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 so cold; dario.

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Message Sujet: so cold; dario.   so cold; dario. Empty Dim 8 Déc - 18:36

so cold, dario & thelma - - - I am not the only traveler Who has not repaid his debt. I've been searching for a trail to follow again.@lord huron

y a légèreté dans le regard et la volupté qui l'emporte un peu plus loin. les fêtes approchent et thelma a toujours été de celle qui aime noël. pas pour les cadeaux et les intentions modestes. juste pour le plaisir de relier famille à empathie. des souvenirs frivoles d'un autre temps tandis qu'elle sait qu'elle portera à jamais sa soeur dans le coin de son coeur. marquée au fer rouge le long de son échine. des images encore nettes de sourires volés et de complicité marquée. elle se sent encore plus proche d'elle en ces journées. plus prêt qu'elle ne l'a surement jamais été. elles avaient des habitudes, les soeurs burgess. contemplant assidûment les vitrines enneigées et les amants amoureux dans le coin des rues. le plaisir de fouler les pavés endiablés des avenues qui les ont toujours fait rêver. l'odeur des épices au bout du nez et les boissons alcoolisées, chaudes, dans l'estomac. le plaisir de se retrouver. autour d'un tout et souvent d'un rien. la fête familiale par excellence. elle est parfois un peu trop rêveuse thelma. se perd dans les méandres de ce qu'elle voudrait, ce qu'elle a et ce qu'elle n'aura surement jamais. elles sont belles, les utopies qu'elle se fait. les chimères au coin d'un feu fraichement allumé alors que tout le reste semble lentement s'effriter. elle n'en a pas conscience. vit dans l'absence et les inconditionnels souvenirs qui parsèment son existence.
tu n'vois pas la vérité en face.
ni la souffrance qui te fait face.

thelma, elle préfère renier ce qui entache son coeur tout entier. l'éviter. ne pas l'affronter. se dire que rien ne semble l'affecter. pas même l'abandon. encore moins le décès de sa cadette. elle a promit qu'elle vivrait pour deux. elle a promit qu'elle ne se laisserait pas submerger. qu'elle ne verserait pas les larmes tant attendu après la perte soudaine dont elle a dû faire face y a de ça une année. alors, elle vole thelma. elle vole au dessus de sa vie. au dessus de la glace qui parsème les dalles de la rue. obnubilée par l'esprit qu'elle apprécie tant. la fraicheur dans l'âme. le vent titille ses cheveux roux, embrase le reste de son échine de doux frissons chimériques. l'écharpe rouge entache sa peau porcelaine, laisse planer l'odeur du miel. une nouvelle routine qu'elle s'est imposée. pour faire face. garder la tête haute qu'importe les obstacles. elles avaient toujours l'habitude de venir patiner, avant les fêtes. entre rigolades et complicité familiale. elles étaient douées. thelma l'est toujours. joy s'en est allée. les pupilles clauses tandis qu'elle vogue sur la glace tout juste ouverte. nombre de gens ont fait le déplacement pour en profiter, alors que le soleil disparait lentement, laissant place à la lune à l'horizon et les étoiles. les bras ballants le long de son corps, maladroite de nature, thelma garde pourtant ses deux pieds bien droit. comme si elle avait toujours su patiner parfaitement. comme si elle avait ça dans le temps. la vérité, c'est qu'elle a bien mit des années avant d'y arriver.
le chaos mêlé à la nostalgie,
elle perd le sens du temps.
ça gronde dans son dos. ça se percute et c'est les fesses sur la glace qui la font se réveiller. ouvrir les yeux lentement tandis qu'elle semble sonner. les vieilles habitudes reviennent au galop. elle n'est décidément pas faite pour tenir sur ses deux pieds. mais ce n'est pas le manque de cohésion qui l'a fait chuter. non. plutôt un corps lourd dans son dos qu'elle n'a pas jugé. les mains s'agitent frénétiquement sur le sommet de son crâne, elle l'a percuté de plein fouet, est surement blessée. avant de se rendre compte que rien ne semble s'être briser. à moins que ce ne soit ses rétines qui semblent affecter. les paupières s'agitent dans tous les sens, papillonnent et battent l'atmosphère de plein fouet. il se dessine en fond. comme un sale souvenir qu'elle aurait préférer ne plus croiser. un de ces souvenirs qui l'a tant combler et à la fois affecter. l'abandon propre, sous toutes ses formes se voit alors contempler. grisante. ses traits se figent en une surprise mal engagé. l'air cynique qui revient de plein fouet. toujours là où on t'attend pas. froid. glaciale. comme l'univers qui les entoure. elle tente de se relever, délivre ses pupilles de la présence de dario. mais c'est peine perdue. sur ses patins, elle glisse, retrouve la glace de ses deux mains. douée pour patiner, ratée pour se relever. une nouvelle tentative, vaine. alors, elle croise les bras thelma. n'attend aucune aide de sa part. la rejette si elle vient. de toute façon, il n'a qu'à la laisser là. ça ne changera pas.
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Message Sujet: Re: so cold; dario.   so cold; dario. Empty Dim 15 Déc - 23:58

la clope au bec, les mains dans les poches. tu es un peu en retrait de tes trois soeurs. « vous étiez vraiment obligé d’me traîner là ? » bien évidemment, gloussements de dindes général pour unique réponse. tu roules de yeux, soufflant la fumée de la cancéreuse par tes narines. tu te dis que c’est légitime que tu aies besoin de voir autre chose que des femmes dans ton entourage. autant sexuellement que sur le plan amical. tu n’aurais pas vécu jusqu’ici autrement. la vie est ainsi faite, que des filles pour famille. aujourd’hui, elles ont jugés qu’une sortie entre frères et soeurs seraient une très bonne idée en cette période de fête de fin d’année. là, tel que c’est parti, c’est entre demoiselles qu’elles semblent être. toi, tu suis. plus ou moins docilement. tu as toujours été faible face à tes soeurs, dario. tu n’as jamais su leur tenir tête.
tu les aimes trop pour ça,
les seules pour qui tu serais capable de donner ta vie.
oh, tu ne devrais pas penser à ça.

pour cette sortie, elles n’ont rien trouver de mieux pour te faire grogner. le marché de noël. une institution, elles ne parlent que ça. à croire que c’est l’évènement de l’année. tu n’as jamais compris l’engouement que provoque noël chez le commun des mortel. l’hypocrisie de beaucoup, les rues bondées, les billets vert qui s’envolent en fumée. même le pauvre sapin qui n’a rien demandé à personne, te sort par les yeux. tu crois surtout que cette fête n’a jamais été une tradition de famille. il faut dire qu’une mère alcoolique n’aide pas à croire en la magie de noël. dans tous les cas, ça te dépite. profondément. vous y êtes. il y a des senteurs qui se mélangent, des sourires sur toutes les lèvres. sauf sur les tiennes. tes soeurs s’extasient sur des pulls affreux, à l’effigie du grand bonhomme rouge. se disent même que ça pourrait être une merveilleuse idée de thème vestimentaire pour ce noël. pitié, non. tu te vois très mal porter un vieux pull avec une tête de renne ou pire, de lutin. tu n’as jamais été ces sales créatures. après plusieurs achats, elles finissent par jeter leur dévolu sur la patinoire. foutu pour foutu, autant y aller jusqu’au bout. azela finit par venir crocher ton bras, finissant enfin à esquisser un fin sourire sur ta mine désabusée. tu te laisses mieux entraîner, soudain considérer. les patins au pied, l’air frais qui caresse doucement tes joues. tu ne peux t’empêcher de te moquer quand tu vois une de tes soeurs tomber sur la glace. tu es vache, dario, mais va très vite l’aider. étrangement, ça te fait du bien. quelque peu. au bout d’un moment, tu t’arrêtes le long de la barrière. pause. enfin, bien courte puisque l’on vient te rentrer dedans. la personne vient percuter ton corps solide, te faisant vaciller sur tes patins. tu manques de t’éclater, comme l’individu qui vient de frapper de plein fouet. tu te redresses en grimaçant légèrement avant de te tourner, posant un genou sur la glace. qui que ce soit, tu n’as pas envie qu’il gèle sur place. enfin, tes yeux sombres se posent sur la silhouette bien emmitouflée. ses yeux verts. ses traits délicats. tes lèvres s’entrouvrent, surpris. une bonne claque qui vient tout droit de ton passé. c’est impossible. et pourtant, bien là, en face de toi. ton coeur rate un battement. thelma. ta thelma. tu contemples la seule femme qui a pu se frayer un chemin à travers l’armure que tu t’es forgé au fil des années. celle que tu n’as jamais aimé. celle que tu as tout bonnement lâché comme l’imbécile que tu es. ton amie avant tout, avant d’être ton amante. peut-être celle avec qui tu aurais construit des merveilles si tu n’étais pas parti en vadrouille, sur un coup de tête. là, tu perds de ta superbe. l’amertume. le regret. tellement d’émotions qui t’envahissent à cet instant. seulement, rien ne transparaît sur ton visage figé.
jamais tu ne pensais croiser ce regard à nouveau,
celui qui t’as tant chamboulé,
ce fardeau que tu avais finir par enterrer.

elle prend la parole, amère. tu fronces les sourcils. comment tu pensais être accueilli, dario ? elle n’allait pas trouver ses bras, un large sourire sur le visage. tes avant-bras posés sur tes cuisses, le regard dur posé sur la jeune femme. plus rien ne semble exister autour de vous. « toi, tu étais mille fois plus belle quand je te faisais sourire. » sec. tranchant comme un lame de rasoir. mille fois plus belle quand je t’faisais l’amour. une belle époque révolue, trop de souvenirs qui remontent. tu as mal, dario. vraiment. toi, le roc vacille de son pied d’estale. elle a toujours réussi à ébranler ton être. encore même aujourd’hui. tu aimerais être ailleurs, loin de tout ce qu’elle te renvoie à la figure. tu soupires, laissant ton regard un moment. tu l’entends essayer de se relever. une fois puis deux. tu déglutis difficilement, reposant tes yeux sur elle. tu tends ta main ganté vers elle. « ne sois pas ridicule. » ta voix s’adoucit légèrement. « tu ne vas pas rester là jusqu’à ce que ton p’tit cul soit congelé, hein. » tu marques une pause. « s’il te plaît, thelma. » tes yeux laissent passer un éclair de douceur. ta voix résonne comme un silencieux pardon. tu sais que tu lui dois des explications, dario. tu dois lui dire que tu as failli perdre la vie, cette fameuse nuit. que tu aurais aimé la prévenir. que jamais tu n’aurais dû partir, peut-être. que tu l’as aimé si fort. tu es prêt à lui parler, des années après. trop longtemps après, si seulement elle est prête à t’écouter.
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