Sujet: ((nymphe qui attise)) ft lilith Dim 10 Nov - 14:42
Terré dans les ténèbres. Le cœur en berne, l’âme en peine. Rien ne va. Une nouvelle crise ayant eu raison de ton organe central, qui s’est décomposé sur le visage de ta douce. La peur terrassant son âme, pendant que toi tu ne voulais que faire valser son corps contre le tien, sentir cet amour qu’elle avait pour toi. Chaque jour tu t’abimes à son contact, t’aimerais t’envoler, t’éclipser, mais tu ne peux pas le faire. Le paradis est à tes pieds, tu le piétines, car c’est l’enfer et le diable qui t’attends. Tu es le monstre qui saccagera tout sur son passage. Dans cette cage d’escalier, tu es perdu dans tes pensées, des désires qui brûle ton âme, ton envie qui prend le dessus. La pensée qui ne cesse de te ramener à ses courbes, tu aurais pu aller courir le premier bar, pour voir quelqu’un, pour laisser ton corps s’ancrer au sien, une fois de plus, succomber au mal. Mais la divinité t’attendait, le jeu qui attisait tout ton être, faisant bruler un feu exquis en toi. Tu réclamais cette dose de Lilith, diablesse reine des songes de tes nuits, dernièrement. Elle résiste et tu ne demandes que ça, qu’elle t’aide à vaincre le mal qui règne en toi. tapi dans l’ombre, les opales rivés sur sa porte, tu attends, essayant d’effacer l’atrocité de ses cris. Des hurlements qui t’étais destinés, terrassant les morts qui reposaient en paix. Eveillant ces pauvres esprits. Puis toi tombant, l’âme à tes pieds, le cœur en miette. Tu t’accroches à ce besoin de chair fraîche, de plaisir charnel qui hante ton être tout entier, quémandant cet antidote contre les maux te mettant à mal. Les opales qui l’attendent, le loup attendant le chaperon rouge, qui est en réalité l’incube. La joueuse, tu l’attends. Le sourire qui s’invite de temps à autres, imaginant mille et une terminaison à votre rencontre. La conjugaison que tu espères, mais que tu n’auras pas, et ça te fait déjà jouir de plaisir. Trop heureux, de pouvoir sentir l’arôme de son être, sentir cette chaleur s’additionner et se soustraire à toi ? C’est elle et toi, c’est beau et vénéneux. Lilith qui arrive, les talons claquant sur le sol, réveillant ton appétence la main qui quitte tes genoux, tu te lèves, sans crier garde, dos à toi, tes opales se nourrisse déjà de ses courbes qui séduite d’un regard. Les lippes qui se serrent, la main qui se pose sur son épaule. Ton âme suppliante qu’elle efface la rancœur et les maux qui te troublent. « Il est bien tard pour rentrer ? » Il est sans doute trop tard pour que tu l’as attendu, pour que tu avoues que tu n’attendais qu’elle, la seule capable pour le moment de résister, de jouer, tout en t’aidant sans même le savoir, si seulement elle le savait. « Tu m’invites pour un verre ? » pas besoin de mentir, tu vas boire et l’avoir. Le challenge qui brûle tes lèvres, ce défi qui risque de t’envoyer pulser ailleurs, comme souvent. Qui aurait la médaille à la fin, elle ou toi. Attises-moi Lilith, je n’attends que ça. @lilith calavera
Sujet: Re: ((nymphe qui attise)) ft lilith Jeu 14 Nov - 15:49
Elle avait jamais envie de sortir Lilith. Pas pour retrouver le nouveau type qui l'accompagnerait chez lui, lui demandant ses faveurs en pointant son regard incisif dans le creux de ses pupilles. Lilith, elle avait toujours le coeur qui partait en vrille quand elle se retrouvait dans un lit qu'elle ne connaissait pas, les draps qui enfermaient son âme salit une nouvelle fois. Elle aurait voulu tout arrêter, mais elle avait besoin de se faire du mal pour y trouver du bien, comme une attention malsaine portée sur son bonheur déchu, en perdition dans les frictions de son corps malmené par son vécu. Elle déambulait dans la rue, le coeur lourd, la peau qui portait encore le parfum de l'homme qui l'avait payé, les billets encastrés dans les poches de son jean délavé, ses pas qui claquant sur les pavés, Lilith, toujours la tête haute même quand son sourire sonnait faux. Elle arriva dans la cage d'escalier, ayant soudainement envie de s'infiltrer derrière sa porte d'entrée pour simplement redevenir l'âme percutée qu'elle se tuait à cacher, sentant une main emprisonné son épaule, et la voix d'un apollon qu'elle connaissait, qui l'appelait dans son pêché parce qu'elle le trouvait beau à en crever. - Tu m'attendais ? C'est presque attendrissant.
Un sourire perlant sur les lippes, Lilith se retourna, croisant la profondeur de ses opales où siégeait un océan livide. - J'sais pas... Faudrait peut-être que tu me donnes des raisons de le faire ?
Elle jouait, son regard pétillant de malice pour son être qui la testait continuellement, elle qui aimait se savoir inaccessible quand on y mettait aucun prix. - En plus... Qui te dit que j'ai pas un copain ?
Qu'elle lança, sachant pertinemment qu'elle n'en avait pas, parce que l'amour ne lui était destiné que dans des mirages qui défilaient dans ses pensées avant de s'échouer dans la réalité.
Sujet: Re: ((nymphe qui attise)) ft lilith Mar 26 Nov - 18:18
T’as jamais aimé être celui qui brisé les myocardes, t’aimes pas ce que tu es, t’aimerais tout raturer, pour ne plus être le monstre que tu penses être. Ce n’est pas possible. Ton cœur prend les coups, sans jamais se dérober, un jour il claquera sans même songer à te prévenir. T’aurais pas dû l’attendre dans la pénombre la sirène, les courbes qui t’attisent, l’âme qui ne quémande que souffrance et soulagement à la fois. Tu ne sais plus ce que tu veux, de l’alcool brûlant ton gosier, son corps réchauffant le tien ? Plutôt ce jeu, joueuse contre le joueur, joueur bafoué, qui n’est plus capable de se ressaisir. T’aurais dû fuir, mais t’as voulu retrouver le jeu, te sentir en vie, oublier les mots qui ont laissé ton cœur en lambeau. Des lambeaux qui ne pourront jamais se remettre correctement laissant ton myocarde handicapé. La vie avait défilé avec douceur, des heures à l’attendre cette divinité, tu songes déjà à l’attaquer, à attiser le même feu qu’elle a fait naître en toi, quand ton esprit fût embrumé par son image. Succube qui te dévore, te condamnant à la fois de ne jamais t’en sortir. Tu finiras dans les ténèbres pour une vie de supplice et de plaisir, âme sans doute déjà déchue depuis que ton être fût la seconde peau de poupée de passage, que tu brises et que tu manies avec doigté pour voler des exhortations de plaisir. Le besoin de te sentir en danger, elle fait partie du danger Lilith, portant le prénom avec prouesse à tes yeux. Les opales qui se bercent sur ses courbes, déposant ta main sur sa porte, ton corps qui s’entrechoque avec le sien, lippes qui s’étire, imaginant que trop bien une fin plaisante, qui pourrait finir en épine virulente planté dans ton cœur par la rose. « Comment tu dis presque. » Tu aboies plus que tu ne mords, t’es à terre, tu ne fais que grise mine, essayant d’être fort et sans doute un peu virile, mais tu n’es qu’un gamin déboussolé par les mots de sa reine, la mère qui n’a vu en toi que l’homme l’ayant volé, lui ayant volé son âme et la dignité d’être une femme respectable, elle n’a jamais été heureuse ta reine. Elle a écumé la vie , pliant l’échine pour ta sœur, pour tes potes et toi. puis te voilà semblable aux monstres, prenant le chemin lugubre de ce géniteur méritant la mort. Seconde main posant sur son échine, tu souris à quelques souffles de ses lèvres. « Tu sais très bien que cette porte va s’ouvrir ! » Les opales qui la cherchent, se regard plein de malice qui t’éveille un peu te donnant ce délicieux avant-gout de votre jeu. « Il est où cet idiot ? » Tu ris. « Ce n’est pas ton genre … » Tu ne l’imagines pas roucouler dans les bras d’autrui par plaisir, par envie. Et pourtant, tu te trompes sans doute. Tu viens prendre sa lèvre entre tes dents, pour jouer, la chercher, la courtiser. « Allez poupée ouvre … » tu pourrais lui dire que t’as besoin de ta dose de Lilith, besoin de te démolir , de te révolter et de vivre. joue toi de moi, je t'en supplie, lis dans mes opales.
Sujet: Re: ((nymphe qui attise)) ft lilith Jeu 28 Nov - 15:03
Prêtresse de son propre Enfer, Lilith, elle aimait dévorer les chairs dans les draps défaits, s'accaparer les coeurs juste pour une soirée avant d'en faire un rejet, elle qui n'aimait décidément pas se laisser empoisonner par les émotions, comme des tempêtes la menant à sa destruction. On l'a possédait, caressant sa peau qui n'était en réalité qu'un manteau sur ses plaies, Lilith, il y avait jamais rien de vrai quand elle s'abandonnait dans les bras d'un être, personne s'apercevait de ses mensonges qu'elle portait directement sur les traits, comme un masque qui collait à sa personnalité mortifère. Succube en manque de chaleur, en manque de noirceur, elle tournait autour de Dakota comme s'il s'agissait de sa nouvelle proie, délicieusement affuté dans un physique musclé, le genre à appeler certaines images dans ses pensées. - Il en faut surement plus pour me charmer.
Elle sourit, les pupilles livides où dansaient la malice, Lilith, elle prenait le risque de se bruler à ce jeu où il n'existerait aucun gagnant ni aucun perdant, mais elle aimait faire durer l'urgence pour mieux s'y confondre, prétendre qu'elle valait mieux qu'un numéro de plus dans son portable, qu'elle était mieux qu'un amas de chair sans myocarde. Un léger frisson se déploya dans son échine quand il approcha ses doigts de son physique, Lilith, elle percevait presque son souffle tout près de ses lippes, ses yeux plongeant dans la clarté de ses iris. - Donne moi des raisons de le faire. C'est pas le cas pour l'instant.
Elle s'amusait, voyant bien qu'un lien ténu, tendu dans la séduction les enroulait pour les rapprocher dans la sauvagerie de leur instinct. - Parce que tu sais ce que c'est, mon genre ? Peut-être que c'est pas toi. C'est peut-être pour ça que tu m'auras pas.
La lippe qui se fendait entre ses dents, Lilith, son regard valsait entre le sien et ses lèvres, tout ça pour lui montrer la puissance de son charme devant sa carrure si frêle. Elle frémit en sentant sa bouche tourmenter son souffle, celui qui soupira pour s'éteindre contre son visage, Lilith, attirée par son parfum plus que délectable. - Alors, va chercher une bouteille chez toi, et on se mettra assez bien pour se rendre peut-être fous l'un de l'autre...
Qu'elle souffla tout près de ses lèvres avant de subitement se retirer pour laisser la frustration planer entre leurs êtres. - Je t'attends là. Fais vite. Je pourrais changer d'avis.