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| Sujet: Bloodflow Dim 8 Déc - 0:16 |
| leo & tim.
L’esprit en vrac, les battements de palpitant anarchiques, elle avale les mètres trop rapidement, déchirant la nuit, sans arriver à effacer les sévices de cette longue journée. Tais-toi et souffre. La ligne de ses épaules se tend alors que les traits de son visage se tordent parfois de fatigue ou de lassitude. Leone se débat en interne contre l’envie de rentrer chez elle, se dirigeant d’un pas qui n’a rien de naturel vers la demeure des Sartier. Illuminée et bruyante. A l'image de la populace qui s'anime à l'intérieur. Ses sourcils se froncent sous l’incompréhension parce qu’elle pensait qu’ils ne seraient que deux. Peu habituée à ce que ses entrées ne soient pas remarquées, la poupée capricieuse laisse tomber son sac dans le hall et plonge dans l’univers doré qu’elle a toujours rejeté, comme un corps étranger. L'auteur de ce désastre se fait fuyant, préférant d'autres compagnies à la sienne. Leone se demande même s'il s'est rendu compte de sa présence. Elle ne lui en tient pas encore rigueur, profitant de l'ivresse générale pour faire un état des lieux. Perdue dans un monde qui ne sera jamais sien, elle se fait observatrice silencieuse, peu impressionnée par cette luxure scandaleuse qui ne fait que mettre en lumière ses propres sacrifices. Y a aussi cette vérité qui embrume son esprit, trop aveugle jusqu'à présent. Timothée Sartier. C'était plus simple d'occulter qui il était, d'où il venait. La danseuse se fait aborder, gente masculine, coupe de champagne à la main. Sauf que Leone n'a rien à partager ce soir et très peu à offrir tant elle est prise au dépourvu, décidant de ne pas enfiler son costume sensuel. L'enfant s'esquisse, détourne l'attention, léger sourire hypocrite en prime afin de faire preuve d'un cruel civisme. Les gestes froids et détachés. Ses opales cherche le responsable. Elle s’approche de lui, agacée de se contenter de l’ombre. La poupée dont l’aura de colère n’est plus seulement palpable se plante devant lui sans un regard pour la sirène qui l’accompagne. Un sourire sec sur ses pulpeuses. Un main emprisonne son menton pour le forcer à la regarder. Leone contemple les prunelles éclatées de Sartier, une seconde lui suffit pour comprendre. Comme brûlée, elle le lâche. « Tu m’as oublié » elle constate, amer, façon juge incorruptible. La ballerine lui a pourtant laissé du temps. « Et tu es passablement défoncé » elle assène. |
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| Sujet: Re: Bloodflow Lun 9 Déc - 23:17 |
| t'es pas vraiment connu pour ton sens de l'hospitalité. pourtant quand deux bombes en robe versace se sont présentées sur le pas de ta porte en te prenant pour ton jumeau, non seulement t'as pas relevé, mais en plus tu les as invitées à entrer. t'as pensé trop bonnes, trop connes et t'as sauté sur l'occasion. littéralement. un magnum et quelques lignes de la meilleure coke plus tard, t'as baisé les deux. mécanique bien huilée, sexe sans âme, jouissance programmée pour plaisir égoïste. l'habitude. l'habitude de tromper l'ennui en faisant n'importe quoi avec n'importe qui. tromper l'ennui, une expression que tu devrais te faire tattouer sur le front. histoire de prévenir toutes les croqueuses de diamant qu'elles finiront écrasées comme de vulgaires mouches sur le par-brise de ton insolente vanité. une fois que t'as suffisamment profité de leur crédulité, tu t'emploies à faire éclater leurs petites certitudes en leur révélant ton identité. pas pour rétablir la vérité, simplement pour le plaisir d'observer leur si joli faciès se décomposer. et parce que tu n'as décidément d'estime que pour le mal que tu fais, tu les fout dehors sans autre forme de procès. tu refermes la porte sur leurs insultes, et tu te délectes un instant du silence. un instant seulement, puisque le battant se rouvre quasiment dans la foulée, sur ton frère. mais pas seulement. dans son sillage, une trentaine de personnes qui investissent rapidement les lieux. tu voudrais ressentir quelque chose face à tous ces anonymes qui s'approprient ton espace vitale, tu voudrais être heureux, surpris ou en colère. mais il n'en est rien, l'habitude encore, vient se faufiler entre ton cerveau et ton coeur. pas que j'en ai quelque chose à foutre, mais c'est pas toi qui devais sortir ce soir ? que tu demandes à Ismaël en repoussant du bout du doigt la jolie petite sangsue jusque là enroulée autour de lui. si, mais y'avait pas de bourbon, donc j'ai volé les invités. un sourire franc vient illuminer ton visage et tu ne peux retenir un éclat de rire en imaginant la tronche qu'à dû tirer l'hôte bafoué au moment du drame. la suite est assez floue. tu te souviens qu'avec Isma vous avez trinqué, et sniffé, tu te souviens juste pas combien de verre, ni combien de ligne. tu sais que son histoire t'as fais hurler de rire à t'en rouler par terre, même si t'as déjà oublié tout ce qu'il t'a dit. tu te souviens de la couleur du soutient-george de cette fille, pas de son prénom, tu sais qu'elle t'a sucé, mais tu sais plus si c'était avant ou après l'autre. la tête dans le brouillard, les yeux exorbités, tu gueules pour qu'on change la musique, alors que c'est toi qui vient de choisir le titre. certitudes ébranlées par les toxiques, la tout de suite tu serai capable de confondre ton cul avec ta tête. et ça te conviens. tout te conviens très bien, même le bavardage insipide de l'ange blond qui se retient à toi comme au mat d'un bateau en pleine tempête. t'entraves rien de ce qu'elle dit, tu te contentes d'acquiescer sans un mot, avec ton air empathique qui n'est rien d'autre qu'un masque de défonce. tu planes tellement que tu ne vois même pas approcher ta muse. ce n'est qu'en voyant l'air courroucé de la mannequin à tes côtés que tu réalises qu'il y a peut-être un problème. quand le problème te tors le cou pour l'obliger à croiser son regard, tu ne doutes plus de son existence. mais il est déjà trop tard pour réagir. tu m’as oublié. et tu es passablement défoncé. les mots sont crachés plus que prononcés. et toi, tu ne t'affoles pas, tu te masses la nuque, mi-choqué, mi-amusé par l'entrée fracassante de la perfection faite femme. perfection esthétique du moins. une beauté dérangeante et surnaturelle, qui te coupe le souffle avec bien trop d'aisance. ton regard agrippe le sien tandis que ton sourire s'élargit. comment ça oubliée, évidemment que je ne t'ai pas oubliée. tu le penses quand tu le dis. et ça doit se sentir parce que la jolie blonde à tes côtés se sent obligée de rappeler ton attention à l'ordre en faisant claquer ses doigts, juste devant ton nez. tu la regardes, et tu continues de sourire, même si t'es pris d'une sainte envie de lui faire bouffer ses ongles. chérie, tu voulais de la coke non ? vas voir Ismaël c'est sûr qu'il en a lui. dis lui que tu viens de ma part. le compromis semble lui convenir, la voilà parti à la conquête de ton jumeau. et tu ne peux t'empêcher de la regarder s'éloigner avec un sourire satisfait. comme à chaque fois que quelqu'un gobe un de tes mensonges. puis tu reportes ton attention sur la sylphide brune qui fulmine avec toujours autant d'intensité, et tu effaces aussitôt la mimique de ton visage. quoi ? cherche, tim, cherche bien, ça va finir par te revenir. |
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| Sujet: Re: Bloodflow Mar 10 Déc - 19:59 |
| Il bégaye, elle, se contemple d'admirer ce spectacle désolant, fermement silencieuse. Il l'avait bien oublié. Sa blonde s'agace, la ballerine lève la paume de ses mains en l'air pour lui signifier qu'elle ne revendique absolument pas la propriété de Timothée. Elle n'y voit aucun avantage, surtout dans cet état. Pour dire, la présence de droguée numéro deux ne la dérange nullement, pourtant elle s'éloigne déjà. Mauvaise nouvelle pour lui. « Tu mens comme tu respires » elle constate à voix haute, pour elle même, quand elle l'observe faire de sous ses longs cils lorsqu'il tente de gérer sa dulcinée de la soirée en l'envoyant ailleurs. Le plus cruel à observer est son air satisfait. L'idée s'imprime douloureusement à l'encre indélébile dans son esprit déviant. Ses opales cherchent les siennes du regard, et il provoque, Timothée, au lieu de fermer sa gueule et de s'excuser comme toute personne dotée d'une once de respect. Il n'en n'a même pas pour lui même. La danseuse étoile se tend mais n'éclate pas, pas en public, le scandale n'a jamais coloré ses gènes. Ce qui n'est pas le cas de tout le monde. La statue lui laisse le temps de se corriger, de se rattraper. Sa passivité décide à sa place, le condamne face à l'enfant terrible. Leone s'irrite et lui offre offre un regard ombrageux. « Rien, tu as raison » Elle se contente de répondre, aussi lasse que naturellement lascive, se demandant ce qu'elle fait là, aussi mal entourée et loin de sa zone de confort. « Je vais m'en aller » annonce la poupée dont le temps ne peut pas être gaspillé à servir de potiche au camé du coin. Un coup d'oeil sur la montre qui habille son poignet trop fragile. « Tu m'as l'air bien occupé à être la plus pitoyable version de toi même » Elle glisse, incisive dans une nonchalance blessante en relevant la tête pour l'avoir à nouveau dans son champ de vision. La déception au bord des lèvres, Leone se retient. Cette version de lui ne lui plait, elle a un goût de trahison difficile à accepter. Elle détourne ses opales de ce tableau qui ne ressemble plus à rien ce soir. « Tu es tout ce que tu haïs » elle expulse d'entre ses pulpeuses. Sauf si ce qu'il lui as raconté n'avait que de vérité que le nom et non le fond. Elle opte pour cette solution, parce que finalement, Timothée, elle ne le connait pas. |
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| Sujet: Re: Bloodflow Mer 11 Déc - 13:54 |
| rien, tu as raison. tu te figes au son de sa voix qui claque comme un coup de fouet, écho parfait d'une gifle pas encore distribuée. tu n'as encore jamais dégusté une de ses colères, et le plat s'annonce épicé. je vais m'en aller, tu m'as l'air bien occupé à être la plus pitoyable version de toi même. douche froide. tu ne peux t'empêcher de relever légèrement le menton, plus touché que tu ne voudrais par ses attaques. peut-être parce que c'est la seule avec qui t'ai jamais eu envie d'échanger sur tes passions. peut-être parce que t'as finis par estimer ses opinions. peut-être parce que personne n'a cette aura. peut-être parce qu'elle est belle, peut être parce qu'elle a raison. t'es sûr de rien, mais t'as déjà décidé qu'elle ne partirait pas d'ici, pas comme ça. pas tout de suite. tu es tout ce que tu haïs. qu'elle arque en détournant les yeux. piqûre supplémentaire sur ton égo écorché. tu fronces les sourcils, essayant de ne pas céder à la tension qui émane de la brune. automatiquement, t'allumes une clope. d'habitude j'aime bien ta vision du monde, mais pas ce soir. que tu lances, très concentré sur ton briquet dupont tout à coup. et t'as décidé quand, et sur la base de quoi, que je méritais même plus un regard ? comme pour te répondre, la musique augmente brusquement et les invités se mettent à crier. tu grimaces, avant d'ajouter, plus prêt de son oreille le fautif, c'est le type qui me ressemble, la-haut, à côtés des enceintes. tu pointes ton jumeau du doigt, qui encourage l'assistance à faire toujours plus de bruit, en parfaite illustration du type qui a trop sniffé. je vois pas pourquoi ça aurait un impacte sur ce que tu penses de moi. je reste la même personne. t'es pas obligée de tout voir en noir et blanc Léo. tu cendres à même le sol. tu triches, ça a toujours été ça, parce que tu refuses de faire des choix. tu veux tout, et son contraire, et tes promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent. |
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| Sujet: Re: Bloodflow Dim 15 Déc - 23:51 |
| La lionne est agacée, de s'être déplacée pour se plonger dans un univers qui la dépasse. Elle lutte son l'envie viscérale de réveiller Timothée mais quelques remarques acerbes s'échappent de ses pulpeuses sans qu'elle ne puisse se retenir. Il ne veut pas comprendre en préférant fumer son bâton cancérigène. Leone le confronte sans ménagement à ses propres contradictions. Le paradoxe ne semble pas le déranger. Elle l'observe sans ciller lorsqu'il continue à s'immiscer dans son espace vital pour se faire entendre. « Tu n'es jamais responsable, c'est ça ? » elle murmure, les opales se posant sur Ismaël plus loin. Elle a l'impressionne de devoir s'occuper d'un enfant de trois ans incapable d'assumer la moindre de ses actions. Sartier se questionne sans vouloir admettre l'évidence pourtant criante. La poupée fronce les sourcils lorsqu'il l'accuse de voir en noir et blanc. La môme ne sait plus quoi répondre face à tant de mauvaise foi, l'envie de le blesser gratuitement au bord des lèvres. Elle l'observe de sous ses longs cils. « Pourquoi tu te mens Timothée ? » elle se contente de lui demander en croisant ses prunelles éclatées. Parce qu'il est le premier à dire que cette prison dorée de luxure l'étouffe tout en l'entretenant. Leone lui reproche uniquement son absence de conscience. « Je vais te montrer ce que je vois » elle se décide histoire qu'il se rend compte du triste tableau qu'il lui offre ce soir. Cette décadence un peu pitoyable d'un oeil extérieur qui ne correspond pas à ce qu'il a pu lui souffler pendant leurs longues discussions. « Qu'est ce que tu as pris ? Donne moi la même chose, histoire que j'ai les mêmes pupilles dilatées que toi » elle demande très sérieuse, prenant son rôle à coeur. L'enfant se dirige vers la cuisine, Timothée sur les talons. Ses opales nerveuses balaient la pièce à la recherche d'un verre et d'un liquide ambré pour le remplir. |
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| Sujet: Re: Bloodflow |
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