayez ça échoue lamentablement. Tu soupires, renifle aussi – forcément, passe une main dans tes cheveux et regarde Solal sans trop savoir à quoi t’en tenir car tout est super complexe dans votre situation, c’est vraiment le gros bordel :

- J’en ai marre de nos guéguerres toutes les deux minutes …. Ça devient puéril, je veux pas te perdre Solal t’es trop important…

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Message Sujet: Re: malade (riley)   malade (riley) - Page 2 Empty Mer 8 Jan - 23:45


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( cette histoire me rend malade )
ft. riley

Temps suspendu, figé ; et le cœur, assourdissant dans le cerveau, lorsque leurs lèvres s’effleurent. Se cherchent. Se dévorent. Comme toujours la tendresse innocente ne fait pas long feu entre eux ; déjà tout s’embrase, les gestes se font précipités, les corps se rapprochent. Comme s’ils étaient à cours de temps avant que leur bulle n’explose. Qu’ils se souviennent d’eux. Aeryn et Adrian. Vapeurs grisantes qui se glissent entre les neurones, embrument tout tandis que, le souffle se faisant rare, il égare ses lippes sur ses joues, dans son cou, partout à portée de lèvres. La serre un peu plus contre lui, les mains posées dans le bas de son dos. Juste un instant, que toi et moi, c’est peut-être maintenant que s’écrit notre histoire… Juste un instant, Riley. Abandonnons-nous à nos péchés, juste un instant.

Mais les instants c’est pas réputé pour durer longtemps, et bientôt Solal rouvre les yeux, s’écarte. Distance nécessaire, car trop près d’elle il sait qu’il perd tout contrôle. La preuve en est, il a suffi qu’elle pose ses mains sur son visage pour que ça dérape. Qu’il trompe Aeryn. Merde. Très peu Solal, ça, et d’un coup il se sent con, terriblement con, lui qui a toujours répété à tort et à travers que quand on aime on trompe pas, que si on a envie de tromper c’est qu’on aime pas la personne et dans ce cas-là faut juste la quitter. Sauf que dans les faits c’est pas si simple. Dans les faits, sa copine il l’aime pas, nan, pas comme ça, mais c’est son éditrice et la promo va tourner au véritable cauchemar s’il la quitte parce qu’il a trompé son ex ; que la femme qu’il aime, elle est avec un autre, de toute façon, alors c’est vite vu. Et Solal, ça lui fait mal à son éthique de se rendre coupable de ça. Alors il le lui dit, avoue ne pas pouvoir ; le souffle encore un peu court des suites du dérapage. Et Riley elle comprend pas, lui demande des explications ; et lui il aime pas ce regard qu’elle porte sur lui, sent bien qu’y a un truc qui cloche. Que ça risque de lui péter à gueule à tout moment. De nouveau.

- Je ne peux pas la tromper ! Ce n’est pas moi, ça, Riley, je ne suis pas un homme infidèle ! Tu devrais le savoir, c’est contraire à mes valeurs. Et bien sûr que je ne peux pas la quitter, pas maintenant. C’est mon éditrice, tout va vite devenir très compliqué si je la quitte parce que je t’ai embrassé.

Les lèvres qu’il pince, car il se sent pris au piège, Solal. Que dans tous les cas il se sent comme un salaud, quoi qu’il fasse – peut-être bien qu'elle avait raison, Riley, tout compte fait . Que la seule bonne chose à faire ce serait de tout lui avouer et la quitter, mais il a même pas le courage pour ça. Il a pas le courage d’affronter son regard haineux – blessé ? – chaque fois qu’il se rendra à la maison d’édition, qu’un événement les obligera à se voir. Lâche. Il a déjà eu sa dose des relations tendues au travail, et c’est pas Riley pour qu’il supporte cela une nouvelle fois. Et Riley, il lui suggère de partir. Car il se fait pas confiance en sa présence. Pas après que « l’homme incapable de tromper » ai trompé. La jolie blonde qui s’ulcère, lui demande comment il peut dire cela après avoir dit qu’il l’aimait, l’avoir embrassé. Elle comprend pas, et il peut pas la blâmer car lui-même ne comprend rien. Ne sait plus quoi faire.

- Non, bien évidemment que je ne regrette pas… Enfin si, mais… C’est compliqué.

Et il le sait qu’il vient de sortir la pire phrase, le genre aussi bateau et rageant que les « c’est pas toi, c’est moi », mais c’est la vérité. C’est réellement compliqué, Solal tiraillé entre les regrets de son comportement mais l’absence de regrets de l’avoir embrassé elle. Car bordel, qu’est-ce qu’il en avait envie. Et ses doigts qu’il sent se refermer sur les siens, son regard qu’il relève vers elle, interrogateur. Fronce les sourcils en l’entendant lui demander s’il l’aime, à son tour de ne pas comprendre, et les sourcils qui s’haussent un peu lorsqu’elle ajoute que si non, elle est prête à l’attendre le temps qu’il faudra. Véritable yo-yo sur son front.

- Non… Non, je ne l’aime pas, enfin, je l’aime bien, c’est une gentille fille, tu vois ?

Les épaules qu’il hausse, non, bien sûr qu’il a pas le cœur qui s’emballe et les entrailles qui se nouent chaque fois qu’il la voit. Une fois de plus, c’est pas Riley. Et d’ajouter :

- Mais comme je t’ai dit c’est une situation compliquée, je me suis fourré dans un joli sac de nœuds. Mais comment cela, m’attendre… ? Que fais-tu d’Adrien ?

Car lui aussi il entre dans l’équation, malheureusement. Et Riley qui s’agite sous ses yeux, finit par avouer être fatiguée de toute cette situation. Vouloir le garder d’une manière ou d’une autre dans sa vie, car il est trop important ; et à ces mots il hoche la tête, car il se reconnaît dans ses paroles. Bien sûr qu’il s’y reconnaît.

- Non, je suis parfaitement d’accord. C’est trop dur de ne plus faire partie de ta vie, te voir avancer à distance seulement… Enfin bref… Je me dis que… Je ne sais pas… Peut-être que l’on pourrait se laisser une chance d’être amis… ? Je crois que c’est l’un des rares stades de relation que l’on a jamais partagé, tiens…

Et un petit éclat de rire, un peu nerveux. Car il propose cela en désespoir de cause, sous le coup de la panique de ne plus savoir comment se raccrocher à elle. Qu’il sait combien cette proposition pue, les contraindra lorsqu’ils ont été habitués à tant avoir ensemble, mais il sait aussi que dans leur situation actuelle, c’est le mieux qu’ils puissent s’offrir. Car ils sont trop lâches pour mériter plus, assumer leurs erreurs. Et que ce petit rien du tout que serait une amitié, cela vaudra toujours mieux que de ne plus l’avoir du tout dans sa vie. Car c’est vrai, ils ont été beaucoup de choses, Riley et Solal. Collègues, amants, époux, ennemis, en couple… Mais jamais de simples amis, il a toujours fallu que leur relation soit teintée de haine ou de sexe – un peu tordus, ces deux-là. Et il espère qu'elle va dire oui. Ou lui dire qu'elle préfère quitter son blondinet, tout compte fait. Mais par pitié, trouvons un moyen de rester l'un dans la vie de l'autre, Riley.
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Message Sujet: Re: malade (riley)   malade (riley) - Page 2 Empty Jeu 9 Jan - 22:01


malade (riley) - Page 2 04f8593b7dd3a873f2360b86c6186fcadba9ae37 malade (riley) - Page 2 Oxm9 malade (riley) - Page 2 A2c3

( cette histoire me rend malade )
ft. solal

T’es déçu, indéniablement. T’as envie de le contredire, bien évidemment que t’as envie de lui dire qu’il est trop tard pour jouer la carte de la fidélité une fois que le mal est fait. Tu ne l’as pas inventé ce baiser, tu n’as pas sentie ses mains se balader sur ton corps par une illusion du saint esprit. C’est réel et tu ne l’as même pas volé ce baiser, t’as rien fait pour l’obtenir. C’est lui qui s’est jeté sur toi, lui qui t’as tenu tout fort contre lui. Et t’as aimé ça, tu sais que lui aussi a aimé. Et pourtant, il pense à Aeryn, cette garce qui te met des bâtons dans les roues. Tu pinces alors les lèvres, ne le coupe pas et le laisse terminer ce qu’il a à dire. Parait que ça va devenir compliqué si il la quitte maintenant, car c’est son éditrice, qu’il doit faire une tournée des librairies à ses côtés. Solal ainsi tenu tristement par les couilles, par la réussite de son livre. Et tu ne peux pas lui enlever son rêve, alors t’opines de la tête. T’accepte ce qu’il dit mais lui demande au moins si il regrette ou pas ce moment ? Car si il regrette et essaie en réalité de te le dire délicatement pour que tu ne lui fasses pas un infarctus dans les bras tu préfères alors le savoir directement. T’aimes pas les discours prémâchés, les discussions pleines d’insinuations ou faut tout décrypter pour savoir ce qui est réellement dit.

Il ne regrette pas, mais un peu quand même. C’est compliqué. Tu ravales ton envie de lever les yeux au ciel, de ricaner d’amertume. Car en soi, tu ne vois pas ce qu’il y a de si compliqué. Soit il t’aime, soit il ne t’aime pas. Pourquoi regretterait-il d’avoir embrassé celle qu’il aime hein ? Tu ne comprends plus rien et t’en viens à attraper ses mains. Tu veux qu’il se souvienne, du contact de tes doigts contre son derme, de ton regard quand tu lui dis que t’es prête à l’attendre si ce n’est qu’une question de contrat. Car tu peux le comprendre, toi aussi t’en a des beaux de contrat sur le dos. Des pubs à faire pour les prochaines saisons au coté d’Adrian. Mais toi, t’as le choix. Toi t’es déjà dans le milieu. Tu perdrais surement des millions à casser ces contrats mais tu pourrais le faire, si il le voulait vraiment. Mais à condition qu’il t’aime Solal, à condition qu’il n’ait pas le palpitant hors de contrôle quand Aeryn s’approche, qu’il ne soit pas attiré par elle comme il a pu l’être par toi. T’es prête à tout mais faut que tu l’entendes, que tu puisses te l’ancrer dans la tête le temps que les choses changent. La sentence que t’attends comme une damnée, l’épée Damoclès au-dessus de ta tête qui pèse  un millier de kilos au-dessus de ta tête. Le cœur qui bat, fort. Bien trop fort dans l’attente de savoir ce qu’il a dans le cœur le norvégien. Et enfin il le dit, il ne l’aime pas. C’est quelqu’un de bien mais c’est pas l’amour qui lui fera faire des dingueries pour elle. Il l’aime surement pour ce qu’elle représente, le succès de son livre qu’elle tient entre ses mains en décidant ou non, de lui donner la publicité qu’il mérite.

- Je vois mais j’ai pas envie de savoir, j’imagine que tu peux le comprendre.


Que t’arrives à caler avant qu’il ne reprenne la parole car t’as pas envie de savoir qu’elle est gentille, pas envie de savoir qu’elle est douce et représente le total opposé de la personne que t’es. Pour toi c’est juste Aeryn, la fille qui vous fait perdre du temps. Mais t’es bien heureuse d’entendre Solal avouer qu’il s’est mis dans une belle galère, au moins le reconnait-il le garçon qui a du mal à comprendre ce que t’insinues par l’attendre. Car après tout, toi aussi t’es en couple. Toi aussi t’as un gentil garçon qui semble heureux d’être en couple avec toi. Il est fier Adrian d’être avec toi, il ne s’en cache pas. Adrian c’est comme Aeryn, il est le candidat parfait et surement que si tu n’avais pas connu Solal tu serais la nana la plus heureuse de sortir avec le blondinet mais c’est pas le cas. T’as le cœur pris ailleurs, le cœur et la raison prêtes à faire des dingueries pour celui que t’aimes vraiment. Tu pourrais tout foutre en l’air pour récupérer Solal mais comme le brun ne semble pas prêt à en faire de même tu n’en parles pas des sacrifices que t’es prête à faire, t’hausse les épaules et lui dit :

- Ca veut dire que si tu m’aimes vraiment, si c’est pas du blabla ce que tu me dis dans quelques mois on pourra se mettre ensemble réellement ? J’suis prête à le faire. Puis moi aussi j’ai encore quelques contrats pour les prochains mois avec Adrian… Donc au moins finissons ce que nous avons à faire chacun de notre coté et advienne que pourra.

Faut qu’il soit au courant, si lui ne peut pas quitter Aeryn tout de suite, alors toi non plus tu ne quitteras pas dès ce soir ton petit-ami. C’est horrible ce que tu fais, ce que vous allez faire mais c’est nécessaire au bon fonctionnement de vos carrières respectives. Et ta peur de sa réaction à Solal, peur qu’il n’accepte pas que tu sois encore avec Adrian les prochaines semaines, les prochains mois. Tu le supplies de faire un effort, car t’en peux plus de cette ambiance, t’en a marre de te battre avec lui. Et pour une fois, il tombe d’accord avec toi le beau diable. Il te libère d’un poids en t’avouant qu’il n’a pas envie que cette conversation finisse comme toutes les précédentes de façon tragique. Il te veut dans sa vie Solal et tu devrais être heureuse. Sourire à pleine dent mais lorsqu’il prononce avec trop de pureté le mot « ami » t’arrive pas à rire comme lui, t’arrive pas à te forcer. Tu te contentes de sourire, tristement car t’aurais finalement préféré qu’il te dise qu’amant c’est pas mal. Et dieu seul sait que t’es contre la tromperie … Mais il l’est surement encore plus à cheval sur cette règle lui, que toi.

- Oui, de toute façon il nous reste plus que cette option donc ami… Mais de quelques mois Solal. Pas plus. Ne croit pas que je vais accepter d’attendre une année entière.


Et si ça devait arriver, tu couperais les ponts. Deal qui se fait, une poignée de main formelle par laquelle vous concluez le marché. Ami, Solal et Riley des amis. T’as du mal à l’imaginer mais c’est mieux que rien. Quelques secondes qui filent dans le silence pourtant si lourd de vérité et enfin tu te décides à lui dire :

- Bon… Je vais y aller du coup, ce fut fort en émotion … Merci pour mon carton invisible Pettersen en tout cas.

Lunette de soleil que tu sors de ton sac à main en souriant, lunette miroir que tu poses sur le bout de ton nez car ça serait vraiment louche que tu sortes de chez quelqu’un les yeux rougies de larmes. Solal que tu viens serrer un instant contre toi, l’accolade purement américaine mais pourtant si criante de l’amour que tu lui portes en réalité. Car ni chez lui, ni chez toi à Londres on se câline pour se dire au revoir. T’avais juste besoin de le sentir une dernière fois contre toi, de sentir ses bras t’encercler pour te sentir aimer. Et voilà qu’il t’ouvre la porte, te regarde partir en te souhaitant une bonne journée. Un bon bout d’an aussi. Car surement vous ne vous verrez plus d’ici janvier 2020. Un chapitre qui se fini et un nouveau qui compte s’ouvrir d’ici peu. L’amitié pour se raccrocher à quelque chose de bien plus fort. Mais va falloir être patient, va falloir se montrer sage en attendant.

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