Sujet: Re: Like a flame burning brightly - Cahal Mer 11 Déc - 7:51
Like a flame burning brightly
Cahal & Nina
Don't wanna feel another touch Don't wanna start another fire Don't wanna know another kiss No other name falling off my lips Don't wanna give my heart away
C’est contre ses lèvres qu’elle se sent renaître. Entre ses mains, le cygne récupère ses ailes. Dans les bras de son roi, Nina a retrouvé tout de sa superbe. Elle n’est plus que sa souveraine. La couronne orne fièrement sa chevelure dorée. Plus rien maintenant ne semble pouvoir l’arrêter. Pas même le fichu sourire du corbeau rusé. Oh comme elle aime le voir ainsi. La rose dévore autant ses yeux que ses mots qu’il choisit toujours avec minutie. Elle lui sourit avant que ses lèvres viennent le brûler. Nina serait prête à épouser toutes les nuances de sa personnalité. Même celles qui pourraient l’effrayer. Il n’y a pas assez de sang sur cette terre et dans ces corps vidées pour noyer l’oiseau immaculé. Le cygne oserait flotter sur la vermeille des cadavres fraîchement enterrés. Déposer quelques pétales sur ces tombes de fortunes. De voler auprès de lui dans les nuits les plus obscures. Alors Cahal peut toujours la menacer de rester joncher sur le sol, ce n’est pas pour autant que son cœur s’affole. Aucune peur dans ce dernier, le cygne s’est laissé envoûter. Rien ne la fera renoncer à cet homme. La rose prend des allures de lionne.
Ses doigts font valser le tissu qui ose l’importuner. Plus aucune raison dans ses actes, juste ce désir qui l'a happe. Nina se cambre alors que ses griffes font rougir sa peau d’albâtre. Leurs lèvres, l’une contre l’autre se scellent. Comme si ce baiser pouvait être le dernier. Tout est sensuel, entre ces deux oiseaux qui s’aiment. Ses paumes sillonnent ce torse que ses lippes rêvent de posséder. Mais la blonde se sent flancher et c’est l’idée de n’être qu’un objet désiré qui vient l’effrayer. Plus cette femme qui pourrait marcher à ses côtés. L’inquiétude fait vibrer sa voix. Là, à travers ce visage qu’elle caresse du bout des doigts.
Ses yeux se laissent bercer par son océan. Dans le méandre de ses sentiments que la fleur aimerait déceler. Sur lequel l’irlandais vient la questionner. Une part d’elle ose à peine y croire, à ce qu’elle pourrait y entrapercevoir. Car Nina, elle s’y jetterait sans même se retourner. Pas même des adieux pour ceux qui oseraient douter de sa sincérité. Pourtant, c’est bien ce qu’elle voit à présent dans son regard. Cahal vient de lui donner son âme et la belle se fige presque dans le marbre. Elle ose à peine respirer, par peur que l’enchantement puisse se dissiper. Le temps d’un silence, il n’y a plus qu’un homme devant elle. Il s’est envolé, l’oiseau criminel. La dentelle tombe sous ses mains qui paraissent étrangement immaculées. Nina a l’impression de suffoquer lorsque ses lippes s’égarent sur sa poitrine sobrement dénudée. La blonde s’agrippe à son cou et soupire ce désire qu’elle tente encore de brider. Ses doigts viennent redresser son menton, l’arrêter dans sa course folle et lire dans ses yeux la frustration. La danseuse reste étrangement silencieuse et observe son visage à l'aide de ses sens. Elle le regarde avec tendresse. Nina prend le temps de le contempler ainsi que tous les sentiments qui les traversent. « Prend garde Cahal. » Ses iris jouent avec les siennes et dans une caresse, sa reine l’oblige à lui tendre son cou. Ses lèvres s’enivrent de son parfum, dévorer la peau sur laquelle la fleur laisse une trace carmin. Ses mains s’échouent dans ses cheveux lorsqu'elle passe aux aveux. « Je pourrais ôter le voile sur les sentiments pour lesquels nous osons à peine mettre des mots. » Paroles susurrées à son oreille comme s’il s’agissait d’un secret.
Ses plumes contre son torse le bousculent délicatement contre le dossier du canapé. Ses iris s’embrasent devant la sculpture parfaite de Cahal. La rose se mord les lèvres insidieusement avant de reprendre un visage faussement innocent. Ses doigts font descendre la fermeture de sa robe. « Tu ne veux rien avouer, très bien. Mais je ne parlerais pas pour toi. » Sa voix est à la fois douce et autoritaire. Le cygne se transforme en nymphe ensorcelante. Elle prend ses paumes et le guide sur le tissu noir, jusqu’à sa poitrine qu’il s’apprête à dénuder entièrement. La dentelle tombe et laisse place à la chair. À ce jeu charnel où ils y laisseront certainement leurs ailes. Elle ne le quitte pas des yeux et se rapproche avec assurance et un sourire langoureux. Leurs corps s'effleurent et leurs cœurs s’affolent. Nina déchire les derniers boutons qui les séparent. Plus aucun rempart derrière lequel se protéger. Ses reins sont pris dans un brasier incontrôlable. « Dans ce cas, montre le moi Cahal. » Leurs lèvres se bordent. C'est un ordre supplique qui noue sa gorge.
Montre le moi à ta façon Aime moi Nos cœurs ne peuvent plu supporter cette passion Ensemble, succombons
Sujet: Re: Like a flame burning brightly - Cahal Mer 11 Déc - 11:41
(( i'm going under and this time i fear there's no one to save me. this all or nothing really got a way of driving me crazy. )) - - ft nina.
il avait l'habitude de tout contrôler. l'habitude de faire de ce monde son chien bien éduqué au bout d'cette laisse de violence et d'autorité. il n'avait besoin que d'un nom, que de quelques syllabes soufflées au creux de tympans insouciants. d'faire sonner dans le vent, c'foutu accent irlandais. et tout disparaissait. tout s'envolait. le béton et la crasse s'enlaçaient en un torrent incontrôlé. et cahal portait à ses lippes la cancéreuse allumée pour que s'ouvre devant lui le chemin pavé de macchabées ; celui de la criminalité. l'écume carmin qui lui léchait les pieds. il avait l'habitude de tout contrôler. jusqu'à ce que la fleur n'prenne racine dans ses rétines. qu'elle n'enlace ses doigts autour de ses mâchoires pour lui faire ployer l'échine. que sous la menace de l'épine, l'corbeau n'soit forcé d'lui offrir en pâture son assurance qui décline. il avait l'habitude de tout contrôler. jusqu'à c'qu'elle dépose dans son cou la marque de sa possessivité, qu'elle n'accroche à ses lèvres ses rétines et son coeur éveillé. qu'elle ne fasse de lui qu'un homme amouraché. un corbeau crevé. cloué au sol par cette insoupçonnée sentimentalité.
et il se laisse docilement bousculer, son dos qui vient s'échouer dans l'fond du canapé. son regard qui n's'est pas échappé ; toujours absorbé par la blonde qui semble tout contrôler. mcgrath a les serres ancrées dans ses cuisses lorsqu'elle fait céder la dentelle. lorsqu'elle fait murmurer quelques échos rebelles. il se laisse guider, mener. il la laisse prendre les rênes de ces quelques instants dérobés. et fait tomber le masque de sa poitrine désiré. le brun lève les yeux et ces mots, ceux qu'elle attend, lui brûlent les lippes. mais elle est déjà trop prêt. elle a déjà ordonné. et cahal de s'exécuter.
un bras qui se glisse dans son dos nu et l'autre main qui s'emmêle dans la dentelle sous sa cuisse, la blonde se voit chavirer ; son corps tout entier qui s'échoue sur le canapé. la robe tombée à ses chevilles, débarrassée. seulement habillée de derniers points de soie et du regard de son bien aimé. leurs rétines se bouffent et l'irlandais prend le temps de faire sauter le dernier bouton de sa chemise avant de la laisser choir dans le bourgogne à leurs pieds. il s'approche, couvre nina de son corps à demi-nu avant de revenir à ses lèvres pour les dévorer. passer ses paumes sur sa peau dévoilée. posséder ses courbes qu'il a depuis longtemps désiré. et leurs doigts se rejoignent pour libérer ses hanches de la ceinture qui les enfermait. faire tomber à ses chevilles son froc et sa soit disante insensibilité. nina elle a tout bousculé. nina elle faisait pas partie du projet. mais elle s'est pointée comme une fleur sur la route goudronnée ; elle a apporté un peu de légèreté là où tout semblait crevé.
en quelques baisers, quelques sentiments muets échangés sur le bord de leurs lippes brasiers, les deux oiseaux n'ont plus de barrières à ériger. plus de tissus pour les protéger. juste leurs peaux qui se sont mises à fusionner. leurs bassins à danser. leurs âmes à s'aimer. il a les serres emmêlées dans ses boucles dorées, qui tiennent fermement sa nuque pour l'empêcher de s'envoler. qu'elle ne puisse jamais lui être enlevée. et l'autre paume qui s'est échouée dans le creux de ses reins. qui guident tendrement l'amour que lui offrent les siens. et ses râles étouffés qui, entre deux baisers, répondent en écho aux murmures de celle qu'il tend à combler. oh belle rose, tes épines ce soir se sont mises à faner. mais ton parfum n'a de cesse d'exister. et si tu prête l'oreille au souffle du corbeau qui t'a assiégé, tu pourras entendre à quel point il peut t'aimer.
Sujet: Re: Like a flame burning brightly - Cahal Mer 11 Déc - 18:38
Like a flame burning brightly
Cahal & Nina
Don't wanna feel another touch Don't wanna start another fire Don't wanna know another kiss No other name falling off my lips Don't wanna give my heart away
Plus jamais tu ne tomberas. Plus jamais tu ne te donneras. Nina. Ton corps, tu le vends. Avec tes épines, tu te défends. Ton cœur restera muet dorénavant. T’as les ailes brisées, plus jamais tu ne pourras voler. C’est sur le béton que la malédiction fut incantée. C’est en rose que tu fus transformée. Rien à voir avec un conte de fées. T’étais juste trop belle pour ce monde bafoué par le péché. Trop innocente pour qu’on te laisse y danser. Pourtant, t’as toujours l’air d’un ange, enchaîné à ces fichus pavés ensanglantés. On vient souiller ta pureté entre deux jouissances. L’Irlande pour seule allégeance. Ta pénitence te parait presque supportable en leurs présences. Nina, c’est dans ta poitrine qu’elle est réduite au silence. Jusqu’à cette nuit où le corbeau est venu la délivrer. Te voiler de noir, pour mieux te duper. Il t’a envoûté, piégé dans sa glace. On le prend pour le diable, Cahal. On te met en garde contre le roi. Il s’est enlisé en toi et a pris possession de ton âme. T’es presque possédée. Tu pensais ne plus pouvoir aimer. Mais c’est bien ton cœur que tu entends crier. Son prénom, il le chante au point d’en perdre la raison. T’as plus la force de résister.
Cette nuit, Nina se donne à lui. Fait briller à travers ses yeux les sentiments trop enfouis. Ce désir encore inassouvi. L’oblige à faire face à celle qu’il osa ignorer durant deux années. Ses caresses lui font oublier tout ce que son corps a dû supporter. Cette cicatrice sur sa jambe broyée. Tous les hommes qui pensaient pouvoir un jour la posséder. Cahal fut toujours le seul à pouvoir l’emprisonner. Et à cet instant, c’est comme si sa peau n’a jamais été touchée. C’est son corps de femme qu’elle lui donne. Pas de pétales, presque une madone. Son roi ne lui répond pas, mais c’est tout son être qu’elle est sur le point d’ébranler. La reine ordonne et la dentelle finit par tomber. Nina ne lui laisse pas le temps de respirer. Sa soif de lui l’empêche de penser. Alors elle le somme de lui prouver. De lui montrer à quel point il pouvait l’aimer.
Ses gestes sont à la fois doux et contrôlés, c’est à son tour de la dominer. Il dépose son corps maintenant dévoilé sur le divan. La robe tombe à terre et rejoint la vermeille. Ils se dévorent, sa peau frissonne alors que ses mains épousent la moindre de ses courbes. Ses caresses ressemblent à du velours. Elle vient le libérer des derniers vêtements qui continuaient de les séparer. Ses yeux lui crient je t’aime et leurs corps s’enchaînent. Cahal réduit en cendres ses promesses. Nina est sienne. Son cœur est sien. Elle le love, entre ses mains. Serre entre ses doigts la chair des muscles dessinés. C’est la luxure qui fait tressaillir ses lèvres. Qui vient mordre la peau de son cou. C’est toute son âme qu’il détient. La belle se laisse guider par le feu qui se consume contre leurs bassins. Par cette main qui s’est logée entre ses reins.
Pas un mot échangé, juste des regards pour aveux. Plus de glace dans leurs yeux, rien que leur feu. Des soupirs entre leurs lippes passionnés. Il n’y a que la cheminée qui ose crépiter en les voyant ainsi brûler. Les oiseaux se laissent consumer par la fièvre. Ses prunelles s'emparent des siennes et se ferment. Juste le temps de le contempler. de lui insuffler le plaisir partagé. Les gémissements de la blonde commencent à s’intensifier. Le cygne sent le désir peu à peu l’incendier. Ça gronde dans sa poitrine, entre ses lèvres. En elle. Son emprise autour de lui se resserre. La rose l’embrasse et n’arrive plus à respirer. Nina ne s’est jamais sentie aussi aimée.
Tu l'aimes au point de t'abandonner. Vous vous aimez au point de ne plus rien contrôler. Cet amour imprévu, vous le chérissez. Tu comprends dès à présent que tu n'es plus rien sans lui. Que Cahal vient de donner un sens à ta vie. Il n'y aura que la mort pour vous séparer.