((dose d'amour)) ft artus

Dans l’obligation de tout dire à ton père. La mort au cœur.  Tu avais eu du mal à tout lui dire, par peur qu’il ne te fasse changer d’avis. Tu essayes d’oublier cette conversation désagréable avec ton père. Le bon vieux qui désire une vie saine pour sa fille adoptive. T’as jamais été saine, attirant les ténèbres depuis ta naissance, de ta mère à Zeké. Autant dire que ce n’était pas une chose qu’on pouvait te demander à toi.  t’avais vu les enfers se déchainer sous tes yeux, les mains d’un homme prendre la vie d’une femme. Tu t’en rappelles quand tu étais main dans la main avec Zeké, l’amour d’enfant voulant se propager dans le monde, mais la mort fût votre seul cadeau. Tu comates sur ton canapé, pensant à cette petite qui va finir par arriver dans ta vie, tu n’as pas encore été capable d’affronter sa bouille sur papier glacé. Tu ne sais pas trop comment gérer la situation, si tout se passera bien. A ce qui paraît on aime son enfant dés que les opales se posent dessus, mais toi tes opales ne l’ont pas fait et tu l’aimais déjà. Ce qui fut dur c’était de l’aimer sans jamais la voir, sans jamais profiter de l’effluve de son parfum. Tu as si peur de la récupérer maintenant, comme si elle avait été à nouveau abandonnée. Et si tu te trompais ? et si tu faisais fausse route ? tu ne sais que trop peu comment faire, comment affronter la peur. Alors les lettres pleuvent en ce moment, des écrits qui lui sont dédié à Zeké. Ce besoin d’imposer des mots sur le mal qui te ronge, chaque instant de ta vie pour te redonner une source de lumière dans ton passé. Il serait capable lui, tu n’en doutes pas d’illuminer le monde entier, mais tu n’en demandes que pour toi de la lumière. Tu ne cesses de ronger tes ongles de te poser des questions, un peu trop, beaucoup trop. L’heure tourne et il se fait tard. Pourtant tu as enfilé une veste et des baskets, alors tu marches dans l’idée de rejoindre l’appartement de Artus, après vérification qu’il ne bossait pas et sans prévenir. T’imposer ce n’est pas forcément ton habitude, mais tu ne vois personne d’autre que lui pour t’aider dans cette recherche de réponse. Onze heures que disait l’écran de ta montre, tu devrais sans doute te dire qu’il est temps de faire demi-tour, mais non, tu grimpes les marches jusqu’à sa porte, cognant cette dernière avec douceur, t’oublies pas que les monstres doivent déjà dormir. Le souffle déjà coupé, regrettant limite de cogné contre le bois de sa porte , mais t’avais besoin de lui, besoin de vider ton sac, qu’il te remette peut-être aussi les idées au clair, alors, tu attends et là tes opales peuvent se poser sur lui, un sourire illuminant qu’à moitié ton visage, tu souffles. «   Hey …   » Tu souffles un peu plus le cœur qui ne cesse de battre à toute vitesse. «   Je ne te dérange pas, j’avais besoin de parler …   » Que tu finis limite par murmurer.

T’as pensé qu’à toi ce soir, t’avais besoin de voir Artus, besoin de te confier, de s’épandre dans ses bras, pour recoller les lambeaux de ton pauvre myocarde. Tu attendais dans l’espoir qu’il ne soit pas là, que tu ne déranges pas ainsi. Les opales qui commencent à flirter avec l’arrière, pour faire demi-tour. Pour ne pas être un poids pour quiconque. Ta fréquence cardiaque se stoppa dés que Artus ouvrit la porte. « J’avais peur de te déranger, de vous déranger ? » Moyen de savoir si ses enfants étaient là, les opales se posant dans les siennes, quelques secondes avant que tu pénètres chez lui, le laissant refermer la porte derrière les quelques pas fait. « Un truc fort , très fort … » Où un coup en plein cœur, pour que tu puisses t’en retourner en oubliant tout. mais c’était impossible, tu ne pouvais pas oublier c’était gravé à l’encre ineffaçable sur ta peau. « Il sait , je lui ai tout dit comme quoi maheen devrait arriver à la maison. » Tu souffles, tu essayes de ne pas débiter un nombre incalculable de mot, mais c’est compliqué, affreusement désagréable. « J’ai peur qu’il essaye de tout faire capoter, qu’il essaye de m’arrêter, ça fait un an, un an que je l’attends … » Un peu moins, mais ce n’était pas loin, tu l’aurais pour noël. « et si je n’étais pas à la hauteur, et si j’étais nulle pour faire cela ? » être mère. Tu t’en sans capable et à la fois pas du tout.