Sujet: late night red eyes amnesia | riley x adrian Sam 26 Oct - 22:50
( faded every night dancing all night long ) ft. @Adrián Calenda
Les journées sont différentes, mais tes nuits sont toutes les même depuis quelques semaines Riley. A peine la nuit tombe que tu te prépares, enfiles une jolie robe, des talons maquille ta peine et tu pars faire la fête jusqu’à pas d’heures, tard et même jusqu’au bout de la nuit. Des soirées entre copines, des soirées avec des influenceurs, des soirées pour le travail aussi. On te voit de partout, dans des endroits à la mode et parfois dans des endroits où tu ne vas que pour t’exiler, pour qu’on te lâche la grappe et picoler dans la tranquillité. Ce soir, c’est avec des amies que t’es parti faire la bringue, une soirée que t’as passé dans un carré VIP en hauteur à t’amuser, danser et chanter avec des filles. Puis boire, surtout boire. Des shots de tequila, des cocktails aux saveurs sucré qui ont laissé leurs gouts sur le bout de ta langue. T’as fumé aussi, pas mal fumé même. T’avait pourtant arrêté depuis longtemps ta consommation Riley, t’avais réussi à te tirer de cette merde mais faut dire que toute ta vie se fait bien plus compliqué depuis quelques temps. T’as du mal à jongler entre ta vie professionnelle, le personnel et les éléments perturbateurs. Tu te sens stressé, à bout de nerf et au bord des larmes constamment et la seule chose qui te permet d’un peu te calmer c’est la cigarette.
C’est bien beau, c’est bien drôle les soirées sur Manhattan mais arrive toujours – fatalement – le moment de rentrer, le moment pour les copines de se faire un dernier calin et de se quitter. Khloé et Cindy qui partent de leur côté puis y’a toi, toute seule. Clairement pompette et n’ayant aucune envie de rentrée. A peine tu penses à ton appartement, ton lit que tu déprimes. Impossible que tu rentres si tot, t’attrapes alors ton portable regarde ta liste de contact tout en te grillant une énième clope, premier nom qui s’affiche. Adrián. Tu souris, pouffe de rire – la faute à l’alcool – car comment t’as pu ne pas penser à lui sans voir ton répertoire ? C’est l’évidence, il t’accueillera toujours à bras ouvert Ad’, tu pourras toujours compter sur lui si tu te sens un peu dans le mou. Et ce soir c’est le cas, alors tu lui envoies un sms, sans te rendre compte de l’heure qu’il est. Tu lui dis que t’es en route pour venir chez lui, que t’as envie de discuter toute la nuit. Tu captes pas qu’à une telle heure, les gens normaux dorment. Toi tu ne vois que ton intérêt et c’est sans réfléchir un peu plus à la question que tu commandes ton uber, prend la route et te dirige dans les quartiers huppées du Queens que tu connais que trop bien. Le quartier que tu vois défilé, la tête collé contre la vitre. Puis la voiture s’arrête, tu ne bouges pas. Faut que le conducteur te dise à voix haute que vous êtes arrivés pour que tu remarques qu’effectivement, vous êtes devant l’immeuble de ton ami. Tu remercies le chauffeur en riant et quitte sa voiture, tu dois te raccrocher à un poteau pour pas tomber. Quelques secondes pour que sol, le quartier arrête de tanguer. Puis tu reprends le chemin jusqu’à lentrée de son immeuble, tape machinalement le digicode pour rentrer à l’intérieur. Pour une fois, tu t’en sors pas trop mal, ça te prend pas dix huit piges pour taper sur les bonnes touches et tu te glisses dans l’ascenseur qui n’attendait que toi au rez-de-chaussée pour monter dans les étages.
Une minute, grand maximum deux qui te paraissent comme des heures pour arriver à son étage. c’est d’une démarche clairement pas assurée mais plutôt totalement négligée, presque déglinguée que tu viens t’appuyer contre le plus proche mur et vient appuyer sur la sonnette. Peut-être que tu restes un peu trop longtemps appuyé sur le bouton mais t’entends du bruit derrière, des pas qui se dirigent vers toi et quand il ouvre la porte Ad’ tu pouffes en voyant sa tête clairement étonnée de te voir là.
- Bah alors blondinet on regarde pas ses messages ?
Que tu dis en agitant ton téléphone devant ses yeux. Puis tu finis par rangé celui-ci dans ton sac, regarde le blond à la porte et lui fait ton plus mignon regard de chat potté pour l’amadouer. Prend une voix toute douce, surfaite – et surtout de meuf bourrée – et lui dit :
- J’peux rentrer ou tu vas me renvoyer à ma maison ?
Sujet: Re: late night red eyes amnesia | riley x adrian Ven 1 Nov - 16:16
late night, red eyes, amnesia
La nuit est tombée depuis de longues heures sur une ville qui, elle, ne dort jamais. De sa fenêtre, Adrián a pu voir les lumières des appartements s’éteindre les unes après les autres, ne restent que celles des bars et des hôtels qui ne s’éteindront qu’au lever du soleil. Il est déjà sorti hier, c’est pour ça que ce soir, il a décidé de rester chez lui. Affalé dans son canapé, la télévision en fond sonore, il dessine quelques croquis dans un carnet. Il se dit souvent que s’il ne gagnait pas aussi bien sa vie, il aurait tout fait pour reprendre des études et se lancer dans le graphisme. Il sait que aujourd’hui, il n’a plus le temps d’en perdre. Il sait également qu’il peut toujours mettre ses dessins en vente sans que ce soit du grand art, parce qu’il est reconnu aujourd’hui et que n’importe qui serait prêt à payer le prix fort pour l’une de ses œuvres. Ce soir, s’il use de son crayon, ce n’est pas par envie de commercialiser ses produits. Il ressent le besoin de s’exprimer à travers quelque chose, les mots sont de trop et il n’a plus personne à qui se confier : le papier, lui, l’écoutera toujours et ne lui donnera jamais de mauvais conseils qu’il refusera de suivre. Le papier, lui, n’est pas un psychologue qu’il paye beaucoup trop cher pour des résultats peu satisfaisants. Sous forme de bande dessinée, il raconte ce qu’il s’est passé ces derniers jours, il représente ses émotions comme des personnages à part entière, un peu comme le film vice-versa. Ça l’amuse de les personnifier, car il sait très bien que c’est comme ça qu’elles vivent à l’intérieur de lui-même, qu’il donne tout ce qu’il a dans une seule. Passionné, c’est peut-être ce qu’il est, peut-être beaucoup trop. Il aime et déteste avec passion, il donne tout son cœur dans sa tristesse, dans ses colères, dans chacun de ses émois. La sonnette le fait sursauter, le fait tracer un coup de crayon sur toute la longueur de la page. Il jure intérieurement avant de poser tout ce qu’il a entre les mains sur le table basse, il faut qu’il aille ouvrir, la personne qui vient lui rendre visite a insisté, a appuyé longtemps. Ça ne peut pas être un erreur, même s’il n’attend personne.
Il passe d’abord à sa chambre pour récupérer un t-shirt, trop habitué à traîner à moitié nu dans son appartement. Si on se tatoue l’entièreté du corps, c’est bien pour se les exposer au moins à soi-même, non ? Dans une tenue où il se sent plus apte à recevoir quelqu’un, le blond marche jusqu’à sa porte d’entrée en traînant des pieds. Il est prêt à râler, à dire à la personne derrière celle-ci qu’elle vient de lui gâcher des heures de travail – même s’il ne faut qu’un coup de gomme pour tout effacer. Mais aucun son ne sort finalement quand il l’ouvre, il ne s’attendait clairement pas à tomber sur Riley. Le blond a juste l’air – très – étonné, elle le lui fait remarquer en parlant de ses messages. Il sort son téléphone de sa poche, qu’il avait mis en silencieux, regarde ce qu’elle lui avait envoyé puis relève les yeux vers elle. Moi aussi j’veux discuter toute la nuit. Il sourit légèrement et se décale d’un pas, évidemment qu’il ne la laissera pas rentrer chez elle. Et ce n’est pas que l’état de Riley qui lui donne envie de l’inviter à l’intérieur, non, c’est parce qu’il est intéressé par elle depuis toujours et qu’il a toujours espéré avoir ses chances. Ce n’était jamais le bon moment à chaque fois qu’ils se croisaient, les choses ont changées depuis un petit moment et de nouvelles perspectives s’offre à lui. Alors Riley, évidemment qu’il va la retenir. On verra demain matin si j’te renvoie ou non. Dit-il en refermant la porte derrière lui, un sourire satisfait sur les lèvres. Il ne l’attendait absolument pas et pourtant, il a l’impression que ça fait des heures, peut-être même des jours qu’il ne fait que ça. Il se sent comme un gamin la veille de Noël, qui décompte les jours de cet événement depuis le 26 Décembre dernier. J’te sers quelque chose à boire ? Elle semble déjà avoir trop bu, ça ne l’empêche pas de demander. Si sa soirée dehors est terminée, celle avec Adrián ne fait que de commencer.
Sujet: Re: late night red eyes amnesia | riley x adrian Lun 4 Nov - 12:34
( faded every night dancing all night long ) ft. @Adrián Calenda
Même si t’as fait l’effort de le prévenir de ton arrivé avant même de prendre la route vers chez lui, t’aime bien sa tête étonnée maintenant que t’es devant sa porte. Il ne s’y attendait pas à ce que tu viennes là, Adriàn. Ça se voit à son regard, sa façon de te regarder comme si tu n’étais pas réellement là, que t’étais une illusion. Ça te fait sourire, immanquablement. Pourtant il ne devrait pas être si étonné Ad’ t’es venu quelques fois chez lui depuis cet été. L’après-midi pour regarder des films, te préparer chez lui pour partir avec lui à une soirée pour une marque. T’es pas inconnue à cet immeuble, cet appartement. Ça a déjà fait les paparazzis de te voir arriver chez lui et surement que ce soir ça ne dérogera pas à la règle, surement que des photos de toi finirons tout droit chez TMZ et sur les réseaux sociaux pour enflammer la toile. Mais tu n’y penses pas plus que ça, tu t’en fous complet même. Toi la seule chose dont t’as envie c’est passer la soirée avec ton ami, enlever tes talons et finir affalé sur le canapé en refaisant le monde. Et un sourire qui se dessine sur tes lèvres, trop honnête, trop sincère quand il t’avoue que lui aussi a envie de discuter. Tu penches alors ta tête sur le côté et lui répond :
- Alors discutons ensemble toute la nuit … ?
Si il veut bien te laisser entrer, mais t’es certaine qu’il va te laisser entrer Adriàn. C’est pas le genre de la maison de laisser les jolies filles dehors. Et voilà qu’il s’écarte le beau blond, te laisse entrer dans son appartement. C’est avec une démarche en zigzag que tu entres dans la demeure de ton ami. Tout sourire, regarde les murs et la décoration comme si c’était la première fois que tu venais ici. Les cadres qui valsent sous tes yeux, faut tu te raccroches au plus proche des murs pour ne pas tomber tandis que le tatoué te balance qu’il verra demain matin si il doit te renvoyer ou pas de chez lui.
- Après cette nuit avec moi tu ne pourras pluuuuuuus jamais te passer de moi Adrian, jamais !
Le doigt que tu pointes vers lui, ricane sans même te rendre compte du double sens de tes palabres. T’es à la limite du tendancieux Riley, à la limite de lui faire croire que t’es venu avec un but très précis ici alors que c’est pas le cas. Ou … peut-être que si ? Tes prunelles ambrées qui s’attardent sur le blond soudainement, son t shirt, son jogging qui tombe trop bas, le tatouage écrit en lettre gothique dans son cou. Tu mattes Riley, comme tu ne l’as jamais fait auparavant. T’es même pas un peu discrète et tu relèves les yeux vers son visage quand il te demande si tu souhaites boire quelque chose. Quelques secondes d’hésitation et enfin tu réponds :
- T’as de l’eau pétillante ? J’ai tellement la gorge sèche depuis que j’ai pris le taxi …
Et sans attendre sa permission tu vas t’asseoir – tombe de tout ton poids – sur son canapé, défait les lanières de tes hauts talons que t’envoies valser sur le coté. Les jambes que tu replies sous tes fesses et tes grands yeux qui glissent sur la table basse, s’attardent sur le cahier ouvert qu’Ad a surement laissé trainer. En petite curieuse t’attrape celui-ci, laisse tes iris se balader sur les croquis.
- C’est toi qu’a dessiné ça ? J’te connaissais pas des talents de dessinateur Ad… Je peux continuer de regarder ?
Pas une once de regret dans la voix en lui faisant comprendre que t’empiètes dans son espace privé. T’es juste curieuse, étonné dans le bon sens du terme d’apprendre que vous avez une passion en commun. Ce petit détail qui vous a échappé alors que vous vous connaissez depuis quelques années maintenant. tu te rends compte alors que vous n’êtes pas si différent.
Sujet: Re: late night red eyes amnesia | riley x adrian Lun 4 Nov - 22:15
late night, red eyes, amnesia
Des sujets à aborder durant une nuit entière, il peut y en avoir des milliers. Dans l’état dans lequel se trouve Riley, il peut y en avoir des millions. Il l’imagine déjà s’endormir durant un débat qu’elle aurait elle-même lancé, avec une question existentielle du style « si je dors et que je rêve que je dors, est-ce que je dois me réveiller deux fois ? » Quelque chose qui n’émane pas d’une intelligence à la Einstein, qui prouverait du degré d’alcool qu’elle a ingurgité tout au long de cette soirée. C’est avec cette idée plutôt rigolote derrière la tête qu’il la laisse entrer, se retournant vers elle pour suivre ses mouvements dans l’appartement. Il n’a rien de précieux par ici, elle peut zigzaguer autant qu’elle le souhaite et faire tomber ce qui la chante : il se le repaiera. Il préfère débourser des centaines de dollars dans des vases qu’il ne trouve même pas beaux pour passer une belle soirée avec elle, plutôt que de restreindre ses mouvements, peut-être la vexer et conserver un décor qui, une fois de plus, n’apprécie même pas. Il fronce les sourcils quand elle lui dit qu’il ne pourra plus se passer d’elle après cette soirée, évidemment qu’il pense à certaines choses qu’il ne devrait pas. Pourtant, il a l’impression d’être une gourmandise sous ses yeux, elle le dévisage littéralement, sans la moindre gêne. Et lui, il se laisse faire, apprécie être regardé, pour une fois, par Riley. J’en doute pas. Dit-il, avant de lui demander si elle souhaite boire quelque chose. Elle accepte en allant s’affaler sur le canapé : de l’eau pétillante. Il s’attendait à quelque chose de plus corsé, mais visiblement, elle a décidé d’arrêter sa consommation d’alcool pour ce soir. Je vais te chercher ça. Sur ces mots, il la quitte quelques secondes, le temps d’aller fouiller dans un de ses placards pour sortir un grand verre et dans son frigo pour sortir la fameuse eau pétillante. Le verre plein, il retourne la voir dans le salon et dépose le verre sur la table basse. Il la retrouve au-dessus de son cahier, en train de pénétrer dans sa vie, dans ses pensées, dans tout ce qu’il n’avoue jamais. Et bizarrement, ça ne le gêne pas plus que ça. Une autre personne aurait reçu son poing dans la figure et aurait été mise à la porte. Mais c’est Riley. Et à elle, il ne peut vraiment rien lui refuser. Ouais, c’est pas grand-chose, tu sais. Fausse modestie, il vient s’asseoir à côté d’elle. Une bande dessinée qu’il alimente presque tous les jours depuis des mois, des journaux comme ça, il en a des tas dans sa chambre, tous complets. Il y a des passages sur elle, il ne le lui dira pas : seul lui peut les comprendre. Ce sont ses sentiments qui parlent, dans ses dessins, et quand la joie parle de ce qu’elle a vécu de positif, il y a elle et ses cheveux blonds qui sont indirectement mentionnés. Il relève ses yeux vers elle alors qu’elle s’intéresse à son travail, ça lui fait chaud au cœur. T’aimes bien ? Il demande, bien qu’elle ait mentionné le mot « talent » il y a quelques secondes. Si ça ne lui plaisait pas, elle aurait fait comme si elle n’avait pas vu le carnet, non ? Ou alors, elle peut être dotée d’une honnêteté sans faille et lui dire que clairement, c’est de la merde. Mais il en doute fort, Adrián. J’ai déjà vu sur son insta que toi aussi tu fais d’jolis trucs. J’le dirais jamais assez mais on se complète bien, toi et moi. Depuis le temps qu’ils se connaissent, il lui a sorti cette phrase des centaines de fois. Parce que les points en commun, ils en ont des tas. Et il se dit que s’ils s’étaient rencontrés au bon moment, ça ferait déjà un bon moment qu’ils partageraient la vie de l’un et de l’autre. Parce que deux personnes qui semblent aussi bien aller ensemble ne peuvent pas vivre séparées, c’est son avis depuis très longtemps, ce qui le pousse à espérer davantage maintenant que toutes les chances sont de son côté. Pas de copine aux alentours, pas de copain aux alentours. Juste eux, rien qu’eux. Test de sobriété ! Dit-il, en lui arrachant le carnet des mains pour trouver une page vierge, avant d’attraper le crayon sur la table basse et lui tendre les deux objets. Dessine… un chat. Il hausse ses épaules, ça aurait pu être un chat, comme une voiture, comme un arbre. Juste pour voir de quoi elle est capable dans cet état, ils auront de quoi en rigoler demain matin.
Sujet: Re: late night red eyes amnesia | riley x adrian Sam 9 Nov - 14:03
( faded every night dancing all night long ) ft. @Adrián Calenda
Merci, que tu chuchotes à ton ami, un grand sourire sur les lippes tandis qu’il pose le verre sur la table basse, prend place à tes côtés sur le canapé. Tes prunelles qui glissent alors sur son profil, son nez droit, ses cheveux en bordel glissé vers l’arrière. Une envie de rire sans aucune raison qui te prend. La faute à l’alcool, le vilain mélange qui glisse dans tes veines et fera ses effets pendant quelques heures encore. Tu te mords la lèvre, l’intérieur des joues pour ne pas craquer Riley, préfère te concentre de nouveau sur les dessins dans ce cahier que tu tiens entre tes mains plutôt que de céder à tes accès de fou rire incontrôlable, inexplicable. Tes yeux à peine posé sur les visages des personnages créer de toute pièce par Adriàn que ça calme ton euphorie ; apaise ton cerveau en folie. Des détails que tu regardes avec attention, il te dit que ce n’est pas grand-chose ces dessins-là et tu relèves les yeux vers lui, arque un sourcil et le gronde :
- Ah non, tu vas pas commencer à jouer les modestes Ad’, pas avec moi.
Car c’est drôlement bien fait, que c’est totalement à l’opposé de ce que toi t’es capable de dessiner. Toi tu sais faire des croquis, des esquisses mais lui il a une patte personnelle, y’a ce truc très précis qu’on retrouve uniquement dans les BD qui se profile. Et avide d’en voir plus, tu tournes une page. Glisse tes doigts sur chaque trait composant les dessins de ce nouveau duo de page comme si sous ta main les dessins allaient prendre vie, que tu ressentais l’âme de ces personnages. Un talent que tu ne lui connaissais pas, que t’as peut-être jamais cherché à connaitre car votre amitié jusqu’à il y a peu de temps ne se limitait qu’à vous croiser à des événements, à des soirées organiser par des amis en communs que vous avez l’un et l’autre. Tu te sens alors un peu triste, les émotions décuplées par la bibine. Il y a trois minutes tu voulais rire et maintenant tu voudrais presque pleurer, t’excuser de ne pas avoir fait autant attention qu’il le fallait à lui et sa vie. Adriàn qui depuis des lustres n’a jamais cessé de te montrer qu’il t’appréciait tandis que toi, tu ne faisais pas trop attention à lui car t’avais l’esprit trop occupé par un norvégien qu’aura fini par te la mettre à l’envers au bout du compte. Salaud, connard, l’esprit qui divague trop rapidement sur ton ex. L’envie de lui balancer des noms d’oiseau qui te traverse l’esprit. Non encore mieux, l’insulté lui et sa pétasse.
Heureusement qu’Adriàn te ramène à la réalité, une simple question qu’il pose et voilà que tu détournes le regard du cahier, vient le regarder plutôt lui. Quelques secondes pour remettre tes idées en place, comprendre ce qu’il vient de te demander. Est-ce que t’aimes ses dessins ? Oui, bien sûr que tu trouves ça cool alors t’hoches de la tête assez vivement, ajoute sans attendre :
- Tu rigoles ? C’est génial, j’trouve ça super cool même t’es vraiment doué à pleins de trucs dit moi ?
La mode, les réseaux sociaux, maintenant le dessin il gère sur bien trop de plan le blond. La conversation qui pourrait tourner des heures durant autour de lui et pourtant c’est sur toi que le sujet se rive. Toi et ce que t’as pu afficher sur les réseaux sociaux de ta passion première. Toi et tes gribouillis que t’affichais sur instagram en imaginant qu’un jour tu serais la prochaine Lagerfeld. Adrián qui assure que vous êtes complémentaire, qu’il n’arrêtera jamais de le répéter et ça te fait sourire, rouler des yeux même car depuis que t’es célibataire cette phrase tu l’as que trop entendu sortir de sa bouche. Tu peux pas le nier.
- Je dirais plutôt qu’on se ressemble, pour moi être complémentaire c’est quand on assemble deux personnes différentes qui arrivent à s’entendre… Nous on s’entend et on a les mêmes passions, c’est autre chose mais bien tenté !
Tu lui tires la langue, tourne de nouveau une page dans le cahier en t’attendant à y voir de nouveau dessin mais c’est au vide que tu te confrontes, page blanche. Niet, nada à te mettre sous la dent. Tu minaudes devant le cahier, jusqu’à que celui-ci te file sous le nez. Tu fronces alors les sourcils, entends au même moment Adrián parler d’un test de sobriété. C’est quoi ça ? T’en sais rien, tu t’attends à devoir te lever, mettre le doigt sur ton nez et marcher à cloche pieds pour prouver que tu tiens debout. Ça promet si il te demande ceci l’espagnol… sauf que non, il est plus malin que ça le blond et te propose de dessiner un chat sur son cahier. Tu n’y attendais certainement pas et t’explose de rire quand tu réalises ce qui t’est demandé.
- Vraiment ?? Tu me penses si bourrée que j’peux pas dessiner un chat ? T’vas voir !
Cahier que tu lui arraches des mains en riant, stylo que tu cherches sur la table basse mais d’abord tes yeux se posent sur le verre d’eau qu’il t’a servi. Alors d’abord, avant toute chose tu te désaltère. Bois quelques gorgées avant de reposer doucement le verre à sa place, récupérer le stylo et te met à dessiner un chat grotesquement laid sur le papier. Un rond pour faire la tête, un ovale un peu plus long pour faire le corps, des lignes fines pour faire les pattes, et des triangles pour faire les oreilles. C’est pitoyable, clairement pas digne de ce que t’es réellement capable de faire mais t’aimes bien abuser, faire rire la galerie quand tu t’y mets.
- C’est bon c’est suffisant ? Attention à ta réponse… Elle pourrait être lourde de conséquence…
Le bout du stylo que tu viens taper contre son nez, t’es peut-être un peu trop brusque dans tes gestes et la pointe vient lui marquer le bout du nez d’une ligne noire. Tu te recules, pose la main devant ta bouche d’un air choqué.
- Oups, j’ai telleeeement pas fait exprès…
Tu fais tout ton baratin alors que t’as clairement fait exprès. T’es vraiment une diablesse quand tu t’y mets. Des battements de cil à outrance, l’air angélique que tu prends en lui disant d’une voix trop douce tandis que tu viens ajouter un petit point sur le bout de son nez :
Sujet: Re: late night red eyes amnesia | riley x adrian Dim 24 Nov - 21:53
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La modestie ne représente pas vraiment le milieu dans lequel travaillent les deux jeunes gens. Ils se mettent constamment en avant, eux et des produits, eux et des marques. Pourtant ce soir, elle intervient dans leur échanger pour camoufler les vrais sentiments d’Adrian, le couvrir. Et la blonde, elle l’a remarqué, elle lui crierait presque dessus à l’idée qu’il dise que ce n’est rien. C’est vrai, c’est quelque chose. C’est pour ça qu’il lui demande ce qu’elle en pense, et un large sourire vient se dessiner sur ses lèvres quand elle lui dit qu’elle adore, qu’elle trouve ça cool. Elle lui demande également s’il est doué à pleins de trucs. C’est vrai que depuis quelques mois, le blond semble avoir le monde entre ses mains, il semble être capable de tirer quelques ficelles. La roue a tournée, pour lui, et peut-être qu’il cache effectivement d’autres cartes dans sa manche. Il va falloir qu’tu passes un peu plus de temps avec moi pour le découvrir. Dit-il, d’un ton qui se veut mystérieux. Peut-être qu’il sait faire de bons plats espagnols, peut-être qu’il sert de bons cocktails. Il ne lui dira rien de plus, comme dit, il faudra qu’elle vienne découvrir ses autres talents par elle-même. Ce serait bien trop bête de dévoiler trop tôt, leur amitié est entamée depuis longtemps mais rien ne les empêche d’apprendre à se connaître réellement que maintenant. Lui, il en a envie : est-ce donc réciproque ? Il se le demande, il l’espère. Il lui parle de sa passion à elle, parce qu’ils peuvent se dévoiler des choses sans même se parler. Oui, il l’a vu sur les réseaux sociaux. Et il lui répète ainsi qu’ils sont complémentaires, elle s’empresse de le corriger en lui disant que non, ils se ressemblent seulement. Déjà j’pense que t’es pas en état d’me corriger ok ? Faussement vexé, il la regarde avant de continuer. Nan, plus sérieusement, moi j’dirais que deux personnes complémentaires peuvent se relayer. Genre… on fait les mêmes choses, quand l’un tombe, l’autre continue. Il hausse ses épaules. Ou peut-être que j’aime trop les courses avec relai mais bref, t’as compris. Il se perd dans ses propres mots. C’est assez fou la vitesse à laquelle il perd ses moyens en sa compagnie. Heureusement pour lui, il trouve une idée pour se sortir de ce pétrin : un test de sobriété. Il a pas de tube dans lequel la faire souffler pour découvrir son taux d’alcoolémie et il ne veut pas la faire réciter l’alphabet à l’envers, à vrai dire, même sobre il n’y arrive pas lui-même. Il veut rester dans le thème du dessin et lui propose de lui faire un chat. Pour quelqu’un qui a du talent comme elle, bien que ce soit loin de ses esquisses habituelles, ça ne devrait pas être très compliqué. Elle attrape le stylo et commence son chef d’œuvre sous les yeux attentifs d’un espagnol qui se mord la lèvre inférieure pour ne pas pouffer. Évidemment qu’elle fait exprès, il n’en a pas douté une seconde. Son chat terminé en une dizaine de secondes à peine, elle lui demande s’il est satisfait et le menace de sa seule arme : le stylo. Déposé sur son nez sans être bouchonné, il sent l’encre froide s’imprégner dans sa peau. Et faussement, elle s’excuse, en fait des caisses. Et il adore ça, le blond, mais il ne la pardonnera pas aussi facilement. Je rêve ou t’as essayé d’me repeindre ? Qu’il demande en se frottant le nez avec son avant-bras, avant de lui faire une moue. Nan, j’suis sûr que ça va même pas partir. Qu’il dit d’abord, avant de finalement se raviser. Enfin peut-être que j’peux te pardonner. Il attrape le stylo de ses mains pour y remettre le bouchon, bien qu’il aurait rêvé se venger à son tour. Mais si ça commence avec des coups de crayons, ça va finir avec des verres d’eau envoyés à la figure de l’autre et finalement, ils seront pas plus avancés. J’sais pas comment, par contre. Eh oui, ce serait trop facile de lui donner toutes les réponses dès le début, il faut qu’elle y mette un peu du sien. Alors, comment tu peux te faire pardonner, mh ? Il y a des tas de possibilités, il ignore encore celle qu’elle va choisir. Si elle en choisit une, l’idée qu’elle l’envoie chier et qu’elle s’en aille lui a évidemment effleuré l’esprit mais non, il ne l’imagine pas aussi susceptible. Elle veut jouer ? Ils vont jouer. Reste seulement à établir les règles et vu qu’il ne sait pas dans quelle cour ils jouent, il préfère lui laisser l’honneur d’être arbitre, de décider de ce qui se fait ou non. Voilà pourquoi elle doit elle-même décider de sa sentence, lui, il se fera juste un malin plaisir quand viendra leur de lui administrer son sort.
Sujet: Re: late night red eyes amnesia | riley x adrian Dim 1 Déc - 14:37
( faded every night dancing all night long ) ft. @Adrián Calenda
Parait que y’a qu’en passant du temps avec Adrian que tu découvriras tous les talents qu’il cache. Il dit pas un mot de plus, pas un mot de moins, t’as juste le droit à ça et ton imagination pour t’imaginer les centaines de chose qu’il doit savoir faire ce garçon. Tu te demandes si il sait parler une troisième langue ? Si il est capable de te donner le nom d’un monument dans chaque pays qui recouvre le globe. Est-ce qu’il a le savoir de Solal ? Est-ce qu’il excelle dans les domaines contraires du norvégien ? Tu veux savoir Riley, tu veux découvrir et du temps tu vas en trouver – parole d’une nana complètement bourrée – si c’est ce qu’il faut pour apprendre à connaitre plus amplement Adrian. Promis juré que tu le feras, car il le mérite l’espagnol à te supporter depuis toutes ces années.
Et tu te mets à minauder, l’index que tu poses contre tes lèvres et le regard qui se fait lointain, les prunelles qui se posent vers le plafond trop blanc, immaculé de son salon. Tu fais semblant de chercher quelque chose dans ta tête Riley, t’en fais des tonnes sous ses beaux yeux mordorés car tu veux attirer son attention. Ce soir, plus particulièrement que tous les autres bizarrement avant de lâcher d’une voix trainante :
- J’essaierais de te caser plus souvent dans mon planning de ministre … Promis…
Et voilà que t’arrête ton cinéma, reprend ton air gentillet et trop joyeux en l’écoutant te parler de votre complémentarité. Il n’a pas tort Adrian, il dit des choses censées. T’es juste pas prête à les entendre ces choses-là, car tu fais un blocage et que t’as pas envie de te rendre à l’évidence qu’Adrian est surement la personne la mieux conditionné pour te comprendre et satisfaire tes besoins dans un couple à l’heure actuelle. Il est comme toi le garçon, vit la même vie que toi. Personne peut mieux te comprendre que lui et pourtant, tu penses encore trop souvent à Solal. Comme un disque rayé y’a sa tête et son prénom qui tourne en boucle dans ta tête de linotte. Il t’a ensorcelé ce salaud et toi tu cherches LE moyen pour l’oublier. Et peut-être que ce soir tu l’as trouvé ton moyen, peut-être qu’Adrian et sa façon de te parler calmement, te donner son point de vue sans te juger ou s’énerver c’est ce qu’il te faut. Adrian que tu regardes d’un nouvel œil ce soir, Adrian pour qui t’hoche de la tête car tu sais qu’il a raison au fond. Même si son histoire de relayage et de course est trop compliqué pour toi ce soir, tu comprends ce qu’il veut dire par tout ça et il mérite ta sincérité alors tu lui réponds :
- Oui j’ai compris et … J’aime bien ta façon de penser, j’avoue.
Et dieu seul sait que ça te coute d’avouer quelque chose. Toi Riley Arriston, t’es trop dans la confrontation et le débat pour avouer quand finalement tu changes d’avis mais ce soir, l’alcool t’adoucie un peu. Ce soir t’as pas envie de confronter quiconque. Ce soir t’es docile et t’écoute sagement Adrian lorsqu’il te demande de dessiner un chat. Ignoble petit chaton que tu gribouille sur la page vierge qu’il te présente. Au moins, ça a le don de faire rire le garçon, te faire rire du coup par la même occasion. T’as besoin de ça ce soir Riley, t’as besoin de rire, de t’amuser et comme une gamine tu ne trouves pas mieux que de venir lui marquer le nez du bout de ton stylo noir. Tu te fonds en fausse excuse et lui, te pose une question rhétorique tout en se frottant le bout du nez à l’aide de son avant-bras tatoué. Tes prunelles qui s’égarent sur sa peau marqué, l’ancre noire cachant chaque millimètre de son derme aussi blanc que la tienne normalement. Il parle mais t’entends pas, du moins que brièvement et tu relèves les yeux vers lui uniquement lorsqu’il te dit qu’il y a moyen qu’il te pardonne. Alors t’arque un sourcil, le fixe dans l’attente d’en savoir un peu plus sur les moyens que tu vas devoir déployer pour le beau blond. Le hic c’est qu’il ne sait pas comment tu peux te faire pardonner…. Bien évidemment. Tu souris en coin, car le coup du mec qui boude et qui attend que tu déploies des myriades d’effort pour le dérider tu la connais cette technique pour l’avoir toi-même utilisée des tonnes de fois avec tes ex petits-amis. Mais ok, si il veut jouer à ça tu te laisses tenter.
- J’ai ma petite idée de comment je vais faire, je suis une fille très très intelligente … très très bourré aussi mais j’perds pas mes neurones pour autant ! Aller laisse-moi faire …
Et déjà, tu viens attraper le verre d’eau que ton ami t’avais amené, ton doigt que tu trempes dans l’eau pétillante et fraiche avant de te rapprocher de lui, venir frotter ton index mouillé contre le reste infime de stylo qu’il lui reste sur le bout du nez. Un sourire satisfait qui se colle à ton visage lorsque la trace disparait.
- Déjà ça de moins, ensuite …
Tu rapproches ton visage du sien, doit cligner des yeux à quelques reprises pour faire le focus, virer le trouble de son visage que tu te mets à regarder en détail. La lueur dorée dans le fond de ses iris maronnée. Son nez droit, sa bouche rosée et ce petit grain de beauté à quelques centimètres de sa bouche. Un charme fou que tu lui trouves ce soir, qui te pousse à faire la connerie de bafouer les limites que t’instaure avec lui depuis si longtemps en venant déposer tes lèvres contre le bout de son nez une première fois, reculer d’à peine quelques centimètre ton visage du sien avant de dire :
- c’est bon … ? Non … ?
Et déjà te remettre à déposer un baiser contre sa joue, un autre sur son autre joue et un autre à quelques millimètres de ses lèvres. Tu joues avec le feu, te rends pas compte que tu joues trop dangereusement avec le feu. Mais t’en a envie ce soir, t’en a marre d’être seule, marre de toujours le repousser à Adrian par respect pour Solal lorsque celui-ci ne s’empêche pas de vivre sa vie, d’avoir une nouvelle petite-amie. Toi aussi t’as le droit de plaire et de t’amuser. Et ce soir, t’as trouvé celui avec qui le faire. T’as trouvé le meilleur partenaire pour enfin l’oublier.